THE SCUM - The Death Of Light (clip-single / 2022)
THE SCUM - The Death Of Light (clip-single / 2022)
Le 17/09/2022
Le groupe de death metal THE SCUM a présenté un nouveau vidéo-clip. Il s'agit de son second en neuf ans d'existence.
En 2021, The Scum remportait le prix de la meilleure vidéo de métal colombien lors du deuxième festival de cinéma et de métal en Colombie avec « Dead Eyes ». Réalisé par Juan Diego Escobar, ce clip voyait les membres du groupe apparaître en rednecks dans une ambiance digne des meilleurs films d'horreur.
Le second clip, « The Death Of Light », propose quelque chose de complètement différent. L'idée était de faire une vidéo de métal old school tout en conservant certains éléments d'horreur, mais en donnant plus de pertinence à la performance du groupe et plus d'importance aux lumières. Quelques effets visuels viennent donner l'impression d'une bonne vieille vidéo de métal à l'ancienne à l'instar des classiques de thrash et de death metal des années 80 et du début des années 90.
Cette vidéo a été réalisée par Los Hermanos Jimenez de Sharpball, producteur de plusieurs clips pour d'importants artistes sud-américains de rock et de métal, et par Mateo Garcia bassiste de The Scum.
The Scum s'est formé en 2013 à Manizales, berceau du métal extrême en Colombie. Depuis ses débuts, il est influencé par la littérature et les films d'horreur ainsi que par les sons du death metal old school.
Le titre « The death of light » fait partie du deuxième album de The Scum, « The Hunger », sorti il y a quelques mois via le label européen Satanath records et le label colombien Wild Noise Productions.
Tracklist :
01. Winds Of The End
02. I Drink Your Blood And I Eat Your Skin
03. Burial
04. One Of Them
05. The Hunger
06. Withered Faith
07. The Seal
08. The Death Of Light
09. Redemption
10. Rogue
Après la sortie digitale de son troisième album « Veni Vidi Vici » Akiavel prépare la sortie physique du nouvel opus. Elle consistera notamment en une édition vinyle limitée à deux-cents copies dont seulement soixante-quinze (au pointage du 18/01/2022 il en restait 30 à 18 heures 30 et 20 une heure plus tard !) sont destinés à la vente par correspondance dans l'hexagone et à l'international, le reste étant réservé au stand de merchandising des concerts (quelques dates in fine).
Le nouvel artwork a été peint à la main par l'artiste slovaque Dhomth.
Il accueille un vinyle coloré qui sera un véritable collector, comme l'explique Chris (guitare) :
« Il n’y aura pas de tirage ultérieur de cette édition, et les vinyles seront numérotés, signés et, sur votre demande, nous ajouterons un mot ou une dédicace sur votre exemplaire. »
Le disque est de couleur marbre bleu nuit, avec des vagues rouges pour le rappel de la pomme et du serpent, avec une explosion (splatter) dorée à partir du centre, rappelant la grandeur de la lune mais aussi l’éclat de la lumière. Aucun des disques ne sera similaire, ils sont produits un par un, à la main, dans une usine française.
Modalités d'achat sur la page Facebook du groupe.
Le pitbull du death signe probablement avec « Veni, Vidi, Vici » son meilleur album.
Il y a des groupes — On les compte sur une poignée de main — dont on perçoit dès la première apparition discographique qu'ils ont été bénis par les dieux du Metal. C'est le cas d'Akiavel. AKIAVEL par Mr Cana Photography.
Dès son premier EP (2018), la formation varoise nous impressionnait par la mise en place de sa musique. On pensait « pour eux, c'est possible ». Petite vérification dans le background : bon sang mais c'est bien sûr ! Les quatre musiciens avaient fourbi leurs armes dans plusieurs formations du Sud-Est.
L'album « V » (2020) marquait le début de la conquête, sans se laisser corrompre par l'apparition de la pandémie Covid-19 en France. Auré (chant) déroulait ses lyrics autour des cinq blessures de l'âme de Louise Bourbeau : la trahison, le rejet, l'abandon, l'humiliation et l'injustice. La growleuse s’expliquait sur cette thématique :
« J'ai eu l'idée de prendre ces cinq blessures et de les travailler en deux parties : côté bourreau et côté victime. »
Un an plus tard sortait « Vae Victis ». Auré avait fait un gros boulot sur les tueurs en série et lié le tout en dix chapitres. L'opus était servi par des clips remarquables. C'est qu'Akiavel ne lâche rien, et surtout pas l'image : ces beaux gosses en costards sont entourés par une équipe de fidèles : TOO MANY SKULLS (by Raf The Might) pour l'artwork, , Mr cana production pour les clips et Mr Cana photography pour les photographies. Ils les aident à développer un univers visuel macabre mais élégant, diaboliquement esthétique et fascinant.
2022. Adoubé par ses pairs (Loudblast, Benighted), Akiavel assoit sa réputation scénique (dates de concerts in fine).
Nonobstant, il piétine dans sa stalle de départ, impatient d'en découdre à nouveau sur sillons. C'est décidé, il lâchera son troisième album en version digitale avant la fin de l'année 2022. Son titre :
« Veni, Vidi, Vici »
« Veni, Vidi, Vici »... Une locution latine taillée sur mesure pour Akiavel !
Neuf morceaux plus un bonus pour l'emporter.
Artwork Raf the Might, bien sûr.
Derrière l'enregistrement et le mixage, on trouve à nouveau la figure hexagonale de Sebastien Camhi et son Studio Artmusic, tandis que le mastering sera l'affaire de Jacob Hansen (Volbeat, Arch Enemy, Evergrey, Pretty Maids, Epica).
Quarante-trois minutes. Furie !
Pour l'intro, Akiavel lance une rythmique très sûre. La batterie s'installe. L'auditoire ronronne. 1:15. Explosion ! Tourbillon ! Beaucoup de maturité dans les vocaux. Le titre claque : « Purgatory » !
« [Help] Me Too » poursuit à un rythme effréné. Courte éclaircie apportée par la batterie et les guitares — on sait le Diable dans le détail. Féline, Auré variante (« Souls of War »). Rien n'est laissé pour compte.
Surprise en piste 4 : une voix claire fait son apparition. Qui ? On pencherait pour Ivan Pavlakovic, le chanteur de Disconnected. Sans certitude aucune... Mais la voix claire assure !
Démarrage hardcore pour « Witchcraft », l'un des premiers morceaux clipés de l'album.
Au coeur du plus bestial, Akiavel garde la musicalité. Les quelques phases mid-tempi restent denses (« Thoughts of a survivor »).
Brutal, savoureux, malsain, implacable. Du Black, Death, du Hardcore. Mais la mélodie reste perceptible jusque dans l'oeil du cyclone.
« Reign of lights », « Salvation », « A Few Words for Love » et sa rythmique Death'N Roll tellement addictive...
Chaque titre est servi par un tableau sublime, lumineux, et pourtant mystérieux, qui flatte notre fascination morbide.
En bonus, « Rape the limit ». Son final puissant termine la correction. Akiavel rappelle avec ce titre extrait du tout premier opus à quel point il était prêt à mordre et à ne plus lâcher dès son début de carrière. Parole tenue.
Akiavel impressionne. Le pitbull du death signe probablement avec « Veni, Vidi, Vici » son meilleur album. Dense, accrocheur, il porte la mélodie au coeur du hardcore. Il continue d'ouvrir le champ des possibles. Avec une grande classe. Toujours.
« Veni, Vidi, Vici ». Soumettez-vous. On vous le recommande évidemment.
L'opus sera dévoilé dès demain en version digitale, mais il vous faudra patienter jusqu'au 03/03/2023 pour profiter des premiers supports physiques.
Quant à nous, on guettera la sortie des vinyles numérotés pour embellir notre discothèque, parce que côté merch' aussi, Akiavel met généralement le paquet ! Précommandez ici :