Groupe :The Roost
Album : « Alice » (25/03/2020)
Genre : Rock alternatif
Origine : Bruxelles
On aime : Le songwriting, le chant et les choeurs, le potentiel.
Par Ahasverus
Sorti en 2020, mais rappelé à notre bon souvenir cet été par M&O Music, The Roost est un groupe belge fondé en 2015.
En 2018, ces Bruxellois sortent « The Roots Live Demo », un EP cinq titres.
En 2020 c'est avec un album qu'ils reviennent :
« Alice »
« Alice » propose dix pistes, mais c'est avec une autre, nommée « Leila », qu'on ouvrira le bal.
La preuve par le clip, avec une chorégraphie de Tiny Djinn Mano Danseuse orientale.
Ce premier titre est un rock plutôt radiophonique. Ce choix ne nous semble pas particulièrement représentatif d'un album qui durcit le ton très vite pour tendre vers un son 90's façon Nirvana (« Impossible »).
Façon Nirvana, calmos les fans de grunge: la sauce reste une fabrication The Roost. D'abord parce que ses influences sont larges et que d'autres noms vont venir à l'esprit (les guitares de Black Sabbath pour « Enemy ») ; surtout parce que la personnalité de The Roost arrive à passer à traver le tamis.
Personnalité, le mot est lâché ! The Roost nous fait penser à ces formations inclassables telles que Seeds Of Mary, September Again ou Vicious Grace, qui réussissent à s'extraire des stéréotypes pour proposer quelque chose de différent, et mieux encore de singulier, c'est ce qu'on appelle le rock alternatif.
Ajoutons à cela de très belles voix, un sens du songwriting, et vous comprendrez que The Roost a un bel avenir devant lui s'il parvient à trouver les bons chemins pour atteindre un public qui ne peut que l'accueillir. A commencer par vous : « Alice » mérite toute votre attention, elle vous attend, courez la rejoindre. « Ain’t it the way it goes when you find what you’re looking for ? »
Les Critiques :
The Roost a fait un album qui peut se résumer en un seul mot : « parfait ».
http://lautremonde.radio.free.fr
Line-Up :
Matthieu Meunier (chant)
Jérémy De Bels (guitare)
Laurent Cenatiempo (guitare, chant)
Jeff Pessi ( basse, chant)
Pierre-Yves Darquenne (batterie)
Tracklisting :
1. Leïla / 2. Impossible / 3. Monsters / 4. So Strong / 5. Consequences / 6. Enemy / 7. Alice / 8. The Crimson End Of Time / 9. Date And Quit / 10. Kings Of The Haze
LADY LIBERTY travaille sur le successeur de son album éponyme. Par Ahasverus
Photographie LADYLIBERTY par Maïwé Photographie
Ce trio se faisait remarquer en 2019 avec un album éponyme orienté rock 70's, particulièrement marqué par la voix caractéristique de Vitha Sai.
Le second opus est en phase de production.
Il aura une direction très pop 80’s, indique le groupe, qui cite notamment Kate Bush, Vangelis, The Weeknd et Hans Zimmer parmi les musiciens qui auront orienté sa nouvelle direction artistique.
Les Parisiens ajoutent :
« Les claviers seront, comme toujours, très importants dans la production de notre second album. Nous avons le plaisir d’avoir engagé le superbe claviériste Nicolas Dri pour enregistrer les claviers. Il nous a accueilli dans son studio. Nous voulons retrouver les nappes synthétiques des années 1980. Les inspirations de départ seront Vangelis, Tony Banks de Genesis ou bien David Paich de Toto. »
Après une longue pause, le groupe est de nouveau actif sur les réseaux sociaux. Suivez l'avancée du futur album sur sa page Facebook.
« Nous sommes allés au bout du bout du processus de création. » Par Ahasverus, avec Loic Chanut (SEPTEMBER AGAIN - chant, basse) SEPTEMBER AGAIN par Charly Carrelet
Après « Insomniac » en 2017 et « From Nothing to Nowhere » en 2019, September Again prépare sa rentrée.
Nouvel album ? Oui ? Non ? Toujours un peu torturée (c'est là sa vraie force !) la formation d'Annecy ne fait rien comme tout le monde. A mille lieues du concept « Sex & drugs & Rock N' Roll » ce groupe écorché vif a bien un opus en vue, mais il le propose à rebours, projetant de publier ses douze morceaux un à un avant de les relier dans un support unique, comme l'explique Loïc Chanut (chant, basse) :
« Nous comptons faire un clip pour chaque composition et les proposer au fil de l'année avant la sortie du long format qui regroupera tous les morceaux, ceci pour éviter le syndrome de la sortie d'album dont deux titres seulement sont réellement écoutés. On a pris le temps de composer, en ayant l'obsession de créer un objet cohérent, plein et entier. Nous sommes allés au bout du bout du processus de création, en mixant tout nous-mêmes, et finalement en clippant tous ces titres ! Les douze compositions sont prêtes, mixées masterisées. Nous avons tourné huit clips et nous sommes en train de cogiter pour les suivants. Nous avons également enregistré des prises live. En tous cas, ça sortira en vinyle à un certain moment. ».
Cohérentes, ces compositions le sont déjà sur le papier : comme l'album « From Nothing to Nowhere » s'intéressait à notre rapport aux écrans (voir notre interview SEPTEMBER AGAIN : Sonate d'Automne), le nouvel opus a un cap. Loic Chanut nous le détaille :
« Ce sera vraiment un album, avec un titre et un thème qui sert de fil rouge. L'idée est venue à Pierre Olivier Pou, notre batteur, tout de suite après le second opus. Il avait en tête toute une thématique autour du miroir, du reflet... Ca allait des textes, des compositions qui se répondaient l'une l'autre, jusqu'au design du packaging... Les choses ont sacrément évolué depuis, et comme je suis responsable des textes, j'ai un peu adapté le concept. Le miroir est toujours là, en filigrane, mais il s'agit plus d'un point véritable sur chacun de nous, sur ce que nous aspirions à être il y a quelques années ; est-ce ce que nous sommes devenus en tant qu'individus et en tant que groupe ? L'histoire du reflet dans le miroir a finalement tourné vers l'observation de nos vies : ce qu'elles reflètent finit parfois par s'inscrire en faux. Le noir reflète le blanc ; la lumière induit l'ombre... »
« Notre aventure est une malédiction qui ne peut mener qu'à l'usure et à la déception, mais à la fois elle est d'une folle intensité. »
Trois titres du futur album, Cyan, This Curse et Caged, sont déjà disponibles. Loic nous en parle :
« Caged met en miroir l'attitude qu'on te demande d'avoir dans un job a responsabilités : sois un manager cool, mais serre la vis, et sois prêt à toutes les horreurs ; sois à l'écoute mais ne tiens pas compte de ce que tu entends ; Sois empathique mais apprends a trancher. Les résultats priment ! Cet état de fait rend complêtement schizophrène. »
« This Curse, le second morceau disponible, est un miroir de ce que nous sommes en tant que groupe de rock. Un regard sans artifices, un peu désabusé. Notre aventure est une malédiction qui ne peut mener qu'à l'usure et à la déception, mais à la fois elle est d'une folle intensité. C'est une malédiction... magnifique ! »
Une réflexion, confie Loïc, qui est en lien avec le titre de l'album, toujours mystérieux.
Le nouveau morceau, présenté le 13/04/2025, s'appelle « Cyan ». Il s'agit de la seule piste instrumentale de l'album. Pourquoi une piste instrumentale ?
« Ce morceau a émergé de manière totalement inattendue, un soir, en fin de composition de la totalité des titres de l'album. Les gars le trouvaient trop pauvre, ou du moins pas assez abouti ou sophistiqué pour qu'il prenne place sur l'opus. Pour ma part, je le trouvais tellement beau, minimaliste mais à la fois d'une forme essentielle, que je leur ai demandé de le garder pour boucler l'album. Parce que ce disque sera essentiellement noir et blanc, comme un ciel nuageux qui ouvre sur un ciel cyan. C'est une ouverture, un après... Et, c'est marrant, les mecs ont eu envie de le sortir en premier clip, ce qui, stratégiquement, est un non-sens. Mais artistiquement cela nous parle au plus haut point : c'est l'histoire qu'on a envie de narrer ! »
Poursuivant sa démarche profonde et artistique, September Again ambitionne donc de donner sa chance à chaque nouveau morceau. Ils sortiront un nouveau titre chaque mois, entrecoupé de playthrough et de making of. Un prochain rendez-vous est fixé fin avril. Ce sera le quatrième des douze chapitres de ce futur opus du groupe d'Annecy. Pour n'en rien rater, abonnez-vous à la page du groupe.