PORNO GRAPHIC MESSIAH - “Interdit” ou le plaisir des sens (interview Scars Summer)
PORNO GRAPHIC MESSIAH - “Interdit” ou le plaisir des sens (interview Scars Summer)
Le 15/10/2020
Après quatorze ans d’existence, le groupe de métal industriel Porno Graphic Messiah signe son album le plus ouvert, paradoxalement intitulé “Interdit”. L’occasion de faire un arrêt sur image avec son fondateur, et de revenir sur son parcours de musicien, avec en fond d’écran un message : une passion doit d’abord être un plaisir.
Voici l’interview de Scars Summer.
"La statue de la liberté, c’est monsieur tout le monde qui l’a tuée ; En tuant la liberté d’expression, on se tue nous-mêmes."
Bonjour Scars Summer. Tu es ado quand tu es repéré par Undercover Slut, un groupe de Metal Indus parisien qui connait le succès et les plateaux télé avec le titre “Communism is Fascism”. Comment arrives-tu dans cette aventure, et qu'en gardes-tu ?
Scars Summer : Salut Ahasverus. C’est assez marrant ! Je vais à l’époque sur le site Web de Undercover Slut, je vois une bannière «Guitarist Wanted». C’était typiquement le genre de groupe où je m'imaginais à la guitare. Le seul hic, c’est que j’avais dix-sept ans, et qu’il fallait en avoir au moins vingt-et-un pour jouer dans les clubs (en Angleterre par exemple, où l’entrée est interdite en dessous de cet âge). J’ai malgré tout fait en sorte de tout donner pour monter à Paris aux auditions et pour être pris. J’en garde de très bons souvenirs, car au final ça restera une superbe expérience ; même si je pense que le chanteur avait surtout un fort charisme avec malheureusement peu de connaissances sur la composition, la gestion d’un groupe, l'infographie, l'enregistrement, etc. Il voulait être leader sans vraiment de connaissances. C’est ça qui m’a fait comprendre qu’il fallait que je parte pour créer mon propre groupe. Et puis, Undercover s’appuyait sur un acquis de notoriété avec “Communism Is Facism”, mais en réalité, j’ai moins vibré en étant dans le groupe qu’en l'écoutant.
UNDERCOVER SLUT, "Communism Is Fascism" (2004)
Comment ton parcours avec Undercover Slut prend-il fin ?
Je décide de fonder Porno Graphic Messiah lors d’un after à Londres, en 2006. Mais j’étais encore un gamin avec finalement peu de bouteille. J’ai donc fait beaucoup d’erreurs dans les débuts de Porno Graphic Messiah ; je me suis rodé depuis. (Rire)
Tu nous racontes les débuts ?
Ce fut très compliqué... Je passe d’un groupe avec de belles dates et des opportunités, à un groupe tout neuf avec une chanson mal enregistrée. Et puis, en étant jeune, je me suis peut-être mal entouré aussi. Pour autant, je suis très content des retours positifs et de ce qu’est en train de devenir petit à petit Porno Graphic Messiah en France.
Indéniablement le style Porno Graphic Messiah est posé dès “Live & Frustrations”, ton premier opus...
A l’époque je voulais correspondre à un style musical bien précis, le Metal Industriel.
On reste sur le même ton - pour ne pas dire parfois sur le même riff - pour les deux premiers albums, “Till Death Or Nothing” et “Terrorize Me”. “Interdit”, votre nouvel opus, est très ouvert, il s'éloigne des gimmicks de ses prédécesseurs, même si l’ouverture avait été initiée par “Terrorize Me”, c'est une certaine prise de risques... Qu'est- ce qui a changé dans ton processus de composition ?
Aujourd’hui, je me nourris bien plus du monde actuel et de la stupidité des gens, pour les retranscrire en musique. Ça fait hyper cliché, mais c’est très vrai. Et parfois la stupidité ne vient pas uniquement des médias, comme on a tendance à le lire ; je pense plutôt qu’internet et les smartphones donnent clairement la possibilité de parler à des gens qui feraient mieux de la fermer afin d’éviter d’en influencer d’autres. A bientôt trente-deux ans, j’ai aussi, grâce au soutien d’Amandine, ma femme, plus de maturité et beaucoup plus d’expérience sur la vie, en tant que papa, ou bien en tant que chef d’entreprise dans l’évènementiel. Le retour du public me réjouit en tous cas énormément...
PORNO GRAPHIC MESSIAH, "Interdit" (2020)
Je défie quiconque de dire en blind-test que “Digital's Bird” est un titre de Porno Graphic Messiah... Et “#stayathome” pourrait être un morceau d'Indochine... J'apprécie aussi particulièrement l'idée du parallèle “Statue of Liberty”/”Statue of Interdit”, qui reprennent la même ligne mélodique mais dont les paroles diffèrent. “Statue Of Liberty”, c’est la statue de la liberté façon 2020 (que je note d’ailleurs “Z0Z0” sur l’album, pour faire une légère référence diabolique): Cette statue de la liberté n’a plus le droit de dire ce qu’elle veut ! Comme mise en image dans le clip il y a quelques semaines, elle passe d’une robe blanche et pure à une robe noire, pour finir morte avec un maquillage complètement coulant. Et c’est d’ailleurs nous même qui la ramassons, avec nos masques chirurgicaux sur nos visages. Comme pour faire passer un message : la statue de la liberté, c’est monsieur tout le monde qui l’a tuée ; En tuant la liberté d’expression, on se tue nous-mêmes.
Tu as essayé beaucoup de choses en matière de line-up. Un mot à ce propos ?
Je ne vais rien t’apprendre de nouveau. Dans tous les groupes, entreprises et équipes, c’est pareil : gérer l’humain, c’est loin d’être évident. Mais quelque soit le débat, ils savent que j’ai toujours raison… Donc au final … (Ça, c’est purement gratuit, et aussi pour me venger d’images salaces, que Val notre bassiste m’a montré sur le dernier trajet !). Réellement, je pense que mes musiciens se retrouvent aussi un peu comme public dans Porno Graphic Messiah. En tous cas, c’est mon ressenti. J’aime de plus en plus ce qu’on fait, et je m’amuse de plus en plus sur scène. Et tout autant à enregistrer nos albums dans mon studio ! Même si on a chacun nos défauts, et mes musiciens pourraient te faire une très longue liste des miens, je pense qu’ils sont tout de même heureux d’avoir un mec assez «tenace» comme moi pour gérer notre groupe (Rires).
J’ai eu le plaisir de te rencontrer plusieurs fois. Tu es impayable quand tu te mets à raconter des anecdotes autour d'un café. Je me souviens d'une fois où tu jouais pour un artiste hip hop et où tu croyais que les gens admiraient ton jeu de guitare, mais tu finissais par comprendre qu'ils regardaient le tatouage satanique que tu avais sur l'avant bras...Il faut dire que tu jouais dans une église !
Alors ça, c’est certainement mon côté chanteur … J’adore parler dès lors que je me sens à l’aise ! Et c’est tout à fait le cas avec toi. C’est vrai qu’avec un groupe, tu te fais beaucoup beaucoup, beaucoup (trop ?) de souvenirs ! On doit avoir de quoi faire deux ou trois bouquins d’ailleurs...
“C’est important d’avoir en tête qu’une passion doit avant tout rester un plaisir. Et encore une fois, je m’amuse beaucoup à travailler sur cette aventure.”
Tu es aussi un garçon qui a la tête sur les épaules, et le fondateur d'Another Management (www.anothermanagement.com). Tu peux en dire un mot ?
Another Management, c’est une deuxième partie de moi. C’était la suite logique des rencontres extraordinaires que l’on fait avec un groupe de musique. C’est une plateforme de réseau et d’opportunités pour les groupes de Rock à Metal extrême et entreprises-structures de cet univers, sur toute la France et le Canada.
C'est aussi autour d'un café, tu m'as dit un truc tout simple qui est devenu mon leitmotiv : en matière de musique, il faut toujours mettre le plaisir devant...
Oui, et beaucoup de jeunes groupes ne s’en rendent pas encore compte. Depuis 2006, je prends énormément de plaisir. Et c’est important d’avoir en tête qu’une passion doit avant tout rester un plaisir. Et encore une fois, je m’amuse beaucoup à travailler sur cette aventure.
Merci Scars Summer d'avoir répondu à mes questions. C'est toujours un plaisir de parler avec toi. Long Live Porno Graphic Messiah !
Merci beaucoup à toi !
Lord Of The Lost vient de sortir un nouveau clip issu de son album « Blood & Glitter », disponible chez Napalm Records depuis la toute fin 2022.
Le choix du groupe s'est porté sur « Reset the Preset », le morceau le plus hardcore de l'album. (Don't panic ! ça reste quand même du Lord Of The Lost.)
Lord Of The Lost explique :
« En phase avec le titre de la chanson, nous avons décidé de créer ce clip d’une toute nouvelle manière. Les costumes, les lumières, les couleurs, le contenu… Toutes les décisions de l’aspect créatif ont été prises par d’autres personnes, à savoir notre photographe et vidéaste de tournée Lennard Schmitt, qui a une forte appétence pour l’art absurde. Avec Lennard pour directeur, nous avons 'réinitialisé nos réglages' et nous sommes laissés surprendre avec cette vidéo, du début à la fin. Le résultat est assurément criant et l’oeuvre d’art la plus étrange que nous ayons dévoilé. »
Parallèlement, le très actif Lord Of The Lost est toujours en tournée. On citera notamment qu'il joue le 11 juillet en Allemagne avec Amon Amarth, les 26 juillet et 1er août, en Allemagne toujours, en première partie d'Iron Maiden, en octobre et novembre, en Allemagne encore, avec Powerwolf, mais qu'il sera en France, le 11/10/2023 à Lille, le 12/10/2023 à Savigny-le-Temple et le 13/10/2023 à La Roche-Sur-Yon. Il reviendra fêter ses quinze ans d'existence le 27/03/2024 à Grenoble et le 02/04/2024 à Paris. Côté festivals, on note le Wacken en août et le Gothic Meets Classic en novembre 2023. On se limite aux dates qui nous semblent le plus susceptibles de vous intéresser car l'agenda de Lord Of The Lost est bien plein (et parfois sold-out !). Retrouvez « Blood & Glitter » ICI.
Avant les grosses journées de concerts, le festivalier commence par une mise en jambe au Hell City Square (http://www.ahasverus.fr/blog/hellfest-2023-vue-sur-la-hellcity-ce-14-juin.html); il vérifie si la bière de l'année est encore meilleure que celle de l'année précédente, s'évertue à faire changer au Merch. la couleur de sa carte bancaire passant du bleu au rouge, et ré-initie ses oreilles aux watts et décibels si tant est qu'elles s'étaient mises au repos. Des "coucou" par-ci, des saluts par-là, des "oh p***, ça fait longtemps" pour d'autres, l'ambiance est posée. La magie s'installe. La fée HELLFEST envoie ses plus belles étoiles dans les yeux de ses fidèles Métalleux, au cœur si tendre. Oui car tendresse rime avec Metal! Allez faites un effort, ça rime! et Ultra Vomit le confirme haut et fort :
"La tendresse, bordel", fait aussi partie du bordel du vrai Métalleux!
CODE ORANGE (MS2 - 16h30-17h10)
Code Orange est un groupe de punk hardcore américain, originaire de Pittsburgh, formé en 2008, en Pennsylvanie. Il navigue autour de divers genres. Le dernier album du groupe, Underneath, est sorti en 2020 via Roadrunner Records. Depuis, la formation a publié un single, intitulé Out For Blood, ainsi qu’un album de remixes.
Eric Balderose – guitare, claviers, chant
Reba Meyers – chant , guitare
Jami Morgan – batterie, chant
Joe Goldman – basse
Dominic Landolina - guitare
Difficile d'ouvrir le premier concert, a fortiori sur une mainstage. CODE ORANGE a tenu le pari et a assuré avec brio, mettant le pit illico presto dans une ambiance qu'on connaît bien au Hellfest. Energie, échange avec le public, envolée musicale et tremblement de terre vocal, nul doute l'immersion est totale, et c'est sans compter la succession de circle pit, crowd surfing, wall of death... Un véritable travail d'orfèvrerie où le nu metal côtoie les sonorités post-rock, électro sur fond de crust, le tout générant une atmosphère de fou dans un chaos délirant mais bienveillant.
⦁ Grooming My Replacement (Live debut)
⦁ Swallowing the Rabbit Whole
⦁ In Fear
⦁ Drowning In It (Live debut)
⦁ Bleeding in the Blur
⦁ The New Reality
⦁ Spy
⦁ dream2 / Dreams in Inertia (Live debut in front of an audience)
⦁ Out for Blood
⦁ Forever
BLACKBRAID (Temple - 16h30-17h10)
Du Black Metal Amerindien natif des Adirondacks, une chaîne de montagnes que se partagent une partie du Canada et le nord-est de l'état de New York aux hivers très froids. Le projet est l'effort solo de son créateur, Jon Krieger. Krieger est amérindien et est également connu sous son pseudonyme Sgah'gahsowáh, un nom Mohawk signifiant "le faucon sorcière". Toute jeune formation (2022), atypique, même si le genre ne m'attire pas vraiment, je me suis posée le temps d'un titre pour me faire une idée et surtout découvrir. Un set qui aurait proposé un panel de riffs envoûtants surplombé d'un growl assez impressionnant où mélodie n'était pas bannie. Déjà deux œuvres à son actif :
Blackbraid I (2022)
Blackbraid II (2023)
KAMIZOL-K (Warzone - 17h15-17h55)
Kamizol-K est un groupe de Metal Hardcore formé en 2015 à Lyon par Marie, Kevin, Lionel, Gaëtan, Nico et Antho, citant comme influences Get The Shot et Upon a burning body. Ils participent au Hellfest Cult 2018 et jouent au Sylak la même année, tout en sortant en parallèle 2 EP Awakening (2017) et Rising (2019). Leur premier album Exile sort en septembre 2022. 2023 est une consécration puisqu'il remporte le tremplin The Voice Of Hell et a donc su tirer son épingle du jeu avec 254 groupes inscrits au départ et 99 groupes concurrents en lice. Hargne, rage, puissance et volonté d'en découdre, Kamikaze-K a enflammé la Warzone avec son mélange explosif de Nu Metal, de Death Metal, de Metalcore et de Hardcore. La frontwoman et le frontman ont dépoussiéré, au cm2 près, toute la superficie de cette scène endormie depuis un an.
⦁ Insanity
⦁ soseiji
⦁ sinner
⦁ get away
⦁ devil pt
⦁ hatred
⦁ 69 forces
⦁ stand up
⦁ undo
⦁ sashimi alive
⦁ Horny time
GENERATION SEX(MS1 - 18h45-19h35)
Coupler des membres de Sex Pistols avec ceux de Generation X n'est pas une chimère, bien au contraire et donne plutôt une formation Generation Sex qui ravit les fans de punk des 70's. Du côté de Generation X, on y trouve Billy Idol au chant et le bassiste Tony James, tous deux fondateurs du groupe en 1976. Issu de la scène punk londonienne, Billy Idol a ensuite conquis les Etats-Unis durant sa carrière solo, investissant dès les premières heures la programmation de la chaîne MTV. Du côté des Pistols, on retrouve le batteur Paul Cook et le guitariste Steve Jones. A noter que Steve Jones a également collaboré avec Iggy Pop. Bon, personnellement, plus que déçue principalement sur la prestation désolante de Billy Idol, malgré tous les efforts fournis par l'ensemble des musiciens. Le frontman a mis plus de la moitié du set pour rentrer sur la pointe des pieds dans le show, limite karaoké (Oui je suis dure mais c'est mon avis). Rien à voir avec Billy Idol aux côtés de Steve Steven à Montreux en 2018 où nous avions même eu droit à un défilé de mode de la part du frontman. Ici, on ne retiendra sur lui que le T-Shirt qu'il portait... mémorable, il n'y a que lui qui a su faire sensation. Billy fatigué ou blasé?
⦁ Kiss Me Deadly (Generation X cover)
⦁ Dancing With Myself (Generation X cover)
⦁ Silly Thing (Sex Pistols cover)
⦁ King Rocker (Generation X cover)
⦁ God Save The Queen (Sex Pistols cover)
⦁ Your Generation (Generation X cover)
⦁ My Way (Claude François cover)
IN FLAMES(MS2 - 19h40-20h30)
In Flames , le groupe suédois de metal alternatif, originaire de Göteborg, formé en 1990, 14 albums solo à son actif, nous a balancé une sacrée claque au point de tendre l'autre joue. A l'origine, j'avais prévu de déambuler jusqu'à la Valley déplacée au côté de la Warzone pour découvrir DVNE (post-metal, rock progressif, doom écossais), mais j'allais perdre ma place pour The Hollywood Vampires et la suite... Donc ce sera In Flames! Et c'est une grosse machine de guerre que je découvre qui échange énormément avec son public. le groupe propose un set de mélodeath de grande qualité, au son fort et lourd et une setlist s'appuyant principalement sur ses premiers albums.
Anders Fridén – chant
Björn Gelotte – guitare solo
Chris Broderick – guitare rythmique
Liam Wilson – basse
Tanner Wayne – batterie
⦁ The Great Deceiver
⦁ Everything's Gone
⦁ Darker Times (First live performance since 2017)
⦁ Behind Space
⦁ Cloud Connected
⦁ Only for the Weak
⦁ Foregone Pt. 1
⦁ State of Slow Decay
⦁ The Mirror's Truth
⦁ I Am Above
⦁ Take This Life
HOLLYWOOD VAMPIRES(MS1 - 20h35-21h45)
Inutile de présenter Alice Cooper (chant) et son comparse tommyhenriksen (guitare), le taulier d’Aerosmith Joe Perry (guitare, chant) et le comédien américain Johnny Depp (guitare, chant), arborant une atèle au pied gauche ; le quartet est accompagné de Glen Sobel (batterie), de Chris Wyse (basse, backing vocals) et de Buck Johnson (claviers) Peu de surprises, surtout des reprises populaires. Alice Cooper interprète ainsi ses classiques « I’m Eighteen » et « School’s Out », mais n’hésite pas à passer le micro à Johnny Depp sur « Heroes » ou à Joe Perry sur « The Train Kept A-Rollin’ », presque 50 ans après l’avoir enregistrée avec Aerosmith. Gentillet, sympathique, aucun surprise, mais envie de les revoir. Je pense que pour moi cela suffira.
Petit trouble fête, le matériel des stars est resté en Serbie , c'est KISS qui leur prêtera le matériel nécessaire pour leur prestation.
⦁ I Want My Now
⦁ Raise the Dead
⦁ I'm Eighteen (Alice Cooper cover)
⦁ People Who Died (The Jim Carroll Band cover)
⦁ Baba O'Riley (The Who cover)
⦁ The Boogieman Surprise
⦁ "Heroes" (David Bowie cover) avec Johnny Depp au chant
⦁ Kick Out The Jams
⦁ The Death and Resurrection Show (Killing Joke cover)
⦁ Walk This Way (Aerosmith cover)
⦁ The Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw cover) avec Joe Perry au micro
Buck Johnson – keyboards, rhythm and lead guitar, backing vocals
KISS (MS1 - 22h55-00h55)
2019 devait être les derniers bisous de Kiss à son public et plus particulièrement aux Metalleux de Clisson. Mais tendresse oblige, on a du rab!!! KISS repropose un programme déjà connu à la scénographie pétillante et pétaradante. Tommy Thayer y participe volontiers en lançant des fusées avec sa guitare au cours de son solo. Coté théâtre, Gene Simmons crache du feu après « War Machine » et du sang avant « God of Thunder », alors que Eric Singer délaisse sa batterie pour un magnifique piano à queue sur « Beth » lors du rappel. Pas de tyrolienne de la part de Paul Stanley au dessus du pit qu'il proposait sur « Love Gun ». Ces nombreux effets n’empêchent cependant pas KISS d'essayer de gagner du temps en parlant beaucoup, beaucoup même un peu trop. Cependant en tout début de set, les papis du Hard ont très vite embarqué la foule l'invitant à chanter l'hymne national. Moment étonnant et magistral.
Belle et bonne retraite méritée Messieurs ; 50 ans de bon et loyaux services au royaume de la musique.
NB : Pas convaincue qu'il n'y ait pas eu quelques bandes son...
⦁ War Machine (Gene breathes fire)
⦁ Heaven's on Fire
⦁ I Love It Loud
⦁ Say Yeah
⦁ Cold Gin
⦁ Guitar Solo (Tommy Thayer)
⦁ Lick It Up (with "Won't Get Fooled Again"… more )
⦁ Makin' Love
⦁ Calling Dr. Love (with extended jam by Paul and Tommy)
⦁ Psycho Circus
⦁ Drum Solo
⦁ 100,000 Years (Partial)
⦁ Bass Solo
⦁ God of Thunder (With spitting blood by Gene)
⦁ Love Gun
⦁ Black Diamond
⦁ Encore:
⦁ Beth (Eric Singer on Piano)
⦁ I Was Made for Lovin' You
⦁ Rock and Roll All Nite
NB: cette dernière vidéo est partielle sur le titre Rock and Roll All Nite car après avoir pu éviter nombre de slameurs au dessus de notre tête, une masse de 80kg a eu raison du combat... Dommage mais il s'agit d'une immersion pour vous aussi avec ses avantages et ses inconvénients.
PARKWAY DRIVE(MS2 - 01h00-02h10)
On est loin des rencontres sur le sable chaud australien de Byron Bay, grattant la 6 cordes acoustique tout en dégustant du citron caviar pour se rafraîchir. Il a fait chaud sur scène et tout aussi chaud dans le crowd avec le meneur survolté Winston McCall de Parkway Drive . Une heure du matin, des kilomètres dans les pattes et pourtant j'avais vraiment envie de découvrir ce groupe venu d'Australie. L'entrée en scène s'est faite dans une pénombre intrigante avec une dizaine de silhouettes vêtues d'une cape noire et tenant chacune une torche, une ambiance mystérieuse qui s'éclipse rapidement avec l'arrivée du frontman, embrasant d'un seul tour de manivelle la foule restée nombreuse malgré l'heure tardive; Parkway Drive était attendu et indéniablement très attendu. Un parterre de Mainstage 2 insuffisant pour rassembler les fans de la formation. Découverte, surprise et surtout envoûtement ont été pour moi les maîtres-mots de ce moment exceptionnel. En résumé, un show de Metalcore travaillé et recherché, nuancé sur certaines plages (musicales) plus calmes faisant intervenir avec subtilité et pertinence des violons et la guitare acoustique, et n'hésitant pas à descendre au milieu de la foule pendant « Idols and Anchors », avant de revenir sur scène, pantalon légèrement déchiré, en se faisant porter pour enchainer sur Shadow Boxing en compagnie de deux violons et d'une contre-basse. Petite transition avec Darker Still accompagné à la guitare acoustique et les torches des téléphones allumés. Malgré l’heure tardive, Parkway Drive a su plus embraser le Hellfest avec un set puissant et savamment orchestré, un véritable rouleau compresseur. Si Wilson nous a répété des "Merci beaucoup Hellfest", on lui crie "Merci beaucoup Winston pour cette extraordinaire prestation".
INCONTESTABLEMENT MON GROS COUP DE COEUR!!!
NB : la musique est une histoire de famille chez les McCall, le frère cadet est le chanteur du groupe de Punk Hardcore 50 Lions.
Luke « Pig » Kilpatrick aux choeurs et guitare rythmique
Ben « Gaz » Gordon batterie
Jia « Pie » O'Connor choeurs et basse
⦁ Glitch( Winston McCall embarque son public dès les premières secondes, public qui n'attendait qu'un petit geste pour adhérer à cette féerie de Metalcore Mélodique. Une tuerie musicale)
⦁ Prey lance flamme
⦁ The Void
⦁ Soul Bleach
⦁ Vice Grip
⦁ Dedicated titre sur lequel Winston Mc Call remplacé les paroles originelles "twelve years I've fought for this" par Twenty years..." extrait de l'album IRE de 2015 qui avait propulsé la formation au sommet d'une notoriété certaine.
⦁ Idols and Anchors
⦁ Shadow Boxing (Violin intro)
⦁ Darker Still guitare acoustic
⦁ Bottom Feeder avec un final batterie qui décoiffe sa m***
⦁ Encore:
⦁ Crushed (Violin Solo before the song started)
⦁ Wild Eyes