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PORNO GRAPHIC MESSIAH - « Interdit » ou le plaisir des sens
Le 15/10/2020
Voici l’interview de Scars Summer.
Bonjour Scars Summer. Tu es ado quand tu es repéré par Undercover Slut, un groupe de Metal Indus parisien qui connait le succès et les plateaux télé avec le titre « Communism is Fascism ». Comment arrives-tu dans cette aventure, et qu'en gardes-tu ?
Je décide de fonder Porno Graphic Messiah lors d’un after à Londres, en 2006. Mais j’étais encore un gamin avec finalement peu de bouteille. J’ai donc fait beaucoup d’erreurs dans les débuts de Porno Graphic Messiah ; je me suis rodé depuis. (Rire)
Ce fut très compliqué... Je passe d’un groupe avec de belles dates et des opportunités, à un groupe tout neuf avec une chanson mal enregistrée. Et puis, en étant jeune, je me suis peut-être mal entouré aussi. Pour autant, je suis très content des retours positifs et de ce qu’est en train de devenir petit à petit Porno Graphic Messiah en France.
A l’époque je voulais correspondre à un style musical bien précis, le Metal Industriel.
« Statue Of Libert »”, c’est la statue de la liberté façon 2020 (que je note d’ailleurs « Z0Z0 » sur l’album, pour faire une légère référence diabolique): Cette statue de la liberté n’a plus le droit de dire ce qu’elle veut ! Comme mise en image dans le clip il y a quelques semaines, elle passe d’une robe blanche et pure à une robe noire, pour finir morte avec un maquillage complètement coulant. Et c’est d’ailleurs nous même qui la ramassons, avec nos masques chirurgicaux sur nos visages. Comme pour faire passer un message : la statue de la liberté, c’est monsieur tout le monde qui l’a tuée ; En tuant la liberté d’expression, on se tue nous-mêmes.
Je ne vais rien t’apprendre de nouveau. Dans tous les groupes, entreprises et équipes, c’est pareil : gérer l’humain, c’est loin d’être évident. Mais quelque soit le débat, ils savent que j’ai toujours raison… Donc au final … (Ça, c’est purement gratuit, et aussi pour me venger d’images salaces, que Val notre bassiste m’a montré sur le dernier trajet !). Réellement, je pense que mes musiciens se retrouvent aussi un peu comme public dans Porno Graphic Messiah. En tous cas, c’est mon ressenti. J’aime de plus en plus ce qu’on fait, et je m’amuse de plus en plus sur scène. Et tout autant à enregistrer nos albums dans mon studio ! Même si on a chacun nos défauts, et mes musiciens pourraient te faire une très longue liste des miens, je pense qu’ils sont tout de même heureux d’avoir un mec assez «tenace» comme moi pour gérer notre groupe (Rires).
Alors ça, c’est certainement mon côté chanteur … J’adore parler dès lors que je me sens à l’aise ! Et c’est tout à fait le cas avec toi. C’est vrai qu’avec un groupe, tu te fais beaucoup beaucoup, beaucoup (trop ?) de souvenirs ! On doit avoir de quoi faire deux ou trois bouquins d’ailleurs...
« C’est important d’avoir en tête qu’une passion doit avant tout rester un plaisir. Et encore une fois, je m’amuse beaucoup à travailler sur cette aventure. »
Another Management, c’est une deuxième partie de moi. C’était la suite logique des rencontres extraordinaires que l’on fait avec un groupe de musique. C’est une plateforme de réseau et d’opportunités pour les groupes de Rock à Metal extrême et entreprises-structures de cet univers, sur toute la France et le Canada.
Oui, et beaucoup de jeunes groupes ne s’en rendent pas encore compte. Depuis 2006, je prends énormément de plaisir. Et c’est important d’avoir en tête qu’une passion doit avant tout rester un plaisir. Et encore une fois, je m’amuse beaucoup à travailler sur cette aventure.
Merci beaucoup à toi !
WIRE EDGE - Et pour quelques parcelles de plus (interview)
Le 10/10/2020
Genre : Cold Wave
Origine : Paris
Par Ahasverus
En juillet 2020 sortait “Workhorse Empire”, le premier album d’un groupe de cold wave totalement inconnu. On ne trouvait à son propos que des informations parcellaires, malgré les excellentes chroniques qu’il suscitait (voir in fine - c’est l’un des cinq meilleurs albums de l’année selon l’excellent zine Satan bouche un coin).
On a évidemment eu envie d’en savoir plus. Alors on a pris notre plus belle plume et on est allé leur poser les questions qui brûlaient nos lèvres de petits curieux, histoire de compléter la carte et le territoire.
Franck (batterie) et Yann (guitare) nous ont accueilli. Voici notre interview de Wire Edge, pour quelques parcelles de plus...
“Une façon de convoquer l'art.”
Des tonnes de guitares sous des tonnes de batterie ! Des structures qui ne se privent d’aucune liberté dans un esprit très prog’, tout en restant fondamentalement métal. Le tout surplombé par un chant clair et sombre... Pour nous décrire, on aime parler de «Cold Metal» : au-delà de la signature vocale de Nico, ça évoque bien notre façon assez introspective et perfectionniste d’aborder la musique.
Ça renvoie pour nous à beaucoup de choses. En Europe, dans les années 80 c’est un mouvement post-punk très dark, souvent minimaliste. Joy division, sisters of mercy… mais aussi Depeche Mode qui glisse vers un son plus indus. Aujourd’hui pour nous c’est surtout une façon de convoquer l’art, de faire sonner une voix contenue, mesurée, distinguée… quelque soit le tumulte de l’instrumental derrière : c’est un spectre très large qui peut aller de David Eugene Edwards (16 horse power, Wovenhand), à Trent Reznor de Nine inch Nails. On est quelque part sur le chemin de cette vague…
Au départ des morceaux, il y a toujours de solides bases à deux guitares. Mais une fois les riffs posés, chacun amène sa propre vision, ses idées, ses propositions de structures ou d’arrangements… la discussion est très ouverte. Le fait d’avoir des expériences, des parcours différents tout en se retrouvant absolument sur certaines références communes, c’est évidemment une grande richesse. En studio, très vite on fourmille d’idées différentes, alors on essaie tout, on se laisse le temps de comprendre où chacun veut en venir, puis on consolide chacun chez soi ce qui tient la route avant de le rejouer. Un gros boulot d’aller-retours pour ne garder que le meilleur, selon nous.
C’est assez naturel avec nos influences respectives. On aligne deux guitaristes qui ont la même culture du riff, et on est tous amateurs de prog’. D’autres entendront du Tool, du NiN ou du Mastodon… Ambiance sombre, clair obscur musical, riffs accrocheurs… Dans tous les cas ça nous va comme références. On développe notre son sans chercher à mettre en avant nos influences, mais sans les mettre sous les tapis non plus : on n’a pas de complexe avec ça !
Tout l’album s’est construit sur des principes résolument prog : pas de limite, pas de format, pas de recette. Comedian fait partie des morceaux où on trouve le plus d’ingrédients différents : hyper riche et variée, oscillant entre moments calmes et planants, groovy, voire speed metal, avec un bon solo final… Elle est un peu à part c’est vrai.
Quel morceau ! Enorme titre de Metallica bien sûr. Plans Within Plans, c’est un peu l’exutoire de l’album. Le titre sur lequel on a choisi justement de resserrer les arrangements au minimum pour laisser toute leur place aux riffs. Dans le même temps les textes sont parmi les plus symboliques de l’album. Donc le combo parfait pour un clip : grosse envie de jouer un morceau très énergique et dans le même temps, possibilité d’amener du sens avec les images, avec le choix de ce film sorti de nulle part, Carnival Of Souls… Le clip qu’a réalisé Matthieu, ça devait être une vignette de trois minutes, au départ, avec que des images empruntées. Quand on a commencé à voir où ça nous emmenait, on s’est dit que c’était trop dommage de s’en tenir là, alors on a tourné le reste… et nous voilà avec sept minutes de film : à regarder jusqu’au bout !
On a choisi très tôt de placer Nico au chant, à un moment où on ne savait pas forcément où on irait. Immédiatement sa voix a transformé les premières maquettes. Elle est tellement identifiable, c’est une réelle force pour notre son. On aime ou pas, mais elle semble ne laisser personne indifférent… Pour le reste, on a travaillé en artisans : chacun amenant ses intentions, sa façon de faire. Yohann, notre ingé son, s’est sûrement arraché les cheveux mais il a réussi à tout faire passer dans le mix… une prouesse vu les quantités de matériau qu’il a reçu : cet album aurait pu sonner de mille autre manières !
“Les retours dépassent de loin nos prétentions de départ.”
Merci beaucoup ! En réalité la question de tout sortir sur un seul album ou de le faire en deux EP s’est longuement posée... On a fini par accepter que cette époque de notre histoire (des années, littéralement) méritait d’être regroupée sur un seul opus. Peut-être parce que tout a été fait à la suite, dans le même mouvement, sans jamais de break ou autre. On a tenu le coup sans se lasser et l’esprit est resté le même tout du long. Évidemment, on a beaucoup appris au fil du temps : à se connaître en tant que musiciens, et donc à ouvrir des possibilités qu’on n’aurait pas imaginées au début du processus. Le risque, c’était que certains morceaux paraissent d’une autre époque, décalés… Mais comme on les a tous remaniés à toutes les étapes de la composition puis de l’enregistrement, ils se sont conformés les uns aux autres. Ils ont trouvé leur place.
Elle aura lieu, quoiqu’il arrive. Même si on n’a pas une grosse exposition médiatique, les retours dépassent de loin nos prétentions de départ. Ça nous a à tous donné l’envie de conclure cette époque par un bel objet. Manifestement, on n’est pas du genre à nous précipiter, donc on va prendre le temps de faire les choses bien. Et on va tout faire pour donner une chance à ce premier album de trouver son public.
Avec plaisir ! Merci surtout à toi pour ton intérêt pour Wire Edge, ainsi qu’envers toute la scène émergente et underground ! On se fera un plaisir de remettre ça bientôt… avec du son neuf !
Les critiques en disent :
-
"Wire Edge s'autorise des moments instrumentaux, quelques envolées apaisées, pour mieux nous scotcher au mur du son."
http://www.dubucsblog.com -
" Un bel équilibre et un son remarquable."
Rock'n Force -
"La musique de Wire Edge capte nos moindres émotions et nous enveloppe de sa trame aux effluves Toolienne."
https://rockmetalmag.fr -
"Je me rallie à l’avis général, je le classe volontiers dans le top 5 des meilleurs albums que j’ai pu écouter cette année et lui souhaite un succès mérité."
https://satanboucheuncoin.com -
"Les Parisiens nous impressionnent par leur palette technique et une empreinte mélodique marquante."
https://www.lagrosseradio.com
Liens et Informations Utiles :
Chronique d’Album : FERVENT (Heavy Metal), “Rebirth” (2020)
Le 04/10/2020
Album : Rebirth (2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : Ajaccio
Par Ahasverus
Le Groupe :
“REBIRTH”
L'Album :
“Avec une humilité désarmante, il (Ange-Marie Bacci) me signifie presque entre les lignes, et avec un certain amusement, que cette piste onze qui crée la surprise en fin d'album, est en fait Sa ( je suis moins discrète que lui!...) toute première composition, avant même que ce le groupe ne soit formé dans son line-up définitif.”
Les Critiques :
-
“Je ne peux qu'écrire "respect" pour ce travail d’excellente qualité à tous les niveaux, et prier pour que le groupe ne s’endorme pas sur ses lauriers, mais continue encore et encore à se perfectionner et à faire vivre aussi talentueusement sa musique.”
http://www.metal-integral.com -
“Ce groupe français semble détenir tous les ingrédients d'une vraie réussite dans un style largement sous représenté dans l'Hexagone.”
https://www.lagrosseradio.com
Notre Avis :
Les Liens :
-
Facebook : https://www.facebook.com/FerventBand
Le 03/10/2020
Elle a été la voix d’ Asylum Pyre et de l’extravagant Funny Ugly Cute Karma ; elle prépare aujourd’hui son premier opus solo. Nous voulions en savoir plus sur son parcours et son nouveau projet. Voici l’interview de Chaos Heidi.
Chaos Heidi : Wouah, ça va aller chercher loin ça… Pour autant que je me souvienne la musique n’a jamais été bien loin. Mes parents en écoutaient à la maison, on chantait en classe dès la maternelle, j’avais des jouets musicaux (petit piano, percussions…). Dur à dire lequel est le premier !
Hahaha ! A mon avis ça ne va pas être très glorieux ! Ça devait être un truc genre “Top Dj volume 3”... J’avais treize ou quatorze ans, je venais d’avoir un lecteur CD. Avant ça je n’avais que des K7 (oui, je suis née dans les années 80 !) ) et j’écoutais les tubes qui passaient à la radio. C’était peu de temps avant que je découvre qu’il existait tout un monde musical qui ne passait pas à la radio.
Très honnêtement je ne suis pas sûre de me rappeler… Et puis il y a plusieurs «premières fois» de concerts dans une vie… Quand j’étais petite, je me souviens d’un concert de Michel Delpech avec mes parents ! Pas exactement ce que j’aurais choisi aujourd’hui ! J’ai envie de dire plutôt Rammstein au Zenith à Paris en 2001 car c’est l’un des premiers «gros» concerts que j’ai vus et je l’attendais fébrilement ! C’était énorme !
J’habitais à Marseille, vers 2007, ça s’est appelé Nevery. C’était du heavy mélodique. Le groupe a continué après mon départ, mais il a changé de nom et il a évolué, aussi. Ils existent toujours, ils s’appellent Whispering Tales , maintenant. La chanteuse est une amie.
Le conservatoire. Bon souvenir ou passage obligé ?
Les deux mon général ? J’y suis restée huit ans, entre enfance et adolescence. J’ai énormément appris ; c’est une base musicale fantastique que je ne renierai jamais. Après, ce n’était pas toujours très drôle… Un système avec des notations, des examens, des profs pas toujours cool, une pression… Ça ne devrait pas être ça la musique. Et mon conservatoire n’était que classique. Si j’avais pu continuer en musiques actuelles à l’adolescence je n’aurais peut-être pas arrêté.
La toute première ? C’est comme pour les concerts tout à l’heure ça : je suis à peu près sûre d’avoir composé des choses quand j’étais petite, avec mon piano (j’ai commencé à huit ans), mais de là à m’en souvenir et les avoir conservées... Par la suite j’ai fait beaucoup de tentatives. Mais j’avais du mal à finir les choses… J’avais des bribes de textes, des bribes de compos… je me jugeais trop sans doute, alors ça restait à prendre la poussière dans un coin, voire dans la poubelle. J’ai des dizaines de créations inachevées au fil des ans. (Rire) Donc je crois que non, je ne peux pas dire que je me souvienne d’une première création vraiment mémorable...
Oui, assez… J’aime être seule, déjà. Je m’installe avec mon matériel, de la façon que je juge la plus propice à ce moment-là. Après je laisse divaguer mon esprit, soit un stylo à la main, soit les doigts sur le piano. Étonnamment, il finit toujours par se passer quelque chose. C’est la partie un peu magique du processus… Je ne me l’explique pas. Des fois, quand je réécoute des choses que j’ai enregistrées genre la veille, j’ai du mal à me souvenir de ce que j’ai fait et j’écoute avec un air étonné «ah, j’ai composé ça moi ? c’est bien !»
Deux ! «Fifty Years Later» en 2012 et «Spirited Away» en 2015. Le premier n’était pas avec moi, et le dernier non plus .
Pas sûr qu’il y ait un lien de cause à effet . L’énergie est indispensable dans la vie d’un artiste, et il en faut un paquet ! (Rire) L’énergie n’est jamais un problème, par contre elle doit rester positive, s’élever au-dessus des «problèmes» justement, car des challenges il y en a aussi un paquet dans une vie d’artiste et on se sent parfois abattu… ça ne dure jamais trop, heureusement. La leçon c’est tracer sa route, cultiver sa propre énergie, ne pas se laisser happer par ce qui tire vers le bas, continuer, toujours, et se rappeler que le plus important c’est kiffer au max, car ça c’est le moteur de l’énergie perpétuelle !
Haha ! Je vote pour la récréation ! J’ai un lien particulier avec ce groupe, Iron Maiden. Il a tenu une place spéciale toute ma vie, depuis l’adolescence. Je ne sais pas l’expliquer, ça me parle, je me sens chez moi quand je suis chez Maiden… Alors le chanter me parait naturel, et comme j’ai remarqué que ça ne faisait pas plaisir qu’à moi j’en fait régulièrement profiter tout le monde.
Alors pour être tout à fait exacte je n’ai encore aucune certitude sur ce qui va sortir, ni quand. J’ai en effet six titres prêts à l’heure actuelle, certains sont encore en cours de mix et mastering. Le premier, «Nuage de Maux», un réarrangement electro d’un titre que j’avais écrit pour Funny Ugly Cute Karma, est sorti avec un clip le 26/06/2020. Les cinq autres seront des inédits complets. Le style est en effet sur une base electro, très majoritairement en français, et les ambiances varient selon les titres. J’ai cette idée de sortir un clip pour chacun de ces titres car dans ma vision des choses l’image/le visuel et donc la vidéo sont très liés à ma musique. Je vois souvent des images, des scènes quand j’écris ou compose. Je suis actuellement en train de réfléchir à tout ça, à mes envies, et aussi à la meilleure façon de diffuser ces titres au public… Parallèlement je suis aussi en train d’écrire de nouveaux titres. Sois sûr que quand ce sera prêt tu le sauras...
Il y en a beaucoup ! Je ne sais pas si j’en ai un meilleur… ça ne me vient pas, là, comme ça… A chaque fois qu’un projet voit le jour, ou connait une belle avancée, c’est une bonne nouvelle, un événement heureux qui vient baliser ma vie d’artiste, ça me conforte sur mes choix,. Je suis heureuse de pouvoir consacrer ma vie à l’art, c’est une chance, et c’est toute ma vie qui fabrique des souvenirs cool.
Il y en a quelques-uns... A différents niveaux. (Rire) Notamment en live, des problèmes techniques qui foutent en l’air ton set par exemple. Mais le plantage de F.U.C.K est sans doute le pire mauvais plan. Ce projet avait du potentiel, je n’en démordrai jamais.
Houlala, quelle responsabilité ! Très difficile à dire. Et encore plus s’il doit y avoir un rapport avec le fait que je suis professeur de chant ! J’imagine que je choisirais des artistes qui pour moi allient parfaitement la maîtrise vocale avec la transmission d’une émotion… Du coup je voterais pour «Pitfalls» de Leprous, et pour faire un contrepied, tiens, je citerais en second Woodkid, «The Golden Age», car il fait passer la technique très en second plan, en faveur d’une intention pure, et dans son cas ça marche bien (mais aussi parce que la musique est géniale et pas portée par son chant seul). Bref ! Je me lancerais sans doute dans une dissertation sur l’équilibre entre la maîtrise technique, l’émotion transmise et la place de la musique au milieu de tout ça. Je peux parler très longtemps !
Elle a du boulot, Chaos Heidi, là... Elle a la sortie de ses premiers titres à préparer au mieux, et elle continue d’écrire et composer pour la suite. Le tout en donnant ses cours de chant toutes les semaines. (Rire) Une vie bien remplie, mais c’est comme ça que c’est le mieux, non ?
Merci beaucoup à toi . Merci aux lecteurs également, j’espère que toutes ces questions et réponses vous auront donné envie d’aller découvrir mon univers. A bientôt !
Crédits photographiques :
Les photographies de Chaos Heidi présentées dans cette publication sont des captures d’écrans des clips “Nuage De Maux” et “On The Run” réalisés par Cécile Delpoïo - Réalisatrice Vidéo .
Chronique d’Album : NOW OR NEVER (Heavy Metal), “III” (2020)
Le 28/09/2020
Album : III (2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : International
Par Ahasverus
Le Groupe :
"Ricky et moi, nous nous sommes connus à la maternelle et avons pour ainsi dire grandi ensemble, tant physiologiquement que musicalement. Ayant joué de nombreuses années avec lui pour des projets divers tels que Sultan, entre autres, il était logique qu’il me contacte pour créer Now Or Never lorsqu’il est revenu à Genève où je réside."
https://hardforce.com
"III"
L'Album :
"L'idée était une forme de continuité dans la thématique abordée sur l'album précédent et plus particulièrement de réutiliser l'esprit du modèle de T-shirt que j'avais également réalisé il y a 3 ans." (extrait de sa page Facebook)
Les Critiques :
- "Un album phénoménal."
https://www.themedianman.com - "Now Or Never a réalisé une bombe qui s'inscrira dans l'histoire de la musique, c'est certain."
https://www.themetalmag.com - "Un vrai monstre qui coche toutes les cases en ce qui concerne la musicalité, la puissance, la brutalité."
https://www.jacemedia.co.uk
Notre Avis :
L’exercice devient particulièrement périlleux quand ce chanteur s’appelle Amore, puisque la voix du grand Jo a la faculté d’apposer un sceau sur tout ce qu’elle touche.
Pour passer l’obstacle, Now Or Never a misé sur Steph Honde. Pas un manchot non plus ! Le chanteur parisien est le fondateur du supergroupe international Hollywood Monsters.
Maintenant, une oreille sur la galette...
Cessez le tir ! Aux résultats ! NoN III : treize impacts en cœur de cible. Le pari est donc parfaitement réussi pour la bande à Ricky Marx, l’ex-Pretty Maids.
Sans rien retirer à la prestation de Jo Amore et à la qualité des deux premiers albums de NoN (qu’on conseille également), Steph Honde enfile aisément un costume qu’on jurerait taillé sur mesure. Pas de changement de cap, il prend sa place dans la cordée et poursuit l’ascension initiée avec brio. Le niveau est extrêmement élevé et le nouveau partenaire a toute sa part dans le succès de l’entreprise.
Côté compos, le groupe sait d’où il vient : «Eyes Of A Child» sent bon les années Whitesnake, et les refrains addictifs se succèdent, («Until We Say Goodbye», «Ordinary World», «Winds Of Freedom»). Mais Now Or Never sait aussi surprendre, (la batterie judicieusement mise en avant sur «Another Chance»), et s’ancrer dans son époque («Woman In The Dark», «Point Of No Return»).
On sait la maestria et le métier de ces musiciens ; on soulignera la qualité de la production qui creuse encore la différence avec bon nombre de galettes.
« III » est à ranger sur le rayon de vos Whitesnake, du dernier Soto et de la discographie de Myles Kennedy (Slash, Alterbridge). C’est un grand, un très grand album de Heavy. L’illustration de ce qu’il advient quand un groupe réunit virtuosité, inspiration et moyens.
Plus simplement, « III » est indispensable. Achetez-le !
Les Liens :
https://www.onlynon.com
Facebook :
https://www.facebook.com/onlynowornever
Spotify :
https://open.spotify.com/album/4X8TTO7cxVjb7y3ciDvNhi
Toutes plateformes :
https://smarturl.it/NowOrNever-III
STRUGGLEHEAD rompt le silence (interview)
Le 27/09/2020
Genre : Heavy Thrash
Origine : Toulon
Interview réalisé par Ahasverus le 18/09/2020
Alex : Salut Ahasverus. Je suis Alex, guitariste et chanteur de Strugglehead.
Le projet de faire de la musique ensemble débute en 2011 quand, avec Robin, le batteur, et quelques potes du lycée, nous montons un premier groupe de reprises pour le plaisir. Rapidement, avec Robin, nous commençons à écrire nos premières bribes de compos et nous commençons à prendre la chose beaucoup plus au sérieux. Cependant, à cette période de nos vies, ce n'était pas évident de trouver des gens prêts à s'investir, donc à l'été 2015, après plusieurs changements de line-up, nous ne nous retrouvons finalement plus qu'à deux avec Robin. Nous avons fait quelques auditions, mais nous ne nous voyions pas jouer avec un total inconnu qui, potentiellement, pouvait encore nous planter. Après un tour au Hellfest où j'ai pu voir pas mal de power trios qui déboîtaient, j'ai proposé à David, mon frère, batteur de formation, de prendre la basse afin de continuer à trois, quitte à perdre un peu du côté "Metal à deux guitares" que nous voulions au départ, car je savais que lui ne me ferait pas faux bon et s'intègrerait sans problème.
David : Je n'étais pas réellement partant au départ, je n'avais jamais joué de la basse hormis sur Guitar Hero... Donc j'ai refusé au début. Mais arrivé à mon anniversaire, j'ai déballé une basse et un ampli de leurs emballages, et je me suis dit : "Bon, bein autant essayer".
Robin : À partir de là, nous avons stabilisé le line-up, repris les répètes et l'écriture, et depuis 2015 nous n'avons pas bougé et nous tenons bon ! Et Strugglehead était officiellement créé.
Alex : C'est une musique multi-influencée, sans attache particulière. Certains diraient que nous nous cherchons encore, mais de mon point de vue, j'ai écrit ce qui me venait au gré de mes envies et des sujets que je voulais aborder.
Robin : Plus précisément, nous sommes surtout influencés par le Thrash Metal et le Heavy Metal mais nous piochons d'autres influences dans nos goûts personnels. Peut-être que pour le deuxième album notre façon d'écrire sera plus uniforme, plus cadrée, mais rien de concret n'est encore fixé.
Dav : Pour citer un exemple, une fois Robin a parlé d'écrire quelque chose sur la peur des profondeurs marines. Alex s'est très vite lancé dans l'écriture du morceau, nous avons ajouté des passages en 3/4 pour rappeler les sea shanties (les chants de marins). Le thème du morceau part des abysses et remonte à la surface, musicalement on part de très calme et on monte jusqu'au point de rupture où on arrive à la surface... En gros, nous avons globalement une manière assez conceptuelle de composer.
Une démo sur votre parcours ?
Robin : Oui, nous avons sorti une démo en 2018, assez modeste, pour pouvoir démarcher facilement les salles en leur présentant ce que nous faisions, pour commencer à nous faire entendre. Ça coïncide avec le moment où nous avons commencé à monter sur scène.
Alex : Nous avons enregistré cette démo, avec d'abord quatre titres (Jack, Oh Jack ; From First To Last ; Under A Mask et Spins Your Head). Nous avons tout enregistré à la maison, comme dit Robin, de manière très modeste. Nous avons enregistré les guitares et la basse en passant par des plugins directement en line sur le logiciel, et la batterie sur un programmateur. Enfin bref, nous n'étions pas du tout satisfaits. Du coup, nous avons sorti un cinquième titre, “Silicosis”, où nous avons enregistré en live avec de vrais amplis, une vraie batterie, de vrais micros.
Dav : Ca nous a permis d'écouter nos morceaux d'un point de vue extérieur. Nous avons pu nous rendre compte de choses qui n'allaient pas ou qui ne nous plaisaient plus, du coup nous avons changé pas mal de choses, notamment sur “Jack, Oh Jack”, que nous avons quasiment reprise à zéro.
Un album dont la réalisation a été contrariée par la pandémie ?
Robin : Contrariée par la pandémie, oui et non. Nous devions initialement sortir notre album en avril 2020, car nous étions passés en studio en janvier et il nous tardait d'avoir une copie dans les mains de notre album, après tant de travail...
Alex : Finalement, nous avons dû reporter ça à septembre, et ça a été un mal pour un bien, car nous avons eu le temps de bien peaufiner les détails de l'artwork, de la mise en page, de la pochette d'album etc.. Et même pour les morceaux, Rondi Gordon, notre ingé qui nous a enregistrés au Studio 18 à Hyères (petite pub), nous a proposé dans l'été de retoucher les mixes car il avait trouvé par hasard un détail qui rendait le tout beaucoup plus sympa.
Dav : Et surtout, en sortant du studio, nous n'avions plus d'argent du tout dans notre cagnotte qui avait été remplie grâce aux entrées de nos concerts. Donc si nous avions fait la sortie en avril, nous aurions réellement dû nous ruiner pour payer le merch et les CDs. Là, ça nous a permis de voir plus loin et de mieux prévoir. Une bonne leçon que nous retiendrons pour le prochain album !
Alex : Eh bien pas loin ! Déjà, certains morceaux de l'album existaient avant même que Dav ne rejoigne le groupe et que Strugglehead ne soit vraiment formé. Puis nous avons recruté Dav fin 2015, le temps qu'il prenne ses marques, qu'il apprenne ce que nous jouions déjà, donc la première année a été relativement peu productive, nous avons surtout bien rodé ce que nous avions déjà. Le temps a passé, nous avons continué à travailler sur l'écriture, sans nous imposer de date limite. Nous avons écrit sur ce que nous avions envie, nous n'avons pas voulu nous précipiter. Résultat, en 2019, notre set était bouclé et rodé par quelques concerts locaux, et nous avons donc réservé le studio pour la première semaine de janvier 2020.
Robin : Par manque d'expérience, nous avions réservé trop peu de jours, car cinq jours n'étaient pas suffisants pour enregistrer à la perfection l'album, d'autant qu'Alex a été malade sur les derniers jours, et ça a eu un impact sur les prises chant. Rondi Gordon, l'ingé son, nous a offert un jour pour peaufiner le tout, et nous avons donc eu six jours pour enregistrer l'album (encore merci à lui) ! Nous avons aussi ré-enregistré deux ou trois prises de chant à la maison sur une journée, pendant le confinement, ce qui peut arrondir la durée d'enregistrement à une semaine. Cela a permis à Alex de refaire les prises où il avait été malade.
Dav : A un moment, nous nous sommes demandé si nous ne devions pas encore rallonger de quelques jours pour faire un truc parfait. Puis nous en avons discuté et nous nous sommes dit que c'était parfait comme c'était, que ça nous ressemblait, que c'était une musique de “sauvages” comme dirait notre père, que c'était loin d'être chirurgical mais que c'était ce que nous voulions : un truc vivant et humain.
Robin : Nous avons fait une petite date en 2017, mais nous considérons notre vraie première date comme étant celle de septembre 2018, au MC Morts Subites à La Garde. Cela fait donc deux ans, une période sur laquelle nous avons joué une dizaine de fois en tout. Le plus loin où nous avons joué est Nice. Nous avions d'autres dates de prévues, notamment le festival Feria In Hell à Nîmes au mois de mai 2020, organisé par l'association La Forge... Mais c'est malheureusement tombé à l'eau à cause du Covid. Nous avions aussi des dates prévues à Marseille, Aix-en-Provence, et des discussions pour aller jouer même un peu plus loin... Mais cela attendra !
Alex : Oui, enfin ! C'est la concrétisation, le projet prend enfin vie, comme un écrivain qui tient son premier bouquin dans les mains, nous tenons notre premier CD ! Nous ne remercierons d'ailleurs jamais assez les bénévoles qui nous ont aidés à le finaliser, Aurélien Chevalier pour la typo, Mélody Techer pour l'artwork complet, Rondi Gordon pour ses heures supp, sa patience et sa dévotion légendaires sur le mixage et le mastering, le soutien moral et physique de nos proches... Nous aurions vraiment fait un truc tout pourri sans eux !
Dav : Maintenant, nous allons préparer la suite, à savoir, essayer de viser les plateformes de streaming musical pour toucher le plus de monde possible. Et surtout, nous avons hâte de nous remettre à composer pour attaquer notre deuxième album.
Robin : Merci Ahasverus, c'était notre première interview. Vous apportez un coup de pouce aux petits groupes dans leur promo et c'est une aide précieuse, continuez !
- Alex : Guitare, chant
- David : Basse
- Robin : Batterie
- Démo (2018)
- “When Silence Fades” (2020)
- Facebook :
https://www.facebook.com/StruggleheadBand - Ecouter ou acheter “When Silence Fades” :
https://strugglehead.bandcamp.com/releases
- Les photographies de Strugglehead ont été réalisés par
Yves Thévenin
(https://www.facebook.com/esby.photo#!/esby.photo) - Icesphotos
(https://www.facebook.com/icesphotos/)
Les 100% Bio de Pépé St@kaTTo : BIG BERNIE
Le 25/09/2020
Album : G (disponible le 25 septembre 2020)
Genre : Instrumental / Math Rock / Prog’ 70 / Jazz
Influences : Battles / Yawning Man / King Crimson / Yes
Origine : Dunkerque / Lille
Par Pépé St@kaTTo
Line-up
- Paul Muszynski – Guitare électrique et classique, Mandoline
- Charly Millioz – Basse, guitare électrique et classique
- Clement Glasset – Batterie
Le Groupe
La discographie
«Yersey» - juin 2016 (6 titres)

- Exploration d’une cité engloutie
- Rocheuse
- Coup de pince
- L’îlot
- Aftuur
«B» - juin 2019 (4 titres)

- Kepler
- Banane pour échelle
- Hard a lot
«I» - février 2020 (4 titres)

- Nul si découvert
- Figue vernie
- Les crêtes et les creux
«G» - septembre 2020 (4 titres)

- Pizzaville
- Grand Splash
- Van Krupuk
Matoscope
- Batterie avec des fûts Mapex en bouleau, baguettes Elvin Jones signature de chez Pro Mark.
- Basse : Warwick Dolphin Pro II (de 91) / Status Shark passive (de 97) / Squier Bass VI (réédition 2014) + tête Peavey T-Max et un cab Chillbass 2x12".
- Pedalboard Basse : TC Electronic PolyTune /MXR Bass Octave Deluxe / Boss ODB-3 Bass Overdrive (modifiée) / Electro-Harmonix Memory Boy / Vox Time Machine / DOD FX62 Bass Stereo Chorus /DOD Phasor 460
- Guitares : Squier Stratocaster (‘80) & Fender Mandocaster + amplis Fender Hot Rod Deluxe & Vox AC30 (en stéréo)
- Guitare pedalboard : TC Electronic PolyTune / Electro-Harmonix POG2 / Fulltone OCD / Dunlop Crybaby / JHS The AT+ (Andy Timmons Signature) / Electro-Harmonix Big Muff Pi with Tone Wicker / Roland Space Echo / Eventide Modfactor / Strymon Big Sky / TC Electronic Ditto x4
- Sur scène les voix réalisées en studio ou les nappes/ambiances sont ainsi lancées à partir d'un Digitech JamMan.

Les 100% Bio de Pépé St@katto : INVADING CHAPEL
Le 21/09/2020
Dernier album paru : Ghostly Rock Season (2020)
Genre : Gothique Rock
Influences : Type O negative, The Cult, The Sisters Of Mercy
Origine : Paris
Par Pépé St@katto

Le Groupe :
La première maquette prête sera l’occasion pour Invading Chapel de proposer en 1997 «Dark Christ» au magazine Guitar Part qui, convaincu du potentiel du projet, l’intègrera à sa compil’ mensuelle après une séance de «réenregistrement» dans un studio pro parisien.
En décembre 2015 et avril 2016, les titres “Nocturnal Romance”, “Midnight Serpent” et “Vampirised” seront sur les compilations “Messages Beyond Dark Dreams I, II et III” du label Russe Darkpage.
En 2017 et 2018, les titres “Injury And Sin” apparaîtront sur la compilation “Do What Thou Wilt Records” (Grèce) et “Paris Spleen” sur “At Sea Compilations” (Allemagne).
La discographie :
- Invading Chapel (Demo Tape - 1996)
- Invading Chapel (Demo Tape - 1997)
- Songs Of The Night (CD - 1999)
- Notre Blâme De Paris (CD - 2003)
- Gothic Is Just About Music (CD - 2005)
- Snow After Fire (CD - 2006)
- Cursed By System (CD - 2007)
- Soul's Peace Is Riding In Trance (CD - 2012)
- Gloom Over This Hope (CD - 2014)
- Anime Erranti (EP, Download - 2015)
- Vampirised (EP, Download - 2016)
- Insanity (Single, Download - 2020)
- Ghostly Rock Season (LP - 2020)*
* cet album est dédicacé à la maman de Loïc disparue en octobre 2019 (RIP).

Invading Chapel a de très bons retours également de l'étranger comme en témoignent les interviews et chroniques des magazines comme The Mick (Angleterre), Elegy Iberica (Portugal), Rock & Folk (France) ou le magazine allemand Amboss Mag.
Faits d’armes :
- 2007 1ère partie du groupe américain The Crüxshadows au « Badaboum / Scène Bastille » (75)
- 2010 « Festival Esprit Rock » au « Triel Festival Open Air » (78)
- 2011 Festival « Gothic & Metal Spirit » La Miroiterie (75)
- 2013 « Fest’ In Rock d’Alfortville» Espace Culturel Jean Macé (94)
- 2013 1ère partie du groupe suédois The Dead And Living Au Scop Club (75)
- 2014 passage à la « Grosse radio Metal
Line-up actuel :
Ancien membres :
Lullangel (Keyboards) – Onirik Illusion
Thierry Maurice (Drums)
Jan D (Guitar)
Sylvain Savoye (Guitar)
Sly (Guitar)
Morticia (Vocals)