OVERT ENEMY (thrash metal), Official Live Thunder In the Hill Country (22/09/2023)
OVERT ENEMY (thrash metal), Official Live Thunder In the Hill Country (22/09/2023)
Le 20/08/2023
Une déflagration live Par Ahasverus
Le 25 mars 2023, le groupe de thrash Overt Enemy se produisait au vingt-et-unième Thunder In The Hill Country, un rassemblement de motards qui se retrouvent annuellement à Bandera, au Texas. Overt Enemy a profité de l'opportunité pour enregistrer l'intégralité de son set de soixante-quinze minutes qui comprend des chansons de ses deux EP, des reprises de Slayer (pas moins de huit !) et trois nouvelles chansons qui figureront sur leur prochain album.
La sortie live, attendue pour le 22/09/2023, prenait le nom de « Overt Enemy: Official Live Thunder in the Hill Country ». Rob Canales assurait le mixage aux Red Barn Studios.
A propos de son album, Overt Enemy laissait ce long commentaire :
« Victimes sans méfiance, pas d'avertissements, pas de signes….. C'est une façon assez précise de décrire ce qui s'est passé à Bandera, au Texas, lors du rassemblement de motards Thunder in the Hill Country. Nous avons présenté un peu notre nouvel album, ça nous avait vraiment manqué de jouer en live et nous avons pensé quelle meilleure façon d'introduire notre nouveau membre (le batteur Saul Castillo) était de tester des nouvelles chansons avec un groupe de motards tapageurs ! Nous avons donc emballé notre matériel d'enregistrement dans la camionnette de location, rassemblé l'équipe et pris la route pour la "plus grande petite fête du Texas". Apparemment, nous étions le premier groupe de métal à jouer sur l'événement en vingt-et-un ans d'histoire et nous avons lancé les concerts du samedi soir par une vraie raclée texane… Soixante-quinze minutes d'agressivité à tuer un boeuf… et nous avons capté le tout ! Plutôt que d'attendre la sortie de notre nouvel album, nous avons pensé que la famille Overt Enemy qui nous suit de longue date apprécierait d'avoir un peu de sang neuf dans les oreilles, alors nous avons demandé à notre frère Rob Canales des Red Barn Studios de mixer l'ensemble. Nous vous apprécions, les gars, et espérons que vous le mettrez à fond dans la voiture ou lors de votre prochain barbecue et que vous passerez un bon moment… assurez-vous de vous étirer le cou de manière appropriée. »
Originaire de la frontière mexico-américaine, Overt Enemy joue depuis sa création en 2013 un thrash agressif et moderne. Musicalement influencés par des titans du métal comme Slayer, auquel ils rendent largement hommage sur cette galette, Pantera, Sepultura et Fear Factory, Overt Enemy arrive à frayer son chemin avec un son brillamment capté par Rob Canales sur cette prestation. Les amateurs de thrash metal et d'album live puissants et hyper-énergisants, lancés comme une véritable déflagration, peuvent s'y plonger de confiance.
On pourra débattre, mais enfermer « Shine Black Light » dans la rubrique thrash serait voué à l'échec : Art Of Shock n'hésitera pas à franchir clandestinement les frontières jusqu'à arriver à un résultat personnel qui doit autant à Metallica et Megadeth qu'au hardcore new yorkais ou à des groupes comme les Red Hot, Faith No More, et peut-être même Queen !
Par Ahasverus
L'histoire d'Art Of Shock commence à Mexico, ville dont sont originaires les frères Geezar. Inspirés par les groupes de thrash et de metal au son desquels ils ont biberonné, Art (guitare, chant) et Adrian (batterie) décident d'aller voir si l'herbe est plus verte aux USA. Leur chemin les conduit à Los Angeles. Les valises posées, le groupe Art Of Shock (re)constitué, ils enregistrent l'album « Dark Angeles » (2020). La bio explique : « Étant des outsiders éternels, les Geezar n’en avaient rien à foutre de jouer dans les endroits cool de la ville. » Cependant Art Of Shock décroche une place sur le Vans Warped Tour, un festival mêlant musiques et sports extrêmes. Cette opportunité fait tourner un vent qui leur permet de se faire remarquer et de vendre trois mille CD de leur premier album. La chance ne s'arrête pas là : Art Of Shock va partager la scène avec plusieurs groupes établis (Trivium, Sacred Reich) et ouvrir l'intégralité de la tournée nord-américaine de Sepultura ! « Regarder Sepultura ou Crowbar tous les soirs nous a rendus humbles et plus affamés » se souvient le guitariste et chanteur Art Geezar. Cette expérience convainc le groupe de resserrer et d'intensifier son jeu. S'estimant prêt et plus fort, Art Of Shock, devenu le combo que ses géniteurs ont « toujours rêvé d’être », revient le 09/09/2023 avec l'album « Shine Black Light ».
Pour l'artwork, il est fait appel à Travis Smith (Opeth, Nevermore), mais c'est au niveau de la production qu'Art Of Shock crée la surprise en faisant appel au producteur Taylor Young. « Taylor est surtout connu pour ses disques beaucoup plus brutaux et bruyants » explique Adrian, tandis qu'Art complète : « Venant du hardcore, Taylor n'est pas aussi mécanique que la plupart des producteurs de métal dans sa façon d'entendre les choses. » Il précise sa pensée :« Il ne s’agit pas de montage et de perfection avec lui. Il s’agit davantage d’ambiance et de violence, ainsi que d’intensité et d’honnêteté de l’enregistrement. » Le résultat est aussi percutant que virevoltant.
Dès la première piste la touche hardcore s'impose, mais avec suffisamment de pause et de finesse pour venir effleurer la case progressive. On pourra débattre, mais enfermer « Shine Black Light » dans la rubrique thrash serait voué à l'échec : Art Of Shock n'hésitera pas à franchir clandestinement les frontières jusqu'à arriver à un résultat personnel qui doit autant à Metallica et Megadeth (« Shine Black Light », « Death Stays Silent ») qu'au hardcore new yorkais ou à des groupes comme les Red Hot, Faith No More, et peut-être même Queen (« You Don't Know Me ») !
L'ensemble est mené avec beaucoup de lisibilité par des musiciens dont la créativité n'est entravée par aucune limite technique ou artistique et qui sont capables d'imposer des morceaux aux structures totalement démentes (« You Don't Know Me »).
Un album moins classique et plus personnel musicalement que le premier opus, un pallier dans la carrière du groupe, mais également un opus plus intime et sociétal dans les thématiques qu'il aborde, avec notamment le morceau « Drag Me to Hell » qui prend des allures de ballade mais qui traite de la violence intrafamiliale, très bien mise en images par le clip de Carlos Toro.
Art explique :
« Drag Me to Hell est très différent de tout ce que nous avons fait dans le passé, tant au niveau des paroles que du son. Au départ, il m'a été difficile de partager cette chanson car elle reflète mon parcours personnel de survie. C'est la capture d'une époque où je me sentais impuissant et en quelque sorte responsable de la violence qui m'était infligée. Cela représente un moment où je ne pouvais pas imaginer un avenir au-delà du cycle sans fin dans lequel j'étais piégé. Cependant, comme beaucoup d'autres, j'ai finalement réalisé que je n'étais pas seul et j'ai découvert la force en moi de réécrire la fin de mon histoire. Malheureusement, des millions de personnes restent piégées dans ce cauchemar. En partageant nos voyages et en faisant preuve de solidarité avec ceux qui souffrent encore, nous pouvons les inciter à trouver leur force intérieure. Nous pouvons changer la fin de l'histoire. Nous sommes des survivants. »
Neuf pistes séduisantes qui démontrent qu'Art Of Shock a trouvé sa voie, slalommant entre thrash, hardcore et metal, brassant de vastes influences pour en faire une synthèse moderne restituée dans un album particulièrement réussi.
Chanceuse j'ai été sur ce coup là ! Tout d'abord avec l'accréditation média accordée par Replica Promotion et Olivier Garnier aux commandes. Ensuite j'ai réussi, à 4 jours de l'événement, à dégoter une chambre dans un magnifique petit hôtel en plein centre, mais quand je dis plein centre, c'est à 200 mètres du théâtre antique ! Yes vous l'avez compris, ça s'amorce sous les meilleurs hospices. Arrivée en avance, je fais le tour des cafés environnants pour repérer quelques têtes connues. Salut Mélie Red, puis Manuwar Fly FM, Thierry Dubreuil, Olivier Garnier, évidemment mon acolyte Christophe Corroyer et plus tard, quelques autres.
En attendant l'ouverture des portes, une petite glace lavande et noisettes grillées à la fleur d'oranger est la bienvenue sous cette chaleur estivale. Que la vie est belle sous le soleil d'Orange, magnifique ville de 30 000 habitants qui bougent ses *** (vous y mettez ce que vous voulez) pour mettre en valeur son magnifique patrimoine historique dont le mythique et surtout antique théâtre. Un monument de plus de 20 siècles particulièrement bien conservé ; on dit qu'il fait partie des rares à être aussi bien préservé. Magistral, majestueux, classieux et surtout ouvert d'esprit quand on voit les propositions culturelles très éclectiques qui s'y produisent. Résultat pour ce 8 août 2023, du Metal high level sous le regard dubitatif ou ravi de l'empereur Auguste, vêtu de son paludamentum imperatoris et tenant son bâton de commandement... ahah lui seul connaît ses émotions à cet instant.
Plus de 5h de show vont s'orchestrer sous le professionnalisme d'une organisation au taquet, efficace, agréable et remplie de bienveillance : adam concerts et Replica Promotion ont l'art et l'œil.
Le théâtre s'est déjà bien rempli pour l’arrivée du premier groupe TRIVIUM dont le bassiste est souffrant. Ce sera d'ailleurs la série ce soir, car Joël O'Keeffe (faisant la paire avec Johnny Deep sur le Hellfest, les deux se présentant avec un plâtre au pied droit pour le premier et une attelle au pied gauche pour le second) s'étant cassé le pied, arbore un plâtre dont il a de toute évidence, complètement oublié l'existence tant ses déplacements couvrent l'ensemble de la scène ainsi que le pit à une vitesse qui laisse dubitatif. Quant à Dave Mustaine, malade aussi a une voix réduite mais présente grâce aux doigts de fée du médecin.
L'heure est venue de lancer les hostilités et c'est le groupe venu de Floride Trivium qui ouvre le festival.
TRIVIUM :
Les Américains ont manifestement une envie débordante d'en découdre au vu de l'énergie déployée et des watts déversés sans modération. Avec plus de 20 ans de carrière, 11 albums et nombre de concerts dans le monde, le quartet composé de Matt Heafy (chant, guitare), Corey Beaulieu (guitare), Paolo Gregoletto (basse) et Alex Bent (batterie) sait déclencher l'étincelle et embraser les lieux. Une énergie sur scène qui contamine la fosse sous l'appel répétitif de Matt qui ne conçoit de délivrer le trash américain à tendance mélodique qu'avec la complicité des festivaliers. Et force est de constater qu'ils ne se sont pas faits prier pour entamer circle pits, sauts sur place et pogo. Matt va sur Amongst the Shadow And The Stones, descendre dans le pit pour son solo guitare et jusqu'à demander sur In Waves, aux gradins de se lever et à la fosse de s'accroupir, confirmant son charisme et son jeu de leader. Un set qui est délivré sans temps morts chauffant les pierres du théâtre pour la prestation qui suit, celle de AIRBOURNE, malgré quelques légers soucis de sonorisation.
Dirk Verbeuren : "on a fait deux ou trois tournées avec eux aux Etats-Unis ; c’est un jeune groupe qui cartonne bien sur scène, il y a un côté agressif et en même temps mélodique."
Setlist :
01. In The Court Of The Dragon
02. Down From The Sky
03. The Sin And The Sentence
04. Becoming The Dragon
05. Strife
06. Feast Of Fire
07. Amongst The Shadows & The Stones
08. The Heart From Your Hate
09. A Gunshot To The Head Of Trepidation
10. In Waves
AIRBOURNE :
Après une petite demi-heure nécessaire pour le changement de plateau, les Australiens d'Airbourne investissent à grands pas énergiques voire énervés pour le leader, la scène de l'hémicycle. La sonorisation du théâtre un peu aigu à mon goût d'où j'étais, sied à merveille au chant du leader Joël O'Keeffe (guitare). Crowd Surfers , circle pits, wall of death ne se font pas attendre et la température, déjà bien haute, s'élève instantanément dès les premières notes de la formation : à la batterie le frère O'Keffe, Ryan, à la guitare rythmique David Roads et à la basse Justin Street. Pas de litige possible, les Australiens savent porter haut et fort les watts du Rock n'Roll et du Hard Rock dont l'influence n'échappe à personne. Le clou du spectacle s'annonce dès le troisième morceau "Girls in Black", Joël descendant dans la fosse juché sur les épaules d'un roady pour y jouer son solo de guitare, allant jusqu'à faire exploser sur sa tête une canette de bière et aspergeant les quelques dizaines de fans qui gravitent autour, heureux, voire en extase, conscients de vivre un moment épique et inoubliable dans ce théâtre antique.
Si les hommages à Lemmy sont récurrents partout dans le monde, Airbourne ne rate pas l'occasion d'honorer le maître en distribuant J*ck D***els et C**a-C*l* à chacun des membres de la formation en les présentant tour à tour, soli en prime. Les Australiens savent faire le show, mouiller la chemise quand ils l'ont, balancer du bon son bien lourd et explosif, n'hésitant pas à faire durer le titre "Live It Up" pendant plus de 10 minutes, tant l'interaction avec leur public fait partie intégrante de leur prestation. Efficacité, générosité, survoltage, puissance!
Dirk Verbeuren : "Airbourne, c’est un groupe excellent, très fun à voir. Dans le style hard rock classique, on ne fait pas mieux à part évidemment AC/DC qui sont sûrement des exemples pour eux."
Setlist :
01. Ready To Rock
02. Too Much, Too Young, Too Fast
03. Girls In Black
04. Burnout The Nitro
05. Breakin' Outta Hell
06. It's All For Rock'n'Roll
07. Stand Up For Rock'n'Roll
(Rappel)
08. Live Ut Up
09. Runnin' Wild
Clin d'œil : Si Olivier Garnier s'est fait voler une paire de S***mon pendant ses vacances, un festivalier lui en a perdu sa semelle et l'arbore avec fierté et contentement. C'est vous dire que ambiance et satisfaction sont là, quitte à s'en trouver presque déshabillé.
MEGADETH
Les 30 minutes allouées pour vider la scène et l'aménager pour la prestation suivante ne sont pas de trop pour reprendre son souffle, aller s'hydrater, grignoter éventuellement un petit en-cas. Timing respecté, l'un des Big 4 lance l'intro sur backdrops, un énorme écran et deux plus petits, le tout cernant la batterie de Dirk Verbeuren, le benjamin du groupe et dernier arrivé (en mai 2016 il joue sur la tournée d'été de la formation en remplacement de Chris Adlerpuis en devient un membre permanent deux mois plus tard). Plus besoin de vous les citer, vous avez compris, l'un des plus grands groupes de Thrash s'annonce sur scène, Megadeth.
Scénographie presque minimaliste uniquement constituée de backdrops qui met en avant le charisme du quartet , show millimétré qui traduit une performance de haute volée même si Mustaine n'est pas au mieux de sa forme. La section rythmique et la guitare de kiko ont fait un bouleau dantesque pour livrer un show dans de belles conditions . Si Mustaine se cache derrière sa tignasse plus qu'identitaire, Olivier a l'œil ouvert et le regard pointé à l'horizon, remarquant que certains petits malins investissent des territoires interdits sans autorisation spécifique. Kiko Loureiro (guitare), James LoMenzo (basse), Dirk Verbeuren et Dave Mustaine livrent leur Trash mélodique en place depuis 40 ans (bravo Messieurs) avec une setlist de 15 titres sans temps morts, d'une précision époustouflante et d'une énergie imparable. Technique, puissance, déplacements ont fait vibrer les pierres de ce théatre qui, bien qu'il en ait déjà beaucoup vu, devrait voir graver ce moment dans une inéluctable empreinte de son histoire.
Setlist :
01. Hanger 18
02. Wake Up Dead
03. In My Darkest Hour
04. Dread Of The Fugitive Mind
05. Angry Again
06. Sweating Bullets
07. We'll Be Back
08. Conquer Or Die!
09. Dystopia
10. Tornado Of Soûls feat. Matt Heafy (Trivium)
11. A tour le Monde
12. Trust
13. Symphony Of The Destruction
14. Peace Sells
(Rappel)
15. Holy Wars (The Punishment Due)
A noter l'invitation de Matt Heafy sur le titre Tornado Of Souls, seul titre qui ne sera pas interprété par Dave, dont certaines notes, assez hautes, posent une difficulté au leader eu égard à son état de santé du jour. Un Matt qui investit la scène avec beaucoup d'humilité et de reconnaissance mais libérant une énergie totale pour faire vivre au mieux le titre et honorer la confiance qui lui est accordée par un des grands maitres du Big 4.
Petit message explicatif de la part de Dave Mustaine :
Prestation de Matt Heafy sur Tornado Of Soûls :
Riffs de guitare speed et complexes, soli très techniques, imagerie sur backdrops tout au long du concert, quelques échanges parlés avec le public, nombre de déplacements couvrant la totalité de la scène de ce théâtre dopé au Metal classieux qui force le respect, voici ce qui pourrait être un résumé très concis de la prestation de l'un des majors du Metal de qualité.
Sortie peignoir noir brodé au nom MEGADETH pour Dave et bande annonce résumant l'ensemble de la discographie de la formation
CARPENTER BRUT :
Carpenter Brut , je l'avais raté au Hellfest en raison de son heure tardive et au vu du périple de la journée...
Certains se demandent pourquoi un tel groupe dans ce festival. On peut leur accorder.
Mais personnellement j'en retiens une belle découverte, un alliage particulier qui englobe dans un Metal présent mais certes discret, de l'électro en mode tornade d'été et cinématique de qualité sur trame de synthwave Made in France, dont Franck Hueso est à l'origine. Je n'avais prévu que quelques dizaines de minutes pour cette prestation, j'y ai passé tout le concert, assidue, beaucoup plus que ma batterie de téléphone qui m'a lâchée à la fin du 11ème titre. Force est de constater qu'une partie du public a déposé les armes et pris la poudre d'escampette mais de véritables fans sont présents, déterminés à vivre un moment magique, extrêmement immersif, dansant donc festif. La performance se traduit par un jeu de lumière savamment élaboré en syntonie avec la puissance de la musique que chacun des musiciens délivrent avec beaucoup de brio. Pour les tournées, on note la présence de Adrien Grosset (Hacride) à la guitare et Florent Marcadet (Jabberwocky, Klone, Step In Fluid), un trio poitevin qui envoie du puissant et du technique dans un écrin très dynamique et lumineux.
Dirk Verbeuren : " c’est une nouvelle vague musicale intéressante, ce côté cinématique mélangé avec de la musique électronique et du metal. Je trouve cool qu’il ait autant de reconnaissance non seulement en France mais aussi à l’étranger. A Los Angeles, où j’habite, tous ceux qui écoutent de la musique connaissent Carpenter Brut".
Setlist :
Opening Title
01. Straight Outta Hell
02. The Widow Maker
03. Roller Mobster
04. Beware The Beast
05. Day Stalker
06. Night Prowler
07. Disco Zombi Italia
08. Imaginary Fire
09. Monday Hunt
10. Hairspray Hurricane
11. Leather Terror
Pour une véritable découverte ou pour les fans irréductibles, la vidéo suivante propose les 11 premiers titres de la setlist jouée lors de ce festival 2023 par Carpenter Brut.
Clin d'œil : Le nom Carpenter Brut fait référence au réalisateur américain John Carpenter, féru de musique électronique dans ses films.
POUR CONCLURE :
Un excellent moment qui fait prévoir dès à présent dans mon agenda, la 3eme édition du Orange Metalic Festival, évènement qui rentre dans le cadre d'un panel sans commune mesure de manifestations culturelles très diversifiées dans la ville d'Orange ; on note depuis 1970, opéra, Chorégies, variétés françaises (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell ...), pop-rock international (The Cure, The Police, Frank Zappa, Trust, Iron Maiden, Within Tentation, Epica, Beast In Black, Hans Zimmer...) l'électro (David Guetta...) et bien d'autres. Aux dernières informations l'édition 2024 devrait se couvrir sur deux jours, ce qui signe l'engouement pour ce festival et l'implication des organisateurs à savoir la ville d'Orange, Adam concerts, Replica Promotion.
Je tiens à remercier tout particulièrement Olivier Garnier de Replica Promotion pour l'invitation à ce magnifique évènement.