Coma Hole est un duo drum & bass originaire du Rhode Island.
Eryka Fir opère au chant et à la basse tandis que Steve Anderson tient la batterie.
Il présente son premier EP éponyme le 22/04/2022.
« Coma Hole » est un quatre titres. Il contient deux pièces de plus de onze minutes, une autre de près de huit, arrivant à un total d'une durée supérieure à trente-cinq minutes.
Les quatre morceaux qui prennent le temps de s'installer proposent des ambiances différentes, pouvant tirer épisodiquement sur le doom mais aussi capables de se faire très dynamiques (« Old Climb ») au sein un opus stoner survolé en permanence par un esprit psychédélique.
Un clavier amène ponctuellement quelques nappes en soutien.
La prise de son, réalisée au Red Water Recording Studio de Philadelphia courant juillet 2021, est adaptée, le son du groupe met en évidence une identité sonore déjà bien établie.
Ce premier EP de Coma Hole dénote enfin une expérience avérée des musiciens et une efficacité dans un songwriting bien mené. Il séduira un public amateur de psychédélique ou de desert rock.
L'artwork révèle un talent évident dans l'illustration. Il est signé par la chanteuse Eryka Fir. Le Lien :
Formé en 2015, Birdstone est un groupe de blues rock psychédélique.
Au croisement des thèmes mythologiques, de l'ésotérisme et des simples passions humaines, l'univers de Birdstone narre les combats intérieurs de l'être humain, aussi bien que ses aspirations mystiques. Le deuil, la solitude, le doute, la corruption mais aussi la rage et l'espoir sont autant d'impulsions et de guides dans l'imbrication des mélodies et des textes du trio, naviguant en permanence entre grandiloquence et intimité. Après un EP puis un premier album, les scènes d’éminents festivals français (Hellfest, Terres du Son, American Tours Festival) et de nombreuses premières parties prestigieuses (de TriggerFinger à King Khan & The Shrines), Birdstone ouvrait un nouveau cycle en enregistrant un nouvel album en mars 2020, au moment où “l’ancien monde” s’écroulait. BIRDSTONE par Guillaume Guerin
« Loss » est né dans la continuité de « Seer », le précédent album de Birdstone. Alors que « Seer » racontait le parcours initiatique d'un prophète, de son élévation jusqu'à sa mort et sa damnation finale, « Loss » met en scène son enfant spirituel remettant en question les préceptes de cette figure mystique et de son héritage. Au cours de sa révolte, et comme le laissait présager le nom de l’album, ce personnage va traverser les différentes phases du deuil, de la colère au doute, de la folie au renoncement, pour enfin trouver une forme d'acceptation et de renaissance.
Tandis que « Seer » fut le fruit d'une impulsion condensée, avec un enregistrement éclair et produit dans une dynamique plus uniforme, « Loss » a quant à lui été construit sur un temps plus long. Il en sort une œuvre plus moderne, colorée : le trio conserve ses racines mais emprunte des sentiers nouveaux.
Birdstone a déjà présenté deux clips du futur opus, « Madness » et « The Trail » :
« Madness illustre cette folie intérieure qui peut saisir chacun d'entre nous dans des moments d'extrême détresse. Dans le texte, la protagoniste s’engage dans une lutte entre attraction et répulsion avec cette même folie, à la fois fascinée et terrifiée par ce tourment qui monte en elle. Cette fuite se termine alors par une acceptation de son reflet, de ce chagrin, ce désespoir, cette folie. Lorsque nous sommes entourés par les ténèbres, embrasser notre “folie” intérieure et l'accepter plutôt que de s'en défaire peut parfois être la clef de la survie. » (Birdstone)
« The Trail fait allusion aux chemins que nous parcourons tout au long de notre existence. La chanson évoque notamment les épreuves les plus difficiles auxquelles nous pouvons faire face au cours de la vie : le deuil, la dépression ou encore l'incertitude. C'est une métaphore sur la façon dont les choix que nous faisons, les routes que nous empruntons façonnent notre identité.""The Trail" fait allusion aux chemins que nous parcourons tout au long de notre existence. La chanson évoque notamment les épreuves les plus difficiles auxquelles nous pouvons faire face au cours de la vie : le deuil, la dépression ou encore l'incertitude. C'est une métaphore sur la façon dont les choix que nous faisons, les routes que nous empruntons façonnent notre identité. » (Birdstone)
« Loos » sera disponible le 04/05/2022.
Tracklist :
01. Pyre
02. Madness
03. Golden Veil
04. The Trail
05. Lies
06. Heaven
07. Loss
DECASIA est originaire de Nantes et désormais basé a Paris.
Decasia par thmsdf
Le groupe se définit comme un trio de heavy rock psychédélique et citait pour influences Black Sabbath, MC5, Grand Funk, Domovoyd, All them witches, Jeff Buckley, Down, Colour Haze, Black Angels, Messa, Kairon Irse, Betty Davis, Janis Joplin, Hendrix, Led Zeppelin, Rare Earth, King Gizzard et le Krautrock.
Decasia tire son nom du film de Bill Morrison « Decasia , The state of Decay » (2002), sorte de réflexion sur le devenir des films muets.
Après deux EP (en 2014 et 2017), Decasia revient via HEAVY PSYCH SOUNDS le 05/04/2022 avec un premier long format livré dans un très bel artwork réalisé sur une photographie de Mariette Briand :
« An Endless Feast For Hyenas »
L’album a été enregistré et mixé par Thomas DF et masterisé par Erwan Le Mao.
Il s'agit d'un dix pistes d'environ quarante-cinq minutes.
« Empruntant le chemin de l’impro pour composer, nous dit-on, l’album a été enregistré au beau milieu de l’Auvergne. La maison est transformée en studio avec les instruments installés dans la grange et la régie dans le salon. ».
« An Endless Feast For Hyenas » s'ouvre sur « Ilion », titre dynamique au ton très 70's qui donne le détail des lignes de chaque instrument. Le ton peut se faire brièvement doom (« Hrosshveli's Ode »), progressif, mais c'est incontestablement le psychédélisme qui est le roi de l'album. Dans une formule trio très bien exploitée, le devant de la scène peut être confié indifféremment à la batterie (« Altostratus»), à la basse (« Hrosshveli's Ode ») ou aux guitares à la Iommi (« Cloud Sultan», « Skeleton Void») qui hurlent parfois comme un pneu sur le bitume. La voix est bien placée et sait pousser quand il le faut.
Tout cela aboutit à un album à la signature psychédélique maîtrisée, au songwriting original et suffisamment démarqué pour fidéliser son public. Mention spéciale pour une production qui a su sortir un beau son 70's, à la manière des premiers Black Sabbath, et qui nous permet de suivre avec délectation chaque passe instrumentale. « An Endless Feast For Hyenas » vous prend ainsi dans un tourbillon d'instruments jusqu'à l'ivresse, on le recommande sans modération.
« An Endless Feast For Hyenas » est disponible sur vos plateformes (liens in fine). Outre la classique version digitale, il existe en format vinyle (trois coloris) et digipack.
Les Critiques :
Un stoner dynamique à haute énergie (et vocalement puissant). ExitMusik
Du très bel ouvrage, et qui pèse lourd, très lourd. Paris-Move
Decasia désarçonne ses auditeurs, déboulonne la pesanteur du Heavy Rock pour la transformer en une matière palpable, chaude et élastique. l'Oreille à l'envers
An Endless Feast For Hyenas est un album où le kraut métissé du groupe atteint un niveau de savoir-faire indéniable. Desert-Rock.com
Le trio sait dégager des pistes lyriques et farouches à la fois, sans que la capacité à lourdement lester le tout soit absente. Métal Intégral