Quelques mois seulement après l'album « Hemophilia » GLDN revient avec un single annonciateur d'un futur opus : « Hole ».
Nicholas Goldenn, porteur du projet punk-indus , explique :
« Hole est une chanson qui parle du désespoir. C'est une exploration de la sensation d'être au plus bas et de savoir qu'il n'y a pas d'issue. Une fois que vous êtes dans cette obscurité assez longtemps, cela peut devenir presque réconfortant. Vous commencez à voir la beauté dans la douleur. Et à la fin, il y a une sorte d'acceptation qui fait que vous ne serez plus jamais la personne que vous étiez. Dans cette acceptation, il y a la liberté d'être quelqu'un de nouveau. »
GLDN existe depuis 2017. Nine Inch Nails, Korn, Evanescence, Deftones, Rob Zombie, Pantera, Puscifer et Hole, mais également des films tels que le sombre et légendaire « Suspiria » comptent parmi les influences de cet Américain qui s'intéresse aux aspects les plus extrêmes de la vie et de la mort.
Une fois n'est pas coutume : après huit albums studio dont le dernier, « Spin the Pig », sorti en 2017, PUNISH YOURSELF revient avec un EP composé de sept titres dont trois morceaux studio, deux pistes live et deux remixes.
Sorti le 23/03/2023 il s'appelle...
Death Glam XXIII
Après une pandémie et un mouvement de line-up (Xa Mesa a laissé sa batterie à l'ex-Treponem Pal Mathys Dubois) il s'agissait vraisemblablement pour le groupe de métal industriel de garder le lien avec son public avant un nouvel album annoncé pour la fin 2023.
Le son de « Death Glam XXIII » n'a bien sûr pas été négligé : les trois titres studio ont été enregistrés par Fryzzer (ex-Sidilarsen) et mixés par Jean-Marc Maz Pinaud (Tagada Jones, Kaoma, Charlélie Couture, Sleazyz) ; les deux titres live (à l'Omega Fest 2022) ont été mixés par vx (chant) ; les deux remixes ont été confiés à Modgeist (alias Mikael Charry - machines) et Moaan Exis ; le tout a été mixé par Arco Trauma (Les Tambours Du Bronx).
Ajoutés aux spectaculaires concerts de la formation toulousaine, les sept pistes de « Death Glam XXIII » devraient contribuer à combler les fans de ce groupe qui compte parmi les meilleurs représentants de la scène française indus. Punish Yourself sera en concert :
Cet album particulièrement réussi s'impose dans la discographie des maîtres du dark-goth allemand comme une pièce exemplaire.
Belle surprise que nous a offert Lord Of The Lost en fin d'année 2022 !
Après le somptueux double-album concept Judas qui s'était placé en seconde position dans les charts allemands le groupe de Hambourg surpasse l'exploit via Napalm Records en ravissant la première place avec une sortie tenue secrète et annoncée seulement six jours avant sa mise à disposition :
« Blood & Glitter »
« Faire l'exact opposé de ce que tout expert en marketing recommanderait... »
Un pari extrêmement gonflé et pourtant événementiel, justifié ainsi par le groupe :
« Seulement six jours de prévente et de marketing (au lieu de quatre à six mois), sortir l'album pendant qu'on ressent encore sa magie, l'écouter sans tout gâcher à l'avance avec trop de singles, sans se soucier des charts et des playlists, faire l'exact opposé de ce que tout expert en marketing recommanderait... Pourquoi ? Parce que c'est comme ça que nous le voulons et que nous l'aimons. Parce que nous faisons vivre la musique, plutôt que d'être simplement un instrument de profit maximum. »
Lord Of The Losts s'est inspiré pour ce nouvel album du travail du photographe britannique Michael Mick Rock, surnommé « l'homme qui a photographié les années 70 », décédé le 18/11/2021. L'opus lui est dédié et son titre « Blood & Glitter » est emprunté à l'un de ses ouvrages.
Musicalement, « Blood & Glitter » se fait plus accessible que le somptueux « Judas ». Chaînon manquant entre Depeche Mode, Rammstein et Marilyn Manson, l'album est fortement connoté électro et indus sans perdre cette touche dark-goth qui caractérise Lord Of The Lost. Certains hymnes promettent d'enflammer les pits (l'énorme « Reset the Preset » et son crescendo, « Destruction Manual », « Blood & Glitter ») tandis que d'autres, plus légers (tout est relatif), parfois proches de la darkwave, vous attirent mélodiquement vers la part sombre, mystérieuse et romantique du groupe (« Leaving The Planet Earth », « Forever Lost », « Absolute Attitude », « The Future Of A Pas Life », « No Respect For Disrespect », « Save Our Souls », « One Last Song »).
Cet album particulièrement réussi s'impose dans la discographie des maîtres du dark-goth allemand comme une pièce exemplaire, chacun des morceaux qui la composent portant des phases musicales qui vous accrochent.
« Blood & Glitter » se termine sur une reprise savoureuse du succès de Roxette de l'année 1988 : « The Look ».
Une manière de cloturer comme il se doit une année 2022 particulièrement bénéfique à la formation allemande qu'on a pu voir sur les premières parties d'Iron Maiden et d'Airbourne, et qu'on applaudissait en tête d'affiche sur quelques dates françaises (avec Scarlet Dorn en soutien).
Une belle surprise, un pari fou, un grand album.