- Accueil
- Nos articles
- HEAVY METAL
HEAVY METAL
SPIRIT WAR ET NIGHT DREAM AU MONSTER'S ART : LIVE REPORT
Le 29/03/2023
Par Dam'Aël
Le logis de la musique du 358 Rue Rudolf Diesel est loin de manquer de carburant tant sa passion est un puits sans fond. Le 18 mars dernier le Monster'S Art voit encore les planches de sa petite salle s'embraser. Rassurez-vous pas de Blackblocs mais plutôt du Black Metal ou autres, pas de pompiers pour éteindre l'incendie mais plutôt une lance de son et de lumières qui fusent en tout coin, pas de pavés, ni lacrymogènes mais plutôt des mains levées qui applaudissent tous azimuts dans une ambiance bon enfant. Les fumigènes auraient pu être de la partie mais pas ce samedi soir.
SPIRIT WAR :
L'interview :
9. Child Of Music Hall **
NIGHT DREAM

LIVIN' EVIL (Heavy Metal), Prayers And Torments (01/04/2023)
Le 05/06/2023
Cet album de très haut niveau réunissant des stars internationales est le plus bel hommage qui pouvait être rendu au guitariste Patrick Pairon. Il signe l'adoubement du groupe Livin' Evil.
Par Ahasverus
« Prayers And Torments » est un hommage du bassiste Jérôme Viel (Unfragment) à son ami Patrick Pairon disparu en 2018.
Pour Jérôme, l'histoire commence en 1996, lorsqu'il rejoint Livin'Evil, un groupe de heavy metal fondé quelques années plus tôt par Patrick et Eric Pairon, deux guitaristes. Faute d'arriver à décoller, le groupe splitte en 1998.
Patrick Pairon décède en 2018. Quatre ans plus tard, Jérôme Viel décide de lui rendre hommage en réenregistrant les morceaux des deux démos du groupe (« The Three of Evil » qui date de 1993 et « Illusory Dreams » sorti en 1995). Il ajoute à ces titres quatre « fonds de tiroirs » du catalogue de Livin' Evil, parvenant à une sélection de quatorze pistes pour une durée d'une heure et treize minutes.
L'album s'appellera :
« Prayers And Torments »
Le titre a été choisi en hommage à Patrick Pairon pour ses initiales P.A.T, diminutif de son prénom.
La construction de cet album autoproduit est un sacré boulot... Jugez-en :
La graphiste québecoise Audrey Pasquini a réalisé le logo du groupe.
L'illustrateur brésilien Alcides Burn (Nervosa, Bark) a signé l'artwork.
Les textes originaux ayant été perdus, Jérôme Viel les a réécrits en s'inspirant des originaux.
Voyons la suite du casting :
Fabio Alessandro (Annihilator) a pris en charge les parties de batterie des douzes chansons de l'album (les deux morceaux restants étant les introductions des deux démos).
Pour jouer les soli de Patrick Pairon, Jérôme Viel a sollicité l'ex-Stratovarius Timo Tolkki, les Canadiens Simon Girard (Beyond Creation) et Phil Tougas, l'ex-Helloween Roland Grapow, l'ex-Misanthrope Xavier Boscher, ainsi que Kosta Vreto (Wardrum) et Kiato Luu (Soulslicer).
Enfin le chant a été confié au Grec Tasos Lasaris.
Sur le papier, tout cela est alléchant.
Sur le terrain, la promesse est tenue au-delà des attentes !
Livin' Evil pratique un heavy metal inspiré des 80's. Plusieurs morceaux dépassent les six minutes, le plus long atteignant 08:31 sans aucune sensation de remplissage. Le sens de la composition est avéré, et si la came de Livin' Evil peut évoquer Judas Priest ou Helloween, c'est l'influence d'Iron Maiden qui reste prépondérante. Ainsi « Indian Cry » fera forcément penser à « Run To The Hills » et l'ambiance posée par le pont de « Dreadful Fate » est typique de la Vierge de Fer.
Attention cependant : Livin' Evil n'était pas un ersatz des formations citées : notre comparaison avec Maiden est d'abord influencée par le registre développé ici par Tasos Lasaris, tout simplement virtuose. Ce jeune chanteur grec a un coffre énorme. Non seulement il est capable de taquiner le répertoire de Bruce Dickinson, mais il sait décrocher les notes très hautes de Rob Halford (pour preuve sa reprise du « Firepower » de Judas Priest). Ses qualités naturelles et techniques en font un chanteur de tout premier plan, pour ne pas dire un phénomène. Et si vous voulez tout savoir, le bougre est également un très bon guitariste !
Les guitares, parlons-en ! Vous aurez compris à la lecture du casting qu'on a affaire à des grands, et ils n'y sont pas allés de main morte. « Praying And Torments » ne se contente pas de mettre les noms sur la jaquette : il a bien les soli ad hoc sur la galette.
Côté batterie, vous avez noté plus haut qu'on a misé sur du haut niveau.
Enfin la production soignée vous permettra de constater que la basse n'entend pas faire de la figuration. Là aussi la maîtrise est totale et l'exécution parfaite.
Quant à nous, nous avons découvert l'album façon blind-test, avant de prendre connaissance des éléments biographiques, et il nous a fait lever les sourcils dès la première minute de la première chanson. L'un de ces haussements de sourcils qu'on peut traduire par « Ouh la ! Mais c'est qui, eux ? », le genre d'interrogation qui fait tourner le fauteuil des jurys de The Voice.
On tire notre chapeau à Jérôme Viel pour avoir si bien conduit ce projet particulièrement ambitieux dans lequel il a fait les meilleurs choix possibles, et pour avoir rendu à son ami Patrick Pairon le plus bel hommage discographique qu'on pouvait lui faire. Enfin on le félicite pour avoir donné cet éclat aux compositions de Livin' Evil brillamment mises en lumière.
Dans un autre contexte, nous dirions que Livin' Evil est la révélation de l'année. Dans tous les cas, « Prayers And Torments » est d'un niveau inattendu à ce stade de développement et il ne saurait laisser indifférents les amateurs de heavy métal.
TYGERS OF PAN TANG (heavy metal), Bloodlines (05/05/2023)
Le 01/06/2023
« Bloodlines » alterne la réussite et l'anecdote, même s'il reste agréable sur la durée et donne envie d'y retourner, car le bon et le passable ont été heureusement répartis sur la galette.
Par Ahasverus.
Les plus anciens de nos lecteurs écraseront une larmiche au coin de l'oeil en se souvenant des premiers albums de Tygers Of Pan Tang. Citons-en deux : « Spellbound » et « The Cage ».
Ils constellaient le ciel de nos années 80, juste avant que ces piliers de la NWOBHM ne se délitent et que ce qu'il en reste ne cède totalement aux sirènes de la FM, se compromettant définitivement avec « Burning in the Shade », un désert artistique fatal, un écueil dont il ne reste pas grand chose à sauver... Tygers of Pan Tang jetait l'éponge après cet album insipide.
Ce n'est qu'au début des années 2000 que Rob Weir (guitare), ayant fini sa pénitence, décidait de raviver la flamme. Il reste le seul membre légitime au sein d'un line-up souvent remanié, mais certes pas manchot.
Pour compagnons de route : Craig Ellis (batterie) et Jacopo Meille (chant), depuis les années 2000 ; Francesco Marras (guitare) et Huw Holding (basse) rejoignent pour ce nouvel album, septième depuis la résurrection du félin britannique.
Le millésime 2023 a pour nom :
« BLOODLINES »
Un album qui commence plutôt bien, avec « Edge Of The Wolrd », un titre dynamique et séduisant, assez raccord à cette pochette qui voit notre Tigre prendre un bon bain de sang.
Si d'autres titres parviennent à garder le niveau, (« Fire On The Horizon », les zeppelinesques « Kiss The Sky » et « Believe », sur lequel les Robb ressort la talk box du grenier — que celui qui n'a jamais fredonné « Letter From LA » lui jette la première pierre), le soufflé connaît sur sa durée quelques rafraîchissements amenés par des morceaux tièdes, même si les guitares lead ne déméritent jamais.
Le chant et les rythmiques révèlent tout le savoir-faire de la formation, le problème n'est certes pas là...
Le son de Tue Madsen (Moonspell, Ektomorf) sait jouer des biceps et n'a rien à ce reprocher non plus.
La problématique tiendrait plutôt au niveau d'une composition pas toujours renversante.
Si l'une des ballades (« Taste Of Love ») foire plutôt son envol, l'autre (« Making All The Rules ») est un moment de grâce.
C'est assez significatif de cet album en dents de scie qui alterne l'excellence et l'anecdote.
Mais voila : on attend des Tigres qu'ils nous renversent, conformément à leur réputation.
Heureusement, « Bloodlines » reste agréable sur la durée et donne envie d'y retourner, car le bon et le passable ont été heureusement répartis sur la galette.
Si Tygers of Pan Tang souffre de sa trop bonne réputation , toujours hanté par les ombres de John Sykes ou de John Deverill, il poursuit avec conviction son parcours, allant de l'avant et générant des albums heavy qui peuvent s'avérer d'un bon calibre. Très agréable à l'écoute, « Bloodline » est de ceux-là. Il propose de bons moments de heavy metal et il mérite votre attention.
BURNING WITCHES (heavy metal), The Dark Tower (05/05/2023)
Le 31/05/2023
Pleines de niaque, les sorcières suisses imposent le respect avec une galette heavy qui trouvera une place de choix dans leur discographie.
Par Ahasverus
Burning Witches revient en cette année 2023 avec un album chargé jusqu'à la gueule (1h04mn avec ses deux titres bonus) :
« The Dark Tower »
L'artwork de cette cinquième galette représente le château d'Elisabeth Bathory, fil rouge de l'opus (la comtesse sanglante a déjà inspiré nombre d'albums et de groupes de Metal). Il a été dessinée par Gyula Havancsák (Accept, Stratovarius, Annihilator), illustrateur hongrois qui a conçu les pochettes de tous les albums de Burning Witches à l'exception de celle de « The Witch of the North » que signait Claudio Bergamin en 2021.
Contrairement à son prédécesseur, ce nouveau long format n'a pas bénéficié de la pause exigée par la pandémie. Ca tombe bien : après avoir eu du temps pour la composition et la mise en boite de « The Witch ot the North », Burning Witches souhaitait réaliser « The Dark Tower » plus rapidement et retourner aux sources du heavy.
C'est chose faite. Car l'intention est clairement formulée avec « Unleash the Beast », une première chanson qui s'élance épaules en avant, façon « Fast As a Shark » d'Accept.
Romana Kalkuhl (guitare rythmique) reste à la barre de la formation helvète en tant que compositrice principale de l'album, tandis que la Batave Laura Guldemond (chant), qui succèdait à Seraina Telli (Dead Venus) en 2019, s'occupe des textes. La recette reste donc la même que sur les opus récents.
Néanmoins, malgré sa durée plus que respectable, « The Dark Tower » paraît plus spontané, plus ramassé... C'est qu'il est mieux construit que son respectable prédécesseur ! Et il gagne en fraîcheur, en homogénéité et en efficacité !
Les rythmiques saignantes sont exécutées à tombeau ouvert (« Evil Witch ») et la ballade (« Tomorrow »), assez bien ficelée, permet encore de relancer la machine, la transition avec le morceau qui donne son titre à l'album opérant comme un second souffle.
Les titres sont percutants et vous accrochent à la manière d'un Judas Priest. On pense aussi aux meilleurs titres de la jeune formation parisienne Furies, (qui s'est malheureusement séparée récemment de sa redoutable chanteuse Lynda Basstarde).
Les compétences des musiciennes ne sont plus à débattre. Les rythmiques sont solides, le chant virtuose est bien accroché même lorsqu'il va chercher des notes très hautes. La lead se montre virevoltante.
L'ensemble est foncièrement offensif et testostéroné. Cette nouvelle production est taillée pour séduire l'amateur de heavy 80's/90's, et les nostalgiques du « Painkiller » de Judas Priest vont être servis ; le chant puissant et agressif de Laura Guldemond pourra d'ailleurs rappeler celui du Metal God (« Unleash the Beast », « Evil Witch », « Doomed to Die », « The Lost Souls », « World on Fire »).
« The Dark Tower » est donc un album de heavy metal qui s'échafaude avec hargne et sûreté, et qui tient incontestablement sur la durée.
Pleines de niaque, les sorcières suisses imposent le respect. Elles viennent de commettre un cinquième album inspiré et homogène qui trouvera une place de choix dans leur discographie et dans la CDthèque des amateurs de heavy.
« The Dark Tower » se voit agrémenté de deux reprises pour sa conclusion, l'une d'Ozzy Osbourne, l'autre de WASP.
NIGHT DEMON (heavy metal), Outsider (17/03/2023)
Le 26/05/2023
« Outsider » est l'album le plus réussi de Night Demon. Il lui permet de quitter les rangs des troisièmes couteaux.
Par Ahasverus
Originaire de Ventura, ville du littoral californien, Night Demon est un groupe de heavy metal d'ascendance 80 qui tire son nom de la toute première chanson que le groupe ait écrite, qui ouvre l'EP éponyme présenté en 2013.
Le trio comptait, depuis sa formation en 2011, deux albums, quelques EP et une compilation. Il pose en mars 2023 une nouvelle pierre à son édifice en présentant un troisième album :
« Outsider »
« Outsider » est un concept-album de trente-sept minutes.
Night Demon voulait se renouveler. Souhaitant coller musicalement aux paroles de ses compositions, il a laissé le soin à l'histoire de guider sa musique. Il a ce faisant permis à son heavy de faire quelques excursions vers le doom, s'éloignant d'un esprit Maidenien trop marqué sur ses précédentes productions.
Night Demon a mûri. Il passe par la même occasion à la vitesse supérieure. Le trio exploite parfaitement ses ressources. Il propose un album varié, au son moderne, qui trouve enfin son rythme à coups de cavalcades de guitares, de rythmiques acérées, d'arpèges et de voix haut placée.
La composition, le son, sont nettement plus pros que sur les premiers opus. Ils permettent à ces Américains, signé chez Century Records (Body Count, Arch Enemy), de quitter les rangs des troisièmes couteaux de la musique Metal.
La galette est vive et séduisante, voire addictive. « Outsider » ne sera probablement pas votre album de l'année, mais vous risquez tout de même d'y revenir souvent.
Night Demon a donc fait un choix, et le bon, qui impose « Outsider » comme l'opus le plus réussi de sa discographie. Il peut désormais lorgner sur la cour des grands, signant l'une des sorties heavy les plus sympathiques de ce premier semestre 2023.
COBRA SPELL : La grande lessive
Le 19/02/2023
Un volcan en constante activité.
Ca marche plutôt bien pour COBRA SPELL : en avril 2022 sa fondatrice Sonia Anubis quittait ses camarades Brésiliennes de CRYPTA (elle a également joué au sein de Burning Witches à la même époque que SERAINA TELLI) pour se consacrer exclusivement à son groupe batave.
La formation hollandaise, qui comptait deux EP, a connu un fort dépoussiérage pour arriver à un line-up exclusivement féminin. Exit le chanteur Alexx Panza, exit le batteur Léonard Cakolli (qui a rejoint Adam Bomb) avec lesquels le groupe enregistrait son dernier EP « Anthems of the Night » dont est issu ce clip :
Cobra Spell comptait alors Sonia Anubis à la guitare lead, Noelle dos Anjos à la guitare rythmique, Kristina Vega au chant, Angelina Vehera à la basse et Jess Piñas à la batterie.
Fin 2022, le groupe annonçait sa signature chez le géant Napalm Records. Sonia Anubis n'est pas une inconnue pour la maison de disques autrichienne qui comptait déjà Crypta dans son écurie.
Les Hollandaises indiquaient très récemment qu'elles initiaient l'enregistrement des voix du futur album qui sera résolument orienté 80's.
Cobra Spell dévoilait fin 2022 le single Flamming Heart à propos duquel Sonia Anubis commentait :
« Cette chanson parle d'un sentiment que je considère essentiel dans la vie. Il nous permet de continuer, peu importe à quel point la vie devient difficile. C'est la passion. Sans passion, je ne sais pas quel serait le sens de la vie et à quel point je serais probablement perdue. Avec Flaming Heart, je veux célébrer l'existence de ce sentiment merveilleux et le pouvoir qu'il peut avoir. Et je veux vous encourager à suivre votre propre passion et à écouter votre cœur, à laisser ce désir ardent vous guider. »
Mais Cobra Spell est un volcan en constante activité : Angelina Vehera (basse) vient d'annoncer qu'elle quittait Cobra Spell. La formation hollandaise maintiendra-t-elle le cap d'un line-up 100% féminin ?
Jo Courtina et Ben Red Trigger quittent BAD WHISPERS
Le 16/02/2023
Ben Red Trigger (chant) et Jo Courtinat (guitare, chant) ont annoncé leur départ de Bad Whispers.

C'est un tournant qui s'annonce dans l'histoire de Bad Whispers avec le départ d'un chanteur pourvu d'un coffre remarquable et d'un guitariste compositeur co-fondateur du groupe de Clermont-Ferrand qui assurait également les secondes voix.
Jo Courtinat explique : « Voilà, cette fois c’est officiel ! Je ne suis plus un membre de Bad Whispers. Bad Whispers, c’était un projet de longue date avec des compos que je jouais tout seul dans mon bureau. Merci Loic de m’avoir motivé pour ce projet qui paraissait bien ambitieux il y a dix ans. On s’est même payé le luxe de choisir les gars avec qui on allait faire ça ! Guillaume, Chris et Ben Red Trigger, merci de ne pas avoir hésité à nous rejoindre. Après six ans de travail, beaucoup de travail, mais aussi d’excellents souvenirs, j’ai eu l’envie de passer à autre chose. Bad Whispers, ça continue, sans moi et sans Ben mais avec sûrement de belles choses à venir ! D’ailleurs ils cherchent un chanteur ou chanteuse alors n’hésitez pas à les contacter et partager. En ce qui me concerne, je reste derrière une guitare et un micro pour un autre projet que je dévoilerai plus tard, quand ce sera le moment. »
Ben Red Trigger complète : « L'annonce est faite, c'est la fin de mon aventure avec Bad Whispers. Je suis entré dans le groupe fin 2016, j'ai rencontré des mecs au TOP, avec beaucoup de qualités humaines. J'ai adoré passer ces six dernières années derrière un micro à leurs côtés et j'ai surtout beaucoup appris durant toute cette période. Très fier du travail accompli et très heureux des rencontres faites pendant toute cette aventure. Il en ressortira un EP, un album, quelques clips, beaucoup de bières, autant de concerts géniaux comme foireux, et surtout de bons moments en répète ou sur la route. Mais les choses évoluent, les envies et les projets perso avec et je n'étais plus à 100% dans le groupe. Donc c'était avec un petit pincement au cœur et une longue réflexion que j'ai annoncé mon départ aux gars. Mais c'est pour le mieux, car l'aventure ne s'arrête pas là pour Bad Whispers ! »
Ce groupe de Heavy a fait ses premiers pas en 2012/2013 sous l’impulsion de Jonathan Courtinat (guitare) et de Loïc Pean (batterie). Il trouvait sa stabilité en 2016 avec l'arrivée de Ben Red Trigger (chant), Christophe Paput (guitare) et Guillaume Néel (basse). Après un EP éponyme en 2017, il sortait son album « Burn Out » en 2020. Il était à l'affiche du Furios Fest de Saint-Flour fin août 2022, avec notamment Seeds Of Mary, Misanthrope, Loudblast et Bukowski.
Ces Clermontois recherchent leur nouvelle voix qui peut les contacter en MP sur la page Facebook du groupe.
Emma’s Backstage Stories : Emma, la petite souris du rock, vous emmène dans les coulisses de la musique.
Le 22/01/2023
Iron Maiden dénonce un monde au bord du désastre.
IRON MAIDEN - Powerslave (1984)
En 1947, une horloge virtuelle (Doomsday Clock) a été créée et mise à jour par les directeurs du « Bulletin of the Atomic Scientits » de l’université de Chicago, une revue scientifique qui traite de la sécurité mondiale. Sur cette horloge, minuit représente la fin du monde.
L’horloge utilise l’analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l’humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et technologiques. Le nombre de minutes restantes avant minuit (Heure de fin du monde) est mis à jour après une estimation collégiale, et en fonction de la menace sur la terre. Plus la menace est imminente, plus on se rapproche de minuit. Il survient un événement grave qui pourrait nous amener à la guerre ? On avance l’aiguille de l’horloge !
En 1947 l’heure était fixée à 23h53.
Depuis le 23 janvier 2020 l’horloge affiche minuit moins cent secondes (23h58 min 20 s) en raison de l’ « incapacité des dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d’une guerre nucléaire et du changement climatique ».
Ainsi, dans sa chanson « 2 Minutes to Midnight », (2 minutes avant minuit), Iron Maiden fait référence à l’horloge de la fin du monde qui en septembre 1953 avait atteint 23h58. Cette année-là, à la suite des essais de la bombe H par les États-Unis et l’union soviétique, l’horloge a été très proche de minuit.
Créée en 84, cette chanson est une accusation. Elle accuse la guerre ayant pour but le profit et la destruction négligente du seul rocher sur lequel nous devons vivre. La guerre est comme une grande entreprise, un système de prédation économique et social et les seuls qui en pâtissent sont les gens ordinaires, et non les magnats et les politiciens qui la causent et la perpétuent.
La notion d’Economies de guerre est apparue, évoquant ces complexes militaro-industriels qui tirent profit de toute entrée en guerre d’un pays suffisamment prospère.
La convoitise et la négligence, deux grandes menaces humaines qui font avancer l’aiguille sur l’horloge, qui nous amènent au bord du gouffre.
La musique comme message d’alerte… Iron Maiden s’en charge.
LIVE-REPORT : EVER AFTER + ANTIPOD + STEREOSUCKERS au ROCK N EAT (13/01/23)
Le 18/01/2023
LIVE-REPORT EVER AFTER-ANTIPOD-STEREOSUCKERS au ROCK N EAT (Lyon-13 janvier 2022)
Par Dam'Aël
Habitant sur Saint-Raphaël, je n'étais pas revenue au ROCK N EAT official(by céd & mike) située quai Arloing dans le 9e arrondissement de Lyon, depuis le passage de Mobius, Altesia et Talvienkeli le 28 octobre 2021. Je me replonge dans l'univers bien particulier de cet endroit atypique de par son architecture. Au niveau "déco", on confirme le fidèle flipper Iron Maiden, une section de carcasse de voiture parée d'un drapeau anglais (Iron Maiden oblige), une sculpture par soustraction de Eddie (Iron Maiden oblige), un baby foot sur roulettes mais oups banal (Iron Maiden évincé). Pizza, burger, frites défilent sous mon nez, beer, bier, birra, cerveza, bière pétillent dans les gobelets à l'effigie du Rock N Eat.
STEREOSUCKERS :
Nouvel album de SORTILEGE : un single dévoilé
Le 15/01/2023
« Apocalypso », le nouvel album de Sortilège version Christian "Zouille" Augustin (voir * in fine), sera disponible dès le 03 mars 2023 via Verycords.
Au contraire de l'album « Phoenix » (2021) « Apocalypso » sera composé uniquement de morceaux inédits.
Il s'agira d'un dix pistes.
Un premier single est déjà disponible sur les plateformes : « Derrière les Portes de Babylone (feat. MYRATH) » augure du meilleur pour ce nouvel album ! La participation de Myrath au morceau lui confère une touche orientale très catchy.
Sortilege est en concert le :
- 28/04/2023 à Lille
- 30/04/2023 à Bordeaux
- 06/05/2023 à Les Pennes-Mirabeau
- 13/05/2023 à Metz
Line-Up :
- Christian Zouille Augustin : chant
- Bruno Ramos : guitare
- Olivier Spitzer : guitare
- Sébastien Bonnet : basse
- Clément Rouxel : batterie
Lien fanclub :
(*) Sortilege est l'un des représentants majeurs du Metal français des années 80, caractérisé par la voix très haute de son chanteur et un style heavy semblant déjà annoncer cette branche du power metal qui serait initiée peu après par les deux Keeper de Helloween . Sortilege se sépare en 1986 après trois albums. Il se reforme brièvement en 2019 avant qu'une scission ne s'opère entre les musiciens, engendrant deux formations, chacune revendiquant ses droits sur le nom du groupe.
BORN AGAIN, Live Hard, Die Free (10/06/2022)
Le 15/01/2023
Cette galette de vingt minutes monte à l'assaut sabre au clair avec cinq morceaux de bravoure qui conjuguent foi et talent.
Il n'est jamais trop tard pour parler des bonnes choses et ce petit retour en juin 2022 s'intéresse à une formation née à Besançon en 2016 : BORN AGAIN.
Le groupe sort deux albums : « Strike With Power » en 2017 et « True Heavy Nation » en 2018. Il a le bon goût d'en confier les artworks à Stan W Decker.
C'est à nouveau à ce maestro français qu'il s'adressera pour illustrer son troisième opus, un EP de cinq pistes intitulé :
« Live Hard Die Free »
Nul besoin d'en appeler à l'ADN mitochondrial pour savoir à quelle famille appartient « Live Hard Die Hard » : Cette section basse/batterie qui bombarde, cette guitare qui s'enroule comme une liane, cette voix rocailleuse qui éructe, bon sang mais c'est bien sûr ! On est en plein heavy anglais !
« Night of the Beast » vous prend aux tripes. Il aurait pu figurer sur une galette comme « Bomber ».
« Hellbreaker » fonce tête baissée et livre des phases musicales instrumentales savoureuses telles que savaient en réserver les vieux Sabbath.
« Metal Wings » gagne en efficacité et développe des grattes à la Judas Priest (période 80's) sur une rythmique de malade.
« Day Of The Reaper » est capable d'accélérations aussi fulgurantes que sulfureuses.
« Live Hard Die Free » imprime à sa basse trépidante une cadence à la « Ace of Spades ».
Dans une maitrise savante du style, Born Again donne une leçon de bon heavy en cinq chapitres. Motorhead, les vieux albums de Judas Priest et une pincée de Black Sabbath sont les ingrédients d'un opus digne de la frange dure du heavy 80's ou des meilleurs Vulcain. Le moindre riff, le moindre détail jusqu'à l'artwork, le moindre titre de chanson résonnera dans les tripes du fan de heavy. Le chant rocailleux enfourche les morceaux et mène chaque titre à la bataille. La section rythmique fait un travail de fou, pied au plancher, la guitare lead ne donne pas sa part au chien et les soli ne manquent pas, et tout ça respire l'authenticité et une connaissance parfaite de son art. Cette galette de vingt minutes monte à l'assaut sabre au clair avec cinq morceaux de bravoure qui conjuguent foi et talent. Elle est savoureuse et puissante, tout à fait digne de ses grands aînés de la NWOBHM. Elle mérite toute votre attention.
MANIGANCE annonce l'ouverture d'un crowdfunding
Le 03/01/2023
« Ensemble, invitons toujours plus de monde au BAL DES OMBRES ! »
La version anglaise de l'album « Le Bal des Ombres » du groupe Manigance sortira le 24/02/2023 chez Rockshots Records. Elle s'intitulera « The Shadows Ball ». Il ne s'agira pas d'une simple version traduite de l'album initial.
Pour aider à son lancement, Manigance a ouvert une cagnotte qui vous permet de contribuer à partir de cinq euros.
CDs (dont édition japonaise), vinyles, photos, baguettes, peau de batterie, paroles, logo, guitare, bannière sont au menu des nombreuses contreparties à découvrir ici : https://www.indiegogo.com/projects/manigance-the-shadows-ball-album
« Votre contribution nous offrira la possibilité de jouer près de chez vous en France et à l'étranger. Nous sommes tellement enthousiastes ! » dit le groupe.
Il poursuit :
« Ce nouvel album nous tient beaucoup à cœur. Grâce à vous, nos fans francophones, et à votre soutien, nous avons pu trouver un label pour produire la version anglaise. Pour pouvoir aller plus loin et promouvoir Manigance sur le marché international, nous avons besoin de vous ! Votre participation nous permettra de :
- Développer nos actions de communication (pour lesquelles les idées ne manquent pas !)
- Élargir notre audience en France et à l'étranger
- Créer un clip vidéo avec la location du matériel, le tournage, l'édition et le montage par des professionnels.
- Organiser et produire des dates
- Participer à la tournée de Rhapsody Of Fire »
Précision importante du groupe pour le réglement :
Au moment du paiement, la plateforme vous invite à faire un don pour se développer (Indiegogo Tip). Pour éviter cette facturation supplémentaire (d'environ 8€ quand même !) il vous suffit de choisir dans le menu déroulant "Other amount" et d'inscrire 0€.
Mais revenons-en à la tournée : cette affiche prévue de longue date s'était trouvée contrariée par la pandémie. (Retrouvez les dates des concerts de Manigance en fin de publication)
S'ajoutent également quelques dates avec le groupe espagnol The Faithless et le groupe de hard français Legba.
Ce huitième opus studio de Manigance marque sa volonté de rendre sa musique plus accessible au public international. Les Béarnais précisaient récemment :
« Nous voulons élargir notre audience et faire, après la version française, une nouvelle proposition artistique plus accessible au public étranger, mais aussi une nouvelle approche pour notre public francophone. The Shadows Ball est un album avec des sujets actuels et contemporains. Un univers à découvrir entre liberté et colère, trahison et isolement, manque et injustice. Un album qui à la fois dénonce et dessine une fenêtre d’espoir. Un album engagé et percutant ! »
Premier long format en anglais, certes, mais pas premier essai dans la langue de Shakespeare, puisque le groupe présentait notamment sur la tournée « Machine Nation » (2018/2019) une version remaniée du morceau « Loin d'Ici ». Il devenait, tandis que Carine Pinto remplaçait au chant Didier Delsaux, « Your Energy ».
Ce single était destiné à remercier le public d'une tournée européenne qui entérinait l'intronisation de Carine au poste de chanteuse. Le groupe concluait en remerciant son public pour son « accueil chaleureux qui nous encourage toujours à pousser plus loin les limites ! »
Repousser les limites ? Nous y sommes en plein ! 2023 voit Manigance désireux d'exploiter la tessiture de voix de sa chanteuse et d'élargir son champ d'action. Il refuse une simple traduction des morceaux du « Bal des Ombres ». François Merle (guitare) s'explique :
« Cet album contient différentes chansons répondant aux standards de Manigance. Nous avons raccourci les chansons et travaillé sur les arrangements. Nous allons jouer beaucoup de ces chansons lors de nos concerts. Les fans devraient apprécier. Elles sont adaptées pour être jouées en live. Nous avons évolué dans notre processus d’écriture. Les titres sont encore très riches, mais la structure est plus simple. Nous écoutons également les dernières productions pour offrir un album moderne avec un son actuel. »
Manigance promet de surprendre les fans morceau après morceau. François complète :
« J’ai décidé de faire de nouvelles parties de guitare plus lourdes que sur les albums précédents. J’ai acheté de nouveaux amplis pour pouvoir produire un son de guitare particulier pour le nouvel album. J’ai écrit la majorité des nouvelles chansons. Avec la nouvelle voix de Carine, j’ai proposé de nouvelles structures. J’ai préféré raccourcir les parties instrumentales des solos pour me concentrer sur la composition. Lionel Vizerie a beaucoup travaillé sur les arrangements de guitare pour apporter une atmosphère nouvelle et plus moderne. Nous avons profité de la pause avec la COVID pour trouver de nouvelles inspirations. Le temps nous a permis de travailler sur les mélodies. Nous avons également décidé de remplacer certaines parties de clavier par des parties de guitare pour avoir un son plus lourd. Dès que les démos des chansons ont été terminées, nous avons commencé le processus d’enregistrement. » Les Palois en donnent un aperçu dans ce premier extrait, adaptation anglaises du titre « De Vos Outrances » :
Rien n'a été négligé pour donner cette nouvelle vie au Bal des Ombres, repensé jusqu'à l'artwork, dessiné par Stan W Decker. (Ci-dessous les deux versions)
Les douze titres de « The Shadows Ball », précisait un communiqué de presse, « s’inspirent des paroles de Carine Pinto à partir d’émotions personnelles et intimes, mais qui peuvent aussi concerner la plupart des auditeurs : de la trahison d’un ami, l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, le changement climatique, la violence contre la communauté LBGT, le confinement pendant la COVID, la violence familiale...
Munroe's Thunder « The Black Watch » (sortie le 11/11/2022)
Le 10/11/2022
"The Black Watch" a cette qualité à reprendre des influences majeures et à livrer avec passion de grandes tendances Rock Metal en y faisant éclore le style Munroe.
Groupe : Munroe's Thunder
Origine : USA
Album : The Black Watch (11/11/2022) - Chronique d'album
Genre : Power Metal Mélodique
Label : RFL Records
Par Dam'Aël
LE GROUPE :
Cinq membres constituent ce groupe de Power Metal Mélodique mais Munroe's Thunder, formé en 2015, est d'abord et avant tout un projet solo de l'Américain Ronny Munroe connu pour avoir été le frontman et vocaliste de Metal Church avec sa participation sur quatre de leurs neuf albums : "The Weight Of The World" (2004), "A Light In The Dark" (2006), "This Present Wasteland" (2008) et "Generation Nothing" (2013). Ronnie intègre aussi le groupe de Rock Progressif du guitariste Kurdt Wanderhoof, Presto Ballet qui lui permet de mettre encore plus en avant ses talents vocaux ( album "Invisible Places" et un EP "Like What You've Done With The Place"). Il rejoint par ailleurs Trans-Siberian Orchestra en octobre 2011 et avait au préalable officié dans Zero Discipline, Madhouse, Moxi, Seattle Palatin (1986-1988), Farcry (1990). Enfin, depuis juillet 2022 il est annoncé comme le nouveau chanteur d'un autre combo de Power Metal Vicious Rumors. Vous l'avez compris, Ronnie Munroe en a sous ses semelles et sur ses cordes vocales, nul doute à avancer. A rappeler dans la foulée, la discographie solo de l'artiste : Internal Quest (EP 2007), He Fire Within (2009), Lords of the Edge (2011) et Electric Wake (2014).
Ronnie Munroe joue aux côtés d'artistes tels que Motorhead, Black Sabbath, Dio, Iron Maiden, Judas Priest, Queensryche, System of a Down, Fear Factory, Blind Guardian, et réalise de nombreuses performances aux USA mais aussi en Europe , y compris sur des festivals comme le Wacken Open Air, Rock Hard Fest, Sweden Rock, Graspop, Bang Your Head, BW & BK, Rocklahoma sans oublier des salles prestigieuses telles que la House of Blues (Chicago, Cleveland, LA), BB King's (NY) et le Roberto Clemente Coliseum (San Juan, Porto Rico). Difficile de tout nommer et ce n'est pas l'objet princeps de ce papier.
Je vous signalais en préambule la présence de cinq membres au total ; en effet Munroe s'est octroyé le support de David Mark Pearce à la guitare lead et à la basse, Oliver Wakeman aux claviers, Justin Zych à la guitare et BJ Zampa à la batterie. A préciser que David Mark Pearce revêt un autre rôle important, celui de directeur musical assurant également le mixage et la production de la galette The Black Watch.
Line-up de MUNROE'S THUNDER :
Ronny Munroe - Vocals
David Mark Pearce - Guitars, bass
BJ Zampa - Drums
Justin Zych - Guitar
Oliver Wakeman-Keyboards
L'ALBUM : THE BLACK WATCH
Un petit historique sur cet album ne s'impose pas mais donne quelques informations supplémentaires pour les fans jusqu'au-boutistes. The Black Watch devait sortir l'été 2016 mais la vie sait arrêter diaboliquement les heures douces et légères quand elle le décide. Un cancer est diagnostiqué chez la femme de Ronnie, Joy Von Hughes qui de surcroît contracte une pneumonie. L'album devra attendre. La période du Covid y rajoutera une couche supplémentaire pour différer nombre de projets et notamment celui de Munroe's Thunder. Après le décès de Joy en juin 2019, il était primordial de terminer cet opus qui devient un véritable hommage envers Joy et son courage.
Le titre relève d'une intrigue assez extraordinaire et inattendue. Ronnie nous explique : " The Black Watch, est vaguement basé sur mon héritage familial, car certains de mes ancêtres étaient en fait dans The Black Watch qui gardait Mary, Queen Of Scots. Découvrir cela m'a suffisamment intrigué pour faire un album conceptuel à propos de mon héritage familial."
Rappel historique : " Mary Queen of Scots, nom d'origine Mary Stuart ou Mary Stewart, (08/12/1542 en Écosse - 08/02/1587 en Angleterre), reine d'Écosse (1542-1567) et reine consort de France (1559-1560). Ses actions conjugales et politiques imprudentes ont provoqué une rébellion parmi les nobles écossais, la forçant à fuir en Angleterre, où elle a finalement été décapitée en tant que menace catholique romaine pour le trône anglais. L'histoire est l'un des contes les plus reconnus de l'histoire " et tenez-vous bien Munroe découvrant qu'il a des liens avec cette histoire légendaire décide d'en faire un album concept.
Le 16 sept. 2022 Munroe's Thunder déclenche les précommandes de l'album via RLF Records avec un bonus pour les 100 premières commandes : une affiche en édition limitée.
Ce sont 11 titres au total que nous pourrons découvrir le 11 novembre prochain, dont une très brève intro instrumentale de 21 secondes " Battle Cry"et un interlude de 1'46 "Falkirk".
"Battle Cry" (Pearce) s'introduit au son des cornemuses irlandaises et laissent très rapidement la place au premier véritable morceau, le titre éponyme,
"The Black Watch" ( Zych, Munroe, Pearce) qui nous mène sans ménagement dans le vif du sujet et en immersion totale dans le thème historique de la galette. Un Bruce Dickinson n'aurait sans doute pas fait beaucoup mieux sur ce titre tant la ligne de chant de Ronnie délivre des mélodies incisives dont certaines envolées claquent de plein fouet notre système auditif, ravi des sons qu'il a à traiter. Les riffs de guitare puissants se posent sur une rythmique solide, et proposent des plages sonores bien choisies et inspirées. Bien, les hostilités sont lancées et le feu est mis en moins de 8 mn depuis la déclaration de guerre.
"Awaken The Fire" (Pearce, Munroe) n'éteindra pas l'incendie décidé par Munroe's Thunder avec cette structure instrumentale combative, ses riffs monstrueux et dévastateurs que les claviers essaient de rendre plus joyeux. Cette troisième piste offre deux solo, le premier proposé par Pearce et le second en collaboration avec Zych. Le trig de la batterie peut même rappeler les crépitements des flammes qui viennent lécher les mains ensanglantées du texte.
"Gray Hall " (Pearce, Munroe) laisse la place à la colère, au chant cinglant, agressif et belliqueux que chaque instrument mène tambour-battant ; une véritable invective sonore que les plages de claviers alimentent avec détermination. Une alliance Maiden/Deep Purple sur contrat émis par Munroe's Thunder! En d'autre termes, des influences évidentes qui s'ouvrent sur du Munroe's Thunder en barre. Portez une attention toute particulière au passage qui débute aux 2'04 et qui s'étire aux 2'50, qui est pour moi, un passage épique et magistral.
"Baddington Mary" (Pearce, Munroe) s'ouvre sur une plage acoustique et la voix de Ronnie, basse, même très basse. Les couplets sont proposés ainsi, en opposition aux refrains plus dynamiques et sur envolées vocales qui crient douleur et déchirement. On rappelle ici, que lors de la composition de l'album, Joy souffrait énormément... cette souffrance s'exprime magistralement dans l'interprétation de Ronnie sur ce titre qui aborde la trahison d'un certain Anthony Babington (on note l'absence d'un double b, par rapport au titre) condamné pour avoir comploté l'assassinat d'Élisabeth Iʳᵉ d'Angleterre et pour avoir conspiré avec la reine Mary, emprisonnée, qui avait su communiqué par l'intermédiaire d'un cryptage de ces lettres... La prestation au chant de Munroe démontre, s'il fallait encore le démontrer, une grande capacité à changer de tonalité et de tessiture.
"Brace For The Night" (Pearce, Munroe) Batterie, claviers et ... le reste! Ce 6ème titre est tout en puissance sur des claviers qui n'ont rien à envier à ceux de grands groupes auxquels nous pensons tous. Situé Oliver Wakeman dans la veine d'un Don Airey ou d'un Jon Lord est loin d'être exagéré. On salue la puissance du duo basse / batterie. Ca ronfle et ça martèle! Et nous pouvons tirer notre chapeau pour le gigantesque travail que David Mark Pearce exécute sur chacun des titres. Aucune redondance dans des soli tout aussi magiques qu'efficaces.
"Dead Man's War" (Pearce, Munroe) s'annonce comme une ouverture de film à la Golden Meyer. Encore un titre qui tue sur riffs qui décapitent (Mary Stuart apprécierait sans doute assez peu l'expression) en duo avec une basse plus qu'endiablée. Ces deux monstres nous proposent deux soli, celui de Zych puis celui de David durant ces 5'54.
"Falkirk" ( Zych, Munroe) offre une pause douce et tendre sur guitare acoustique et claviers délicats, mélodieux presque soyeux. Un peu de tendresse dans cette histoire de brutes (en référence à la bataille de Falkirk). Ronnie Munroe délivre une prestation tout aussi délicate. La photo de J Von Hughes Munroe figure sur la page de ce titre Falkirk, dans le livret de l'album (est-ce une référence au texte : "We lost a legend...)
"Thirty Years War" (Pearce, Munroe) : Une des forces de Munroe's Thunder est de savoir nous délivrer des instrumentaux colorés et puissants donnant une place importante aux claviers qui voguent sur mer calme et océans agités, donnant le crescendo au titre en habile complicité avec les riffs de guitare et la solidité de la section rythmique; le chant doublé de choeurs texture ce titre qui flirte ouvertement avec un progressif évident.
"Echoes Of The Dead" (Pearce, Munroe) : 5'11 de Power Metal carrément trashy qui envoie les watts sans retenue avec pas moins de trois soli en cadeau : le premier livré par David Mark Pearce et les deux suivants par Justin Zych. Les claviers restent efficaces et opportuns et BJ Zampa ne lésine pas sur les toms qui assure une structure béton du début jusqu'à la fin.
Ce titre est supporté par une vidéo officielle accompagnée des paroles sortie le 23 septembre dernier, qui intègre en introduction Battle Cry, le court instrumental de début d'album.
"The Executioner" (Pearce, Munroe) : The executioner est un condensé de puissance, d'efficacité, de riffs cinglants, fracassants et étourdissants appuyés sauvagement par des claviers stupéfiants. La ligne vocale est incisive et redoutable, confirmant sans contestation possible le talent de Ronnie Munroe dans sa capacité de lâcher envolées et robustesse.
Track List:
1. Battle Cry
2. The Black Watch
3. Awaken The Fire
4. Gray Hall
5. Babbington Mary
6. Brace For The Night
7. Dead Man's War
8. Falkirk
9. Thirty Years War
10. Echoes Of The Dead
11. The Executioner
Pour vous donner un bel aperçu en 2'14, un petit clic pour une grande claque :
Notre avis :
The Black Watch est un album qui ne peut que rassembler un grand nombre d'aficionados de Maiden, Deep Purple, de Dio, de Metal Church, de Rainbow... car il a cette qualité à reprendre des influences majeures et à livrer avec passion de grandes tendances Rock Metal, en y faisant éclore le style Munroe. La richesse des compositions, le panel vocal, la technique de chacun des membres en fait un album, texturé, varié, puissant. Son côté à la fois conceptuel et très personnel rajoute encore plus d'émotion à cet opus. La dynamique des onze titres sait allier puissance, douceur, énergie, émotion. The Black Watch bénéficie d'une production high level, assurée par David, qui magnifie le talent de chacun des membres du quintet et en fait un album de grande qualité, très inspiré ; il ne faut surtout pas passer à côté. Vous pourrez vous le procurer auprès de son label RFL Records.
On va plus loin chez Ahasverus :
L'album étant prévu à l'origine pour 2016, nous avons retrouvé le teaser d'origine proposé le 30 déc. 2015 avec un line-up légèrement différent. La basse devait être assurée par RC Ciejek ( Ancien bassiste de Joey Belladonna et d'Anthrax), la batterie, elle, par Rick Ward (Midnight Circus & Azrael's Bane).
Les liens :
https://www.facebook.com/munroesthunder
https://www.facebook.com/ronnymunroefb
https://www.facebook.com/rflrecordsroxx
EVIL-MINDED, Lucy’s Fate (14/10/2022 - chronique)
Le 27/10/2022
Pour les fans d’Iron Maiden cet opus est un petit bijou tant l’inspiration est évidente.
Groupe : Evil-Minded
Album : « Lucy’s Fate »
Genre : Heavy Metal
Influences : Iron Maiden / Judas Priest / Metallica / AC/DC / Motörhead
Origine : Toulouse
Sortie : 14/10/2022
Par Pépé St@kaTTo
Line-up 2022 :
- Jonathan Sendrané (chant, guitare)
- Jonathan Jourdan (batterie)
- Romain Bourgeois (guitare)
- Guillaume Lefebvre (basse) Lorraine Cross, Nemedian Chronicles
Anciens membres :
- Anaïs Abbadie (chant)
- Yann Lehue (basse)
- Damien Oliveira (basse)
Discographie :
- Rock'N'Roll Road (2015 – démo 10 titres)
- Into The Jaws Of Death (2019)
- Weighing of the Heart (2020 – EP 3 titres)
- Lucy’s Fate (2022)
« Rock'N'Roll Road » (2015) - Démo
« Into the Jaws of Death Label » (2019) - Autoprod’
Tracklist :
1.Into the Jaws of Death - 2.No Man's Land - 3.The Old Knight - 4.Missing Paradise - 5.Call of Duty - 6.Pain - 7.Holy Wars - 8.Evil-Minded - 9.U235
« Weighing of the Heart » (2020) Artwork Mario Lopez - Autoprod’
Tracklist :
1.1789 - 2.Unmerciful Life - 3.Weighing For The Heart
« Lucy’s Fate » (2022) - Artwork Mario Lopez - Label Music-Records
01.The Evil Within - 02.The Last Strike - 03.The Eternal City - 04.Filibusters -05.1789 - 06.London Vampire - 07.Lucy’s Fate - 08.Weighing Of The Heart - 09.Trust My Lies - 10.Unmerciful Life - 11.Rock Squadron
C'est à Muret très exactement, en banlieue Toulousaine (Sud-Ouest, Haute-Garonne et patrie de la Chocolatine) qu’Evil-Minded voit le jour en 2010. Sous l’impulsion des deux Jonathan, Jourdan et Sendrané, guitaristes et grands passionnés de Hard Rock des années 80 (Iron Maiden, Judas Priest, Metallica, AC/DC, Motörhead), le groupe va intégrer de nouveaux membres, répéter, participer à quelques scènes locales et sortir finalement une démo en 2015.
Après quelques changements notoires, Jonathan Jourdan ayant lâché sa guitare (au profil de Romain Bourgeois) pour la batterie, vu un défilé de plusieurs bassistes, et Jonathan Sendrané succédant à Anaïs Abbadie au chant, que le groupe livre en 2019 son premier album en autoproduction « Into the Jaws of Death » (en mémoire d'une photographie prise le 6 juin 1944 par Robert F. Sargent lors du Débarquement de Normandie). Ce concept-album dont le thème récurrent a pour cadre historique la seconde guerre mondiale rend ainsi hommage à ces héros, ces soldats ou résistants qui ont forgé l’Histoire et que l’on retrouve dans le titre des morceaux. Les critiques positives de la scène Metal, tant nationales qu’internationales, vont pousser nos amis Toulousains à poursuivre l’aventure…
En 2020, Evil-Minded présente (encore en mode autoproduction) une nouvelle démo de trois titres toujours aussi Heavy, intitulée « Weighing of the Heart » dont la sublissime pochette est signée par le graphiste guatémaltèque Mario Lopez (King Diamond / Metal Church / Them). Pour plus d’informations sur le groupe et cet EP, je vous invite à lire l’excellente chronique de ma collègue Dam'Aël.
Après la signature d’un contrat avec le Label hexagonal Music-Record (Cf. photo en début de chronique), le groupe va profiter des multiples périodes de confinement pour peaufiner les onze titres de leur second album « Lucy’s Fate ». Lancement des sessions studio début 2021 pour une sortie effective et attendue le 14 octobre 2022.
La pochette très « Old-School » de ce nouvel opus a également été réalisée par Mario Lopez, elle représente « Lucy Westenra », vampirisée par le Comte Dracula dans le célébrissime roman de Bram Stoker. Cependant, les divers conflits et mythes populaires de notre monde ont continué d’inspirer le groupe et se retrouvent ici.
L’album débute sur le très Maidenien « The Evil Within » avec son riff abrasif. Le chant sans être trop poussé drive ce morceau puissant et martial, les chœurs venant renforcer cette atmosphère de conflit latent. Ce titre qui pourrait être encore d’actualité aujourd’hui, décrit le climat hostile de la « guerre froide » et l’affrontement entre les « deux maîtres » du monde pour la domination de l’humanité, sur fond de peur d’holocauste nucléaire. Les solos de guitares omniprésents sont légion et viennent magnifier ce premier morceau. Une très bonne entrée en matière !
On poursuit avec « The Last Strike » qui démarre comme un cheval au galop, ou plutôt comme un Stuka en piqué avec son long riff d’intro, le chant démarrant dans la foulée. La rythmique basse/batterie puissante est rehaussée par des solos rageurs et on retrouve encore ici une mélodie dans la veine d’un Maiden, que du bonheur ! Le thème abordé dans ce titre est celui de l’affrontement entre Allemands et Soviétiques pour le contrôle de Stalingrad.
« The Eternal City » et son intro très Epic-Metal est pourtant un morceau très Heavy avec un gros son, classique mais accrocheur. La basse est bien mise en avant, le chant est guerrier et cadencé comme une phalange de soldats romains partis en découdre pour la gloire de l’Empereur et la splendeur de Rome. Pour vous en persuader, il suffit de regarder le clip officiel du morceau ci-dessous :
« Filibusters » démarre sur un tempo lent, rythmé pour les galériens. Hissez la grande voile et venez naviguer avec les Flibustiers. Un morceau Hard/Heavy certes bateau mais qui a l’avantage de ne pas se prendre au sérieux dans ses paroles. Le pont de fin est plus rapide et lance enfin l’abordage, le solo tonnant comme un canon de 12.
En piste 5 on retrouve « 1789 » déjà présent sur la démo « Weighing of the Heart », un titre ici aussi fortement influencé par Maiden et la révolution Française. Le chant est martial et repris par des chœurs, la rythmique implacable et mouvante comme une marée humaine qui marcherait vers la Bastille. A noter le pont de fin et son changement de tempo, avec une basse bien mise en avant, une batterie délivrant ses roulements de tambours de guerre et un solo incandescent prêt à briser de ses riffs toutes les chaînes. Un excellent titre.
Le génialissime « London Vampire » est un instrumental d’un peu plus de six minutes qui au dire de ses géniteurs aurait pu mériter des parties philharmoniques avec un vrai quatuor à cordes, ce qui constitue comme l’on s’en doute une boutade de Hardos de la belle époque. On retrouve cependant quelques nappes de claviers qui viennent de ci-de-là enjoliver le morceau. Grosse influence encore ici de la « Vierge de Fer », et un rythme haletant symbolisant assurément la traque du Vampire dans le cœur du vieux Londres.
« Lucy’s Fate » qui donne son nom à l’album débute sur des arpèges en sons clairs d’inspiration gothique, sur une lecture d’Abraham Van Helsing qui préambule le sort de Lucy. Un premier solo mélancolique lance ensuite sa rythmique entêtante et un chant qui ne demande qu’à être repris en chœur. Fermez les yeux et laissez-vous entraîner dans cette chasse au vampire, laissez l’esprit de vengeance vous envahir en mémoire de la belle Lucy. La mélodie de ce morceau est sublime et envoutante, les parties de guitares magiques. Mon deuxième morceau préféré de l’album.
« Weighing For The Heart » que l’on retrouvait également sur la démo « Weighing of the Heart » démarre sur une partie batterie bien speedée, Jonathan Jourdan pouvant libérer toute son énergie dévastatrice, et il est vrai que sur ce morceau il « bucheronne » grave le bougre ! L’ambiance lourde nous plonge immédiatement dans l’Egypte antique au temps des pharaons, encore une belle référence à Maiden et à son album « Powerslave ». Les solos guitares sont époustouflants et invitent à un « headbanging » permanent. Un titre qui doit tout défoncer en Live…
« Trust My Lies » avec sa longue intro hypnotique, (le chant ne commençant qu’à 1’43), traite de la manipulation mentale et du contrôle de la population par le mensonge. Ce morceau est particulièrement travaillé, avec ses changements de rythmes, ainsi que le « discours parlé » d’un gourou qui cherche à attirer dans ses filets les pauvres ouilles crédules, et qui conclut par des rires sataniques. Le riff répétitif et incisif tourne inlassablement et relance le chant tout le long du morceau. C’est tellement malsain que cela en devient démoniaque…
Sur « Unmerciful Life » (mon titre fétiche de l’album) c’est la basse qui est mise à l’honneur, même si la batterie perce également au mix. Ce morceau est très musical et s’inscrit dans un Heavy relativement rapide, limite speed par moment. Le pont, basse / guitare sons clairs suivis par un solo ultra décoiffant, est de toute beauté ! Le discours très engagé dans les paroles pourrait également être d’actualité car il traite de l’absurdité de la guerre…
Avec « Rock Squadron » nous arrivons à la dernière piste de l’album, « dommage » diront certains, « trop long » trouveront d’autres. La question a été posée au groupe lors d’une interview radio, les morceaux sont longs car ils reflètent leur vision et inspiration du moment dans leurs titres (riffs guitares et solos à la pelle, désolé pas fait exprès !), n’oublions pas non plus que certains Maiden, Judas ou Metallica tapent allègrement dans les 6 minutes. Et puis, pourquoi se priver de certains titres ? Il est parfois également difficile de faire un choix…
Bref, avec ses 4’55 « Rock Squadron » reste dans la moyenne et balance un bon titre guerrier Heavy et bien catchy. Ce titre a bénéficié d’un clip Youtube Officiel que je vous laisse découvrir ci-dessous :
Pour les fans d’Iron Maiden (dont je fais partie) cet opus est un petit bijou tant l’inspiration est évidente, « trop » diront certains, « jamais assez » diront les autres, chacun se faisant sa propre opinion.
Reste également la question du chant avec son accent « trop frenchie » là également les opinions divergent. Personnellement je pense que ce n’est pas dérangeant, ni agressif à l’écoute, et puis si Jonathan chantait avec l’accent de Toulouse C*N, ou de Marseille PUT1, ou en patois (l’Occitan bien de chez nous), ça changerait quoi ? Pour moi il n’y a pas besoin de débat, ce n’est qu’un détail, le Metal c’est avant tout de la musique et du feeling, et pour ça les Evil-Minded « hé bé C*N, ils en ont ! ».
Je ne saurais donc que trop vous conseiller de vous jeter sur cette galette et d’en apprécier chaque ingrédient, en ce qui me concerne j’attends patiemment le prochain skeud, et également l’occasion de les voir jouer sur la Capitale …
MUNROE'S THUNDER : sortie d'album en novembre
Le 29/09/2022
Munroe's Thunder présentera son nouvel album le 11/11/2022. Il s'agira d'un onze pistes intitulé « The Black Watch ».
Munroe's Thunder est un groupe mené par Ronny Munroe, ex-chanteur de Metal Church avec lequel il a enregistré trois albums. Il a également fait partie du Trans-Siberian Orchestra. Il est, depuis juillet 2022, le chanteur de Vicious Rumors.
Munroe's Thunder pratique un heavy qui peut rappeler les univers de Metal Church, Savatage et Iron Maiden.
Pour lancer son album, Munroe's Thunder a présenté un premier single. il s'agit de la dixième piste de l'album, « Echoes Of The Dead ».
Les précommandes du futur album sont déjà ouvertes ici :
SILVERTRAIN aux prémices du nouvel album
Le 15/09/2022
Au sortir de sa trilogie futuriste (Walls Of Insanity/No Illusion/Steel Against Steel), trois concept-albums aux artworks réalisées par Stan W Decker (Blue Öyster Cult, Jorn), Silvertrain a annoncé que son prochain long format sortirait courant avril 2023.
Le nouvel album s'intitulera « Bring Back The Silence » et sa production sera confiée à David Potvin et au DOME STUDIO (Deficiency, Lyzanxia).
Deux single-clips sont déjà dans les projets du groupe.
Le line-up du futur opus sera composé de Phil "Rock Or Burn" York (chant), Micky Ramirez et Manu Drillin (guitares), Jean Lançon (basse) et Sébastien Cros (batterie).
Discographie :
- Witch Platform Please (1979)
- Silvertrain (2014)
- Walls Of Insanity (2016)
- No Illusion (2018)
- Steel Against Steel (2021)
- Bring Back The Silence (2023)
FOOL'S PARADISE, Living In A Fantasy (sortie le 21/09/2022)
Le 06/09/2022
Fool's Paradise est un groupe de heavy metal originaire de Dunkerque. Il s'est formé en 2007. Il cite pour influences Iron Maiden, Metallica, Megadeth, mais également des formations plus ancrées dans la scène progressive telles que Pink Floyd, Dream Theater et Opeth.
En 2014 sort « Forest », son premier EP. Il présente son premier album trois ans plus tard et participera à des festivals tels que le Raismes Fest ou Du Metal A La Campagne.
En 2019 Freddy Richard, chanteur dans les cover-bands Made of Iron et Heavylized rejoint le combo.
Fool's Paradise finalise son line-up en 2020 avec l'arrivée du bassiste Corrado Pinna.
Le 21/09/2022 Fool's Paradise présentera son nouvel album dans très bel artwork réalisé par JDGraphiste. :
« Living In A Fantasy »
« Living In A Fantasy » est un concept-album. Il raconte en onze pistes le voyage intérieur de Liam, réfugié dans une cabane pour échapper au monde qu’il rejette. Il est la suite logique du précédent opus.
L'album a été enregistré au studio de Franck Manceau de Zuydcoote en partenariat avec le Lieu Musical Expérimental de Grande-Synthe. Il a été mixé par Frank Manier (ancien membre de Syren’s call) et masterisé par Brett Caldas Lima (Megadeth, Pain of Salvation, Ayreon, Devin Townsend).
Musicalement « Living In A Fantasy » s'avère un album de heavy aux propositions variées. Les compositions sont rapides, bien exécutées, la guitare lead amène beaucoup de mélodique à l'ensemble et le chanteur se distingue particulièrement par sa capacité à monter et à tenir sa note dans les aigus. Les morceaux sont inspirés, et Fool's Paradise dévoile dans sa nouvelle configuration suffisamment de qualités pour prendre toute sa part du gâteau sur les scènes du Nord.
La release-party de « Living In A Fantasy » aura lieu le mercredi 21/09/2022 à 18h30 au Palais du Littoral Grande-Synthe (invitations à retirer à l'accueil). Le groupe Blues Eaters, qui sort également le même jour son album dans un registre plus bluesy, complètera la soirée.
Fool's Paradise sera enfin en concert au Bellenaert café Dunkerque le 08/10/2022.
Discographie :
- Forest (EP - 2014)
- Monopoly Society (2017)
- Living In A Fantasy (2022)
Line-Up :
- Freddy Richard : chant
- Olivier Mevaere : guitare, choeurs
- Stéphane Lalan : guitare, choeurs
- Corado Pinna : basse, choeurs
- Frédéric Hembert : batterie
SPLINTERED THRONE, The Greater Good of Man (2022)
Le 17/08/2022
Splintered Throne est un groupe originaire de l'Oregon. Il a partagé les scènes de Flotsam & Jetsam, de Primal Fear, de Pat Travers, de Lita Ford et de quelques autres sommités du genre.
Après dix ans d'existence, connaissant le départ de son vocaliste Brian Garrison, la formation américaine faisait appel à Lisa Mann (White Crone), chanteuse à la voix puissante qu'on avait remarquée dans son interprétation du « Stargazer » de Rainbow que vous pouvez écouter ici : White Crone, "Stargazer" (cover, single).
Splintered Throne line-up 2022
Splintered Throne était donc à nouveau en formation de combat. Il présente son nouvel album en cet été 2022 : « The Greater Good of Man ».
A propos de l'album (elle s'est grandement impliquée dans son écriture) et de son nouveau groupe, Lisa Mann commente :
« Je me pince toujours pour vérifier le fait que je suis bien dans ce groupe - et maintenant nous avons écrit et enregistré un album qui déchire. C'est une sensation aussi bonne que le sexe et le chocolat. J'ai hâte de le lâcher sur le monde ! »
« The Greater Good of Man » s'ouvre sur l'excitant « The Ripper Is Calling », une avalanche de riffs à grande vitesse façon Judas Priest ou Accept.
Il alterne les titres hard et heavy (le survitaminé « Night Of The Heathens ») mais sait aussi prendre le temps d'une ballade (« Underdogs »), et même de deux puisque les Américains ont choisi pour l'occasion de réenregistrer « Immortal », un titre chanté par Brian Garrison sur l'album « Red Line » (2017).
Ainsi Splintered Throne, fort de sa nouvelle voix, offre-t-il avec « The Greater Good of Man » un album qui saura retenir l'attention des amateurs de heavy échevelé (mais pour les chauves c'est bien aussi...)
L'album sort le 19/08/2022.
Line-Up :
- Matt Dorado - guitare
- Jason “JMo” Moser - guitare
- Lisa Mann - chant
- Kris Holboke - batterie
- Brian Bailey - basse
Track Listing :
1.The Reaper is Calling (4:10)
2. The Crossing (6:09)
3. Morning Star Rising (5:50)
4. The Greater Good of Man (3:55)
5. Let it Rain (4:04)
6. Underdogs (4:50)
7. Night of the Heathens (3:23)
8. Time Stands Still (4:03)
9. Immortal 2020 (Remastered) (4:34)
Les Liens :
SPIRIT WAR, « Soundhouse Tracks Vol.1 » (2022)
Le 02/06/2022
Groupe : SPIRIT WAR
Album : « Soundhouse Tracks Vol.1 » - EP Autoprod’
Genre : Hard Rock US / Heavy Metal / Rock’n’Roll énervé !
Influences : Dokken / Saxon / Helloween / Accept
Origine : 2021 (Région du Bugey)
Sortie : Fin 2021
Par Pépé St@kaTTo
Line-up actuel :
- Markus Fortunato : basse et chant
- André « Deiz Kergo » Kergonna » : guitare
- Nicolas Lebrat : guitare et choeurs
- Valentin Leroy : batterie et choeurs
SPIRIT WAR par Fred Versailles
Discographie :
- « Soundhouse Tracks Vol.1 » (EP - 2021)
Tracklist : 01. Death Idols – 02. Turn on the light – 03. Fight to survive
EP 3 titres en commande sur le site du groupe.
Spirit War est le nouveau groupe de Markus Fortunato, bassiste, chanteur, compositeur prolifique, en activité depuis la fin des années 80 et que certains ont connu avec ses groupes MZ, et Fortunato, trois albums et toujours en activité !
Pour la chronique du dernier Fortunato, c’est par ici : Chronique d'album : FORTUNATO (Néo Classique), "Insurgency" (2021)
Après l’aventure Kingcrown (ex Öblivïon), Markus a lancé ce side-projet mi-2021, accompagné de son ami guitariste André « Deiz » Kergonna (aka « Deiz Kergo », Emposium et Crack In Time, qui avait participé au chant sur « Liberty » le premier album de Fortunato), avec pour principal objectif de former un nouveau groupe orienté Hard Rock US/Heavy Metal. Deux jeunes talentueux musiciens viendront également compléter la formation : le batteur Valentin Leroy (Les Marmottes, Flying Sharks) et le second guitariste Nicolas Lebrat (ex-Dyslesia). L’osmose parfaite entre ces « anciens » musiciens chevronnés et les « p’tits nouveaux », va aboutir à ces trois brûlots que je vous propose de découvrir maintenant !
01. C’est sur une rythmique bien hachée à la Accept et appuyé par un riff « oriental » décapant que « Death Idol » entame ce mini-EP. La ligne de basse fusionne d’entrée avec la batterie, et on sent déjà que la mayonnaise prend bien dans la section rythmique ! La voix de Markus est toujours aussi rauque et énergique, ce qui prouve qu’en plus d’être un de nos meilleurs bassistes métalleux français, il est également un remarquable chanteur. Les solos sont puissants et rappellent la période « Perfect Strangers » de Deep Purple ! Alchimie donc parfaite sur ce premier morceau Heavy Rock.
02. On poursuit avec « Turn on the light » et son intro toujours aussi punchy, à noter le changement brutal de tonalité sur le début du chant de Markus qui surprend un peu au départ, mais qui est bougrement efficace pour accrocher l’auditeur ! Le son des guitares est vraiment phénoménal, pour exemple le superbe pont en milieu de morceau, juste avant les solos en twin-guitares dopés aux « effetamines ». Une mélodie superbement composée.
03. « Flight to survive » débute sur une guitare folk avec ses arpèges magiques appuyés par un sublissime solo de basse de Markus. La rythmique galopante qui suit, entraine le morceau dans un Heavy plus traditionnel. La mélodie est martiale et colle parfaitement au thème des paroles, la voix de Markus véhicule toujours autant d’émotions. Le pré-chorus avec ses riffs hypnotiques ainsi que les nombreux solos incisifs font de ce dernier titre un pur morceau dans la tradition Maidénienne. Un vrai petit bijou !
Ce premier EP qui devrait être suivi dans les prochains jours d’un second est hautement explosif de puissance sonore ! Carton plein donc pour ces trois compos entre Hard & Heavy, certes classiques mais terriblement mélodiques et efficaces.
« Soundhouse Tracks Vol.1 » fait une excellentissime entrée en matière, nous attendons maintenant le plat de résistance avec un appétit plutôt vorace !
Matoscope :
- Markus Fortunato : Mark Bass Big Band black Edition ; Standard Cabinet 108; Ninja 102 Combo, Skull Strings Wound Exposed Core 6 Strings Bass
- André Kergonna : Charvel Pro Mod So-Cal Style 1 Vibtage, Cort CR250-SP Amber (+ Seymour Duncan), Schecter , Mooer GE 200 & GE250 Amp Modeling, Skull Strings 10-46 STD Stainless Steel
- Nicolas Lebrat : guitare LTD EC-1000 Amber Sunburst, ESP Horizon FR II Black Aqua, Zoom G11, DV Mark Power Cab 112/60
- Valentin Leroy : Ludwig Drums Epic Series, cymbales Zildjian Avedis, caisse claire Grescht
Les Liens :
CRYSTAL VIPER : Petit mais costaud
Le 19/04/2022
Le 25/03/2022, Crystal Viper sortait « The Last Axeman ».
Bien que ce nouvel opus des Polonais soit catalogué comme un mini-LP, il comprend en fait plus de matériel que de nombreux albums (la durée totale pour les huit titres est d'environ trente-six minutes).
La face A commence par une nouvelle version du premier hit de Crystal Viper, « The Last Axeman », qui donne son titre à l'ensemble.
Il est suivi d'une toute nouvelle chanson intitulée « In The Haunted Chapel », dont les paroles s'inspirent d'une histoire de H.P. Lovecraft.
Vient ensuite « Ulitsa Roz », une cover du Iron Maiden russe Aria. Ces trois morceaux sont disponibles uniquement sur ce mini LP, agrémentés d'un bonus supplémentaire : une reprise du « It's Electric » de Diamond Head !
La face B du mini LP comprend quatre chansons extraites de l'album « The Cult », mais enregistrées en direct en studio, dans le cadre de la série #RockOutSessions. Ces nouvelles versions dépouillées et rugueuses de « The Cult », « Asenath Waite », « Whispers From Beyond » et « Flaring Madness » ont également été publiées sous la forme d'une vidéo live de vingt minutes que nous vous présentons ici :
Tracklist :
Face A:
1. The Last Axeman (2022)
2. In The Haunted Chapel (new song)
3. Ulitsa Roz (ARIA cover)
4. It’s Electric (DIAMOND HEAD cover)
Face B:
5. The Cult (live in studio)
6. Asenath Waite (live in studio)
7. Whispers From Beyond (live in studio)
8. Flaring Madness (live in studio)
Line-Up :
- Marta Gabriel - chant, guitare
- Andy Wave - guitare
- Eric Juris - guitare
- Blaze Grygiel - basse
- Cederick Forsberg - batterie
Crystal Viper par Tim Tronckoe
Discographie :
- The Curse of Crystal Viper (Album - 2007)
- Metal Nation ( Album - 2009)
- Legends ( Album - 2010)
- Crimen Excepta ( Album - 2012)
- Possession ( Album - 2013)
- Queen of the Witches ( Album - 2017)
- Tales of Fire and Ice ( Album - 2019)
- The Cult ( LISTENABLE Album – 2021)
- The Last Axeman (LISTENABLE Album- 2022)
Les Liens :