Multipliant les propositions, « Dystopia » marque une étape nette sur le parcours de Oïkoumen et pose les fondations pertinentes de ce qu'on espère être le début d'une belle lignée.
Voici une nouveauté qui nous a semblé intéressante ; elle est disponible depuis le début de ce mois de novembre :
« Dystopia »
Le groupe s'appelle Oïkoumen. Il est fondé à Paris en 2017 par Élie Veux, (guitare, composition) et Laura Mazard (chant, textes). Yaël Febvray (basse, synthétiseur) rejoint la formation 2019.
Le groupe est alors prêt pour présenter son premier opus, et c'est un EP éponyme de trois titres qui voit le jour. Il sera porté par le clip « Pompéi ».
Parallèlement, Oïkoumen occupe le terrain avec quelques reprises : Stratovarius, Arch Enemy, Children Of Bodom, Trivium ou encore Rammstein... C'est que ce groupe, d'abord influencé par les grands noms du symphonique, lorgne maintenant vers un métal moderne, comme en atteste son single « The Green Queen » fin 2021...
Et il fait route vers un territoire progressif, baroque et lyrique !
Fort d'une chanteuse au timbre haut, Oïkoumen a muri. Il nous accueille en vocalisant sur un nouvel opus d'environ cinquante minutes.
La voix de Laura Mazard apporte beaucoup. Elle joue même, c'est malin, avec les respirations (« Insidious »).
Autour, les rythmiques claquent, se complexifient, prennent de la vitesse (« Slaughterhouse ») sans pour autant snober la face symphonique du Métal (« Five Elements »).
La voix imprime sa direction (« Blood Ores »), donne des faux-airs de Lacuna Coil quand elle baisse d'un ton (« Green Warriors »). Elle est rejointe par les claviers quand elle balaie les cimes pour se faire instrument (« Contamination »). Le synthétiseur compose avec la basse un tamis serré autour des guitares (« Burnout »). Puis les musiciens dégagent le champ le temps d'une incartade acoustique qui fait place nette au chant ou à la batterie.
« Dystopia » se termine dans une pièce enchanteresse de plus de neuf minutes. L'armature est classique, les guitares claires et la flûte sont en pointe sur un premier tiers instrumental bien amené.
Ainsi Oïkoumen finit-il de nous charmer dans un premier album progressif contemporain, singulier dans la signature, ambitieux dans la composition, lyrique dans le chant. Multipliant les propositions, « Dystopia » marque une étape nette sur le parcours de Oïkoumen et pose les fondations pertinentes de ce qu'on espère être le début d'une belle lignée.
Renseignements Pratiques :
Tracklist :
01. Dystopia (03:17)
02. Insidious (06:05)
03. Slaughterhouse (03:53)
04. Blood Ores (04:49)
05. Contamination (05:29)
06. Burnout (04:34)
07. Green Warriors (03:51)
08. Five Elements (04:48)
09. Amandla (03:57)
10. Utopia (09:25)
Durée totale : 50mn env.
LIVE-REPORTEVER AFTER-ANTIPOD-STEREOSUCKERSauROCK N EAT (Lyon-13 janvier 2022)
Par Dam'Aël
Habitant sur Saint-Raphaël, je n'étais pas revenue au ROCK N EAT official(by céd & mike) située quai Arloing dans le 9e arrondissement de Lyon, depuis le passage de Mobius, Altesia et Talvienkeli le 28 octobre 2021. Je me replonge dans l'univers bien particulier de cet endroit atypique de par son architecture. Au niveau "déco", on confirme le fidèle flipper Iron Maiden, une section de carcasse de voiture parée d'un drapeau anglais (Iron Maiden oblige), une sculpture par soustraction de Eddie (Iron Maiden oblige), un baby foot sur roulettes mais oups banal (Iron Maiden évincé). Pizza, burger, frites défilent sous mon nez, beer, bier, birra, cerveza, bière pétillent dans les gobelets à l'effigie du Rock N Eat.
Venue principalement pour soutenir et assister à la première de Antipod, j'en profite aussi pour découvrir en live ce vendredi 13 janvier Ever After et Stereosuckers.
STEREOSUCKERS :
Le quartet est composé deTerence Bougdour (Filthy Brats) au chant, Dizzy Viper (Sleekstain) aux guitares et Gregg Erin (8Ball Ink) à la basse et CJ Butcher à la batterie et investit la petite scène avec le sourire franc et communicatif de Terence. Il le gardera tout au long de ce set qui nous envoie en pleine face, en mode bonne droite de boxeur, leur hard Rock old school posé sur une voix très identitaire, parfois même avec un mélange de Billy Idol et de Brian Johnson qui a attiré mon attention. C'est efficace, carré, joué avec passion. ils sont là pour se faire plaisir les guys, ça se voit et ça se transmet au public bien présent. Les quatre singles de la formation Revolutiön, Moments Like These, Still In my Dream et My Home Town sont proposés dans une setlist de dix titres, ponctuée d'une magnifique balade électro-acoustique qui narre avec beaucoup d'émotion une déception sentimentale vécue par le guitariste lui-même. Le groupe prévoit la sortie de son premier EP, on garde donc un œil de Rockeur sur eux. Stereosuckers, vous avez parfaitement chauffé la scène pour l'entrée du groupe Antipod.
ANTIPOD :
La formation lyonnaise formée par Sébastien Lelong attendait cet évènement depuis des mois et imaginez sept bipèdes qui piétinent depuis de longues journées avec cette envie irréductible de fouler les planches du Rock N Eat! Non seulement ils ont soulevé la poussière résiduelle de cette scène mythique, bousculé les nuages de fumée imaginés par la scénographie, libéré les watts haute tension, mais ils sont allés jusqu'à déclencher l'alarme incendie à la fin de leur set. Quand Antipod décide de marquer les esprits, il sait s'y prendre!
L'entrée du groupe s'effectue membre par membre fédérant un public déjà bien excité et encore plus interactif avec le groupe; il est aussi là pour Antipod et sa toute première prestation scénique!.. Un vendredi 13 !!! Je pourrai même les soupçonner d'avoir acheter sept billets de loterie...
Revenons sur leur set d'une durée d'environ quarante minutes : après une intro au séquenceur, les Lyonnais s'échauffent avec élégance, talent et force sur Heylel au chant féminin proposé par Jemina Robineau, très maîtrisé et délicat. Naufrage suit avec l'arrivée masculine, en second lead vocal, de Stéphane Monserrat en tenue de rockeur accompli (Il sévit aussi dans le groupe clermontois depuis plus de trente ans Awacks). La complicité est réelle et magique et les deux chants offrent une précision et une justesse irréfutables. Aucun doute, le potentiel est là et confirmé de surcroît par une section rythmique de haut niveau. A n'en point douter, Antipod et son avenir sont à surveiller et à suivre avec beaucoup d'assiduité.
Le duo enchaîne sur Ne Jamais Douter. Si jamais les membres d'Antipod ont un quelconque doute sur leur talent, on les rassure immédiatement "Ne Jamais Douter" doit être la devise princeps de la formation. La vie au Temps prend le relai avec pour terminer leur passage sur scène, Nouvelle Ere qui devrait être désormais l'horizon de vie de Antipod. Il est indéniable que la qualité instrumentale fait mouche, et on fait un clin d'œil au tout nouveau batteur Aurel Haddock qui a su reprendre au pied levé les baguettes de Greg en y apportant une touche personnelle sans revisiter totalement le travail originel des percussions, une touch plus métalleuse pour cette section rythmique qui explore avec une réelle alchimie Heavy, Symphonique et Progressif dans un espace très mélodique. Les compositions sont riches, variées : l'auteur, compositeur n'est autre que le claviériste et fondateur du groupe, Sébastien Lelong. On cite Bilel Adda à la guitare rythmique, Matthieu à la basse et Elias Bouabib à la guitare lead, qui lâche des soli solides, parfois shreddés qui déchirent et qui font leur effet. Un potentiel dans les cordes d'Antipod.
Je rejoins Noise Injection sur la perception du son selon l'endroit où l'on se trouve. Les voix de Jemina et surtout celle de Stéphane auraient mérité un peu plus de mise en avant sur l'instrumental.
Antipod est en train de finaliser son tout premier album EVEIL qui sortira dans les bacs vraisemblablement dans les semaines voire les mois à venir ; un album qui devrait prendre sa place dans le catalogue international du label italien Wormholedeath.
Merci encore à Sébastien Lelong et sa petite famille pour l'accueil particulier qu'ils m'ont accordé.
EVER AFTER :
Ever After en chiffres :
2017 : formation du groupe par Hélène Finaud (chant lead) et Laurent Moulin (basse et chant), basé sur des reprises
2018 : Eclosion du groupe sur des compositions
2019 : 1er EP "Lost Control" un 5 titres
2020-2021 : vide temporo-spatial Covid
2022 : clip de "Earth Rehab" (27/11/22)
2023 : Sortie du premier album Fucking Phoenix et sa release party au Rock N Eat (13/01/23), avec Romain Thual à la guitare, Anthony Sejalon à la batterie, Loïc Dole à la guitare et Jérémy Gubian au clavier.
Ever After est prêt à en découdre car l'ambiance est électrique, le public réintègre la salle du Rock N Eat après la fausse alerte incendie, une façon originale de la part d'Antipod, de passer le relai à leurs confrères Lyonnais. Le combo est là pour défendre son premier album Fucking Phoenix, tout frais, rempli de motivation, de plaisir, d'énergie. Le ton est très rapidement donné avec une ligne vocale féminine qui aiguise quelque peu notre curiosité. Le spectre vocal de la chanteuse est très intéressant et son songwriting l'est tout autant. Je serais même tentée de dire qu'elle ne nous a peut-être pas donné la totalité de son potentiel dans cet opus. Hélène au fin fond de ses retranchements pourrait être une sacrée surprise. C'est pourquoi j'attendrai le second album avec beaucoup d'impatience. Cela dit, les six membres de Ever After, avec les dix titres de Fucking Phoenix, ont offert une prestation sérieuse, passionnée et digne d'un groupe qui en a sous les fers. Un Metal Symphonique qui n'a pas à faire rougir tant le travail est sérieux, accrocheur et pour lequel la patte Ever After marque au fer rouge un "Symphonique au cachet dingue" comme l'a très bien écrit mon confrère Ahasverus ( sa chronique : http://www.ahasverus.fr/blog/ever-after-fucking-phoenix-13-01-2022.html). Une véritable surprise malgré la panne vite résolue de la tête d'ampli guitare qui est venue compléter le monde de l'imprévu. Une soirée pleine de rebondissement sur fond de talent et de bienveillance.
On rappelle que Ever After sera présent au PLANE 'R FEST qui se tiendra les 6 et 7 juillet prochain dans la région lyonnaise.
Merci à tous pour cet excellent moment musical, festif et bienveillant.
KAMELOT ne se repose pas sur ses lauriers et promet avec « The Awakening » un album remarquable.
« The Awakening », le nouvel album de KAMELOT sortira le 17/03/2023 via le géant autrichien Napalm Records.
Décrit comme l'album « le plus introspectif, inspirant et fondamental » mais aussi comme « leur oeuvre la plus massive et riche à ce jour, réunissant les styles gothique, mélodique, progressif et Power Metal tout en imposant les morceaux les plus puissants de toute l’histoire de la formation », « The Awakening » succède à « The Shadow Theory » sorti voici cinq ans.
L'album aborde les thèmes de la détermination, de la force, de la lutte avec nos propres démons intérieurs. Côté production, le groupe de Tampa a fait à nouveau appel à Sascha Paeth (Rhapsody, Epica, Edguy, Angra) tandis que Jacob Hansen (Pretty Maids, Arch Enemy) des Studios Hansen s'est occupé du mixage et du mastering des treize pistes.
Thomas Youngblood (guitare) déclare :
« Avec The Awakening, nous avons réalisé notre album le plus hétérogène depuis des années. Nous avons fusionné des éléments issus du Metal progressif, power et gothique, avec le Metal symphonique et mélodique. Le fait de travailler avec d’incroyables artistes de l’industrie musicale, et de pouvoir inviter le producteur Sascha Paeth et le mixeur Jacob Hansen à bord nous ont permis d’intensifier notre son. Cet album offre tout aux fans de Kamelot et va même au-delà des frontières pour toucher de nouvelles légions de fans de Metal et de Hard Rock. »
Parmi les annonces alléchantes, nous notons que le morceau « New Babylon » propose un duo entre le chanteur Tommy Karevik et l'étoile montante du métal suisse Melissa Bonny (Ad Infinitum).
Kamelot nous promet aussi le frisson avec son « Opus Of The Night (Ghost Requiem) », pièce qu'il veut digne d'un « opéra-lyrique ». Ce morceau est emmené par un duo guitare / violoncelle conduit par Thomas Youngblood et Tina Guo.
D'autres contributeurs talentueux (le violoniste Florian Janoske, le chanteur Brian Howes) participent à cet album qui ne se repose pas sur les lauriers du groupe.
Vous pouvez en juger par le premier extrait du futur album mis en ligne en ce début d'année. Il s'agit du titre « One More Flag In The Ground », dont les paroles traitent du combat contre la maladie.
Tommy Karevik, le chanteur de Kamelot, explique :
« Le principal objectif de cette chanson et du clip était de créer une métaphore pour illustrer cette lutte contre la maladie, qu’elle soit physique ou mentale. Chaque étape de la guérison et du rétablissement est un autre drapeau planté dans le sol. A chaque pas sa victoire… »
Le clip est aussi accrocheur musicalement qu'efficace visuellement.
Livré le 17/03/2023 « The Awakening » sera disponible via Napalm Records aux formats suivants :
Format digital
CD digipack
Lot CD digipack + t-shirt - exclusivité Napalm Records
Edition double vinyle noir
2 vinyles ROUGE et NOIR - exclusivité Napalm Records boutique européenne - 500 exemplaires
2 vinyles BLANC et NOIR - exclusivité Napalm Records boutique américaine - 300 exemplaires
Livret de 48 pages + single au format vinyle 7’’ - exclusivité Napalm Records - 500 exemplaires
Coffret en bois : coupe-papier, drapeau, patch, carte postale du groupe - exclusivité Napalm Records - 1000 exemplaires
Format cassette - exclusivité Napalm - 100 exemplaires