ONE RUSTY BAND, One More Dance (21/10/2022 - chronique)
ONE RUSTY BAND, One More Dance (21/10/2022 - chronique)
Le 17/11/2022
One Rusty Band retrousse ses manches et frotte ses cordes pour nous orienter sur les chemins caillouteux du blues/rock américain.
Nouvel opus pour One Rusty Band, né d'une rencontre genevoise de Léa et Rusty Greg voici bientôt quinze ans.
Le groupe construit son répertoire à partir de racines américaines et teste sa formule à l'école de la rue.
Un album éponyme sort fin 2016, suivi quatre ans plus tard par « Voodoo Queen », au titre en clin d'oeil à la Nouvelle Orléans.
Enfin c'est le 21 octobre 2022 qu'un nouveau long format vous invite à douze nouvelles danses.
« One More Dance »
L'accroche est rugueuse. La guitare électrique le dispute aux percussions claquantes (« Electric Church »).
La voix n'est pas sans aspérités et le blues de One Rusty Band retrousse ses manches et frotte ses cordes pour nous orienter sur des chemins caillouteux (« Lose Control »).
Il nous accroche par un big rock redoutable d'efficacité (« Why Movin On »), poursuit avec un bon vieux format 70's tel qu'aurait pu le pratiquer un J Geils Band survolté (« Screen Generation »).
Le temps d'une pause (« Evolution ») et l'on repart pour quelques tours de claquettes, d'harmonica (« Too Hot », « One More Dance ») et de choix instrumentaux qui singularisent l'atmosphère toute électrisée ( « Elsewhere ») et amènent beaucoup de fraîcheur.
L'originalité sonore de la galette est aussi bienvenue qu'avérée.
L'ombre de Johnny Winter n'est cependant pas loin, celle de Status Quo non plus (« Boogie Brothers ).
Mais le blues rock très roots de « One More Dance » reste résolument Américain et One Rusty Band l'affirmera dans une conclusion en mode bayou (« Raccoon Rock »).
Le résultat est bluffant. Bien malin qui aura senti qu'ils n'étaient que deux pour orchestrer tout ça depuis l'un des côtés de l'hexagone.
Tracklist :
01. Electric Church
02. Lose Control
03. Why Movin On
04. Screen Generation
05. Evolution
06. Too Hot
07. One More Dance
08. Elsewhere
09. Rage
10. Still Believe It
11. Boogie Brothers
12. Raccoon Rock
Durée totale : 44mn env.
Après « Originals » et « Thirteen » The Togs s'apprête à nous livrer son troisième album.
Il s'agira d'un quinze pistes auquel participeront pas moins de trente-quatre invités. Il ne pouvait donc s'appeler autrement que...
« Guests »
Chaque contributeur vient enrichir l'univers dual de The Togs. Apportant à cet album sa patte, son interprétation et son instrument (saxophone, trombone, trompette... voix !), il renforce le caractère singulier de chacun des titres de l'album.
Pour illustrer « Guests », The Togs a fait confiance à Véronique Voignard (VeNard), qui signe un livret de trente-deux pages réunissant les quinze visuels — un par titre — spécialement créés pour l'occasion. Vous y découvrirez également les paroles de chaque morceau et le crédit artistique.
Véronique se confie sur son approche :
« Peter Callate, auteur-compositeur, fondateur de The Togs et guitariste-chanteur voulait un objet. Je lui ai proposé l'idée de faire une création par œuvre musicale. J'avais eu le privilège d'entendre ses compositions dans son antre cachée. J'aime le challenge ! Peter Callate me laisse libre expression artistique et je suis ravie d'avoir ce privilège. Il crée l'ambiance musicale et moi l'univers visuel. »
Côté son, « Guests » a été mixé par Rémi Selles et masterisé par Franck Rivoire. Cette autoproduction a également fait appel à Stéphane Augagneur, dit Stagef, multi-instrumentiste, qui travaillait déjà avec Peter Callate sur l'album « Thirteen ». Stéphane est arrangeur et conseiller musical sauf sur les titres « Gotta Move » et « Dancing In the Crypt » arrangés par le groupe Bi!nch!.
Quelques extraits du futur opus ont déjà été dévoilés, tel le morceau « Alien ». Peter explique :
« Alien, C'est l'histoire de gens qui subissent la guerre et qui veulent fuir, passer la frontière gardée par soldats qui n'hésitent pas à lâcher leurs chiens s'ils en aperçoivent qui franchissent les barbelés. C'est l'histoire de population que l'on veut exterminer coûte que coûte, en employant tous les moyens (bombes, gaz,...) inhumains pour le faire. c'est l'histoire aussi de la résistance avec des mots, puisqu'ils n'ont pas les armes de leur tortionnaire. »
« Guests » sera disponible le 06/10/2023 en versions physiques, CD et Vinyle (double gatefold), deux vinyles transparents avec effet de fumée noire et fumée bronze et son livret de 32 pages - Édition limitée à 300 exemplaires numérotés à la main. Il sera vendu pendant les concerts ou par correspondance via la page Facebook THE TOGS.
La release-party aura lieu le même jour à Lyon.
L'authenticité, l'énergie et l'émotion en mode Rock Blues sincère et sourire ravageur.
Par Dam'Aël pour Ahasverus.fr
Pour les plus pressés, petit résumé :
Baignée dans la musique dans le ventre de sa maman, dans son berceau et pendant toute son enfance, elle s’initie à la guitare à l’âge de dix ans et parcourt dès l’âge de treize ans les lieux où il est possible de jouer de la musique. Le premier groupe avec lequel Gaëlle Buswel fait ses armes en France, en Belgique et en Angleterre, est CAM ON.
La popularité de Gaëlle Buswel s’est amorcée après la diffusion d’une vidéo sur You Tube dont un petit aperçu lors d’une session du 17/02/2011 peut-être vu ici :
S’en suivront quatre albums :
15 janvier 2012 : Yesterday’s Shadow en collaboration avec Neal Back
31 octobre 2014 : Black To Blue sur Continental Records Services (CRS)
31 mars 2017 : New Day’s Waiting
26 mars 2021 : Your Journey
Tout récemment, elle participe à un concert caritatif (26 novembre dernier), à la Seyne sur Mer et nous accorde une petite interview téléphonique quarante-huit heures avant l’évènement :
Plus de détails :
Un ras bol total l’amène à rejoindre une amie sur Londres où elle vit plusieurs années et fait chanter les gens notamment dans le métro londonien où l’échange est particulièrement fort. De retour en France, elle continue ce périple et met son altruisme au profit du caritatif en faisant des prestations dans des prisons et hôpitaux pour enfants. Authentique et sans artifice, elle compose et écrit la majorité de ses chansons ce qui l’amène à son premier album, acoustique, de Blues Folk en collaboration avec Neal Back "Yesterday’s Shadow" enregistré au Phantom Studios, Baudonvilliers (France) le 15 janvier 2012.
Les revues de presse sont plus que positives.
Forte de cette expérience, elle récidive avec un second album Black To Blue (31 octobre 2014) qui la conduit tout droit vers son premier live sur la radio WFDU FM à New York et une tournée monumentale de plus de deux ans et demi.
Son expérience se remplit d’évènements musicaux authentiques et sincères et Gaëlle décide de s’accorder un voyage au fil des rencontres, côté USA. La vie, le hasard, la chance, la surprise... l'amènent à croiser un artiste de rue au Texas David Quick qui lui permet de s’approprier une chanson qu’il chante depuis vingt ans "No One Else". Ce titre fait partie des onze titres du troisième album de la française "New Day’s Waiting" sorti le 31 mars 2017, chanté en duo avec David, et proposé dans nombre de concerts de Gaëlle depuis. Il est important de noter que l’enregistrement de ce titre remonte à 2015 et qu’il a été conservé tel quel sur l’album. La magie d’un moment précieux ne doit revêtir aucun autre costume! (Dam'Aël)
Les différentes tournées et l’ensemble des concerts ne sont pas cités ici, vous laissant le choix de les découvrir dans la biographie de Gaëlle Buswel. Par contre il est des rencontres majeures que je citerai, celle du 14 mai 2018 au Palais des Congrès de Paris, où l’artiste ouvre en première partie de Beth Hart et celle du 6 juin de la même année à l’Olympia, aux côtés de Ringo Starr.
Anecdote :
Une semaine pour préparer cette prestation de dernière minute et cinq minutes, le jour même, pour prendre conscience que leur demande de jouer leur version « Help » des Beatles est acceptée. Gaëlle : « Je me souviens que Matthieu Drouot m’avait dit que c’était sacrément couillu d’avoir joué ‘Help’ à ce moment-là, à cet endroit-là ! ». Sept minutes de balance parce que l’équipe de Ringo Starr avait pris du retard, moment pendant lequel « quelqu’un vient me taper sur l’épaule en me disant : "Hey, je m’appelle Ringo, je suis super content que tu sois là pour faire « notre première partie !" »(retrouvez l'interview intégrale de Gaëlle Buswel sur Music WavesICI.
Après le Japon et une tournée avec ZZ Top en 2019, cette blonde au sourire ravageur revient avec son quatrième album Your Journey, dans les bacs le 26 mars 2021 et se voit accompagner la tournée de Deep Purple en juillet de cette même année.
Pour finir :
Gaëlle Buswel, c'est un univers musical rock 70’s teinté par des influences Américaines de folk, de blues rock, bien moderne. Les textes y sont sincères et touchants, visant en plein coeur la sensibilité de son public. Les mélodies animent d'une mouvance haute en sincérité la profondeur de tout un vécu exprimé en musique. Un savoir-faire qui donne avec beaucoup de générosité au public, sa propre vision du monde, guidée par de l'authenticité pure et dure, jouée avec énormément d'énergie et de tendresse.
On va plus loin chez Ahasverus :
Quand talent rime avec partage et complicité ! Gaëlle se dit plus chanteuse que guitariste à la base, a contrario de Laura Cox qui se dit plus guitariste que chanteuse. Quant à Chloé "Rockloé" Rebeiro, je n'ai pas le renseignement mais, par contre je peux dors-et-déjà vous signaler qu'elle passe le relai à Jesse-Lee Houllier en tant que guitariste au féminin sur le Vol 4. de United Guitars (Chloé avait été choisie pour l'édition précédente : Vol.3 / Une femme par édition...)
Quelques unes de ses récompenses :
Finaliste à l’European blues union au Danemark en avril 2017
Révélation française à Cognac Blues Passions, et prix national France Blues en 2016
elle a reçu en 2015 le Prix coup de cœur de Cahors Blues Festival et le prix All That Jazz en 2015.
Son dernier clip Freedom Tonight a reçu le 1er prix du meilleur clip à l’Azalea Film Fest d’ Alabama aux Etats-Unis en avril 2018.