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AYRON JONES à MONTPELLIER (12/02/24) et Amongst Liars
Le 17/02/2024
Par Dam'Aël
Quand un destin, déposé au mauvais endroit, se magnifie en une évolution à la fois personnelle, artistique et spirituelle et s'ouvre vers une destinée où le meilleur et le plus intrinsèque s'expriment avec grâce, talent, générosité, émotion, mais aussi avec une certaine discrétion et humilité. Ayron Jones ! Ce qu'il fait est énorme avec cette subtilité de ne pas en faire trop, peut-être avec ce possible modus operandi de contemplation !
Anamnèse rapide :
"C’est un traumatisme qui m’a transformé positivement. Mon père était gangster et ma mère, accro à la drogue. Je ne les ai jamais connus, et eux n’ont pas cherché à me connaître. Le bébé qu’ils ont eu tous les deux, et dont ils ne s’occupaient jamais est devenu qui je suis aujourd’hui et ils ne le sauront jamais." Ayron Jones
Adopté à l'âge de 4 ans par sa tante qui sera sans doute sa bonne fée, il découvre le gospel et la soul, il s'initie au piano, à la batterie, au violon, à la guitare dont la première, acoustique, lui sera offerte par un voisin et celle qu'il s'achètera sera une Squier Stratocaster.
La vie aime à compliquer les choses voire parfois à s'acharner - qui n'en n'a pas fait les frais!- Une déception sentimentale viendra greffer une autre cicatrice chez Ayron qui aura pour effet de lui donner par la suite de l'inspiration chargée d'émotion (merci à vous, belle inconnue).
Son exutoire, vous l'avez compris, c'est la musique. Celle d'Ayron est à l'image des USA, un véritable melting-pot des genres avec cette imparable modernité pour laquelle il ne veut pas déroger, car il veut "charmer" cette nouvelle génération Z. Un cocktail à la fois explosif et délicat de Rock, de Soul, de Blues, de grunge voire de Pop et de Hip-Hop, largement inspiré par des Maîtres originaires de Seattle tels que Jimi Hendrix, Nirvana, Soundgarden, Pearl James...
C'est avec son trio Ayron Jones And The Way qu'il débute en 2010, investissant bars et scènes locales, l'artiste se faisant de plus en plus remarqué - il a remporté le concours de talent “Guitar Center’s King of the Blues” à Hollywood-. Le trio sort 2 albums en autoproduction DREAM (2013) et AUDIO PAINT JOB (2017).
L'année 2020 sera une année majeure dans la vie d'Ayron Jones puisqu'une major Big Machine John Varvatos Records lui propose son premier contrat (mai 2020)
"Il existe un héritage si riche de musiciens rock incroyables et emblématiques de Seattle et je crois sincèrement qu'Ayron est le prochain sur la liste » Scott Borchetta président-directeur général de BMLG.
John Varvatos: "Il (Ayron,ndlr) tisse sa vie dans des hymnes rock explosifs et des grooves soul et passionnés. Tout cela annonce une nouvelle voix indispensable dans le rock".
Dès lors deux albums au compteur depuis cette date marquée au fer rouge :
Child of the State (21/05/2021)
01. Boys From The Puget Sound
02. Mercy
03. Take Me Away (Album Version)
04. Supercharged
05. Free
06. My Love Remains
07. Killing Season
08. Spinning Circles
09. Baptized In Muddy Waters
10. Hot Friends
11. Emily
12. Take Your Time
Chronicles of the Kid (23/06/2023)
01. Strawman
02. Blood In The Water
03. The Title
04. Otherside
05. My America
06. Living For The Fall
07. Filthy
08. Get High
09. The Sky Is Crying
10. On Two Feet I Stand
En tournée internationale depuis 2023 avec plusieurs dates en France et des premières parties magistrales (notamment pour The Rolling Stones à deux reprises), Ayron Jones était au Rockstore de Montpellier ce lundi 12 février, et pas question de rater ce concert.
1ère partie : AMONGST LIARS (UK)
Amongst Liars, jeune groupe (2020) de Rock moderne alternatif qui flirte volontiers avec le grunge, a la dure tâche d'ouvrir pour Ayron. Mais nous étions largement rassurés car les Anglais avaient déjà fait leurs armes avec notre Américain, en Angleterre, il y a deux ans et les éloges qui gravitent autour de ce quintet avaient de quoi confirmer le bien-fondé de leur présence dans cette tournée hexagonale de 9 dates. Une première en France pour la formation, expérience plus que réussie de toute évidence.
Le line-up :
Ian George - chant
Leo Burdett - guitares
Adam Oarton - batterie
Ross Towner - basse
James Brummeo - claviers
Démarrage au quart de tour, les Anglais rentrent en scène et déversent leur énergie sans latence , ni échauffement. Ils sont là pour en découdre et c'est ce qu'ils font. Le courant passe entre eux et le crowd et les gars électrisent la salle du Rockstore avec 9 titres, dont 6 issus de leur premier album Amongst Liars (juillet 20) et 3 autres, les singles déjà diffusés sur les plate-formes, extraits du futur album Design dont la sortie est prévue le 4 juillet prochain.
1. You Are Not A Slave :
2. Vice
3. The Sameful
4. By Design
5. Alibi
6. Drown
7. Cut It
8. Black days
9. Wolf Machine
Amongst Liars a parfaitement relevé le défi et ce n'est pas un hasard si le prix Great Music Stories « Groupe de l'année 2021 » a été attribué au quintet qui s'est aussi vu gratifié du prix du meilleur « Album de l'année 2022 ». La scène aussi enflammée est ainsi parfaitement préparée pour accueillir la Rockstar qui brille sous mille feux depuis ces deux dernières années et dont la voie vers une très belle réussite se confirme à chaque prestation qu'elle soit scénique ou sur sillons.
2 ème partie : AYRON JONES (USA)
Ayron Jones (guitares, chant) s'entoure pour les lives de Bob Lovelace (basse), trépidant en mode Zébulon, de Matthew Jacquette (guitare ryhmique) et de Malachi Zachariah (batterie).
Le set s'annonce en introduction, pour nous faire patienter, sur un titre très symbolique "Dream On" de Aerosmith (Album Aerosmith de 1973) et ses paroles qui parle à l'homme bousculé dès son plus jeune âge.
...Everybody's got their dues in life to pay, oh, oh, oh...You got to lose to know how to win...
DREAM ON rappelle évidemment l'expression «American dream» du livre «The Epic of America» de James Truslow Adams (1931) et de celle de Martin Luther King Jr. du 28 août 1963 « I have a dream », symbole majeur dans la lutte d'une certaine classe américaine...
Une setlist de 15 titres nous est proposée savamment orchestrée pour faire monter l'énergie et la magie du show puis nous amener dans l'émotion de titres qui racontent blessures, injustices ou autres difficultés qui "parent" vilainement la vie de son frontman. Le tout avec cette capacité à user de l'alchimie pour transposer l'ensemble dans un univers de grâce et de positif. Ayron Jones s'exprime, exprime avec profondeur sans s'étaler à s'y perdre. Quel génie de la scène. Une capacité à livrer autant d'émoi sur fond d'instrumental où se greffe une guitare au son tout particulier. Sans aucun doute une belle retranscription du vécu du Seattleite. Le spectacle revient à Bob le bassiste qui joue le garant du spectaculaire, de la provocation même parfois, usant de son instrument comme le prolongement de L'homme qu'il est. Pitreries, grimaces, sauts, mais aussi émotions sont l'univers de ce petit bonhomme chapeauté et couvert d'un talent incontestable. Matthiew a une évidente complicité avec Le Maître et sait faire l'échange avec le public, le sollicitant à maintes reprises. Quant au marteleur de peaux et de cymbales, on lui reconnaît un jeu particulièrement excellent qui couronne l'art du King en formation qui l'amènera très rapidement au grand couronnement qu'il mérite et que nombre de professionnels entrevoient sans l'ombre d'un quelconque doute.
Ayron investit la scène sous les hurlements excités, paré d'un T-shirt noir à motif et d'un Jean noir , d'un bonnet , de ses porte-bonheurs que sont ses bagues, modèles bien connus des Metalleux et d'un nouveau collier en forme de phénix (symbolique) avec en son centre, une turquoise, qu'il affectionne particulièrement.
Son âme soeur, la guitare s'accroche à lui par une superbe sangle en cuir sombre gravée au logo AJ, l'homme est prêt.
01. Boys from The Puget Sound
Pour qu'un show tienne debout, il lui faut de bonnes racines ; Ayron Jones choisit d'ouvrir le set en parlant des siennes, Seattle situé sur le Puget Sound dans l'état de Washington et surtout, faut-il y voir un signe du destin, capitale d'un des comtés qui compose cet état, le comté de King... Un titre rempli de rage magistralement contenue par son interprète mais divinement exprimée par son jeu de guitare.
02. Emily
"Two's up to the days of old, 'Cause they ain't ever coming back" (Deux c'est jusqu'aux jours d'autrefois, Parce qu'ils ne reviendront jamais). Un Rock Blues pour l'expression d'un blues douloureux signant une rupture tout aussi douloureuse. Il est poignant ce jeu de guitare qu'Ayron fait crier, hurler, jusqu'à presque en couper les cordes.Un solo poignant de violence.
03. Supercharged
Sur ce morceau, Ayron nous invite à taper dans nos mains et à chanter en chœur, sur une énergie qui botte le c** à tous et qui rend contagieuse l'addiction à son rythme, à ce titre, un bon rock qui groove et qui dépote.
04. On Two Feet I Stand
"On Two Feet I Stand" est un titre fort, très fort qui arrache le cœur et qui rassure malgré tout. Un morceau qui prend toute son essence black avec cette voix rugueuse, rocailleuse, écorchée vive et cette brutalité électrique des riffs,
"....Have you ever heard a grown man cry
'Cause he's broken down a thousand times, baby
And everywhere ya turn
The world just seems to burn
Cut you up and watch you die..."
05. Free
Des textures vocales variées flirtant avec la soul chargée d'émotion sur plages composites qui évoluent tout au long du titre avec un Ayron possédé!
06. Otherside
Si le show rallie tous les gens dans cette salle du Rockstore, Otherside allie presque tous les genres jusqu'à une pop moderne
07. Hot Friends
Groove sautillant et scintillant qui mobilise le public en une onde de choc que vient surenchérir le batteur avec son petit solo. Je me surprends à y ressentir quelques racines gospel.
08. Blood In The Water
Wouah, la charge émotionnelle de ce titre qu'un timbre de voix très black vient lécher pour y décupler l'effet torturé. Tout est dans la voix, avec pour support évident l'instrumental et a fortiori la lead guitare, mais aucun jeu de scène qui supplante le reste. Le fondamental sans les artifices.
09. Filthy
Une petite pincée de Mickael jackson sur une grosse recette de Metal, un savoureux et savant mélange qui balaie large,The Filthy.
10. The Title
"I came for the title, I came for the crown" nous martèle Ayron jones et je crois qu'il est bien parti pour décrocher tout cela. Un hymne à la joie, un hymne au succès.
11. Strawman
Strawman fait partie de mes coups de cœur (oui je concède, il y en a beaucoup, beaucuiou! et alors je plaide coupable et je recidiverai!). Ce titre est puissant comme le concert peut l'être, puissant par la voix, puissant par la guitare et puissant par les mots. JONES révolutionne les codes du rock tout en mélangeant des sons classiques de blues, de hip hop, de grunge.
12. My America
L'Amérique serait-elle saturée (de drogues, de faits délictuels, de meurtres...), My America l'est fortement mais uniquement par ses guitares et on aime! Le rythme s'accélère, mon cœur aussi. AJ The new blast!
13. Take Your Time
Un titre qui fédère la foule au point de créer un chorus vocal de toute une salle : Take Your Time.
NB : Désolée pour les images intempestives de chevelure et bras en l'air, mais c'est le risque lorsque vous vous trouvez derrière une baraque de près de 2 mètres. Cependant, on lui reconnaît d'être très bien rentré dans ce concert fabuleux.
14. Mercy
Quelle puissance ce titre, quelle complicité, quel solo, quel tryptique guitare lead, guitare rythmique et basse soutenu par le mur des percussions, et surtout quelle fin, dirigée de main de maître par Ayron en mode fusillade ... musicale. Bien Sûr! Sinon nous n'aurions rien compris à ces deux albums ni même à ce concert.
Rappel :
15. Take Me Away
Pas vraiment envie d'aller me rendre ailleurs si ce n'est d'essayer de rencontrer le quartet en backstage pour échanger avec eux. Take Me Away est un condensé de retenue, de colère contenue puis de lâcher-prise. Chaque membre se laisse aller à virevolter sur scène et sans doute signer par une danse finale la joie qu'ils ont eu à délivrer ce concert magistral d'émotion, d'énergie, de puissance, sur écrin de talent. Un batteur qui assure parfaitement avec des patterns recherchés mais sans en faire de trop, laissant le champs libre au frontman car il s'agit bien de cela. La magie c'est l'ensemble de ces quatre artistes mais c'est surtout un frontman qui séduit, qui charme et ensorcèle sans dérive, avec beaucoup de délicatesse, d'authenticité et d'humilité.
Les liens :
https://www.facebook.com/ayronjonesmusic
ANGRA : le classement des albums
Le 18/03/2024
Voici le classement des albums studio d'ANGRA par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
- N°1 : Holy Land (1996) - 30% des voix
- N° 2 : Angels Cry (1993) - 24% des voix
- N° 3 : Fireworks (1998) - 16% des voix
- N° 4 : Rebirth (2001), Temple Of Shadows (2004) et Circles Of Pain (2023) - 8% des voix
- N° 7 : Aurora Consurgens (2006) - 2% des voix
- Aqua (2010), Secret Garden (2014) et Ømni (2018) n'ont récolté aucun suffrage.
Ils ont dit :
- Yann : « Toute l'ère Matos est à inscrire au panthéon de la musique distordue ».
- Julien : « Holy Land est mon album culte mais Angra est et restera à jamais Fireworks pour cette subtilité de jeu ! »
- Sébastien : « Je suis tellement fan de Holy Land que j’ai jamais réussi a intégrer Fireworks, qui est un album pourtant vraiment vanté par les fans. »
- Stéphane : « Le somptueux Temple of Shadows a montré qu'Angra pouvait briller sans le regretté Andre Matos. »
Le 18/03/2024
En juin 2023 sortait « Negative Energy » (2023), second long format du groupe britannique VEXED.
Il était désigné par Metal Hammer UK comme l'une des meilleures sorties 2023. Il était appuyé par les singles « Anti-Fetish » et « Trauma Euphoria ».
Aujourd'hui Vexed revient avec un nouveau single, « It's not the end ». Ce titre rend hommage à un proche décédé et reconnaît les difficultés du processus de deuil.
Megan Targett explique :
« Comment continuer à vivre lorsque quelqu'un qu'on aime meurt ? Le processus du deuil ne connaît pas la notion de temps, et la mort devient le seul point de référence pour naviguer dans la vie. It's not the end rend hommage à ceux que nous avons profondément aimés et perdus, tout en reconnaissant la douleur et la solitude qui accompagnent ces beaux souvenirs. »
« Negative Energy » est disponible aux formats suivants :
- 1 vinyle bleu clair - exclusivité Napalm Records Shop en ligne + EMP (300 exemplaires)
- Lot : 1 CD Digisleeve + t-shirt - exclusivité Napalm Records Shop en ligne
- 1 vinyle noir
- 1 CD Digisleeve
- Format digital
- Lien Napalm Records : https://napalmrecords.com/vexed?product_list_dir=desc&product_list_order=release_date
Vexed sera le 27/03/2024 en concert à Paris (La Machine du Moulin Rouge).
LES TAMBOURS DU BRONX : Am I Dead Enough
Le 18/03/2024
Les Tambours du Bronx ont mis en ligne « Am I Dead Enough », un single inédit tiré des sessions d'enregistrement de l'album « Evilution » disponible depuis le 01/06/2023.
« Surprise ! Aujourd'hui nous vous dévoilons un titre inédit : Am I Dead Enough. Initialement enregistré pour notre album Evilution, nous avons eu quelques choix douloureux à faire. Nous pouvons enfin le dévoiler en 2024, juste à temps pour (le retrouver sur) notre prochaine tournée. C'est un rappel qu'en dépit des épreuves de la vie, nous restons debout », explique le groupe.
Fidèle au son des Tambours du Bronx, ce titre allie percussions et metal pour un rendu toujours 100% industriel.
Vous pouvez également retrouver Les Tambours du Bronx durant leur tournée en France.
Phénomène scénique, Les Tambours du Bronx prennent en live une dimension particulière. Leur réputation leur a ouvert les portes des U. S. A., de l'Asie, de l'Europe, se produisant au Wacken, à Time Square, au Stade de France, au pied de la Tour Eiffel ou encore au Rock In Rio en compagnie de Sepultura. C'est d'ailleurs la mythique formation d'Andreas Kisser qui donnera l'impulsion aux Tambours du Bronx pour se produire dans une version metal dès 2018. Une face plus sombre qui, outre la quinzaine de percussionnistes, fait appel à Reuno Wangermez (Chant - Lofofora), Stéphane Buriez (Chant - Loudblast), Renato Di Folco (Chant - Dropdead Chaos, Flayed), Franky Costanza (Batterie - Blackrain, ex-Dagoba), Arco Trauma (Claviers - Sonic Area). (Photographie : Moland Fengkov)
Il en découlera « Weapons Of Mass Percussion », un album de vingt morceaux sorti en Octobre 2018, puis « Evilution », un second long format disponible depuis quelques mois déjà.
En tournée dans l'hexagone, Les Tambours du Bronx seront à Paris (Le Trianon) le 31/03/2024.
Le 18/03/2024
« Ascending in Synergy », le second album d'ELVELLON, sortira le 17 mai 2024 chez Napalm Records.
La formation symphonique se faisait remarquer dès « Spellbound » (2015), son premier EP dont le single « Born From Hope » comptabilise plus de 2,5 millions de streams sur Spotify, avec un vidéo clip qui a atteint 1,3 million de vues sur YouTube.
La formation allemande sortait en 2018 l'album « Until Dawn ». En 2024, c'est avec un nouveau long format qu'elle revient pour dix titres qui marquent sa première collaboration avec le label Napalm Records.
Le groupe explique à propos de l'album : « Ascending In Synergy »
« Nous sommes incroyablement excités à l'idée de voir l'accueil que vont réserver nos fans à notre nouvel album Ascending In Synergy. Il s'est passé beaucoup de choses depuis notre premier album, et le processus d'écriture a beaucoup changé. Pour nous, c'est toujours 100% Elvellon, mais la dynamique s'est élargie. Elle est devenue plus orchestrale et plus Metal à la fois. De plus, au niveau des paroles, nous ne nous en tenons plus à un seul concept, mais les chansons sont reliées entre elles par un fil conducteur. »
Pour annoncer ce long format, Elvellon a dévoilé le titre « A Vagabond's Heart », la seconde piste. Il la livre avec ce commentaire :
« A Vagabond's Heart est fondé sur une très vieille idée qui remonte aux premiers jours d'Elvellon. Nous nous sommes finalement penchés sur celle-ci pendant l'écriture d'Ascending in Synergy, car nous savions qu'il y avait là un trésor à dénicher. Très tôt, avant même que les paroles ne soient écrites, beaucoup de gens autour de nous y ont vu un premier single potentiel. Aujourd'hui, avec les paroles finales et le thème de la chanson, " se trouver soi-même", qui est si important pour l'ensemble de l'album et son titre, nous sommes tout à fait d'accord. »
Ascending in Synergy sera disponible le 17/05/2024 aux formats suivants :
- 1 vinyle noir
- 1 CD digipack
- Format digital
AC/DC : Le classement des albums
Le 17/03/2024
Voici le classement des albums studio d'AC/DC par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
- N°1 : Back In Black (1980) - 16% des voix
- N° 2 : Let There Be Rock (1977) et Highway To Hell (1979) - 14% des voix
-
N° 4 : For Those About To Rock (1981) - 9% des voix
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N° 5 : High Voltage (1976) et The Razors Edge (1990) - 8% des voix
-
N° 7 : Powerage (1978) et Ballbreaker (1995) - 6% des voix
-
N° 9 : Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976) - 5% des voix
-
N° 10 : Stiff Upper Lip (2000) - 4% des voix
-
N° 11 : Flick To The Switch (1983), Blow Up Your Video (1988) et Black Ice (2008) - 2% des voix
-
N° 14 : Fly On The Wall (1985) - 1% des voix
-
Rock Or Bust (2014) et Power Up (2020) n'ont récolté aucun suffrage.
LIPZ (hard/heavy), Changing The Melody (15/03/2024)
Le 17/03/2024
C'est Suédois, c'est bien fait.
Par Ahasverus
Lipz a vu le jour en 2011 à l'initiative des frères Alexander (chant, guitares) et Koffe (batterie) Klintberg qui fondent le groupe avec Conny Svärd (guitares), Ils seront rejoints bien plus tard par Chris Young (basse) qui amènera au line-up sa stabilité.
Orienté glam metal, les Suédois sortent leur premier single, « Ghost Town », en 2012. Il est suivi trois ans plus tard par l'EP « Psycho » puis en 2018 par l'album « Scaryman ».
Il s'agit d'un bon album de hard heavy dans un style qu'on peut volontiers comparer à ce que propose BlackRain. A défaut d'être révolutionnaire, il propose un songwriting immédiatement accrocheur (« Star », « Falling Away », « Trouble In Paradise ») à base de bons riffs et de gros choeurs (« Fight »), taillés pour un public amateur de glam metal.
2024. Lipz fait son retour avec « Changing The Melody ».
Toujours aussi peinturluré, il ouvre son album à la Bon Jovi (« I'm Going Under » avec son approche chorus qui rappelle « You Give Love A Bad Name ») et poursuit par un titre tout aussi efficace qui donne son nom à la galette.
Les propositions restent globalement très accessibles (« Secret Lover », « Monsterz ») mais se montrent parfois un peu plus modernes qu'auparavant, pouvant rappeler Kissin' Dynamite et, dans une moindre mesure, le dernier Winger (« Bang Bang », « Stop Talking About Nothing »).
Deux ballades (« I Will Die For You » et « Freak ») invitent à des pauses dans un album légèrement supérieur et un poil plus moderne que son aîné.
C'est Suédois, c'est bien fait, alors si vous aimez le hair metal, vous pouvez envisager de faire l'after avec Lipz.
L'album est disponible depuis le 15/03/2024 chez Frontiers Record.
GRACE POTTER (rock), Mother Road (2023)
Le 17/03/2024
Un album inestimable : Dix titres de blues rock particulièrement riches en groove.
Par Ahasverus
Si la réputation de Grace Potter est installée aux USA, elle est encore peu connue en France, au point que le webzine Fargo Mafia la présentait comme « l’un des secrets les mieux gardés du rock américain », formule heureuse s'il en est.
Pour définir son style et son statut, nous dirons que Grace est un peu une Gaëlle Buswel en format US, c'est à dire toutes proportions gardée puisque ramener les USA à l'échelle de la France revient à comparer le Verdon au Grand Canyon du Colorado. Néanmoins si vous appréciez l'une, on prend le pari que vous aimerez l'autre.
« Mother Road » est une galette de dix titres de blues rock sortie via Fantasy Records le 18 août 2023. Il s'agit du cinquième album solo de la musicienne américaine. Particulièrement riche en groove, parfois tendre (« Little Hitchiker»), parfois western (« Lady Vagabond »), merveilleusement servi par un clip éponyme qui propose un scénario à la Thelma & Louise, « Mother Road » balance et nous entraine dans un road-trip à la Steinbeck, l'auteur d'A l'Est d'Eden qui donnait à la Road 66 le nom de Mère des Routes dans son livre Les Raisins de la Colère.
C'est maintenant au tour de la rockeuse américaine de nous servir de guide au rythme de sa voix légèrement râpeuse, de ses riffs et de son orgue Hammond, « Mother Road » s'illumine alors, ose jusqu'à nous rappeler le premier album de Mika (« Masterpiece »).
L'album est incontournable. Il est produit par Eric Valentine (Slash, Queen Of The Stone Age).