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INSTRUMENTAL
CHOREOMANIC : All about that bass
Le 07/02/2022
Choreomanic est un projet prog/funk expérimental créé par le bassiste Hollandais Joost Van Der Graaf (Pestilence, Dew-Scented, ICHAOS, Creepmime).
Choreomanic est né au printemps 2020 lorsque, contraint à l'inactivité, le bassiste Joost Van Der Graaf a commencé à composer un album orienté autour de son instrument en piochant dans ses différentes influences.
Il explique :
« Je venais de rejoindre Pestilence et j'étais occupé avec le matériel, préparant une belle tournée américaine avec Possessed. Puis la pandémie a frappé. La tournée a annulé tout ce qui était en attente. J'ai soudainement eu beaucoup de temps libre avec tous les autres projets annulés également (école de musique fermée, plus de concerts locaux) alors j'ai décidé d'enregistrer un album punk pour me débarrasser d'une partie de la frustration et de la colère qui s'étaient accumulées à l'intérieur. Ce que j'ai commencé à écrire n'avait pas grand-chose à voir avec le punk… C'était assez spontané dès le départ et tout ce que je savais, c'est que je voulais créer quelque chose de heavy sans aucune guitare. »
En décembre 2021 Joost Van Der Graaf présentait « Time To Let It Out », un premier single.
Composant pour des cuivres pour la première fois, il ajoutait :
« C'est probablement la plus grande joie quand on crée de la musique : n'avoir aucune idée de ce que l'on fait ! Etant agréablement surpris par le son total, j'ai décidé de rester dans cette voie. Cela a abouti à quelque chose que je n'aurais jamais pensé faire, mais apparemment, je viens de le faire…. Pourquoi ne pas aller jusqu'au bout alors ? Honnêtement? Je ne suis même pas sûr qu'il y ait des fans pour ça, mais je sais que les auditeurs de Pestilence par exemple, ou de l'un des autres groupes de death metal dont j'ai fait partie, seront probablement au moins un peu surpris. J'aime à penser que les fous (comme moi) apprécieront cela. »
Dès le matériel prêt à être enregistré, Joost Van Der Graaf contactait des amis musiciens pour l'aider à terminer le projet : le batteur Koen Herfst (VandenBerg, I Chaos, Dew-Scented), le claviériste Thijs Ronteltap (Disuse, Epistulum), le saxophoniste Tommie Freke (Gallow Street), le tromboniste Jeroen Verberne (Sjef’s Special) ainsi que le trompettiste et clairon Gidon Nunes Vaz.
« Off With The Figurehead » est le second single extrait de l'album « Choreomanic ».
« Choreomanic » sera disponible le 18/02/2022.
Les précommandes sont ouvertes I C I.
Tracklisting :
1. This Is Not A Drill (3:50)
2. Spun Sugar (2:45)
3. What You Get (3:26)
4. Red Flags (2:26)
5. Choreomanic (2:17)
6. Walk With Urgency (2:33)
7. Off With The Figurehead (2:18)
8. Time To Let It Out (2:08)
9. Calling God (4:28)
10. Take The Money Give It To Me Now (2:31)
11. Story About The Moon (2:46)
12. Away From The Sun (5:52)
Durée : 37:25
Discographie Joost van der Graaf :
2022 – Choreomanic – Self-Titled (Autoproduction)
2021 – Pestilence – Exitivm (Agonia Records)
2015 – Dew-Scented – Intermination (Metal Blade Records)
2015 – Dew-Scented – Immersed – 7#split EP (Metal Blade Records)
2015 – I Chaos – Masterbleeder (RITF Records/Suburban Distribution)
2013 – Dew-Scented – Insurgent (Metal Blade Records)
2012 – Dew-Scented – Icarus (Metal Blade Records)
2011 – I Chaos – The Human Repellent (RITF Records/Suburban Distribution)
2009 – I Chaos – Self-Titled – EP (Autoproduction)
2008 – Cypher – MMVIII – EP (Autoproduction)
1995 – Creepmime – Chiaroscuro (Mascot Records)
SECOND SINGLE DE JUD'POWA
Le 21/09/2021
Le guitariste Jud'powa sortira Le 26/11/2021 chez M&O Music un album instrumental de sept titres aux influences power metal/thrash metal.
Jud'powa se présente ainsi :
« Originaire de Tours, je suis musicien et plus exactement guitariste depuis plus de dix ans. J’aime cet instrument absolument incroyable ! Je suis un fan incontestable de Kiko Loureiro, et de son parcours musical. Bien sûr, je suis aussi fan de la gamme hongroise (les musiciens comprendront). Jud’powa c’est la guitare illimitée, c’est la sept cordes, c’est du Metal instrumental français. »
Après avoir présenté « Focus », son premier single-clip en juillet, le guitariste a tiré du futur album « Awake », un nouveau clip disponible sur vos plateformes :
Chronique d'album : KVÅRK (Instrumental), "Here Comes Trouble" (EP - 2021)
Le 04/06/2021
Groupe : KVÅRK
Album : Here Comes Trouble (30/11/2020 - •• Tentacles Industries •• )
Genre : Rock Electro Instrumental Progressif
Origine : Marseille
On aime : L'énergie, la technique, l'inspiration
Par Dam'Aël
... In memory of Franck Nguyen...
Le groupe :
Formé en 2017 à Marseille mais véritablement actif depuis le 23/04/2020, le projet se forge sur une envie de s'amuser, de composer, uniquement dans le but de se faire plaisir. Ce délire est celui de deux amis qui se connaissent depuis l'âge de dix-sept ans ; ils ont fait partie, ensemble ou séparément, de plusieurs groupes, à savoir ensemble, on citera La Brokante et Not a Br(a)in (Grind), pour Eric, Sarcopt en 1990, Catacomb (basse), Ibogaïne, et pour Christophe, Malthüs 1990 ,From beyond, Arthrosis.
Alors tenez -vous bien, ces deux compères sont guitaristes mais ils déposent leur six cordes sur ces deux poufs ratatinés et s'attelent à maîtriser au mieux Cubase pour la composition des riffs de base. On vous glisse dans l'oreille que Eric et Christophe ont tout fait à l'envers, et vous allez comprendre pourquoi en lisant la suite. Après avoir joué pendant des heures, des jours et des mois sur le logiciel presque magique, un squelette instrumental prend forme et désormais, l'enregistrement devient une évidence, et surtout il leur faut savoir comment sont perçus ces instrumentaux. Rien de tel qu'un tour d'horizon auprès des proches et des musiciens de leur entourage. Et ça plaît ! Les retours sont plutôt positifs, alors ils s'attaquent aux patterns de batterie ; ce n'est pas une mince affaire car pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ! Vous l'aurez compris, ils aiment la musique très technique, alors elle le sera jusqu'au bout des baguettes aussi...
Oui mais, me direz-vous, il manque le chant. Et ! Et ! Piètre capacité vocale, alors ils décident d'exclure le chant et de rester sur de l'instrumental par charité pour nos esgourdes fines et exigentes. Le choix est bien vu car cet EP purement instrumental est de haute volée d'un point de vue technique et propose une musique mélodieuse et surtout très inspirée, moderne dans un genre Metal Progressif voire cinématographique, catchy, puissante, aux ambiances recherchées et très tavaillées.
L'EP cinq titres est prévu pour le 24 avril 2020, autoproduit par ces deux guys et Eric ira jusqu'à s'aventurer sur un autre logiciel afin de réaliser le premier vidéo-clip de cet ouvrage "Here Comes Trouble". On ne recule devant rien chez... et oui du coup ! chez qui ? Je vous l'avais bien précisé, ils font tout à l'envers. il faut trouver un nom ! Bon optons pour QUARK. Signal d'alarme, c'est pris. Oups, on revoit la copie... Et si on donnait une version plus suèdoise. Arrêtons de faire tourner le lait, il va finir par se transformer en fromage : KVÅRK est parfait ( et signifie en suédois : fromage blanc. La formation l'apprend bien après. Oui bah Meshuggah veut bien dire fou en yiddish).
Le clip "Here Comes Trouble", fait à la maison, aux images psychédéliques et virtuelles sort le 26 juin 2020 et les vues sur les plate-formes sont très encourageantes jusqu'à attirer l'attention, entre autres, d'un certain Virgil Palazzolo de •• Tentacles Industries ••.
Une seconde édition de l'EP est prévue pour décembre sur le nouveau label toulonnais. Eric se consacre à l'artwork en misant sur une approche très graphique, à l'inspiration TOOL et Mastodonte. Un visuel très cosmique et spatial très réussi.
Cinq cents exemplaires sont à se procurer sur le bandcamp du groupe, le site du label •• Tentacles Industries •• et le site Season Of Mist.
le 28 février 2021, un second vidéo-clip "Red Giant Star" est mis en ligne avec toujours de nombreux retours positifs, ce qui déclenchent une envie soudaine et irrépressible de jouer en live. Il faut donc trouver un bassiste et un batteur. A l'envers, vous vous rappelez!
Bruno est le premier intégré au duo et viendra assez vite Fanny pour prendre place derrière les fûts et les cymbales. KVÅRK n'a aucune intention malicieuse de la mettre en plus, à la faisselle ; ils l'ont juré...
Ces deux nouveaux membres reçoivent alors les pistes afin de travailler leur partition et leur rythmique, bien décidés à fouler les planches des scènes au plus vite, et de sortir tout le monde cette léthargie délétère.
Notre avis sur l'EP: "Here Comes Trouble"
Une entrée sur la première piste qui fait mouche et qui nous embarque avec énergie dans le monde musical de KVÅRK. "Deafening Mind Process" s'annonce dans une rythmique assez déstructurée qui signe une recherche de technique évidente et travaillée. Magnifiquement audible et loin d'être assourdissant, quand bien même les watts grimpent sur certains passages, ce premier titre nous offre de magnifiques ambiances variées . On enchaîne avec "Here Comes Trouble", plus tranchant par ses guitares acérées qui déchirent tout sur leur passage et une batterie, en duo avec la basse, qui enfonce le clou. On note une excellente transition de la six cordes qui confirme ces ambiances variées. L'uniformité n'est pas de mise dans cet opus et l'énergie est bien au rendez-vous. Véritable machine de guerre, KVÅRK glisse, sur les dernières mesures, quelques samples de Frank Zappa glanés ici et là, qui sont du meilleur effet. A star is born, possible! En tout cas je me laisse entraîner pour la poursuite de ce voyage avec "Red Giant Star" . Et c'est avec des étoiles dans les yeux que je prends les watts dans les oreilles, les sens ouverts à 100 % sur ces compositions d'enfer et chics, qui attaque au son de cloche, ce 3ème morceau plus progressif et assez cinématographique ; ça joue et bien, ça joue et fort. . Une sacrée bataille de notes dans cette guerre des étoiles. C'est avec une synergie décoiffante entre guitares, basse et batterie que s'annonce "Era (of non existence)", qui a toute sa place dans cet opus. KVÅRK déborde d'énergie et d'inspiration et sait nous la transmettre. On pourra se poser sur un passage d'arpèges, délicat, le temps de laisser resurgir la dynamique avec "180G41N3". Petit jeu, vous avez trente secondes, montre en main, pour deviner la signification qui se cache sous ce titre... Allez petit indice, il fait référence au passé d'un des musiciens.
Dong! Trop tard, je vous donne la réponse : vous remplacez le 1 par i, le 8 par b, le 4 par a et le 3 par e, et vous obtiendrez l'un des premiers groupes dans lequel le guitariste Eric a fait partie. Il s'agit de "Ibogaïne" qui propose une belle entrée en matière avec un duo basse/ guitare de formule 1. Cet opus est un concentré d'énergie, de technique qui n'oublie pas la mélodie.
La production est excellente laissant sa place à chacun des instruments au jeu osmotique très équilibré. Nul doute que ce petit opus est d'une grande cohérence, sans doute un peu court car on en redemande, surtout les amateurs d'instrumentaux. Puissance, mélodie,recherche, ambiances, tout s'accorde à donner une richesse incontestable à cette galette.
Demande à être vécu en live évidemment.
On en parle :
" Le duo français se spécialise dans une interprétation musclée mais cinématographique du métal instrumental, rappelant Irata et Ministry, mais avec une tendance expansive du rock progressif". https://joyofviolentmovement.com/new-audio-marseille-frances-kvark-releases-a-muscular-and-cinematic-new-single/
"Duo instrumental avantgardiste Marseillais, KVARK balance son album comme on jette un pavé de la taille d'un immeuble au beau milieu d'une flaque d'eau! C'est simple, ça déchire tout sur son passage, que ce soit par la puissance déployée ou encore par la recherche de mélodies particulières ou encore d'ambiances très travaillées et hétéroclites mais parfaitement en osmose avec le déroulé de l'opus tout entier. Imaginez que MESHUGGAH croise la route de GORGUTS ou encore DEATH, le tout sans vocaux pour ternir l'expérience qui se révèle d'une richesse incroyable écoute après écoutes. On serait même tenté de trouver par ci par là des influences TOOL qui montrent à quel point ces gars là sont érudits! Oui, c'est le terme. Magistral!"
Pour fans de MESHUGGAH, GORGUTS, TEXTURE, ION DISSONANCE. http://https://shop.season-of-mist.com/fr/kvark-here-comes-trouble-cd
Recorded @ Maurice's Sound Studio
Mixed by Loran Saulus @ Rec West / http://www.rec-west.com
Mastered by Loran Saulus @ Pure Mastering / http://www.pure-mastering.com
Facebook / https://www.facebook.com/kvark13
Instagram / https://www.instagram.com/kvark_band
Bancamp / https://kvark.bandcamp.com/
Spotify / https://open.spotify.com/artist/3fMjA...
Chronique d'Album : FUZZCRAFTER (Fuzz Rock), "C - D" (2020)
Le 15/12/2020
Le Groupe : FUZZCRAFTER
L'Album : "C - D" (2020)
Le Genre : Fuzz Rock
L'Origine : Lyon
Par Ahasverus
Préambule dispensable :
N'ayant d'autre culture que celle du plaisir de l'oreille, je ne me sens pas légitime pour présenter des albums instrumentaux. Lorsque celui de FuzzCrafter est arrivé dans la boîte du zine, je l'ai naturellement proposé à mes camarades chroniqueurs qui pratiquent d'un instrument.
"- Ouh la ! m'a fait Pépé St@kaTTo, que Dam'Aël avait sorti dans le parc pour qu'il s'aère, c'est beaucoup trop technique pour moi !
- Ah bon ? Ca va trop vite ? Pourtant j'ai trouvé ça sympa et d'une grande fluidité.
- Bougre de petit c** ! Est-ce que j'ai parlé de vitesse ? réplique-t-il en essayant d'attraper sa canne pour m'en filer un coup.
- Arrête de t'agiter Pépé !" se fâche Dam'Aël en crachant son mégot. Elle venait de passer cinq bonnes minutes à installer le coussin sous la tête du vieux.
Pépé St@kaTTo se calme. Il a toujours craint Dam'Aël parce qu'elle le frappe quand il n'écoute pas.
" - C'est pas une histoire de vitesse, petit, reprend-il un ton en dessous, mais d'utilisation de gamme et de structure du morceau. Comme sur certains styles de jazz.
- Tu en parles bien, Pépé. Tu nous la fais, cette chronique ?
- Pas question ! gueule Dam'Aël en poussant le fauteuil du vieux. Il doit d'abord venir avec moi chez le notaire pour signer les papiers de l'héritage.
- T'inquiètes pas fiston, m'assure Pépé en s'éloignant : t'as un coup de coeur, alors tu peux la faire cette chronique, faut pas hésiter !
- Mais Pépé... J'ai un coup de coeur, mais tu sais que je manque de bagage technique pour parler des instrumentaux !
- Ca ne t'a pas empêché d'aimer l'album ! crie-t-il en tournant dans le couloir. Tu sauras trouver les mots !"
Je suis retourné dans ma chambre, et j'ai posé le CD sur la platine...
Le Groupe :
FuzzCrafter est un trio instrumental monté sur une base guitare/basse/batterie mais qui utilise également d'autres sonorités qu'il tire d'un synthétiseur modulaire, du darbouka ou du bouzouki.
Il se forme à Lyon en 2015.
Ses influences proviennent du rock prog ou hard des 70's, (Black Sabbath, King Crimson, Yes, Rush, Deep Purple…) et de la scène psychédélique moderne (Elder, Karma to burn, Atomic Bitchwax, Hypnos 69).
En 2016, FuzzCrafter sort un premier album, intitulé "A - B" (Défense de spoiler le nom du troisième album ?). Au vu du nombre de clients Bandcamp qui l'affichent dans leur CDthèque, on suppose que "A - B" a trouvé son public, remportant un beau succès à l'international.
En 2018, FUzzCrafter nous fait patienter avec un EP trois titres capturé sur une scène lyonnaise, intitulé "Live at Le Farmer".
En 2020, FuzzCrafter revient avec un nouvel album...
"C - D"
L'Album :
"C - D" est un six pistes pour plus de quarante-et-une minutes.
"C - D" a été enregistré "live" courant octobre 2020, sans overdubs, le groupe privilégiant l'authenticité et la spontanéité. Il a été mis en boite au Tubecult Mastering de Villeurbanne selon les modalités suviantes : enregistré par Sacha Besson, mixé par Sacha Besson et Vincent Quilichini, masterisé par Sacha Besson.
Son artwork est signé Jo.Riou (si vous aimez les design psyché/vintage allez voir ce qu'il fait vous allez vous régaler ! : https://www.facebook.com/Jo.Riou.Graphics).
L'album n'est qu'à six euros en format numérique (prix Bandcamp). Il fait aussi l'objet d'une édition vinyle et CD.
Les Critiques :
- "Les Fuzzcrafter nous offrent sous une bonne couche grasse de fuzz des passages entre blues et jazz, où ils déroulent des gammes mine de rien et font passer le tout grâce à un tempo toujours très swing."
https://desert-rock.com
Notre Avis :
Une fois n'est pas couturme, me voici avec le casque sur les oreilles pour parler d'un album instrumental qui bizarrement réussit à m'accrocher, la spécialité n'étant pas ma tasse de thé. Et pourtant...
- L'album s'ouvre sur un "C1" qui groove si bien qu'on s'attendrait presque à voir Renato Di Folco, le chanteur de Flayed, débouler pour prendre part à la nouba. Le trio guitare/basse/batterie se concerte, puis part en cavalcade avant de revenir pour un épilogue groovy.
- "C2", qui succède, montre ses racines 70's façon Sabbath. Les ambiances captivent avec une telle diversité qu'on voyage du hard vintage au desert rock mexicain en passant par le psychédélique sans réaliser qu'on reste dans la même pièce pendant treize minutes.
- L'éthno-acoustique "C3" aurait pu figurer sur un album de Led Zeppelin. Les instruments tirent maintenant "C - D" vers un folk-rock pour qui le gimmick électrique de "D1" sonne le glas.
- La basse habille superbement "D1", se détache de la guitare pour suivre ses propres chemins. Les échanges synthé/basse/guitare sont parfaits. La batterie connaît aussi son heure, avec ses petits instants solo. On retrouve le charme d'un vinyle de Sabbath période "Paranoid", quand chaque instrument était une pièce maîtresse de l'album.
- "D2" est un très joli morceau de desert rock, tout en feeling, avec des guitares qui charment. Puis les instruments se soudent pour devenir un stoner compact avant de se lancer du une chevauchée sabbathienne. Un pur délice ! A ce moment précis je comprends pourquoi j'aime cet album instrumental : j'y retrouve ce qui faisait la force des envolées du trio Butler/Iomi/Ward des débuts. Puis le morceau repart vers un stoner-rock plus actuel, se permettant des incartades jazz-rock et un beau dialogue guitare/basse.
- "C - D" se conclut par "D3", un morceau de moins de deux minutes qui me fait penser au début du "Bron Y Aur Stomp" de Led Zep.
"C - D" est un opus extrêmement kiffant, truffé de moments savoureux qui ne sont pas sans rappeler le brio des pionniers du genre métal du early 70's. Le son a trouvé la juste dose de vintage pour être dans le ton. "C - D" ravira donc même ceux qui, comme moi, ne sont pas habituellement preneurs de l'exercice instrumental, parce qu'il ne s'agit pas ici de l'album d'un virtuose soutenu par deux compères, mais bel et bien d'un power trio dans lequel chaque instrument amène sa pierre pour construire l'édifice.
Technique, Fuzzcrafter ? Aucun doute si Pépé St@kaTTo l'affirme. Mais il avait raison l'ami St@kaTTo : peu importe la technique, c'est le plaisir qui prime. Cet opus en regorge, et quand on pense que tout ça a été capturé live, on imagine la surdose de bohneur de la petite souris du studio...
Line-Up :
- Vincent Quilichini - Guitars
- Sacha Besson - Bass, Acoustic Guitar, Bouzouki
- Guillaume Coplo (Orion Dust, Mama's Good Fellows) - Drums, Darbouka, Modular Synth
Tracklist :
- C1 (04:55)
- C2 (13:13)
- C3 (03:58)
- D1 (04:19)
- D2 (13:18)
- D3 (01:50)
Liens :
https://open.spotify.com/album/1qJCzDQsCvmZVjJqeya6Ez
https://fuzzcrafter.bandcamp.com/album/c-d
https://www.facebook.com/fuzzcrafter
https://www.youtube.com/channel/UCEIPX8UOLHHAp602JZMLZ8Q/featured
Chronique d'album : PAST AND SECRETS (Metal Progressif), "Memories" (EP - 2020)
Le 29/10/2020
Groupe : Past and Secrets
Album : “Memories”
Genre : Métal Progressif / Atmosphérique / Djent (*)
Influences : Periphery / Meshuggah / Pink Floyd (?)
Origine : Lille (2019)
Sortie : 07/10/2020
Par Pépé St@kaTTo
Line-up :
- Yohan Delasalle : multi-instruments (Ex-guitariste de Misery)
- Guitaristes invités : Ludovic Dinh, Pat Mulot, Tiem et Oscar Salas
(Mixed and Mastered by Vyrah Studio)
Après «Baby M», paru le 25 septembre 2019, mixé et masterisé par Mickael Streckleg (Kickace Productions) et featuring Mika Dienstun, premier morceau annonçant la naissance du projet, puis «Born», paru le 14 décembre 2019 avec en invité Pat Mulot, le mini EP 5 titres «Memories» sort enfin le 07/10/2020.
Past and Secrets est avant tout le projet solo de Yohan Delasalle, compositeur et guitariste de génie comme nous le découvrirons en explorant cet album instrumental.
L’album
1. Heaven For Them
2. Strange Mystery (feat.Ludovic Dinh)
3. BoRn (feat.Pat Mulot)
4. Dancin' Together (feat.Tiem)
5. The Day You Turnaround (Feat.Oscar Salas)
- Après avoir jeté un oeil sur la pochette pastel et sobre de «Memories» qui nous annonce d’emblée un plongeon dans un hyper-espace Progressif et futuriste, l’EP démarre avec «Heaven for them». Avec une intro d’éléments déchainés (pluie et orage) vite rejoints par une nappe de clavier très ambient, les parties guitares aériennes font à leur tour une entrée fulgurante comme un rayon de soleil pour réchauffer l’auditeur. La mélodie apportée par le piano est belle et apaisante, chaque instrument se fondant en une douce alchimie. Une très bonne entrée en matière.
- «Strange mystery» avec son intro langoureuse guitare/synthé laisse place ensuite à un tempo plus endiablé, rythmique lourde et plombée, pour retomber sur un passage plus calme où la basse et le clavier vont amorcer l’arrivée du solo flamboyant de Ludovic Dinh.
- «Born». On retrouve ici le tout premier morceau de Past and Secrets, véritable genèse du projet. Mon morceau préféré de l’album, le plus abouti à mon sens et le plus Métal Prog’. Un battement de cœur lance le morceau dans un bouillonnement de claviers très atmosphériques appuyés par une rythmique implacable. On retrouve au milieu du morceau le pont au synthé très lent qui va relancer avec plus de puissance la machine et permettre à Patrick Mulot de conclure par une salve de tapping très envolée !
- «Dancin' Together» avec son intro en son clair, ses passages atmosphériques et très dissonants, limite fusion, est également un morceau très aérien, ponctué par des passages alternés de riffs de guitares calmes ou tranchants. Le solo de fin de Diem sur sa guitare headless sept cordes est particulièrement fluide, intéressant et technique (sweeping / speedpicking).
- «The Day You Turnaround» va clore le chapitre de cet EP sur une note de mélancolie. Appuyé par une intro clavier très solennelle et cérémonieuse, la «communion néo-progressive» trouve ici son apothéose : envolées de guitares, fusion magique des parties claviers, chaque instrument s’imbrique parfaitement. Le gimmick récurrent accroche l’auditeur tout au long du morceau et le guide jusqu’au bouquet final du solo de Oscar Salas.
«Memories» laisse place à l’imagination et à la rêverie, une bouffée d’oxygène pour égayer notre époque funeste.
Le niveau de technicité de cet album est hallucinant et ravira autant les amateurs de Métal Progressif que les guitaristes avides de passages techniques !
Très mélodiques par la richesse de ses compositions, Yohan Delasalle livre ici cinq pépites dont il est le seul orfèvre et que je vous laisse découvrir et apprécier :
https://pastandsecrets.bandcamp.com
https://www.facebook.com/Past-and-Secrets-106930977363305
Matoscope
- Yohan Delasalle : Endorsé Laboga (Pologne) tête ampli + cabs, endorsé Skull Strings (7 cordes, tirant 011/072)
- Ludovic Dinh : Endorsé Guitares Ibanez
- Tiem : Guitare Strandberg Boden Original Serie (headless)
- Oscar Salas : Guitare Strandberg Boden Fusion 10th Anniversary Edition
- Pat Mulot : Guitare Jackson 7 cordes
(*) : Le djent est un sous-genre musical de Heavy Métal, dérivé plus précisément du Métal Progressif. Le mot «djent» est tiré de l'onomatopée produite par le son d'une guitare accordée basse, à haut gain et forte distorsion, utilisant la technique du palm mute. La technique fondatrice du djent consiste en l'application d'une distorsion et d'un gain particulièrement élevé, le tout en restant très propre et précis (notamment grâce à l'utilisation de Noise Gates), associé à un sous-accordage conséquent (allant du Drop A au drop E à l'octave), sur une guitare électrique à sept cordes ou plus (souvent huit). Cela entraîne au jeu un son mat, particulièrement saturé, aux sonorités agressives, mais néanmoins très propre et tranchant. (Source : Wikipedia)
Chronique d'album : UNITED GUITARS, Vol. 1 (Instrumental - 2019)
Le 01/02/2020
Album : Vol. 1 (2019)
Genre : Instrumental
Origine : France
Ils se sont mis à vingt-quatre pour faire un album,
On s'est mis à deux pour faire une chronique.
Le Groupe :

Il réunit vingt-trois guitaristes de renom (pour ne citer qu’eux : Norbert Krief, Axel Bauer, Gus G, Fred Chapelier) sur quinze compositions.
Un concert réunissant presque tous les intervenants de l’album se tiendra à L'Européen, Paris XVIIème, le 02/02/2020. Une convention (conférences, masterclasses) y siègera dès le 01/02/2020.
L’Album :
“Tout le monde avait carte blanche. J’ai tellement encouragé les gens à se lâcher que l’album est devenu un double, parce qu’on a explosé les durées. On s’est retrouvés avec des morceaux entre six et dix minutes.”
Ludovic Egraz s’est évertué à employer certains musiciens à contre-emploi, tels Judge Fredd sur le planant Rainy Day in Brooklyn.
Porteur du projet, Ludovic Egraz en est également acteur : il est le vingt-quatrième guitariste de l’album (Melody for Beggars, Back to Earth)
Ce casting royal s’est entouré d’une section rythmique à sa mesure : Yann Coste (No One Is Innoncent) et Morgan Berthet ( MYRATH ) se sont relayés à la batterie, François C. Delacoudre a tenu la basse.
Les Critiques :
- “United Guitars est en définitive un pari gagné qui met en exergue l’instrument fétiche du Rock tout en montrant l’évolution de sa pratique. Ludovic Egraz mérite un vrai coup de chapeau pour cette entreprise ambitieuse et stimulante.”
https://www.musicwaves.fr/ - “Loin d’écrire les dernières pages de l’histoire de la guitare, c’est un nouveau chapitre qu’il entame… et on aura rarement été aussi enthousiastes !”
https://www.rollingstone.fr/united-guitars-vol-1-chronique/ - “United Guitars et ce Vol.1 est une réussite. Du début à la fin, de l’exécution à la production, rien n’est laissé au hasard et l’on entend bien ici le son de la perfection. Vivement le Vol.2.”
https://amongtheliving.fr/chronique-album/united-guitars-vol1/ - “Metal, Rock ou plus sensibles, presque tous les registres sont représentés et la production de l’ensemble est très largement à la hauteur de ce projet ambitieux.”
https://www.metalobs.com/united-guitars-volume-1/ - “On aura été clairement surpris par cet album, qui tranche avec la majorité des albums de guitare instrumentale par sa variété et surtout par le nombre de talents le composant !”
http://www.pozzo-live.com/review-united-guitars-volume-1/ - “Mets ton casque, ferme les yeux, écoute et voyage !”
https://www.pavillon666.fr/ - “A se procurer de toute urgence pour soutenir le projet et pour être certain qu’un second volume puisse voir le jour à terme !”
http://www.zicazic.com/
L’Avis de Dam’Aël :

L’Avis d’Ahasverus :
Qui mieux qu’un rédac’ chef de magazine de guitare pouvait mener United à bien ? Il offre aux six-cordistes français + guests l’hommage et la tribune qu’ils méritent ! L’album passionnera les zicos et les techniciens, mais sa diversité, sa musicalité et la qualité de ses compos, le rendent compatible à tout amateur de Rock et de Metal, même à ceux que l’instrumental a tendance à faire fuir tant tout cela tient de l’excellence.
Les Infos Utiles :
- United Guitars Vol. 1 sur Spotify :
https://open.spotify.com/album/5nYeTov98X6k0iFvazTjl2 - United Guitars sur Youtube :
https://www.facebook.com/UnitedGuitarsArmy/ - Le site :
https://united-guitars.fr/