GLAM

STARCRAZY : Another Day, Another Squalor... (10/03/2023)

Le 11/03/2023

Un Glam gorgé de groove et des morceaux séduisants qui impriment immédiatement la mémoire.

Un petit coup de Glam à l'approche du printemps ?
Starcrazy andie wheeler
STARCRAZY par Andie Wheeler


Starcrazy est Australien. Ce quatuor prend forme en 2019 et ses membres citent des influences telles que Jane's Addiction, Hanoi Rocks et Van Halen.
Après un single de présentation (« Long Way Home »), il propose l'EP « Played For Suckers » en 2021.
Il revient courant mars 2023 avec six titres gravés sur une galette d'une durée de vingt et une minutes :

Another Day, Another Squalor...

STARCRAZY
« J'ai inventé le titre de l'EP après avoir entendu un collègue dire Un autre jour, un autre dollar ! de temps en temps à la fin de la journée de travail, une phrase que je trouve déprimante et ennuyeuse. » (Marcus Fraser)
La tonalité générale de l'opus est marquée par une basse funky, des riffs très hard et une guitare lead qui fait de belles propositions.
Capable d'une grande amplitude musicale, Starcrazy est aussi à l'aise avec des choeurs à la Stones (« The Big Time »)...

... Qu'en enchaînant les rythmiques punk (« Egging Me On »).

L'ensemble est parfaitement en place musicalement et les compositions ne manquent jamais d'intérêt.
Marcus Fraser explique : « Nous pensons que cet EP est beaucoup plus raffiné et percutant que le précédent, nous affinons nos capacités d'écriture et, dans l'ensemble, nous sommes très fiers de celui-ci. »
Il y a de quoi ! Le talent de Starcrazy est évident,  le groupe se démarque avec un Glam gorgé de groove et des morceaux séduisants qui impriment immédiatement la mémoire.
Nous vous invitons donc à faire connaissance avec ces Australiens à fort potentiel qui ont réussi à faire la différence en deux EP.

Starcrazy devrait encore croître en visibilité puisqu'il ouvrira la tournée australienne 2023 du légendaire groupe britannique The Animals.
Starcrazy

BLACKRAIN : D'un Frank l'autre

Le 06/01/2023

Faut-il titrer « Frank Frusetta quitte BlackRain » ou « Franky  Constanza rejoint BlackRain » ? Les deux nouvelles sont importantes et d'un Frank l'autre, on hésite…
BlackrainFranck Frusetta à gauche, Franky Constanza à droite - photo extraite de la page Facebook du groupe.
BlackRain
, dont le nouvel album « Untamed » est sorti récemment, vient d'annoncer le départ de son batteur Frank Frusetta en ces termes :
« C'est avec le cœur lourd que nous commençons cette année en vous annonçant le départ de notre batteur Frank. Après douze ans d'aventure, Frank est contraint de quitter le groupe pour des raisons personnelles qui ne lui laissent plus ni le temps, ni la disponibilité d'esprit de continuer. Il ne sera donc pas avec nous sur les concerts à venir et sur l'album que nous préparons. Frank a été celui qui a solidifié BlackRain sur scène en lui apportant une assise implacable. Ses idées rythmiques sont aussi pour beaucoup du succès des titres des cinq albums que nous avons enregistré ensemble. Il est devenu un frère au long de ces années. Un frère ne se remplace pas, il reste notre frère et son aura rôdera toujours autour du groupe. La route est longue, nos chemins s'écartent simplement. Nous espérons donc que cette annonce qui va vous attrister autant qu'elle nous prend aux tripes sera contrebalancée par une seconde annonce plus joyeuse. »
Blackrain 3 copyright julien zannoni
BLACKRAIN avec Frank Frusetta par Julien Zannoni
Le groupe poursuit son communiqué :
« Nous accueillons Franky Constanza au poste de batteur. Beaucoup d'entre vous connaissent celui qu'on pourrait appeler le Tommy Lee français, un showman hors pair et un batteur à la frappe costaud et acrobatique. Nous avons donc hâte de vous faire découvrir sur scène et sur album ce que cette nouvelle mouture de BlackRain va donner. Nul doute que Franky va apporter une nouvelle patte au groupe. Bienvenue Monsieur Costanza ! »
De son côté, Franky Constaza écrit :
« J'ai le plaisir de vous annoncer que je rejoins BlackRain à la batterie ! BlackRain est un groupe que je suis depuis plusieurs années et leur dernier album Untamed est tout simplement excellent.
Ceux qui me connaissent savent à quel point j'adore le Hard Rock, c'est donc un grand plaisir pour moi d'accepter leur invitation. Je souhaite tout le meilleur à Frank Frusetta et une excellente continuation dans tous ses projets. Bien sûr, je continue toujours à fond avec Les Tambours du Bronx !
Hâte de vous retrouver très prochainement... Et encore bonne année à tou(te)s »
Aussi charismatique qu'efficace le batteur marseillais Franky Constanza a assis sa réputation au sein de groupes tels que Dagoba, Blazing War Machine et Les Tambours du Bronx. Les fûts des Annéciens restent entre de bonnes mains.

BLACKRAIN, Untamed (25/11/2022)

Le 02/01/2023

On recommande « Untamed ». Mieux : il s'impose dans votre CDthèque de fan de Heavy !

Avec la précision d'un métronome depuis « It Begins » (2013) BlackRain lâche des bombes de plus en plus dévastatrices tous les trois ans pour consolider sa position au sommet du heavy glam français et sur la scène internationale. Sa nouvelle livraison, larguée le 25/11/2022, a pour nom « Untamed » (traduisez : Indomptable).
Blackrain untamed
Revendiquée par l'artwork, la filiation, de « Dying Breed » à « Untamed », n'échappe à personne. Swan Hellion (chant/guitare) n'en fait pas mystère lorsqu'il nous explique : « Dying breed marque pour moi le vrai nouveau départ de BlackRain, un certain retour aux sources au niveau des compositions. Et bien sur il y a le mix réalisé par Chris Laney. L’image également, est plus cool. Bref, on était enfin partis sur de bonnes bases, les fondations de Untamed ».
Cette fois-ci, le groupe a fait appel à Hannes Braun (Kissin' Dynamite) pour le son. « Je crois que c'est le type de mix que nous avons attendu depuis nos débuts, estime Swan, mais que nous n’avons jamais eu, malgré les pointures avec lesquelles nous avons eu la chance de travailler dans le passé. Il me semble que c’est la première fois que le groupe sonne aussi fat. Chris Laney avait déjà fait un bon job sur License to Thrill et Dyin´breed mais ce n'est pas comparable à ce que nous a rendu Hannes. Le mix est très moderne et dans une playlist aux cotés de grosses prods, ça ne sonne pas ridicule. Hannes est aussi musicien, Kissin' Dynamite officie dans un style proche du notre, il a donc une vision claire et similaire à la notre quant à la manière dont un groupe doit sonner de nos jours. Je pense que l’erreur commise par certains producteurs dans le passé a été de vouloir faire sonner BlackRain comme un groupe des années 80. Car même si certaines de nos influences viennent de ces temps-là, nous sommes bel et bien un groupe des années 2010. »
Ce n'est d'ailleurs pas la seule collaboration des Annéciens avec les Allemands, puisque Jim Müller gratifie cet album d'un long solo de guitare sur le morceau « Neon Drift », l'occasion pour le groupe de nous offrir un clip très second degré dans lequel nos Frenchies n'hésitent pas à franchir la fine ligne de la légalité pour revisiter l'adage qui veut que Nice Boys don't Play Rock N' Roll.

D'autres clips tout aussi décalés ont accompagné la sortie de l'album, tels « Demon », en collaboration avec les acteurs de la sitcom Les Mystères de l'Amour, rencontrés tandis qu'ils assistaient à un concert du groupe, ou « Summer Jesus » qui voit les membres de BlackRain adeptes d'un gourou qui les abreuve en paradis artificiels.

Second degré à l'écran, mais la performance sonore n'est pas là pour plaisanter ! La chanson-titre est puissante, l'intensité progressive. Le riff introductif est énorme et le tempo irrésistible ! « Untamed  permet d’entamer les concerts de manière puissante, ca met directement tout le monde d’accord » estime Swan. On ne le contredira pas.

« Kiss The Sky » suit. Claviers, batterie lourde, dextérité palpable des musiciens, tandis que les mélodies se savourent (« Demon ») et que les choeurs jouent les vedettes (« All the Darkness ») ou que les choix se font judicieux (les choeurs angéliques tellement à leur place dans « Summer Jesus »). 
La musicalité s'installe sur la durée pour notre plus grand plaisir, avec un jeu foisonnant et un frontman qui va décrocher des notes inaccessibles au commun des chanteurs (« Set the world on fire »). BlackRain signe ainsi un album aussi fort techniquement qu'il est réjouissant mélodiquement et son « Untamed » rejoint dans notre CDthèque les indéboulonables « Released » (2016) et « Dying Breed » (2019), qui sont déjà d'un fort calibre.
BlackRain, Skid Row et quelques autres prouvent ainsi qu'en 2022 le Hair Metal n'est pas moribond et qu'il n'a pas fini de nous faire headbanguer. On vous invite à aller écouter BlackRain in situ sur la prochaine tournée, parce qu'en plus d'être l'une des meilleures sorties discographiques de l'année, c'est un excellent groupe de scène.
On recommande « Untamed ». Mieux : il s'impose dans votre CDthèque de fan de Heavy !
Blackrain paris

RAKEL TRAXX, 19 Nights To Nowhere (sortie le 09/09/2022 - chronique)

Le 21/09/2022

En vingt-cinq minutes seulement, cet EP nous délivre l’essentiel, à savoir six pastilles de Glam/Rock sur-vitaminées

Groupe        :  RAKEL TRAXX
Album        :  « 19 Nights To Nowhere »
Genre        :  Sleaze / Glam Rock / Hard Rock
Influences    :  Mötley Crüe / Ratt / Pretty Boy Floyd / Poison / Guns N’ Roses
Origine        :  Marseille
Sortie        :  09/09/2022

Par Pépé St@kaTTo
Rakkel traxx hard rock sleaze
Line-up 2022 :

  • Shanon Dollz (Lead Vocal)
  • Squall  (Guitar/Backing vocals)
  • Zantolo (Guitar/Backing Vocals)
  • Leste (Drums/Backing Vocals)
  • Swylde (Bass/Backing Vocals

Anciens membres :

  • Hakan Panda (Bass)
  • Nikki (Bass)
  • Tricksters (Bass)

Discographie :

  •  EP Demo (Juin 2008 - Autoprod)
    01.S.E.X - 02.Together - 03.Try Again - 04.Give Me Your Love
  • Bitches Palace (2011 - Labels Shotgun Generation Records / Demon Doll Record)
    01.Yeah - 02.Give Me Your Love - 03.Together - 04.Fuck You - 05.Let Me Take Your Gun - 06.Girlz - 07.Quicksand - 08.Prostitute's Night - 09.Try Again - 10.S.E.X - 11.Blue Eyed Creature - 12.Everybody Dreams 13.Bang Bang
  • Dirty Dollz (Septembre 2016 -Labels Shotgun Generation Records / Demon Doll Record - Artwork de Cécile Lagarrigue de Savanas Art)
    01.Can't You See - 02.I Need Your Love Tonight - 03.You'll Never Stop a Game - 04.Red N' Hot - 05.Lady Got a Gun - 06.Love Me Pretty Baby - 07.Cry N' Die - 08.Hey !!! Hey !!! - 09.I Need You Honey - 10.Drugs to Kill Your Mind 
  • EP 19 Nights To Nowhere (Septembre 2022 - Rock City Music Label)
    01. Sexy Town - 02. 19 Nights To Nowhere - 03. Wild Girl - 04.Mexico - 05.Angel - 06. I Had A Dream

RAKEL TRAXX, un nom de groupe qui fleure bon les ’80, la côte Californienne, les clubs de Sunset trip à L.A, mais qui est pourtant bien un combo de chez nous, et plus exactement de Marseille, « ‘tain tu le crois ?!? ».
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Ces « jeunes de la Cannebière » sont pourtant bien actifs depuis 2006 et ont déjà à leur crédit, une démo quatre titres de 2008, deux albums de 2011 et 2016 et un EP six titres qui sort en ce mois de septembre 2022 chez leur nouveau Label Rock City Music Label. Leurs influences sont variées et vont ainsi du Glam/Rock, au Sleaze, en passant par le Punk & Heavy.
Ils ont également effectué plusieurs tournées dans l’Hexagone et en Europe (Belgique, Italie, Allemagne) avec des formations aussi prestigieuses qu’Adam Bomb, Pretty Boy Floyd, Dagoba, Reckless Love, ou nos Glammeux Savoyards de BlackRain. Il me faut également préciser que nos Marseillais sont les heureux gagnant du « Voice of Hell », au Hellfest Cult 2017.
Sur leur premier album « Bitches Palace » on retrouve donc les titres présents sur la démo de 2008, agrémentés de nouvelles compositions toutes aussi explosives les unes que les autres. C’est un skeud puissant et hargneux qui pose les fondations de ce que sera le groupe dans les prochaines années, à savoir le digne héritier des Mötley Crüe, Poison, Ratt et autres groupes Glam de la belle époque (et en 2022 c’est effectivement avéré). Treize brûlots qui s’enchainent sans jamais lasser, des mélodies qui font taper du pied et headbanger jusqu’au comptoir (« Chef, une ‘tite mousse ! »), il suffit d’écouter en boucle « Let me take your gun », « Together » et le sublissime « Try again » pour s’en convaincre.

On retrouve ainsi dans les textes et la musique de « nos lascars » tous les ingrédients qui font la renommée du Sleaze Rock : « Drugs, Sex, and Rock’n’Roll », grosses guitares saturées aux riffs bien pêchus, amplis chauffés à blanc, voix souvent haut perchée aux refrains entêtants, bref, de la distribution auditive à tous les étages.
Rakel Traxx va enfoncer le clou avec son second opus le très attendu « Dirty Dollz », neuf bastos Sleaze/Glam voire même Hard Rock et une sublissime ballade en fin de galette. La voix de Shanon est toujours aussi puissante et maintenant facilement identifiable, les mélodies toujours aussi groovy, appuyées par une section basse/batterie bien lourde, la paire de gratteux Squall et Zantolo nous gratifiant de solis toujours aussi décoiffants. Les chœurs sont beaucoup plus présents, quelques screams font également leur apparition. Mention spéciale à « Need you Honey », « Love me pretty baby », et leur single « Red n’ Hot » qui résume à lui seul dans leur clip l’univers « déjanté » du groupe. Du très lourd donc pour cette seconde galette. 

Passons maintenant à « 19 Nights To Nowhere » cet EP de six titres qui démarre sur les chapeaux de roues avec le très remuant « Sexy Town ». Le riff d’intro lance le chant de Shanon et donne le ton du morceau, c’est Glammy et Rock à souhait. Le refrain véritable gimmick vous fera reprendre les paroles en chœur et c’est sur son époustouflant solo de fin ciselé à la Wahwah que se conclut magistralement ce premier morceau.

On poursuit avec « 19 Nights To Nowhere », titre qui donne son nom à l’EP. La batterie lance le morceau avec une grosse rythmique de bucheron, les chœurs martèlent leurs « Ohohoh ! » et sont appuyés par des riffs bien léchés. Ce « 19 nights » fait passer les « 3 nuits par semaine » des Indo pour un chant de veillée de scouts pré-pubères, et c’est très bien ainsi, « Fatche, on est pas là que pour faire les kékétos ! ».

Même si « Wild Girl » est beaucoup moins Glam que les autres titres, l’énergie et la puissance dégagées ainsi que sa structure bien Rock en font un morceau particulièrement intéressant. Alternant les passages rythmiques mid-tempo et rapides, les guitares se taillent la part belle et magnifient le chant de Shanon ; les chœurs toujours aussi omniprésents donnant plus de consistance à ce qui pour moi constitue le plat de résistance de cet EP. Notons au passage le solo de fin à la Wah, « phéroménal » ! (ne cherchez pas dans le dico 2022, ça ne sortira que l’année prochaine. C’est l’association de « phénoménal » et « phéromone » et ça qualifie l’état proche de l’extase à l’écoute d’un solo particulièrement chiadé). 
De L.A à Mexico il n’y a qu’un jet de médiators … Après sa superbe intro savamment riffée, ce titre sonne comme un hymne à la fiesta entre potes, une invite aux virées en grosses choppers sur les routes surchauffées du Mexique. Encore de superbes envolées de grattes sur un chant toujours aussi envoutant et puissant. Un refrain méchamment appuyé par les chœurs des autres zikos, c’est beau et terriblement efficace, un morceau qui non seulement devrait vous faire sautiller en concert comme des petits pois mexicains, mais également vous encourager à partager vos shots de Téquila ou de Mezcal (attention, l’abus d’alcool, bla-bla-bla /glou-glou-glou…).
C’est après une longue entame ou chacune des Gibson LP équipées des nouveaux micros « SP Custom » déchainent toute leur puissance, que le chant démarre  enfin sa sarabande. Ici, point trop de chœurs dans « Angel », les phrasés sont courts, nets, précis et terriblement rageurs. C’est le morceau « dynamite » de cet EP et l’on sent bien que nos duettistes de gratteux avaient besoin de libérer toute l’énergie « bestiale » qui sommeillait en eux. Les Anges n’ont qu’à bien se tenir !
Enfin, « I had a dream » avec son intro et ses riffs à la Metallica vient énergiquement conclure ce trop court album de six titres. Ce mélange de style lorgnant sur le bon gros Rock ainsi que le Heavy, le Trash et qui ose même la « ritournelle enfantine » sur la reprise des chœurs du refrain, montre à quel point les Rakel Traxx ne se prennent pas la tête dans leurs compositions. Ils sont dans la vie comme sur scène, des mecs cools qui font du Rock’n’roll énervé et qui ne s’imposent aucun code, qu’il soit vestimentaire, ou musical. On a souvent collé cette fausse étiquette de « grands guignols » aux Glammeux sans vraiment en reconnaître le talent pourtant si évident, fort dommage...
En vingt-cinq minutes seulement, cet EP nous délivre l’essentiel, à savoir six pastilles de Glam/Rock sur-vitaminées, des refrains qui mettent le feu aux rideaux de mémé, des solis de grattes « en veux-tu en voilà » qui décoiffent même les permanentes les mieux laquées, avec des rythmes basses/batterie qui vous remontent les leggings sous les sourcils, et vous font dégouliner n’importe quel make-up ! Que de l’excellence donc dans cet album que je ne peux que vous conseiller, Stay Sleazy & Be Happy !
Rakel traxx cover
Liens :

­Matoscope :

  • Shanon : Shure SM58 ou Sennheiser.
  • Swylde : Basse Spector Euro 4LX / Tête Gallien Krueger 700RB II + baffle Gallien Krueger RBH410 / accordeur en rack Korg pitch-black / Morley « Cliff Burton » Tribute Series Power Fuzz Wah / médiator Dunlop Tortex 1,14 / Cordes Ernie Ball 105/50 / micros EMG actifs avec préamp et tone pump (origine Spector) / TC HELICON Critical Mass pour les chœurs.
  • Squall : Gibson Les Paul (micro SP Custom)  / Ampli Marshall 2555X Silver Jubilee / Cabs Marshall 4x12 (paires de Celestion V30 & Greenback) / effets Line 6 Helix / cordes Savarez / médiator Dunlop Tortex.
  • Zantollo : Gibson Les Paul Standard (équipée en micro SP Custom) / Washburn Signature « Paul Stanley » / Ampli tête EVH 51/50 / Cabs EVH 2x12 / Wahwah et accordeur BOSS /cordes Savarez (accordage en D#), médiator Dunlop Tortex 1,14.
  • Leste : Batterie SW Original 24/12/16/18 & Cymbales Sabian / Charley Meinl / Pédales Sonor / baguettes Vic First Rock Extrême 5b ou 5c. Accessoire indispensable à son jeu : Boxers taille L de marque Celio, H&M, Zara ou Lévis…
  • Endorsement « SP Custom » pour Zantollo et Squall ! (Bravo, c’est du super matos !).
  • En cours d’endorsement (après cette chronique) chez Célio / H&M / Zara et Lévis pour Leste …

HARSH, Out Of Control (2022)

Le 26/03/2022

Retour dans les 80s
Par Apolline

Harsh par armen balayan

HARSH photographie Armen Balayan


Après avoir sorti un EP intitulé « Slave » en 2018, le groupe de glam metal parisien HARSH revient sur le devant de la scène pour nous balancer son nouvel album « Out Of Control » ce vendredi 24 mars.
Avec ses influences piochant dans les Guns’N’Roses, Santa Cruz, Mötley Crüe, et bien d’autres grands noms des années 80, c’est un véritable voyage dans le temps auquel nous invite là Harsh.
Les trois singles de l’album déjà en ligne, à savoir « Good Lovin’ », « Fire At Will » et « Make The Law » envoient tous des bons riffs comme à l’époque, et vous pourrez vous-même vous rendre compte à quel point le quatuor joue le jeu des années 80.

Pour le sexe et la drogue on ne sait pas, mais la case Rock’n’Roll est largement cochée, il n’y a aucun doute possible !
« Fire At Will  », deuxième single, est le sixième titre de l’opus, écoutez-le ici :

Seule exception de l’album : « A Better Tomorrow », qui est étonnamment calme, et nous rappellerait presque des ballades à la Scorpions (ce qui n’est évidemment pas pour déplaire !).
Vous l’aurez donc compris, « Out Of Control » plaira sans hésitation à tous les fans de ces vieux groupes de Hard Rock qui ont fait couler tant d’encre.

Harsh artwork

Artwork : Alexandre Quemin


Vous pouvez d’ores et déjà vous procurer l’album sur bandcamp en version physique. Pas de cassette malheureusement, mais un CD qui n’attend que vous !

Une tournée européenne en première partie de Loudness est prévue pour 2023. Serez-vous de la partie ?
Retrouvez toutes leurs infos sur leur page Facebook :

Les critiques ont dit :

  • Ils ont le look et la manière.
    Rock Made in France
  • Le quartet frenchie n'a q'une seule envie : dépoussiérer de vieux vinyles usés et embaumés d'une senteur de bière pour nous ramener à l'âge d'or des 80's.
    RockMeeting
  • Harsh pourrait bien s’imposer comme le futur grand.
    Metal Eyes
  • C'est clairement un album de fans, à la gloire d'une époque révolue, qui réunit tout ce qui avait pu être remarquable dans le genre.
    Spirit of Metal France

Tracklist :

01. Good Lovin'
02. The Sound She Does
03. Never Let Go
04. Believe Me I'm Alive
05. Hold You Tight
06. Fire At Will
07. A Better Tomorrow
08. Make The Law
durée totale : env. 33mn

Line-Up :

  • Albert Arnold : chant, guitare
  • Séverin Piozzoli : guitare
  • Julien Martin : basse
  • Léo Lowenthal : batterie

Les Liens :

SHARX " RISING ANGELS " (EP-2022)

Le 22/03/2022

Groupe: SHARX
Origine: Lille
Album: RISING ANGELS (EP de 4 titres)
Genre: Hard Rock, Glam
Par Dam'Aël

Sharx le groupe lillois

LE GROUPE :

Né de la rencontre entre Alex Ludwig (Alexis Ponchel à la basse) et Léonard Cakolli (à la batterie), le groupe lillois voit son line-up s'étoffer — j'ai failli écrire  "se draper", Cf Chronique d'album : SHARX (Hard/Heavy), Sharx (EP - 2020) — avec l'arrivée de Lucas Srsen (à la guitare solo),  Vikky Richards (Victor Taine à la guitare rythmique) et l'année suivante Liam Geenens (au chant). C'est au fil des répétitions, de prestations sur les petites scènes locales que l'ambition de Sharx grandit, amenant ses membres à explorer quelques  nouvelles contrées, allant jusqu'à investir — sans aucune action belliqueuse — les salles de concert belges. L'un des fondateurs du combo ira même, en grand voyageur, se frotter à l'expérience américaine accompagné du bassiste alex pour certaines dates, en se voyant proposer la place de batteur auprès d'un dénommé Adam Bomb dans sa tournée européenne. Léonard assure donc quelques concerts en France auprès de cet artiste qui a côtoyé pendant ces quelques décennies Geoff Tate de Queensrÿche, Kiss, Cliff Williams d'AC/DC, Axl Rose des Guns'N Roses, Steve Stevens de Billy Idol. Vous l'avez compris, Sharx a quelques ambitions naissantes, voire dévorantes à l'image de leur logo et expliquant le choix du nom de cette formation.

Evidemment très influencée par les groupes déjà cités, leur musique s'en inspire fortement complétée par celle de Deep Purple, Aerosmith, Mötley Crüe, Led Zeppelin, Metallica, Van Halen... Bon je vous épargne la liste de quelques kilomètres... vu le prix de l'essence... En somme l'inspiration de SHARX se batit sur le rock'N Roll 70's et 80's et se forge sur du Heavy, du Blues, de la Funk et même du jazz. Eclectique et ouverture d'esprit permettent ainsi d'avoir une base de données qui ne pourra qu'enrichir la base de fans des Sharx par leurs propres compositions catégorisées dans le Hard Rock teinté de Glam et prenant une légère couleur de Heavy.

DISCOGRAPHIE:

Ils n'ont pas encore la vingtaine quand le combo décide d'auto-produire en guise de carte de visite, son premier EP éponyme. Enregistré sur 2019 et 2020,  mixé par Phil Reinhalter et Yannis Geenens, masterisé par Frédéric Motte au Conkrete Studio, le trois pistes de plus de dix minutes sort dans les bacs virtuels en dématérialisé le 17 avril 2020. Il est désormais à l'achat sous forme numérique sur le bandcamp du groupe ( https://sharx1.bandcamp.com/album/sharx )

1. Deep Blue : https://youtu.be/gewIpK-dqa8
2. Don't Wanna Be Your Dog : https://youtu.be/OrYImg50WjQ
3. One More for Love : https://youtu.be/fNzkM80xfYc

Sharx - EP 2020

 

                    RISING ANGELS : EP 4 titres (2022)

 

A défaut de pouvoir buriner leurs faces sous les sunlights des projecteurs, de laminer les planches figées des salles de concert et d'user leurs semelles de Rockers endiablés, c'est la plume dont ils s'emparent pour noyer ennui, désespoir de jouer, et colère face à ce monde de ouf qui brandit des armes qui désarment. Covid, variants, masques, gants et gel, une panoplie qui n'a rien à faire dans la garde-robe du bon métalleux. Léonard se met donc à composer. S'en suit un travail d'équipe pour peaufiner et préciser les futures pistes de ce second EP qu'il nomme Rising Angels et dont la sortie est effective le 11 mars 2022.

L album rising angels

1. Broken Blade

Premier en piste, pour faire la une de Sharx le 9 septembre dernier et entamer l'écoute de ce quatre titres. Il s'agit donc du premier single et le seul avant la sortie de l'opus. Un rock qui se teinte de nuances Heavy avec des guitares bien lourdes et bien grasses, une batterie bien taillée, une basse qui ronronne à merveille, un tempo qui n'arrache pas les dents mais qui groove parfaitement. Et on se laisse surprendre à dodeliner du popotin et à frapper du pied (attention aux voisins du dessous...). Une voix assez mature ronde et chaude s'annonce, suivie (surprise surprise !) par celle du batteur, plus légère dotée d'un p'tit brin de folie, un duo qui s'articule parfaitement dans un songwriting mélodique, entrainant, un peu à la Kiss par moment, à la Marilyn Manson à d'autres. Un titre très réussi par ses plages variées tant au niveau du chant qu'au niveau de la couleur de ses guitares, parfois distordues, parfois plus légères, parfois limite rouleau compresseur. Belle entrée en matière.

 

2. The Angels

Nom de Zeus, un titre qui m'a donné envie de ressortir les albums d'HELLECTROKUTERS dont Léonard est fan, ainsi que ceux de Yann Armellino & El Butcho, tant les quelques notes d'introduction en sont imprégnées. Evidemment j'adore, étant mordue de ces formations qui regorgent de talent. Je rappelle en passant que son frontman/chanteur n'est autre que Butcho Vukovic (ex-Watcha/ Rednekk Rampage/ Last Temptation pour faire très court). 
Retour donc sur du Hard Rock bien solide,  édulcoré par Sharx d'une dosette de Glam et teinté de blues sur ce titre The Angels. Titre qui propose des envolées toujours très entrainantes sur les refrains et des plages guitaristiques recherchées et très variées. Et un final au son très malin que tout bon rocker va s'empresser de reproduire sur tous les bons zincs des festivals et autres...

3. Feel My Skin

Les premières mesures de ce troisième titre (qui me rappellent, pour l'anecdote, mes exercices de batterie sur Creep de radiohead) sont introduites par la batterie et le talent de son jeune batteur vite rejoint par les twin-guitares très efficaces et changeantes, légèrement distordues, lourdes ou acérées, c'est selon. La basse renforce avec une grande efficacité cette rythmique bien calée. On appréciera le très bon travail des guitares tout au long de ce titre. A noter un passage plus épique à partir des 3'25 basé uniquement sur une rythmique basse/batterie et percussions qui supporte le chant de Liam parfaitement maîtrisé.

4. Tie Your Mother Down

Si je vous livre ma conviction d'un Queen-like, vous allez me répondre : retourne à tes classiques. Evidemment, vous l'avez tous reconnu rien qu'à partir de son titre, Sharx se fait plaisir avec cette reprise écrite par Brian May, Tie Your Mother Down extrait du cinquième album sorti le 10 décembre 1976 "A Day At The Races"  via EMI Records au Royaume-Uni et par Elektra Records aux États-Unis, avec Freddie Mercury Brian May Roger TaylorJohn Deacon, plus Mike Stone (aux choeurs) .

Sharx se la ré-approprie, à la mode de Lille, plus moderne avec un respect total du morceau et de son âme originelle, version dotée d'un son et d'une production année 2022. On notera que Liam assure parfaitement la diction en anglais et plus particulièrement sur ce dernier titre au débit assez rapide.

NOTRE AVIS :

Une galette qui fait un joli taf ; celui de nous rappeler par voie supersonique les classiques des années glorieuses du Rock et du hard Rock et celui de rappeler que l'underground français s'est hissé à un niveau notoire dans ce domaine et est capable de toujours satisfaire notre soif de bonne musique. Du trois titres Sharx de 2020 au quatre titres Rising Angels de 2022, il est indéniable de constater l'évolution du groupe et de confirmer sa volonté d'en découdre avec le genre dans le but de se hisser petit à petit de la scène émergente vers celle beaucoup plus professionnelle. Les compositions sont recherchées, l'instrumental est travaillé, riche sans excès de fioritures, avec beaucoup de nuances et des tableaux instrumentaux très variés. En somme pas de répétitions. Le songwriting est toujours mélodique et fédérateur, tenu de voix ferme par Liam. On note une section rythmique droite, groovy et bien claquée. Un EP à écouter et ré-écouter sans se lasser et qui, surtout, mérite qu'on lui ménage une place dans notre CDthèque. Je finirais en soufflant aux oreilles de SHARX , Rising Angels aurait mérité d'être un peu plus long. Mais nous nous contenterons de ces 17'20 en attendant un album qui serait le bien venu.

L'ensemble nous ramène  très fortement dans ces années 70 ou 80. Force est de constater qu'il s'agit bien des influences du groupe. L'ADN de leurs compositions en est fortement estampé. A consommer sans modération (SHARX, vous avez prévu les capsules Sharx dans votre merchandising ?).

Les liens :

https://www.facebook.com/SHARXcompany/

https://sharx1.bandcamp.com/album/rising-angels

https://www.youtube.com/channel/UCR6gDWN8QL36l9ArbRhXKvQ

 

Pour aller plus loin :

En aparté et pour rendre hommage à l'Ukraine, voici le lien d'un concert de Queen + Paul Rodgers : Live In Ukraine 2008, Spécial  Collecte de fonds pour Ukraine Relief.  Queen + Paul Rodgers avaient répondu à un appel de la Fondation ukrainienne Elena Pinchuk AnitiAids pour tendre la main aux jeunes du pays avec le message « Ne laissez pas le sida ruiner votre vie » en jouant un concert gratuit de sensibilisation au sida Life Must Go On.    http:// https://youtu.be/PGCTQTZXGXs

 

 

 

 

Sortie d'album : BLACKRAIN (Hair Metal) - Dying Breed (2019)

Le 06/12/2019

Groupe : BlackRain
Album : Dying Breed (2019)
Genre : Hair Metal
Origine : Annecy

 

Le Groupe :
BlackRain naît au début des années 2000 à Annecy à l’initiative de Swan Hellion (guitare et chant) et de Max 2 (guitare), deux camarades de collège.
Sa première production est une démo cinq titres intitulée Twilight, Rain and Darkness (2003).
En 2006 sort son premier album, BlackRain. Il est suivi par License To Thrill (2008) puis par Lethal Dose of ... (2011).
En 2012, BlackRain participe à l’émission télévisée La France a un Incroyable Talent et parvient en finale.
Les albums (It Begins ) (2013) et Released (2016) lui permettent de s’imposer comme l’un des fers de lance du Glam français.
BlackRain était au Hellfest 2019 (Main Stage 2).

Il a été cité parmi les dix meilleurs groupes français aux côté de Noir Désir, Trust, Téléphone ou Mass Hysteria par le magazine britannique Classic Rock.
Poursuivant son rythme ternaire, BlackRain revient en 2019 avec un nouvel opus :

DYING BREED

L’Album :
Dying Bride présente douze morceaux pour une durée totale de quarante-six minutes.
L’album est entièrement composé et enregistré en Suède sous la houlette de Chris Laney, qui avait déjà oeuvré sur License To Thrill.

Cover 1

 "Blast Me Up", figurant déjà dans l'album It Begins, a été réenregistré pour l’occasion.

Le groupe s’expliquait sur ce choix dans le webzine The Unchained :
C’est une chanson qui est sortie sur It Begins et nous n’avions plus les droits sur cet enregistrement. Il n’est plus commercialisé et écoutable nulle part, à part le clip sur Youtube, c’est la seule possibilité. Comme c’est une des meilleures chansons qu’on a en live, une des chansons sur laquelle les gens répondent le mieux, on pensait que c’était important de la ré-enregistrer car on n’était pas totalement satisfaits du mixage de It Begins. Du coup c’était sympa de la faire mixer par Chris Laney.

Source : https://theunchained.net/2019/09/13/black-rain-groupe-musique-interview-swan-hard-rock-cafe-paris-heavy-metal/

Pour clôturer l’album, BlackRain a choisi de reprendre “Ca Plane Pour Moi” du chanteur belge Plastic Bertrand.Ce titre a déjà fait l’objet de reprises à toutes les sauces, du musette de l’accordéoniste André Verchuren au Speed vitaminé des Red Hot Chili Peppers.
BlackRain justifiait son intention au magazine Art’N’Roll :
C’est une des chansons les plus reprises au monde avec «My way». C’est une des rares chansons françaises [sic] qui a du succès. C’est plus pour le public étranger quand on est un groupe français qui joue à l’étranger que pour le public français.”
Source : (https://www.artnroll.net/home/2019/08/interview-blackrain-21-06-2019-swan-chanteur-franck-batteur-matthieu-bassiste/)
Parmi les clips réalisés on trouve cette animation de “Dying Breed”, morceau qui donne son titre à l’album :
 
 
Il est temps maintenant de vous donner...
Notre avis :
Avec un album beaucoup plus homogène que l’estimable Released (2016), son prédécesseur, BlackRain reprend le flambeau d’un Hair Metal désormais trop lourd pour Bon Jovi, Motley Crüe ou Skid Row.
Si les mauvaises langues chuchotent que les Annéciens n’ont pas révolutionné le Glam’, il convient de constater qu’il le tiennent bien et excellent là où quelques vénérables anciens n’arrivent plus à se renouveler.
La recette du Glam Metal, qu’on croyait perdue, est donc à nouveau disponible sur vos plateformes grâce à cet opus inspiré et fougueux qui compte parmi les sorties les plus réjouissantes de l’année.