HALIPHRON est un groupe néerlandais formé en 2021 par d'anciens membres d'Izegrim, de God Dethroned et de Bleeding Gods.
Ces musiciens se connaissent depuis de nombreuses années, ils ont joué et tourné ensemble, consolidant des liens autour d'une même passion musicale.
Les voici réunis au sein de Haliphron dans l'optique de créer un son extrême, explosif et puissant, illustrant leur propos par un premier concept-album :
« Prey »
L'artwork est signé Dimitris Tzortzis (Immensa Artis).
Le groupe explique :
« Prey est un chasseur - d'un autre point de vue il est celui qui est chassé. Vous pouvez soit être la proie, soit être celui qui est à la recherche de sa prochaine victime. Notre œuvre s'inspire d'une créature mythologique des profondeurs les plus sombres de l'océan. »
L'album a été mixé et masterisé par Mendel Bij de Leij chez MBDL Productions (Severe Torture, For I am King)
Haliphron sera au Danemark pour le Copenhell fest 2023
« Prey » sera disponible le 31/03/2023 via Listenable Records (Loudblast, Xentrix, Cobra the Impaler).
Tracklisting :
1 Let the World Burn (intro) 1:45
2 The Killing Spree 6:58
3 Mother of All Evil 6:20
4 Perfect Existence 6:35
5 Prey 5:13
6 Human Inferno 5:06
7 The Resistance 4:53
8 Schizophrenia 6:52 (CD/ Digtal Bonus track)
9 Unidentified Mass 6:36
Line-Up (photographieStefan Schipper et Sonja Schuringa) :
Quand d'un revers de main, on renverse le verre d'une voie autrement tracée!
Ben Barbaud s'était vu offrir un album d'AC/DC pour ses 11 ans, déclenchant en lui l'envie de devenir musicien. Mais son code génétique lui a refusé une certaine prédisposition ; ce sera donc vers l'organisation d'évènements musicaux qu'il s'orientera. Il en délaissera alors ses études en Vins et Spiritueux dans un établissement local de Gorges. C'est donc dans les années 98, 99, 2000 qu'il commence à organiser avec des copains des cafés concerts sur Nantes, puis en 2002, il fait naître le premier festival sur Clisson, le Furyfest qui ne verra que quatre saisons et beaucoup de difficultés (Certains associés prenant la poudre d'escampette avec la caisse). Mais Ben Barbaud ne lâche rien, convaincu que l'idée est excellente et qu'elle est viable. C'est alors qu'il se tourne auprès des élus locaux en 2006 pour relancer le projet. Si les deux premières années n'offrent pas les résultats escomptés, la roue se met à tourner avec notamment en 2010, une mise en lumière sous les projecteurs de l'actualité avec des conséquences qui seront positives. La suite vous la connaissez.
L'interaction festivaliers, organisateurs, intermittents et bénévoles est d'une telle force qu'elle crée cette magie qui ne cesse de croître d'année en année.
Mercredi 14 juin 2023, Les premiers irréductibles commencent à investir les campings et la Hellcity. Quelques images pour une petite immersion dans la city de l'enfer :
Orob est un quatuor de métal extrême progressif. Ce groupe de Toulouse s'est constitué en 2010.
Il compte deux EP : « Departure » en 2011 ; « Into the Room of Perpetual Echoes » en 2013.
Orob revient en 2021 pour un premier long format intitulé...
« Aube Noire »
« Aube Noire » est livré dans un artwork de Romane "Lucilledraws" Garcia, qui illustrait déjà les précédents opus du groupe.
Il s'agit d'un concept album, expliquait Orob à France, Black, Death, Grind, « une fresque allégorique sur notre rapport à la nature, au progrès technologique et aux histoires que les humains inventent pour trouver une place entre les deux. »
Ecrit et enregistré entre 2014 et 2016 au Dismalsound studio d'Albi, « Aube Noire » fut mixé et masterisé par Laurent Bringer. Prêt à sortir en 2017, il devait paraître sur un label international avec lequel le groupe avait signé pour deux albums, mais diverses mésaventures retardèrent sa sortie. « Malgré les efforts de chacun pour y parvenir, explique Orob, cela n'a finalement pas fonctionné. » Il naît donc sous la forme d'une autoproduction le 14/12/2021.
Passons maintenant à l'écoute de l'album. Vous y accéderez en cliquant ICI.
Vous le trouverez également sur Bandcamp.
Et il est en intégralité sur Youtube :
01. « Spektraal » nous reçoit sur un son post metal porté par une production très propre. Plage atmosphérique, guitare sidérale... Les changements d'ambiances sont marqués par des coupures franches. Le chant est varié, la fin se fait féroce, presque Black'N'Roll, pour redevenir atmosphérique avec des choeurs.
02. « Astral » est sombre. Les basses roulent, bien appuyées. Le chant mi-parlé se fait grave. Les arrangements et le son donnent beaucoup de poids à l'ensemble.
03. « Breaking of the Bonds » a une entame Black'N'Roll puis part sur tout autre chose, avec une belle partie de guitare et une phase ambiante, pour revenir en chant/guitares saturés. La basse cingle.
04. « Betula » passe du black au post-metal avec des guitares presque celtiques. Le pont offre des sonorités inattendues et des choeurs liturgiques refont surface.
05. « The Wanderer » propose des notes aériennes contrebalancées par un chant black exagérément malsain.
06. « Noir » est une sorte de huis-clos entre des instruments aux sonorités étranges . Il arrive pourtant comme une respiration sur l'album.
07. « Aube » est un post métal violent qui balance des sons indus. Le travail et la captation des voix sont saisissants.
08. « Ethereal » a une rythmique qui roule. Le chant, d'abord mécanique, devient épique
09. « The Great Fall » se permet des fractures surprenantes et des sonorités qui rappellent la world music. Les lignes de chant semblent parfois chercher la dissonance. Le contraste voix féminine/chant masculin est d'un bel effet.
S'il y a quelque chose d'extrême chez Orob, c'est d'abord son talent, son actualité et sa capacité à utiliser les ingrédients du métal moderne pour les arranger à sa façon. « Aube Noire » est virevoltant, et l'on ne s'y ennuie pas une seconde. La richesse d'un chant souvent renouvelé, les instrumentations, la profondeur des compositions, prouvent que le long format est un rythme qui convient au mieux à cette formation inspirée. Sa fresque musicale est virevoltante, à placer entre un SUP et un GOJIRA, bref, sur l'étagère où l'on range ces albums qu'on écoute d'une traite sans s'ennuyer jamais.
Les Critiques :
« Chaque idée est pertinente, chaque développement a sa place, et chaque intervention se justifie d’une créativité bluffante, et d’oppositions patentes. » Metalnews
Andrea Tanzi-Albi (guitare lead)
Le guitariste Andrea Tanzi-Albi quittait le groupe (et la France) à la fin de l'enregistrement de l'album. Il est aujourd'hui remplacé par Olivier Molina.
Guest :
Julie Docteur (voix additionnelles sur « Ethereal » et « The Great Fall »)
Tracklist :
01. Spektraal
02. Astral
03. Breaking of the Bonds
04. Betula
05. The Wanderer
06. Noir
07. Aube
08. Ethereal
09. The Great Fall
Durée totale : 58:00 env.