Esprits fermés, passez votre chemin.
Il y a des petits bonheurs, dans la vie.
Tenez, par exemple, quel est donc cet ORNI (objet rockant non identifié) qui éclaire soudainement mon ciel musical au détour d'une page Facebook ?
C'est In Moon We Trust/Run For My Sun, le double EP du groupe Hālley, sorti en mars 2018 !
Un double EP dont on peut, si l'on veut, acquérir chacune des parties séparément. (https://halleyband.bandcamp.com/)
Ce surprenant quintette parisien qui ne fait rien comme tout le monde s'est créé en 2015. Ses influences vont de la pop au hard rock, de Bowie à Led Zep en passant par Pink Floyd. Il en ressort un étonnant territoire, difficilement catégorisable, mi-jazzy, mi-rock, mi-hard et mi-floydien.
Oui, je sais, cela nous donne quatre moitiés, c'est vous dire à quel point je suis enthousiaste !
Hālley envoie son talent dans toutes les directions : ça swingue, ça groove, ça jazz, ça rock, la guitare est floydienne, la voix, qui pourrait sans problème candider pour The Voice, part chercher ses notes dans des recoins inattendus avec une facilité déconcertante. La prestation des cinq jeunes zicos et le niveau de leurs compos sont étonnants de dextérité et laissent présager que les jeunes loups de Halley pourraient bien devenir l'une des valeurs sûres de la scène rock hexagonale. Ce premier album est tout simplement grisant et Hālley fait partie de mes trois grands espoirs rock, contredisant totalement l'adage stupide selon lequel il ne faudrait pas tirer des plans sur la comète.
https://www.facebook.com/halleyband/