Sortie d'album : CARTHAGODS (Heavy Power Prog') The Monster In Me (2019)
Sortie d'album : CARTHAGODS (Heavy Power Prog') The Monster In Me (2019)
Le 02/07/2019
Groupe : CARTHAGODS
Album : The Monster in Me (2019)
Genre : Heavy Power Prog’
Origine : Tunisie
Le Groupe :
CARTHAGODS - The Monster In Me (2019)
Carthagods est un quintette de Heavy Power Prog’ tunisien.
Fondé à Carthage en 1996 par Tarak (Guitare), et Zack (Basse/Batterie), le groupe splitte une première fois en 2001, puis une nouvelle fois lors de la révolution de jasmin en 2011.
En 2015, Carthagods sort un premier album éponyme qui accueille des guests prestigieux tels que Tim “Ripper” Owens et Ron Bumblefoot Thal.
En 2019, les Tunisiens reviennent avec un nouvel album intitulé The Monster in Me.
L’Album :
The Monster in Me est un huit pistes d’une durée de quarante-neuf minutes. Son titre s’inspire du tableau de Picasso “La dépouille du Minotaure dans un costume d’Harlequin”.
Son artwork est signé Niklas Sundin (guitariste de Dark Tranquillity).
On retrouve un autre membre de Dark Tranquillity sur cette galette, puisque Mikael Stanne soutient de sa voix Death le chant de Mehdi Khema sur Whispers From The Wicked. Ce morceau ouvre l’album.
Il est suivi par The Monster In Me. Ces deux compositions durcissent nettement le ton par rapport au précédent opus de Carthagods. La voix de Mehdi Khema claque. Elle est proche de celle de David Coverdale, et plus encore de Jorn Lande tant elle explose.
La modernité et l’agressivité de cette entrée en matière peuvent rappeler le groupe grenoblois Nightmare. The Monster In Me est le premier clip issu de l’album.
The Devil’s Doll vient en suivant. C’est un mid-tempo. Ses orchestrations sont, comme sur l’ensemble de l’album, remarquables. Le guitariste Marcel Coenen (Stormrider, Ayreon) est crédité sur ce titre.
Quatrième piste de l’opus, The Rebirth est une ballade puissante et mélodieuse, avec des chœurs efficaces et de beaux soli de guitares.
Deux titres (pistes cinq et sept) du premier opus ont été réarrangés sur cet album : il s’agit du mid-tempo A Last Sigh - oùMark Jansen (Epica) partage le chant avec Mehdi Khema - et de la ballade épique Memories of Never Ending Pains. Ce dernier titre figurait déjà deux fois sur l’opus Carthagods (2015), notamment dans une version acoustique.
Sixième morceau de l’album, Cry Out For The Land présente un tempo assez enlevé et des passages progressifs avec de belles lignes vocales. C’est la seule piste qui descend sous la barre des cinq minutes.
L’album se termine sur une belle pièce instrumentale digne d’un album de Metal Orchestral : The Rebirth II.
Notre Avis :
Encore peu connu en France, Carthagods signe avec The Monster In Me un opus compact alliant Power Metal et Prog’ épique.
Les structures des morceaux sont fouillées, certaines compositions devraient accaparer votre oreille dès la première minute.
Le chant de Mehdi Khema est remarquable.
L’ensemble donne un album de Metal moderne percutant, puissant et équilibré.
Avec The Monster inMe, Carthagods est une preuve de plus, s’il en fallait, de la grande vitalité du Metal tunisien.
Voici le classement des albums studio de GAMMA RAY par les abonnés d'Ahasverus Le Groupe.
On commençe par leur préféré...
N° 1 : Heading for Tomorrow (1990) - 8 voix
N° 2 : Power Plant (1999) - 5 voix
N° 3 : Sigh No More (1991) / Land of the Free (1995) - 4 voix
N° 5 : Insanity and Genius (1993) - 3 voix
N° 6 : Somewhere out in Space (1997) / No World Order! (2001) / To the Metal (2010) - 1 voix
Ils ont dit :
« Heading et rien d'autre, immense album qui va imposer Scheepers. » (Stéphane)
« Gamma Ray, ou comment vivre sa renaissance après avoir écrit les tables de loi du speed mélodique ! » (Yann)
« J'ai usé la K7 de Heading For Tomorow jusqu'à ce qu'elle se casse dans le lecteur... On aurait dit que toute la magie qui aurait du être sur le Pink Bubbles Go Ape de l'ancien groupe de Kai Hansen avait été transportée sur ce premier album de Gamma Ray. Ce dernier est vraiment un précurseur du Speed/Heavy Mélodique (on ne disait pas encore Power Metal à l'époque). » (Alan)
En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant"
FURIES
Depuis leur premier album, "Fortune’s Gate" sorti en 2020, il y a eu du changement chez Furies !
Fondé en 2013 par Zaza Bathory (Batterie) et à l'origine totalement féminin, la formation parisienne intègre en 2016 les guitaristes Guillaume Jockey et Samuel Charles. Mais le quatuor ne résiste pas à l'effet délétère du Covid, seuls Zaza et Guillaume maintiennent leur place, bien décidés à faire évoluer et pérenniser FURIES. La formation avait découvert la discographie d’Unleash The Archers, suite à la ressemblance avec leur titre phare "Unleash The Furies"(on aurait pu imaginer que sût été l'inverse d'ailleurs) . Le duo se laisse emporter à la rêverie s’imaginant pouvoir poser sur l'un de leurs titres la voix quasi homérique de Brittney Slayes, l'un des symboles du Power Metal actuel.
En attendant, après plus de deux ans de silence et d'absence, le premier post-covid single de la formation ainsi réduite est "Rise and Shine feat. Alessia Scolletti" (de ERA , ex-TEMPERANCE ), qui rend hommage à Van Halen, d'ailleurs décédé le jour d'anniversaire de Guillaume, sorti en juin 2023 . Cette rencontre avec Alessia a d'ailleurs été possible grâce à Nils Courbaron de DropDead Chaos.
Puis quand le rêve devient réalité! Brittney SLAYES, qui vient d'être maman et après avoir été contactée par Zaza et Guillaume, accepte de collaborer avec eux, "Poisoned" sera leur bébé et naît le 26 octobre de la même année.
2024, le groupe de Heavy Metal francilien trouve sa nouvelle chanteuse Cheyenne JANAS , sa nouvelle bassiste Lucie SUE (sélectionnée parmi les finalistes pour Steel Panther mais non retenue - elle est aussi violoncelliste, multi-instrumentiste) et son nouveau guitariste rythmique Fred BEND, signant ainsi la composition du line-up définitif actuel et permettant la sortie d'un troisième single Stars of Burning Lands, initialement intitulé Immortal (7 mars 2024). A noter que le groupe travaille sur un nouvel album.
FURIES a présenté sur la scène des Etoiles le 16 mai dernier, son Heavy Speed Metal des années 80 au son très moderne fortement teinté de trash et parfois de touches de black dûes aux influences de Guillaume. Nous allons découvrir ce moment en vidéos.
Désormais FURIES, c'est :
Zaza Bathory : batterie
Guillaume Jockey : lead guitare
Fred Bend : guitares rythmique
Cheyenne Janas : chant
Lucie Sue : basse et chœurs
Setlist :
Intro
Poisoned
Intro
Antidote
Rise And Shine
Voodoo Chains
Intro
You And I
Fortune's Gate
intro
Unleash The furies
Stars Of Burning Lands
Poisoned
Rise And Shine
Unleash The furies
Stars Of Burning Lands
Le quintet a mis toute son énergie et sa joie de retrouver la scène parisienne abandonnée depuis des mois. Une envie palpable d'en découdre et de remercier par une belle prestation, le public venu nombreux. Leur setlist de 8 titres s'est composée de cinq morceaux extraits de leur album Fortunes's Gate et des trois derniers singles de 2023 et 2024, une setlist très typée heavy 80's avec modernité mais aussi couplée de son côté pétillant. En effet, Si Cheyenne a su déchainer la foule, elle est aussi parvenue à éblouir la scène tant par sa chevelure rutilante que par son jeu de scène à la fois très charismatique et son enthousiasme naturel. Le tout majoré d'un bonus vocal, son séduisant vibrato qui laisse entrevoir une évolution certaine des futurs titres de la nouvelle mouture ; c'est d'ailleurs déjà très évident dans ce dernier single Lands Of Burning Lands qui prend une autre couleur, aussi scintillante que les bouclettes de la demoiselle. Lucie n'est pas en reste avec ses quelques mimiques communicatives et sa complicité avec la vocaliste. J'attends avec impatience leur future galette à me mettre sous la dent qui devrait assouvir une curiosité notoire sur les propositions à venir. Un joli renouveau en perspective, je pense!
NB : FURIES sera le samedi 24 août au FURIOSFEST
WINGS OF STEEL
Nouveau venu sur la scène internationale, WINGS OF STEEL est un groupe 100% indépendant formé en 2019 par le chanteur suédois Leo Unnermark et le guitariste californien Parker Halub. Ils se sont rencontrés à Los Angeles où ils étudiaient la musique dans le même établissement. Partageant un amour commun pour le hard rock et heavy metal des années 70 et 80, les deux amis ont donc fini par fonder Wings of Steel
Leur bio parle d’une musique épique revisitant ces styles classiques. La dynamique bluesy, dopée par le registre aigu et surpuissant d'Unnermark, se conjugue parfaitement aux riffs terriblement efficaces et solos incroyablement expressifs d'Halub. Armées d’un son massif - le mix est l’œuvre d’un français installé à L.A : Damien Rainaud, connu pour son travail avec DragonForce, Baby Metal, Fear Factory et Angra – les chansons reflètent toutes une impressionnante maîtrise.
WINGS OF STEEL c'est du heavy metal traditionnel et classieux. Certaines rencontres s’avèrent explosives et l’association de leurs talents est loin de la simple addition mais bien plus proche d'une réaction chimique à la puissance exponentielle.
Pour tout vous dire, je les attendais avec beaucoup d'impatience. Certes peu de choix pour les découvrir : Allemagne, Belgique ou France, oui quand même! Chic la France sauf que évidemment le choix est restreint Paris ou Lille. F**k, je suis dans le Var! Un périple pas des plus simples et des moins onéreux! Mais qu'importe : je retrousse les manches, fais le fond de mes poches et j'embarque sur fond de jubilation extrême à l'idée d'être le témoin d'un évènement qui saura sans aucun doute le début d'une très belle histoire.
Le line-up du concert:
Leo Unnermark : chant Parker Halub : lead guitare Stephan John-Baillet : guitare rythmique Marcel Binder : batterie Mathieu Trobec : basse
SETLIST :
Fall In Line
Lady Of The Lost
Leather And Lace
Cry Of The Damned
She Cries
Gates Of Twilight
Guitar Solo
Rhythm Of Desire
Drums Solo
Stormchild
Garden Of Eden
Bass Solo
Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
Slave Of Sorrows
Creeping Of Death (Metallica cover)
Liar In Love
Intro + Into the Sun
Wings of Steel
Fall In Line
Lady Of The Lost
Leather And Lace
Cry Of The Damned
Gates Of Twilight et solo de guitare
Rythm Of Desire et Drum solo avec présentation des membres
Stormchild
Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
Creeping Of Death (Metallica cover)
Liar In Love
Intro + Into the Sun
Wings of Steel
Bon inutile de vous dire que si certains étaient dubitatifs au départ du set, très rapidement les strings se sont détendus et les visages sceptiques ont vêtu leur sourire jouissif alliant avec spontanéité, complicité et délire communicatif.
Quant aux autres, déjà inconditionnels et junky du style WOS, le délire s'est soldé par une vague d'engouement confirmé, une ambiance électrique et bonne enfant, des regards pétillants signant une satisfaction extrême en mode "la vie est en définitive heavydemment radieuse".
Côté scène, Léo est magistralement efficace sur les planches, à la fois théâtral sans excès et complice avec ses fans, il arbore une maîtrise vocale digne des plus grands et honore le genre de ces années saintes. Quant à Parker, certes beaucoup moins extraverti mais livrant un jeu qui lui est propre, il a su confirmer son talent et sa virtuosité guitaristique en live, se livrant même à certains divertissements à la Jimmy Hendrix lorsqu'il amorce quelques secondes de jeu avec sa bouche. Preuve à l'appui :
Côté setlist, la reprise complète des 10 titres de leur album Gates Of Twilight, 3 morceaux de leur EP de 2022 WINGS OF STEEL, 2 reprises magistrales (Black Sabbath et Metallica) et des soli de grande qualité pour chacun des instrumentistes (On n'a vraiment pas eu à faire à des manchots!).
Incontestablement le public a été conquis par Wings of Steel ! Un concert énorme, imposant et redoutable, sous l'égide du talent, d'une sympathie évidente, d'une complicité poignante où les codes ont été respectés avec cette touch de modernité. Emotions, variations, énergie, explosion, une ambiance de feu que le quintet a su mettre en place dès le premier titre de son concert et a su faire évoluer tout au long de ces 90 minutes. Une prestation de qualité qui confirme leur capacité à pouvoir faire perdurer avec prestige le genre et frapper de perpétuité le Hard Rock / Heavy Metal Old School malgré la multitude des genres qui gagne de décennies en décennies.
En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant". MERCI!!!!!!