UMBILICUS - Une sortie attendue (avec des membres de Cannibal Corpse et de Deicide)
UMBILICUS - Une sortie attendue (avec des membres de Cannibal Corpse et de Deicide)
Le 18/08/2022
Paul Mazurkiewicz (Cannibal Corpse), Taylor Nordberg (Deicide), Vernon Blake (Anarchus) et Brian Stephenson (Fore) ont unis leurs efforts et leur passion en puisant dans des influences allant de Grand Funk Railroad à Led Zeppelin et d'Aerosmith à Scorpions pour nous proposer à l'automne 2022 sous le nom de Umbilicus un album de hard-rock intitulé « Path Of 1000 Suns ».
Ces derniers mois, le groupe dévoilait deux des dix pistes du futur opus : « I Human » et « Hello Future ».
Le chanteur et parolier Brian Stephenson déclarait à la sortie de « Hello Future » : « Nous y sommes, nous l'avons fait ! Il est temps que le monde sache dans quoi nous avons investi notre temps et nos efforts. On ne saurait être plus ravis que nous le sommes de ce single et de l'album ! Vraiment crade, simple, direct, rock n roll in your face. Cela a été un travail d'amour sur tous les plans et un véritable voyage, de la conception à la réalisation. Moi et mes frères, Taylor, Paul et Vern, ne pourrions être plus réjouis qu'à l'idée de partager tout ça avec vous. Nous sommes Umbilicus et nous jouons du Rock N Roll. »
En août, « Gates Of Neptune », un troisième single, était mis à notre disposition. Taylor Nordberg confiait à son propos : « Gates est définitivement l'une de mes chansons préférées sur l'album. C’est un morceau assez simple, mais il en dit tellement, et il est incroyablement dynamique. Il vous emmène vraiment en voyage. La voix de Brian est absolument magnifique sur ce morceau, et il l'a vraiment faite passer d'une chanson soignée à une chanson épique ! Bien que nous ayons fait en sorte que notre groupe fasse du hard-rock classique, l'une des choses qui rendait tous ces vieilles formations si bonnes était qu'elles étaient capables d'être dynamiques et d'avoir une "ballade" sur un album. "Dream On", j'ai fini mon speach ! Nous espérons que vous apprécierez ce titre. »
« Path Of 1000 Suns » a été enregistré, mixé et masterisé par Taylor Nordberg au Smoke & Mirrors Productions. Taylor Nordberg signe également l'artwork.
« Path Of 1000 Suns » sortira le 30/09/2022. On peut déjà vous dire que c'est une réussite que les amateurs de hard 70's peuvent précommander (et profiter ainsi des trois premiers singles) les yeux fermés. Il est disponible ici :
Tracklisting :
1. Hello Future
2. Umbilicus
3. Gates Of Neptune
4. I, Human
5. Stump Sponge
6. My Own Tide
7. Life On The Sun
8. The Call
9. Traveler
10. Gathering At The Kuiper Belt
Dirty Sound Magnet est un trio de rock psychédélique originaire de Fribourg.
Il compte à son actif trois albums dont un live.
Il revient le 18/03/2022 via Hummus Records avec un quatrième album intitulé :
« DSM III »
Son artwork a été réalisé par Maxime Cosandey, batteur de la formation.
« DSM III » a été composé par Stavros Dzodzos, enregistré par Marco Mottolini, mixé par Stéphane Chapelle et masterisé par Paul Gold au studio Salt Mastering de New York.
L'album a été capté en prise live par Dirty Sound Magnet. Le trio a recherché une production épurée en utilisant seulement quelques micros et une table de mixage vintage.
C'est donc avec un son très organique, presque palpable, que nous accueille Dirty Sound Magnet sur « Body In Mind », mariage du psychédélisme et de la puissance. Le ton général, très 70's (« Meet The Shaman»), peut se nuancer de funk (« Pandora's Dream »), de blues (« M'r Robert »), de hard (« Heavy Hours »), au fil des compositions.
Mais l'impression globale est d'assister à une soirée chez Janis Joplin qui aurait convié Led Zeppelin (« DSM III », « Sunday Drama ») et Ozzy Osbourne à taper le boeuf avec parfois beaucoup de liberté.
Le son, d'un naturel rare, est agréable à l'oreille. Il est le quatrième membre du groupe sur cet opus.
La formule guitare/basse/batterie est bien mise en valeur et l'on apprécie pleinement les lignes des instruments, les arrangements et les choeurs, parfaitement réalisés, parfois en voix de fausset (« Toxic Monkeys »).
Le chant, la guitare, se lâchent sans complexe, jouent la proximité, mais tout est parfaitement en place et judicieux, jusqu'aux guitares zeppelinesques qui terminent l'album.
Cet album est donc réussi sur tous les plans, les Suisses dominent totalement leur psychédélisme moderne avec une audace bienvenue. Compte tenu de la particularité du son, totalement de circonstance, nous ne donnerons en conclusion qu'un conseil : PLAY IT LOUD !
Les Critiques :
Une fois de plus, le groupe suisse impressionne pour le mur du son totalement fascinant. Les Oreilles Curieuses
Ce qui écrase tout sur son passage, c’est cette explosion de décibels, biberonnée à un groove puissant qui vient de quelque part au niveau du bas-ventre. Litzic
Une musique aussi pointue que pointilleuse autour d’une douce folie très maîtrisée. Rock'n Force
Line-Up :
Stavros Dzodzosz - Guitare / Chant
Marco Mottolini - Basse / Chœurs
Maxime Cosandey - Batterie / Chœurs
Tracklist :
1. Body In Mind
2. Meet The Shaman
3. Toxic Monkeys
4. Mr Robert
5. Pandora's Dream
6. DSM III
7. Heavy Hours
8. Sunday Drama
Durée totale : env. 39mn
LIVE-REPORTEVER AFTER-ANTIPOD-STEREOSUCKERSauROCK N EAT (Lyon-13 janvier 2022)
Par Dam'Aël
Habitant sur Saint-Raphaël, je n'étais pas revenue au ROCK N EAT official(by céd & mike) située quai Arloing dans le 9e arrondissement de Lyon, depuis le passage de Mobius, Altesia et Talvienkeli le 28 octobre 2021. Je me replonge dans l'univers bien particulier de cet endroit atypique de par son architecture. Au niveau "déco", on confirme le fidèle flipper Iron Maiden, une section de carcasse de voiture parée d'un drapeau anglais (Iron Maiden oblige), une sculpture par soustraction de Eddie (Iron Maiden oblige), un baby foot sur roulettes mais oups banal (Iron Maiden évincé). Pizza, burger, frites défilent sous mon nez, beer, bier, birra, cerveza, bière pétillent dans les gobelets à l'effigie du Rock N Eat.
Venue principalement pour soutenir et assister à la première de Antipod, j'en profite aussi pour découvrir en live ce vendredi 13 janvier Ever After et Stereosuckers.
STEREOSUCKERS :
Le quartet est composé deTerence Bougdour (Filthy Brats) au chant, Dizzy Viper (Sleekstain) aux guitares et Gregg Erin (8Ball Ink) à la basse et CJ Butcher à la batterie et investit la petite scène avec le sourire franc et communicatif de Terence. Il le gardera tout au long de ce set qui nous envoie en pleine face, en mode bonne droite de boxeur, leur hard Rock old school posé sur une voix très identitaire, parfois même avec un mélange de Billy Idol et de Brian Johnson qui a attiré mon attention. C'est efficace, carré, joué avec passion. ils sont là pour se faire plaisir les guys, ça se voit et ça se transmet au public bien présent. Les quatre singles de la formation Revolutiön, Moments Like These, Still In my Dream et My Home Town sont proposés dans une setlist de dix titres, ponctuée d'une magnifique balade électro-acoustique qui narre avec beaucoup d'émotion une déception sentimentale vécue par le guitariste lui-même. Le groupe prévoit la sortie de son premier EP, on garde donc un œil de Rockeur sur eux. Stereosuckers, vous avez parfaitement chauffé la scène pour l'entrée du groupe Antipod.
ANTIPOD :
La formation lyonnaise formée par Sébastien Lelong attendait cet évènement depuis des mois et imaginez sept bipèdes qui piétinent depuis de longues journées avec cette envie irréductible de fouler les planches du Rock N Eat! Non seulement ils ont soulevé la poussière résiduelle de cette scène mythique, bousculé les nuages de fumée imaginés par la scénographie, libéré les watts haute tension, mais ils sont allés jusqu'à déclencher l'alarme incendie à la fin de leur set. Quand Antipod décide de marquer les esprits, il sait s'y prendre!
L'entrée du groupe s'effectue membre par membre fédérant un public déjà bien excité et encore plus interactif avec le groupe; il est aussi là pour Antipod et sa toute première prestation scénique!.. Un vendredi 13 !!! Je pourrai même les soupçonner d'avoir acheter sept billets de loterie...
Revenons sur leur set d'une durée d'environ quarante minutes : après une intro au séquenceur, les Lyonnais s'échauffent avec élégance, talent et force sur Heylel au chant féminin proposé par Jemina Robineau, très maîtrisé et délicat. Naufrage suit avec l'arrivée masculine, en second lead vocal, de Stéphane Monserrat en tenue de rockeur accompli (Il sévit aussi dans le groupe clermontois depuis plus de trente ans Awacks). La complicité est réelle et magique et les deux chants offrent une précision et une justesse irréfutables. Aucun doute, le potentiel est là et confirmé de surcroît par une section rythmique de haut niveau. A n'en point douter, Antipod et son avenir sont à surveiller et à suivre avec beaucoup d'assiduité.
Le duo enchaîne sur Ne Jamais Douter. Si jamais les membres d'Antipod ont un quelconque doute sur leur talent, on les rassure immédiatement "Ne Jamais Douter" doit être la devise princeps de la formation. La vie au Temps prend le relai avec pour terminer leur passage sur scène, Nouvelle Ere qui devrait être désormais l'horizon de vie de Antipod. Il est indéniable que la qualité instrumentale fait mouche, et on fait un clin d'œil au tout nouveau batteur Aurel Haddock qui a su reprendre au pied levé les baguettes de Greg en y apportant une touche personnelle sans revisiter totalement le travail originel des percussions, une touch plus métalleuse pour cette section rythmique qui explore avec une réelle alchimie Heavy, Symphonique et Progressif dans un espace très mélodique. Les compositions sont riches, variées : l'auteur, compositeur n'est autre que le claviériste et fondateur du groupe, Sébastien Lelong. On cite Bilel Adda à la guitare rythmique, Matthieu à la basse et Elias Bouabib à la guitare lead, qui lâche des soli solides, parfois shreddés qui déchirent et qui font leur effet. Un potentiel dans les cordes d'Antipod.
Je rejoins Noise Injection sur la perception du son selon l'endroit où l'on se trouve. Les voix de Jemina et surtout celle de Stéphane auraient mérité un peu plus de mise en avant sur l'instrumental.
Antipod est en train de finaliser son tout premier album EVEIL qui sortira dans les bacs vraisemblablement dans les semaines voire les mois à venir ; un album qui devrait prendre sa place dans le catalogue international du label italien Wormholedeath.
Merci encore à Sébastien Lelong et sa petite famille pour l'accueil particulier qu'ils m'ont accordé.
EVER AFTER :
Ever After en chiffres :
2017 : formation du groupe par Hélène Finaud (chant lead) et Laurent Moulin (basse et chant), basé sur des reprises
2018 : Eclosion du groupe sur des compositions
2019 : 1er EP "Lost Control" un 5 titres
2020-2021 : vide temporo-spatial Covid
2022 : clip de "Earth Rehab" (27/11/22)
2023 : Sortie du premier album Fucking Phoenix et sa release party au Rock N Eat (13/01/23), avec Romain Thual à la guitare, Anthony Sejalon à la batterie, Loïc Dole à la guitare et Jérémy Gubian au clavier.
Ever After est prêt à en découdre car l'ambiance est électrique, le public réintègre la salle du Rock N Eat après la fausse alerte incendie, une façon originale de la part d'Antipod, de passer le relai à leurs confrères Lyonnais. Le combo est là pour défendre son premier album Fucking Phoenix, tout frais, rempli de motivation, de plaisir, d'énergie. Le ton est très rapidement donné avec une ligne vocale féminine qui aiguise quelque peu notre curiosité. Le spectre vocal de la chanteuse est très intéressant et son songwriting l'est tout autant. Je serais même tentée de dire qu'elle ne nous a peut-être pas donné la totalité de son potentiel dans cet opus. Hélène au fin fond de ses retranchements pourrait être une sacrée surprise. C'est pourquoi j'attendrai le second album avec beaucoup d'impatience. Cela dit, les six membres de Ever After, avec les dix titres de Fucking Phoenix, ont offert une prestation sérieuse, passionnée et digne d'un groupe qui en a sous les fers. Un Metal Symphonique qui n'a pas à faire rougir tant le travail est sérieux, accrocheur et pour lequel la patte Ever After marque au fer rouge un "Symphonique au cachet dingue" comme l'a très bien écrit mon confrère Ahasverus ( sa chronique : http://www.ahasverus.fr/blog/ever-after-fucking-phoenix-13-01-2022.html). Une véritable surprise malgré la panne vite résolue de la tête d'ampli guitare qui est venue compléter le monde de l'imprévu. Une soirée pleine de rebondissement sur fond de talent et de bienveillance.
On rappelle que Ever After sera présent au PLANE 'R FEST qui se tiendra les 6 et 7 juillet prochain dans la région lyonnaise.
Merci à tous pour cet excellent moment musical, festif et bienveillant.