HARD US

VANDENBERG (hard-rock), Sin (25/08/2023)

Le 25/08/2023

Pas d'une originalité folle, mais tout de même inspiré et bougrement solide, « Sin » plaira aux amateurs de hard US classique.

Par Ahasverus
Adrian Vandenberg est un guitariste/compositeur hollandais. Il connaît un beau succès au début des années 80 en fondant son propre groupe. Il est aussi connu pour son travail dans Whitesnake.
Au début des années 80, alors qu'il prépare sans y croire particulièrement un très bon premier album qui fait la part belle aux arpèges et à la guitare espagnole, le guitariste Adje (Adrian) Vandenberg est approché par David Coverdale. Celui-ci a repéré ses démos chez Atlantic Records et souhaite le recruter. Adrian décline il craint de n'être qu'un pion dans la valse des line-up devenue une habitude chez Whitesnake. Il préfère capitaliser sur son nom propre. Bien lui en prend : l'album est un succès ! Il réussit même à placer quelques morceaux sur les radios, notamment les ballades « Burning Heart » en 1982 et « Different Worlds » en 1983.
Vandenberg heading for a storm
Heading For A Storm, second album de Vandenberg, sorti en 1983.


Sa notoriété internationale lui permet parcourir les États-Unis, l'Europe et le Japon aux côtés d'Ozzy Osbourne, Kiss, Rush, Scorpions, ou encore Michael Schenker.
Après quelques succès fluctuants, il rejoint finalement Whitesnake avec qui il enregistre notamment le morceau « Here I Go Again » aux côtés de John Sykes dans sa version « 1987 », tandis qu'une première version sur l'album « Saints & Sinners » (1982) trouvait Micky Moody et Bernie Marsden aux guitares. Puis Adrian participe à la tournée promotionnelle de « 1987 » durant un an et demi. Il passera plusieurs années au sein du serpent blanc, co-récrivant certains albums, notamment « Slip of the Tongue » (1989) sur lequel, bien qu'il soit crédité comme guitariste, il ne pourra jouer en raison d'une blessure.
A la fin des années 90, Adrian se met en retrait de la musique pour des raisons familiales. Dans les années 2010, il revient avec le projet Vandenberg's Moonkings. Ce retour est bien perçu, mais le chanteur Jan Hovingi a des activités professionnelles parallèles qui ne peuvent souffir de son absence, et il n'est pas en mesure de faire des tournées à l'étranger. Adrian met donc fin au projet après trois albums et il ranime Vandenberg la décennie suivante avec un opus intitulé « 2020 ». Adrian explique à My Global Mind : « Avec Vandenberg, j'ai décidé qu'il était temps de me botter les fesses dans le sens du hard rock, car Moonkings était très orienté blues ». 
Il se fait accompagner du chanteur Ronnie Romero (Lords Of Black), du bassiste Randy Van Der Elsen (Tank) et du batteur Koen Herfst (Doro, Epica) et il profite de cet album pour revisiter son standard « Burning Heart ».

Le 25/08/2023, Vandenberg revient avec un album, le cinquième sous son nom :

 « Sin »

A l'instar de « Heading for a Storm » (1983), « Sin » voit le retour des requins sur la pochette. Ces deux artworks ainsi que celui de l'album « Alibi » ont été peints par Vandenberg lui-même : Adrian est diplômé des Beaux Arts et il a même enseigné cette matière avant de consacrer sa vie à la musique.
Vandenberg sin
Pour ce nouvel opus Vandenberg retrouve la même section rythmique : Koen Herfst (batterie) et Randy Van Der Elsen (basse). En revanche Ronnie Romero dont l'album solo « Too Many Lies, Too Many Masters » sortira mi-septembre laisse la place au Suédois  Mats Levén (Candlemass, Therion).
Le timbre de voix de Mats Levén rappelle celui de David Coverdale et c'est vers bien Whitesnake et le hard US qu'il faut chercher les comparaisons avec cet album, même si Adrian se dit plutôt influencé par le blues et le hard britannique.

On pourrait aussi parler de Dio (« Out Of The Shadows », « House On Fire »), d'Alice Cooper, et c'est très bien fait d'ailleurs (« Thunder And Lightning »), avec beaucoup de groove dans le chant puissant de Mats Levén (« Walking On Water », « House On Fire »), et des guitares efficaces plutôt que tape à l'oeil.

« Sin » est composé de morceaux qui tiennent la distance, capables de frapper fort (« Light It Up », « Burning Skies ») comme de se faire enjôleurs (« Baby You've Changed »). Enregistré aux Pays-Bas et à Los Angeles, l'album est produit par Bob Marlette (pas le chanteur de reggae, hein, le producteur qui a travaillé avec Ozzy Osbourne et Alice Cooper...). Pas d'une originalité folle, mais tout de même inspiré, bougrement solide dans le songwriting comme dans le line-up qui fait du haut niveau, l'album plaira aux amateurs de hard US classique.  Il est disponible aux formats digital, CD, ainsi qu'en vinyle vert.

SUPREMACY (hard mélodique), Influence (30/06/2023)

Le 04/07/2023

Pleinement calibré pour séduire les amateurs d'un hard-rock US légèrement AOR,  « Influence » a pour lui l'avantage certain de ne pas céder pleinement aux sirènes de la FM grâce à quelques propositions bien placées qui viennent muscler son relief.

Par Ahasverus

Huit ans après « Leaders », un album plus qu'honorable, SUPREMACY revient avec un nouveau chanteur.
Enfin, nouveau... façon de parler ! Gus Mosanto (ex-Adagio) a rejoint la formation colombienne en 2017 !
C'est que si depuis 2009, année de sa fondation, Supremacy n'est pas resté inactif (concerts avec Scorpions, Cinderella, Extreme, Sebastian Bach, etc), le groupe de Bogotta n'en est qu'à son second effort discographique, et c'est la seule trace tangible de son existence pour le public français.
Voici donc « Influence », son nouvel album, qui vient combler cette lacune.
Supremacy influence
Il est livré dans un artwork signé Joey Polycarpo.
Si « Leaders » (2015) était déjà bon,  la voix mâle de Gus Monsanto tire incontestablement Supremacy vers le haut. « Influence » fait passer l'impression laissée par « Leaders » de « bonne » à «  forte ».
Musicalement, Supremacy officie dans le hard US. Il y ajoute clairement une bonne touche d'AOR, mais un AOR plutôt large d'épaules (« Sin Paradise », « Sirius »).

L'intervention d'un saxophone apporte une touche originale en milieu d'album, et le morceau  « Dancing With The Devil », avec ses choeurs bien balancés,  se distingue aussi par son pont plein de swing sur lequel les instruments évoluent à l'unisson.
Le style peut encore se renforcer et s'éloigner des radios quand Supremacy durcit son jeu (« Indigo Children ») et nous sert un titre plus incisif, clairement construit comme un Skid Row (« Dance For Me »).

D'une manière générale, « Influence » est construit sur un excellent songwriting, parfaitement épousé par la voix de Mosanto, qui se fait tantôt puissante et agressive, tantôt chaude et caressante. Ce chaud/froid est pleinement calibré pour séduire les amateurs d'un hard-rock légèrement AOR (« My Time ») et, si tel est votre cas, vous devriez lui céder dès la première écoute. Il a pour lui l'avantage certain de ne pas s'abandonner pleinement aux sirènes de la FM et il évite la linéarité avec quelques propositions bien placées qui viennent muscler son relief.
On note la présence de Bruce Kulick (Kiss), qui gratifie d'un solo la seconde piste de cet excellent album qu'il convient de ne pas rater et qui entre dans nos recommandations pour cette année 2023.

On précisera aussi que le Danois Jakob Hansen (U.D.O, Epica, Dagoba), désormais incontournable, a assuré le mixage de cet opus.

QUICKSTRIKE, None Of A Kind (2022)

Le 05/03/2022

Voici un groupe qui a de la gueule, et qui n'est pas sans rappeler Guns N' Roses, n'est-ce pas ?
Quickstrike band web
Quickstrike est basé en Lettonie. Son line-up est stable depuis 2017.  Il a notamment joué au Kurland Bike Meet, un grand rassemblement de bikers de la région baltique.
Il sort chez Rockshots Records le 11/02/2022 son premier album :

« None Of A Kind »
Quickstrike cover front

Il s'agit d'un dix pistes (onze pour la version CD) long d'environ quarante-trois minutes.
Son artwork est signé Piggy, chanteur de la formation.

Le groupe précise :
« Alors que la pré-production a commencé en 2018, les pistes réelles ont été créées et mixées chez Hodila Records en 2019. Le processus de mastering a eu lieu chez White Wide Production en 2021. Ce premier album est une boîte de pandore avec un feeling vintage, complété par un mélange de l'attitude du groupe et de l'énergie brute. Nous introduisons le old-school dans la nouvelle décennie - satisfaction sonore garantie. Mais ne vous contentez pas de nous croire sur parole, faites l'expérience None Of A Kind ! »

Voyons les pistes :

1. Simple et carré comme un vieux Motley Crüe, « Real Rock Disaster » a dans son phrasé des intonations d'Axl Rose..
2. « Saint » est servi par un refrain solide. La basse et la batterie sont à leur avantage, les guitares ont un grincement qui donne de l'authenticité.
3. « Cheats N’ Liars » va droit au but, avec des choeurs efficaces en soutien. Quickstrike explique qu'il s'agit de « l'une des premières chansons écrites par le groupe en 2018, et aussi le tout premier clip vidéo que nous avons tourné, au Live Art, dans notre ville natale de Valmiera, où nous avons donné nombre de concerts inoubliables. »

4. Piggy s'époumone sur « Shut Them Down », avec un chant qui fait penser à Vince Neil. La transition pont/accélération aux deux-tiers du titre est excellente. Un parallèle avec Axl Rose s'impose en fin de piste.
5. « Pergament » et son intro inquiétante évoquent l'horror metal d'un Alice Cooper ou d'un SLEAZYZ
6. « Son of a Gun » est mid-tempo basé sur un riff bien soutenu par la section rythmique.  Ses « Who the hell are you ? » qui reviennent régulièrement font penser à Nashville Pussy.
7. « Nice Hair, Bad Habits » (3:21) se lâche et nous entraîne sur une cadence presque punk.
8. Sur « Thorn », les instruments font leur entrée les uns après les autres. Un bon hard rock mid-tempo.
9. « Rebel Radio »  est un morceau de rock endiablé. Pour en savoir plus, regardez le clip.

10. Nouveau mid-tempo, « None of a Kind » clôture l'album et lui donne son titre.  Le groupe motive son choix : « Les paroles ont été écrites du jour au lendemain, et dès qu'elles ont été faites, nous savions que nous avions notre chanson titre. Cette chanson représente le mojo général du groupe et ce que nous sommes tous. La vidéo a été tournée dans un ancien aéroport de l'URSS à Riga. »

On ne peut s'empêcher de penser au côté bad boys des Guns N' Roses en abordant cet album de Rock'N'Roll, jeté comme un pavé dans une mare. Le côté jouissif est d'autant plus immédiat qu'il est servi par une production qui sait donner aux guitares ce grincement marginal délectable et qu'il garde une place de choix pour la basse et la batterie. De la musique à l'attitude, « None Of A Kind » renvoie aux premiers GNR et à Motley Crüe, avec un chant qui passe en dynamique. On cite aussi Alice Cooper et Nashville Pussy. C'est donc clairement dans le Hard US que les Lettons de Quickstrike, animés d'une belle énergie, font leur trou. La position est consolidée et ils y ont incontestablement leur place.

Track Listing :

1. RRD (3:53)
2. Saint (4:54)
3. Cheats N’ Liars (3:13)
4. Shut Them Down (4:40)
5. Pergament (5:07)
6. Son of a Gun (5:09)
7. Nice Hair, Bad Habits (3:21)
8. Thorn (5:27)
9. Rebel Radio (3:42)
10. None of a Kind (4:19)
Durée totale : 43:47

Le Lien :

 

Scattered Hamlet (USA), "Stereo Overthrow" (2021)

Le 12/11/2021

Groupe : Scattered Hamlet
Album : « Stereo Overthrow » (Buck Moon Productions - 12/11/2021)
Genre : Rock Hard/Southern Rock
Origine : USA

On aime : Le groove
Par Ahasverus

Formé en 2010, Scattered Hamlet est un groupe de hard/southern originaire des Appalaches.

A son actif quelques EP et deux albums, sortis en 2013 et 2016.

En 2021, Scattered Hamlet revient pour un nouvel album :

« Stereo Overthrow »

Scattered hamlet

Il s'agit d'un dix pistes d'environ trente sept minutes.

« Stereo Overthrow est essentiellement un doigt d'honneur pour toute l'année dernière, à l'intention de l'industrie de la musique quand elle essaie de nous faire entrer dans un format spécifique, et fondamentalement pour tout ce qui essaie de vous retenir », précise Adam Joad, fondateur et chanteur de la formation américaine.

Musicalement « Stereo Overthrow » explore toutes les facettes du hard, en y adjoignant des pincées de blues et de southern avec un sens du songwriting foutrement efficace (All Talk).


Si Scattered Hamlet est capable de mettre en avant la nervosité (Death Or Dishonor), c'est néanmoins le groove qui prédomine sur l'ensemble de sa nouvelle production.
Les riffs, les arrangements, un chant qui sait se parer d'émotion (See You In Hell) amènent un côté savoureux à l'écoute.
L'inspiration court sur l'ensemble de la galette pour aboutir à une belle réussite. Ce rock outlaw balance grave, conjugue le groove des regrettés The Four Horsemen avec l'énergie d'un Nashville Pussy. L'harmonica et la guimbarde renforcent l'aspect roots d'un opus qui réussit à faire rimer diversité et homogénéité. L'écoute est un plaisir de la première à la dernière piste, et l'on se dit qu'on est face à un abum de hard southern comme on en voit peu souvent. 
Une réussite qui pourrait bien faire entrer « Stereo Overthrow » dans la liste de vos albums cultes. C'est en tous cas un excellent album de hard à découvrir.

Line-Up :

  • Adam Joad - Chant, guitare, slide guitare, harmonica
  • Rich Erwin - Basse, chant, guimbarde
  • Grant Jenkins - Batterie, percussions, chant
  • Sean Shepperd - Guitare lead, chant

Les Liens :

SCATTERED HAMLET (USA) : premier clip-single

Le 24/09/2021

« Nous avons été vraiment inspirés par Rudy Ray Moore et son parcours en tant que Dolemite. »

Scattered hamlet bandSCATTERED HAMLET

Sorti il y a tout juste deux heures, voici « Stereo Overthrow », le nouveau clip du groupe de hard southern Américain Scattered Hamlet . Il ouvrira leur savoureux (on l'a déjà écouté !) album du même nom disponible via Buck Moon Productions le 12/11/2021.

A propos de ce morceau, le chanteur/guitariste Adam Joad explique :

« Nous avons été vraiment inspirés par Rudy Ray Moore et son parcours en tant que "Dolemite". Voici un gars dont tous les distributeurs de films se sont moqués, mais il connaissait son public et avait confiance en son produit. C'est une légende. Quand nous avons commencé à traiter aux maisons de disques, ils nous parlaient parce que ce que nous faisions fonctionnait, mais ensuite ils ont voulu tout changer parce qu'ils ne comprenaient pas ce que nous faisions, ou ils ne comprenaient pas notre public. Cela m'a fait penser à Rudy et à "Dolemite", alors nous avons fait une vidéo qui était un clin d'œil à s'en tenir à ses armes et à faire les choses à sa manière quand tout le monde veut que vous soyez autre chose. »

Dolemite movie posterLe film « Dolemite Is My Name », qui popularisa l'humoriste et comédien Rudy Ray Moore.

L'album « Stereo Overthrow » comportera dix titres.

Les Liens :

Scattered Hamlet - Stereo Overthrow [Official Video]

Chronique d’Album : STRATAGEME (Hard US)- Memories (2019)

Le 13/01/2020

Groupe : STRATAGEME
Album : Memories (21/12/1999)
Genre : Hard-Rock
Origine : Île de France


 
Le Groupe :
Stratageme naît aux débuts des 70’s en Île de France et se développe aux alentours de Fontenay-Sous-Bois.
Sur ses premières années, Robert Belmonte - qui connaîtra un peu plus tard avec Ocean le succès que l’on sait - et Gerard Mottée se partagent le chant.
En 1973, le groupe sort son premier 45trs, “Le Sorcier et Moi”.
 

En 1976, le groupe fusionne avec Patrick Abrial et devient le Abrial Stratageme Group. Gérard Motté abandonne le chant pour la basse. Sous cette configuration sort en 1977 l’album Mannderly.
La formation participe la même année à La Fête de l’Humanité (toute une époque !) et enchaîne avec un nouvel opus en 1978 : Le Bonbon.
Puis Abrial quitte définitivement  Stratageme  (mais on le retrouve un peu plus tard, vous allez voir...) qui splitte en 1980.
Il se reforme en 2008 et enregistre en 2010 un MCD quatre titres au Pacific Rock de Cergy Pontoise.
L’album Highway paraît en 2013, avec Gérard Mottée à la basse et Philippe Kalfon (Odeur, Shakin’ Street, Thaï Phong...) à la guitare.

 
En 2014, le tentaculaire Aurel Ouzoulias (Satan’s Jokers) rejoint le groupe le temps d’un concert.
Le 10/03/2018, Gérard Motté fête ses 70 printemps dans une grande fête donnée au QG du groupe, le Pacific Rock.
Le 21/12/2019, Stratageme revient pour un nouvel album...

 

“MEMORIES”

 

L’Album :
Memories est un huit pistes de trente-trois minutes.
Aucun clip n’est sorti à ce jour, cependant une maquette a fait l'objet d'une vidéo lors du lancement du crowdfunding de l’album :

Pour le chant, le trio Motté/Kalfon/Ouzoulias s’est adjoint les services de Matthieu Aufranc (Wizzö).
Le mixage de l’album a été réalisé par Patrick Abrial au Abrial Studio.

 
Notre Avis :
Memories n’aura pas à rougir entre vos Van Halen post-David Lee Roth et vos Whitesnake (Dementia serait parfait pour Coverdale). Les huit compos sont toutes bonnes, oscillant entre le Hard US de la fin des 80’s et le FM (Strong Is My Love), voire le Metal à la Scorpions (Klaus Meine n’aurait certainement pas boudé son plaisir sur le refrain de Walking On Your Tears).
Quant aux musiciens, je ne vous ferai pas l’affront de vanter leur technique, leur réputation n’est plus à faire . Matthieu Aufranc - que je découvre par cet album - assure grave et ce n’est pas pour rien que j’évoquais Coverdale ou Meine. Même si sa tessiture ne correspond ni à l’un ni à l’autre, il excelle et contribue à faire de ce
Memories une pleine réussite.
Les amateurs du genre casseront donc leur petit cochon et contacteront monsieur Motté sur sa page perso puisque c’est lui qui retrousse ses manches pour assurer la distribution de cet opus accrocheur qui met la pile à bon nombre de grosses machines américaines sur leur propre terrain.

 

Les Infos Utiles :