« Angel Speak » est le nouveau clip de l'Australienne (mais résidente britannique) Suzie Stapleton, il est issu de son album « We Are The Plague ».
Suzie explique :
« Angel Speak est peut-être mon morceau préféré de l'album - ou du moins c'est le plus personnel. C'était l'une de ces rares chansons à sortir complètement formées, canalisées directement depuis un le plus profond de moi, à l'intérieur. C'est un adieu à quelqu'un que j'ai perdu il y a plusieurs années et qui était très proche de moi.
Le jour où je l'ai écrit, j'ai appuyé sur record sur mon téléphone presque aussitôt que l'idée m'est venue. J'ai continué à répéter les accords et les mots ont commencé à jaillir. Je n'avais pas l'intention d'écrire sur quoi que ce soit en particulier, mais la chanson qui a émergé était comme si j'avais été transportée dans le temps au centre de ce chagrin. La douleur, le déni, le marchandage, l'acceptation et l'espoir - tout est là. Vers quatre minutes et demie après le début de l'enregistrement, j'ai commencé à pleurer - je l'ai toujours sur mon téléphone. Nous portons en nous des mondes cachés.
J'avais envie de monter ce clip depuis un certain temps. J'avais une vision globale du style et je l'ai filmé au fil des saisons au cours de la dernière année et demie à Brighton et dans ses environs. Une année où la grande beauté a brillé de petites choses souvent considérées comme allant de soi et passées au fil de la vie.
Il y a des abeilles dans le clip, qui ont été un merveilleux accident. J'avais récemment découvert les roses trémières - une fleur tout droit sortie d'un livre d'images de fées - qui sont devenus un incontournable. Je savais qu'elles étaient nombreuses aux abords de Queen's Park et je me suis arrêtée pour les filmer un après-midi. Pendant que je les filmais, les abeilles ont commencé à voler dans le plan et sont rapidement devenues le point de mire. Quand je suis rentrée à la maison et que j'ai agrandi les images, j'étais tellement ravie de ce que j'ai trouvé...
Puissent-elles guérir vos cœurs lourds. »
« Oh angel speak
Teach me your language
Cause I believe everything
Everything they tell me
Oh, but I will start again
And I will work backwards
And I will know better, I will try harder
And I will make you so proud of me… »
LADY LIBERTY travaille sur le successeur de son album éponyme. Par Ahasverus
Photographie LADYLIBERTY par Maïwé Photographie
Ce trio se faisait remarquer en 2019 avec un album éponyme orienté rock 70's, particulièrement marqué par la voix caractéristique de Vitha Sai.
Le second opus est en phase de production.
Il aura une direction très pop 80’s, indique le groupe, qui cite notamment Kate Bush, Vangelis, The Weeknd et Hans Zimmer parmi les musiciens qui auront orienté sa nouvelle direction artistique.
Les Parisiens ajoutent :
« Les claviers seront, comme toujours, très importants dans la production de notre second album. Nous avons le plaisir d’avoir engagé le superbe claviériste Nicolas Dri pour enregistrer les claviers. Il nous a accueilli dans son studio. Nous voulons retrouver les nappes synthétiques des années 1980. Les inspirations de départ seront Vangelis, Tony Banks de Genesis ou bien David Paich de Toto. »
Après une longue pause, le groupe est de nouveau actif sur les réseaux sociaux. Suivez l'avancée du futur album sur sa page Facebook.
« Nous sommes allés au bout du bout du processus de création. » Par Ahasverus, avec Loic Chanut (SEPTEMBER AGAIN - chant, basse) SEPTEMBER AGAIN par Charly Carrelet
Après « Insomniac » en 2017 et « From Nothing to Nowhere » en 2019, September Again prépare sa rentrée.
Nouvel album ? Oui ? Non ? Toujours un peu torturée (c'est là sa vraie force !) la formation d'Annecy ne fait rien comme tout le monde. A mille lieues du concept « Sex & drugs & Rock N' Roll » ce groupe écorché vif a bien un opus en vue, mais il le propose à rebours, projetant de publier ses douze morceaux un à un avant de les relier dans un support unique, comme l'explique Loïc Chanut (chant, basse) :
« Nous comptons faire un clip pour chaque composition et les proposer au fil de l'année avant la sortie du long format qui regroupera tous les morceaux, ceci pour éviter le syndrome de la sortie d'album dont deux titres seulement sont réellement écoutés. On a pris le temps de composer, en ayant l'obsession de créer un objet cohérent, plein et entier. Nous sommes allés au bout du bout du processus de création, en mixant tout nous-mêmes, et finalement en clippant tous ces titres ! Les douze compositions sont prêtes, mixées masterisées. Nous avons tourné huit clips et nous sommes en train de cogiter pour les suivants. Nous avons également enregistré des prises live. En tous cas, ça sortira en vinyle à un certain moment. ».
Cohérentes, ces compositions le sont déjà sur le papier : comme l'album « From Nothing to Nowhere » s'intéressait à notre rapport aux écrans (voir notre interview SEPTEMBER AGAIN : Sonate d'Automne), le nouvel opus a un cap. Loic Chanut nous le détaille :
« Ce sera vraiment un album, avec un titre et un thème qui sert de fil rouge. L'idée est venue à Pierre Olivier Pou, notre batteur, tout de suite après le second opus. Il avait en tête toute une thématique autour du miroir, du reflet... Ca allait des textes, des compositions qui se répondaient l'une l'autre, jusqu'au design du packaging... Les choses ont sacrément évolué depuis, et comme je suis responsable des textes, j'ai un peu adapté le concept. Le miroir est toujours là, en filigrane, mais il s'agit plus d'un point véritable sur chacun de nous, sur ce que nous aspirions à être il y a quelques années ; est-ce ce que nous sommes devenus en tant qu'individus et en tant que groupe ? L'histoire du reflet dans le miroir a finalement tourné vers l'observation de nos vies : ce qu'elles reflètent finit parfois par s'inscrire en faux. Le noir reflète le blanc ; la lumière induit l'ombre... »
« Notre aventure est une malédiction qui ne peut mener qu'à l'usure et à la déception, mais à la fois elle est d'une folle intensité. »
Trois titres du futur album, Cyan, This Curse et Caged, sont déjà disponibles. Loic nous en parle :
« Caged met en miroir l'attitude qu'on te demande d'avoir dans un job a responsabilités : sois un manager cool, mais serre la vis, et sois prêt à toutes les horreurs ; sois à l'écoute mais ne tiens pas compte de ce que tu entends ; Sois empathique mais apprends a trancher. Les résultats priment ! Cet état de fait rend complêtement schizophrène. »
« This Curse, le second morceau disponible, est un miroir de ce que nous sommes en tant que groupe de rock. Un regard sans artifices, un peu désabusé. Notre aventure est une malédiction qui ne peut mener qu'à l'usure et à la déception, mais à la fois elle est d'une folle intensité. C'est une malédiction... magnifique ! »
Une réflexion, confie Loïc, qui est en lien avec le titre de l'album, toujours mystérieux.
Le nouveau morceau, présenté le 13/04/2025, s'appelle « Cyan ». Il s'agit de la seule piste instrumentale de l'album. Pourquoi une piste instrumentale ?
« Ce morceau a émergé de manière totalement inattendue, un soir, en fin de composition de la totalité des titres de l'album. Les gars le trouvaient trop pauvre, ou du moins pas assez abouti ou sophistiqué pour qu'il prenne place sur l'opus. Pour ma part, je le trouvais tellement beau, minimaliste mais à la fois d'une forme essentielle, que je leur ai demandé de le garder pour boucler l'album. Parce que ce disque sera essentiellement noir et blanc, comme un ciel nuageux qui ouvre sur un ciel cyan. C'est une ouverture, un après... Et, c'est marrant, les mecs ont eu envie de le sortir en premier clip, ce qui, stratégiquement, est un non-sens. Mais artistiquement cela nous parle au plus haut point : c'est l'histoire qu'on a envie de narrer ! »
Poursuivant sa démarche profonde et artistique, September Again ambitionne donc de donner sa chance à chaque nouveau morceau. Ils sortiront un nouveau titre chaque mois, entrecoupé de playthrough et de making of. Un prochain rendez-vous est fixé fin avril. Ce sera le quatrième des douze chapitres de ce futur opus du groupe d'Annecy. Pour n'en rien rater, abonnez-vous à la page du groupe.