Groupe : Furies Album : Fortune’s Gate (16/10/2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : Paris Par Dam'Aël
FURIES - Line-up 2020
Le groupe
Furies, c'est à l'origine un quintet féminin créé par la batteuse, Roxy Velour (aka Zaza Bathory) sur Paris en 2013. Et plus on est de folles, plus on s'amuse... Meteor s'associe à cette folie en piquant le micro, Levana sort de ses Santiags pour s'emparer au plus vite du manche de sa guitare lead fauchant au passage Kim Hell White en lui tendant le manche de la guitare rythmique, Alice Atkins, lacets de ses Doc Martens à peine noués, se fait sonner d'un coup de cymbale bien envoyé, pour s'activer à la basse. Inutile de vous dire, qu'avec un tel recrutement, les filles s'immergent d'un bond, d'un seul, au studio Luna Rossa, dans le 13ème arrondissement de Paris, dans l'énergie folle et furieuse du combo nommé Furies.
Crédit photo Soniablade
Leurs références sont des groupes tels qu’Iron Maiden, Kiss, Mötley Crue, Judas Priest ou Black Sabbath…. Fortement aguerries par leurs démonstrations en live sur les scènes locales, elles enfoncent les piliers de leur fondations de métalleuses petit à petit et très solidement. Le groupe sort un EP 4 titres, dont une reprise de Phantom Blue, en 2015. Lynda Bastarde (Hemoragy) remplace Alice à la basse, puis, très rapidement à la vitesse d'une météorite, prend en charge le chant abandonné par Meteor ( oui elle était facile...je reconnais). A préciser que Linda a participé à la relance de Sortilège (avec Zouille). Le line up devient mixte ensuite avec les arrivées de Billy Laser et Sam Flash aux guitares (les daltons de la guitare divisé en deux). Furies a laissé d'impressionnantes cartes de visite au Hellfest, au Rising Fest et au Taunus Metal Meeting et autres, et revendiquant l’efficacité du hard rock, de la puissance du heavy metal et de l’esprit du thrash, la formule magique de ces 2 XX et 2 XY a abouti à cette grosse machine scénique méchamment huilée, qui foule les mêmes planches que des formations telles que Cauldron, Raven, Diamond Head, Evil Invaders, Blasphème, No Return ou encore ADX.
Furies, du haut de leur 1m70 en moyenne, est capable de vous déboulonner les 2 500 000 rivets, de désosser les 18 038 pièces métalliques et de vous faire voler en éclat les 7 300 tonnes de fer de notre magnifique Tour Eiffel, de leur énergie plus que tonitruante ! Après avoir défier les 1710 marches et dévaler ses 3 étages en un aller retour en quelques minutes dans un tempo de formule 1.
La discographie
EP " Furies" avril 2015 (15')
En 2015, le quintet originel sort son premier EP "Furies", un 4 titres, dont une reprise d'un autre groupe féminin, Phantom Blue, sur la demande express de Roxy. L'opus sort uniquement en téléchargement.. Et leur release se fait au Black Dog, un café parisien. Déjà, à l'époque, il était admis que ces filles là n'avaient rien à envier aux britaniques Girlschool ou aux suèdoises Crucified Barbara, ni même aux Etatsuniennes Phantom Blue.
le 19 mai 2017, Furies devenu le quartet actuel - Lynda Basstarde (Linda Siewicz), Zaza Bathory (Roxy Velour), Billy Laser et Sam Flash - sort une démo auto-produite de 2 titres de 10 minutes sur K7 délivrées en 5 couleurs différentes (noir, rose, vert, bleu et jaune). Les titres proposés sont le furieux "Unleash The Furies" et le rapide et racé "Prince Of The Middle East "! D'un hard rock peu pêchu, FURIES change de style avec un heavy speed mélodique et un son qui envoie les watts autant dans les enceintes que dans chaque esgourdes qui circulent aux alentours.
C'est à cette époque qu'elles s'engagent dans une parité parfaite en intégrant les deux guitaristes lead, bien rangés de part et d'autre de ces deux nanas qui décoiffent, manche de guitare bien orientée vers l'extérieur (on évite les accidents), car l'un est gaucher, l'autre est droitier ! On fait dans la précision chez FURIES.
"Deux titres qui ne se ressemblent point, le premier « Unleash the Furies » est plus speed, commence en trombe, pas un riff qui ne puisse que captiver les amateurs de bonnes guitares, un refrain qui donne envie de chanter aussi, un chant puissant très captivant… « Prince of the Middle-East » est, lui, plus sombre, avec une introduction où la batterie est mise à l’honneur, un rythme plus marqué, moins de vitesse mais plus carré, avec de nombreuses cassures de tempo qui viennent renforcer l’accroche, bref passée la première minute, on n’a pas du tout envie d’être interrompu dans l’écoute."
(https://www.soilchronicles.fr/chroniques/furies-unleashthefuries)
L’album
"Fortune's Gate" 16/10/2020 heavy 80's Old School (47'38)
Evidemment cet album était très attendu par les fans en première intention mais aussi par la presse spécialisée qui désirait voir si ce potentiel bien mis en valeur sur les scènes et les deux productions passées, était confirmé. Et bien le défi est très largement relevé car cet album de 10 titres de plus de 47 minutes d'un Heavy 80's, Old School, bien Speed flirtant avec son voisin le Trash en mode délicat et léger, est un elixir de de rythmique implaccable, de riffs incisifs, de basse bien placée et bien mise en avant et d'une batterie dont la grosse caisse, volontairement écrasée donne le fond d'écran de cette ambiance bien lourde, ronde et tonitruante où la caisse claire prend le devant de la scène. Et si on s'écoutait cela...
"You And I” (4'28)
Morceau hyper rapide qui tranche dans le vif du sujet avec une rythmique dynamique où basse, batterie et guitares se tiennent la main. Wouahhh, la claque, cette voix très haut perchée, bien au-dessus de la tonalité de cette rythmique de base. Une voix claire et cristalline qui tient les cordes vocales en éventail, avec une aisance déconcertante. Net, précis et bien placé, on fait face à un niveau technique de haute volée.
"The Fortune's Gate" (4'35)
Autant le premier titre est plus à la mode US, celui-ci sonne plus à la mode scandinave, avec cette voix plus symphonique. Le Metal Symphonique de Furies n'est pas loin et ouvre une nouvelle porte de leur possibilité créative. Magnifique fin de titre avec cette voix pleine, très douce qui est une veritable opposition à cette force furieuse vocale que Linda nous offre sur le reste de l'album. L'instrumental ne déroge pas à cette qualité et ce niveau déjà entrevus sur le précédent titre.
"Voodoo Chains" (4'52)
Rare est la basse mise en avant dans les morceaux de Metal, mais là c'est un régal de prendre les riffs de basse dans les esgourdes, laquelle se permet même d'introduire le chant de Linda. Energie, riffs de guitare plus aigus et bien incisifs. La mise en avant de cette basse donne une couleur particulière à ce "Voodoo Chains" bien délirant et fou, à la manière de Furies. Alors réveillez-vous pour aller bouger sur les "wake-up" de ce morceau presque légèrement déjanté. Ce titre a fait l'objet d'une vidéo officielle sortie le 19 juin 2020 (5'00)
"Antidote" (5'42)
L'intrus de cet album dont le texte est interprété dans la langue de Molière et, franchement, ça lui va bien et même très bien. Le phrasé de Linda fait glisser les sonorités de notre langue avec panache et s'en est un véritable régal. Le tempo y reprend un peu son souffle et les guitares bien syncopées se couplent avec le même rythme syncopé de la basse. C'est bien lourd, typé heavy mid tempo, la voix redescend d'un étage et la grosse caisse fait un boulot de dingue, donnant ce groove -pilier, l'air de rien. Chapeau bas à la batteuse qui ne désarme pas d'une croche. Superbe tenue vocale finale.
"Delusions of Daylight" (4'36)
Les ambiances se font variées dans ce titre dont le tempo est pris de tremblements parkinsonniens tant ça bouge chez ces fous furieux et les débits se font changeants. Nous pourrions peut-être leur demander le type de vitamines qu'ils avalent au lever du jour. Titre puissant, efficace, fédérateur avec des passages sur chaque instrument, variés et bien placés, et notamment cette caisse claire montante en seconde partie. Les spécialistes de la 6 cordes vous parleront aussi du riff en "Palm Mute" sur ce titre.
"Never Day Die" (4'37)
Marque de fabrique de Furies, on retrouve ces intro fracassantes qui décoiffent tout sur leur passage, à dépecer notre Monument, symbole de notre capitale et de notre pays France ou à lui faire subir un peeling de rafraîchissement. L'ambiance de ce morceau ravira sans aucun doute les nerds de jeu vidéo.
"Superstition" (4’44)
Pause bières et retour sur la platine avec une reprise plus tranquille mais qui s'énerve petit à petit avec cette grosse caisse double pédale qui galope à un rythme effrené, les guitares qui voient les cordes subir des aller retours à en faire péter leurs cordes, cette basse ronronnante et cette voix qui ne lâche rien, toujours aussi bien placée et bien tenue. Les choeurs ne se font pas priés non plus pour partager cette énergie, au tempo variable pour gagner en nuance et en ambiance. Eh! Linda, trop sensuel le fin-mot de l'histoire!
"Prince Middle of East" (5'04)
Quel plaisir Zaza c'est entrée en matière avec une intro à la batterie, sunlights centrés sur toms et cymbales... vite rejointe par les guitares qui ne lâchent pas cette cordée musicale solide et solidaire. Un Speed Metal aux riffs aiguisés au couteau suisse et une voix tranchante qui lacère cette belle harmonie de son efficacité vocale dans une ambiance légèrement orientale au niveau des 3 minutes d'écoute. A noter que la basse fait un très bon travail d'accompagnement de cette rythmique de grosse caisse.
"Fire in Sky" (4'27)
"Fire in Sky" est un véritable feu d'artifice, explosif et fulminant d'énergie. On va jusqu'à entendre les crépitements... Brulôt, vous avez dit brulôt .... En effet c'est un brulôt estampillé Furies !
"Unleash the Furies"(4'43)
Les deux guitaristes solistes permettent ce bon duel de 6 cordes, au côté néo-classique à la Malmsteen sur ce titre, excellement aidé par cette batterie qui détonne et fracasse avec précision, et la basse toujours en support harmonieux, vrombissante à merveille. On y retrouve un tempo hyper rapide qui fait tout tourbillonner dans un nuage de bon heavy speed décapant et ultra puissant ( Monsieur Propre vous pouvez dégager...).
"Fortune's Gate" est une performance instrumentale irréprochable (beaux solos des deux guitaristes Billy Lazer et Sam Flash ainsi que percussions puissantes de Zaza Bathory et basse ronronnante et vrombissante) avec une vocaliste à la voix haut perchée, juste, tenue et toujours bien placée. Furies nous offre une véritable maîtrise technique, un son lourd mixé à souhait, une rythmique de haut vol et des soli variés qui ravissent
" Ce que l'on aime dans NOTRE musique, ce côté épique dû aux suites d'accords venues tout droit du classique, cette puissance positive qui, même lorsqu'elle flirte avec la noirceur, reste toujours pêchue et motivante."
Le quatuor lyonnais complétait l'affiche du Gros 4 (Ultra Vomit, Mass Hysteria, Tagada Jones) le 28/05/2022. Il ouvrira également pour Kiss au Printemps de Pérouges.
Dans l'intervale, The Foxy Ladies a lancé le crowdfunding de son deuxième album qui s'intitulera « Not Sorry » et qui devrait nous entraîner dans un univers post-apocalyptique.
Ce financement participatif contient de nombreuses contreparties et des tirages au sort. C'est aussi le meilleur moyen de précommander l'album qui verra le jour en automne 2022.
Le lien :
Groupe : SPIRIT WAR
Album : « Soundhouse Tracks Vol.1 » - EP Autoprod’
Genre : Hard Rock US / Heavy Metal / Rock’n’Roll énervé !
Influences : Dokken / Saxon / Helloween / Accept
Origine : 2021 (Région du Bugey)
Sortie : Fin 2021
Par Pépé St@kaTTo
Line-up actuel :
Markus Fortunato : basse et chant
André « Deiz Kergo » Kergonna » : guitare
Nicolas Lebrat : guitare et choeurs
Valentin Leroy : batterie et choeurs
SPIRIT WAR par Fred Versailles
Discographie :
« Soundhouse Tracks Vol.1 » (EP - 2021)
Tracklist : 01. Death Idols – 02. Turn on the light – 03. Fight to survive
EP 3 titres en commande sur le site du groupe.
Spirit War est le nouveau groupe de Markus Fortunato, bassiste, chanteur, compositeur prolifique, en activité depuis la fin des années 80 et que certains ont connu avec ses groupes MZ, et Fortunato, trois albums et toujours en activité !
Pour la chronique du dernier Fortunato, c’est par ici : Chronique d'album : FORTUNATO (Néo Classique), "Insurgency" (2021)
Après l’aventure Kingcrown (ex Öblivïon), Markus a lancé ce side-projet mi-2021, accompagné de son ami guitariste André « Deiz » Kergonna (aka « Deiz Kergo », Emposium et Crack In Time, qui avait participé au chant sur « Liberty » le premier album de Fortunato), avec pour principal objectif de former un nouveau groupe orienté Hard Rock US/Heavy Metal. Deux jeunes talentueux musiciens viendront également compléter la formation : le batteur Valentin Leroy (Les Marmottes, Flying Sharks) et le second guitariste Nicolas Lebrat (ex-Dyslesia). L’osmose parfaite entre ces « anciens » musiciens chevronnés et les « p’tits nouveaux », va aboutir à ces trois brûlots que je vous propose de découvrir maintenant !
01. C’est sur une rythmique bien hachée à la Accept et appuyé par un riff « oriental » décapant que « Death Idol » entame ce mini-EP. La ligne de basse fusionne d’entrée avec la batterie, et on sent déjà que la mayonnaise prend bien dans la section rythmique ! La voix de Markus est toujours aussi rauque et énergique, ce qui prouve qu’en plus d’être un de nos meilleurs bassistes métalleux français, il est également un remarquable chanteur. Les solos sont puissants et rappellent la période « Perfect Strangers » de Deep Purple ! Alchimie donc parfaite sur ce premier morceau Heavy Rock.
02. On poursuit avec « Turn on the light » et son intro toujours aussi punchy, à noter le changement brutal de tonalité sur le début du chant de Markus qui surprend un peu au départ, mais qui est bougrement efficace pour accrocher l’auditeur ! Le son des guitares est vraiment phénoménal, pour exemple le superbe pont en milieu de morceau, juste avant les solos en twin-guitares dopés aux « effetamines ». Une mélodie superbement composée.
03. « Flight to survive » débute sur une guitare folk avec ses arpèges magiques appuyés par un sublissime solo de basse de Markus. La rythmique galopante qui suit, entraine le morceau dans un Heavy plus traditionnel. La mélodie est martiale et colle parfaitement au thème des paroles, la voix de Markus véhicule toujours autant d’émotions. Le pré-chorus avec ses riffs hypnotiques ainsi que les nombreux solos incisifs font de ce dernier titre un pur morceau dans la tradition Maidénienne. Un vrai petit bijou !
Ce premier EP qui devrait être suivi dans les prochains jours d’un second est hautement explosif de puissance sonore ! Carton plein donc pour ces trois compos entre Hard & Heavy, certes classiques mais terriblement mélodiques et efficaces.
« Soundhouse Tracks Vol.1 » fait une excellentissime entrée en matière, nous attendons maintenant le plat de résistance avec un appétit plutôt vorace !
Matoscope :
Markus Fortunato : Mark Bass Big Band black Edition ; Standard Cabinet 108; Ninja 102 Combo, Skull Strings Wound Exposed Core 6 Strings Bass
André Kergonna : Charvel Pro Mod So-Cal Style 1 Vibtage, Cort CR250-SP Amber (+ Seymour Duncan), Schecter , Mooer GE 200 & GE250 Amp Modeling, Skull Strings 10-46 STD Stainless Steel
Nicolas Lebrat : guitare LTD EC-1000 Amber Sunburst, ESP Horizon FR II Black Aqua, Zoom G11, DV Mark Power Cab 112/60