AMERIKA TOUR 2018 : La tournée américaine par le menu
C’est Robin, le rédacteur chargé des pages Quizz de Métal Connexion, qui m’a annoncé la nouvelle :
« - Ahas’, le patron veut te voir tout de suite.
- Tout de suite ? Mais j’étais sur un truc, là…», je réponds en finissant mes chips.
- Dépêche-toi , il a l’air « vénère », précise-t-il.
Je remets Fear dans sa cage et je monte au troisième, au bureau du boss.
« - Bonjour Patron !»
Il me reçoit avec un grand sourire.
« - Bonjour Ahasverus, dit-il aimablement. Vous allez bien ?
- Pas mal, merci Patron !
- Bien. Et Métal Connexion ? Vous vous plaisez à Métal Connexion ?
- Oui, ça va, la musique est cool !
-Tant mieux. Et les rédacteurs… Ils sont gentils avec vous ?
- Les collègues ? Euh… Oui… ils sont sympas, je...
-Parfait ! Et les horaires, c’est pas trop contraignant, les horaires, pour vous ?
- Les horaires ? Et bien c’est vrai que rythme est un peu sout... »
Il me laisse même pas finir ma phrase, il explose : « Le rythme ? Quel rythme, Cornelius ? Vous êtes à Métal Connexion depuis bientôt deux mois et vous n’avez pas rendu une ligne ! Vous comptez vous mettre à travailler quand, Cornelius ?
- Ah mais, justement, Patron ! J’allais m’y mettre ! J’étais en train de…
- Ca suffit ! Taisez vous ! Porno Graphic Messiah et Blackburst partent en Amérique, vous allez couvrir leur tournée ! Fini la glandouille ! Voici vos billets.»
Je sens bien que c’est pas le moment de le contrarier. Je prends le dossier de presse qu’il me tend. Je vais partir lorsqu’il me rappelle :
« - Dites donc, Ahasverus, c’est quoi cette histoire de lapin dans votre bureau ?
- Un lapin ? Quel lapin ? Ah oui ! J'allais vous en parler patron... C’est Fear Of The Dark, une petite femelle… Elle aime pas rester seule parce que quand elle était petite à la jard…
- Vous vous foutez de moi ? Vous vous croyez où ? Vous allez virer cet animal, ou c’est moi qui vous vire ! Sortez de mon bureau ! Et vous avez intérêt à ramener un bel article sur cette tournée en Amérique, sinon...»
L’Amérique… Mais qui allait s’occuper de Fear of the Dark ?
« - Je l’aurais bien gardée, me fait Ludo, mais elle s’entend pas avec Paranoid...»
Paranoid, c’est le perroquet de Ludo, un gris du Gabon. Pas foncièrement mauvais, mais très jaloux.
Quoi faire ?
« - Et si tu les suivais sur Facebook ? Propose Ludo. Coralie, la chroniqueuse de The Bloody Rock Shop TV, suit la tournée. Il y aura sûrement des tas d’infos à piocher ! »
Alors on s’est campés devant leurs pages Facebook…
La première photo postée par la bande au Canada date du 14 mai. Scars Summer pousse un caddy dans un supermarché.
Le 18 mai, tout le monde fait du shopping dans Montréal.
Le 19 mai, Scars vend deux tee-shirts à Doan.
Le 20 mai, ils mangent des burgers à Ottawa.
21 mai : photo d’un fil à linge avec des tee-shirts noirs qui sèchent.
«T’es sûr qu’ils sont allés bosser ?» s’inquiète Ludo.
22 mai, photos de pizzas géantes.
23 mai, Coralie poste la photo d’un sac de bonbons…
24 mai, petits pois saucisses…
Je suis retourné à Metal Connexion le 30 mai. Le boss m’a immédiatement fait appeler dans son bureau.
« - Alors Cornélius, cette tournée américaine ?
- Aucun souci patron. Je vais vous détailler tout ça par le menu !»
Après quatorze ans d’existence, le groupe de métal industriel Porno Graphic Messiah signe son album le plus ouvert, paradoxalement intitulé “Interdit”. L’occasion de faire un arrêt sur image avec son fondateur, et de revenir sur son parcours de musicien, avec en fond d’écran un message : une passion doit d’abord être un plaisir.
Voici l’interview de Scars Summer.
"La statue de la liberté, c’est monsieur tout le monde qui l’a tuée ; En tuant la liberté d’expression, on se tue nous-mêmes."
Bonjour Scars Summer. Tu es ado quand tu es repéré par Undercover Slut, un groupe de Metal Indus parisien qui connait le succès et les plateaux télé avec le titre “Communism is Fascism”. Comment arrives-tu dans cette aventure, et qu'en gardes-tu ?
Scars Summer : Salut Ahasverus. C’est assez marrant ! Je vais à l’époque sur le site Web de Undercover Slut, je vois une bannière «Guitarist Wanted». C’était typiquement le genre de groupe où je m'imaginais à la guitare. Le seul hic, c’est que j’avais dix-sept ans, et qu’il fallait en avoir au moins vingt-et-un pour jouer dans les clubs (en Angleterre par exemple, où l’entrée est interdite en dessous de cet âge). J’ai malgré tout fait en sorte de tout donner pour monter à Paris aux auditions et pour être pris. J’en garde de très bons souvenirs, car au final ça restera une superbe expérience ; même si je pense que le chanteur avait surtout un fort charisme avec malheureusement peu de connaissances sur la composition, la gestion d’un groupe, l'infographie, l'enregistrement, etc. Il voulait être leader sans vraiment de connaissances. C’est ça qui m’a fait comprendre qu’il fallait que je parte pour créer mon propre groupe. Et puis, Undercover s’appuyait sur un acquis de notoriété avec “Communism Is Facism”, mais en réalité, j’ai moins vibré en étant dans le groupe qu’en l'écoutant.
UNDERCOVER SLUT, "Communism Is Fascism" (2004)
Comment ton parcours avec Undercover Slut prend-il fin ?
Je décide de fonder Porno Graphic Messiah lors d’un after à Londres, en 2006. Mais j’étais encore un gamin avec finalement peu de bouteille. J’ai donc fait beaucoup d’erreurs dans les débuts de Porno Graphic Messiah ; je me suis rodé depuis. (Rire)
Tu nous racontes les débuts ?
Ce fut très compliqué... Je passe d’un groupe avec de belles dates et des opportunités, à un groupe tout neuf avec une chanson mal enregistrée. Et puis, en étant jeune, je me suis peut-être mal entouré aussi. Pour autant, je suis très content des retours positifs et de ce qu’est en train de devenir petit à petit Porno Graphic Messiah en France.
Indéniablement le style Porno Graphic Messiah est posé dès “Live & Frustrations”, ton premier opus...
A l’époque je voulais correspondre à un style musical bien précis, le Metal Industriel.
On reste sur le même ton - pour ne pas dire parfois sur le même riff - pour les deux premiers albums, “Till Death Or Nothing” et “Terrorize Me”. “Interdit”, votre nouvel opus, est très ouvert, il s'éloigne des gimmicks de ses prédécesseurs, même si l’ouverture avait été initiée par “Terrorize Me”, c'est une certaine prise de risques... Qu'est- ce qui a changé dans ton processus de composition ?
Aujourd’hui, je me nourris bien plus du monde actuel et de la stupidité des gens, pour les retranscrire en musique. Ça fait hyper cliché, mais c’est très vrai. Et parfois la stupidité ne vient pas uniquement des médias, comme on a tendance à le lire ; je pense plutôt qu’internet et les smartphones donnent clairement la possibilité de parler à des gens qui feraient mieux de la fermer afin d’éviter d’en influencer d’autres. A bientôt trente-deux ans, j’ai aussi, grâce au soutien d’Amandine, ma femme, plus de maturité et beaucoup plus d’expérience sur la vie, en tant que papa, ou bien en tant que chef d’entreprise dans l’évènementiel. Le retour du public me réjouit en tous cas énormément...
PORNO GRAPHIC MESSIAH, "Interdit" (2020)
Je défie quiconque de dire en blind-test que “Digital's Bird” est un titre de Porno Graphic Messiah... Et “#stayathome” pourrait être un morceau d'Indochine... J'apprécie aussi particulièrement l'idée du parallèle “Statue of Liberty”/”Statue of Interdit”, qui reprennent la même ligne mélodique mais dont les paroles diffèrent. “Statue Of Liberty”, c’est la statue de la liberté façon 2020 (que je note d’ailleurs “Z0Z0” sur l’album, pour faire une légère référence diabolique): Cette statue de la liberté n’a plus le droit de dire ce qu’elle veut ! Comme mise en image dans le clip il y a quelques semaines, elle passe d’une robe blanche et pure à une robe noire, pour finir morte avec un maquillage complètement coulant. Et c’est d’ailleurs nous même qui la ramassons, avec nos masques chirurgicaux sur nos visages. Comme pour faire passer un message : la statue de la liberté, c’est monsieur tout le monde qui l’a tuée ; En tuant la liberté d’expression, on se tue nous-mêmes.
Tu as essayé beaucoup de choses en matière de line-up. Un mot à ce propos ?
Je ne vais rien t’apprendre de nouveau. Dans tous les groupes, entreprises et équipes, c’est pareil : gérer l’humain, c’est loin d’être évident. Mais quelque soit le débat, ils savent que j’ai toujours raison… Donc au final … (Ça, c’est purement gratuit, et aussi pour me venger d’images salaces, que Val notre bassiste m’a montré sur le dernier trajet !). Réellement, je pense que mes musiciens se retrouvent aussi un peu comme public dans Porno Graphic Messiah. En tous cas, c’est mon ressenti. J’aime de plus en plus ce qu’on fait, et je m’amuse de plus en plus sur scène. Et tout autant à enregistrer nos albums dans mon studio ! Même si on a chacun nos défauts, et mes musiciens pourraient te faire une très longue liste des miens, je pense qu’ils sont tout de même heureux d’avoir un mec assez «tenace» comme moi pour gérer notre groupe (Rires).
J’ai eu le plaisir de te rencontrer plusieurs fois. Tu es impayable quand tu te mets à raconter des anecdotes autour d'un café. Je me souviens d'une fois où tu jouais pour un artiste hip hop et où tu croyais que les gens admiraient ton jeu de guitare, mais tu finissais par comprendre qu'ils regardaient le tatouage satanique que tu avais sur l'avant bras...Il faut dire que tu jouais dans une église !
Alors ça, c’est certainement mon côté chanteur … J’adore parler dès lors que je me sens à l’aise ! Et c’est tout à fait le cas avec toi. C’est vrai qu’avec un groupe, tu te fais beaucoup beaucoup, beaucoup (trop ?) de souvenirs ! On doit avoir de quoi faire deux ou trois bouquins d’ailleurs...
“C’est important d’avoir en tête qu’une passion doit avant tout rester un plaisir. Et encore une fois, je m’amuse beaucoup à travailler sur cette aventure.”
Tu es aussi un garçon qui a la tête sur les épaules, et le fondateur d'Another Management (www.anothermanagement.com). Tu peux en dire un mot ?
Another Management, c’est une deuxième partie de moi. C’était la suite logique des rencontres extraordinaires que l’on fait avec un groupe de musique. C’est une plateforme de réseau et d’opportunités pour les groupes de Rock à Metal extrême et entreprises-structures de cet univers, sur toute la France et le Canada.
C'est aussi autour d'un café, tu m'as dit un truc tout simple qui est devenu mon leitmotiv : en matière de musique, il faut toujours mettre le plaisir devant...
Oui, et beaucoup de jeunes groupes ne s’en rendent pas encore compte. Depuis 2006, je prends énormément de plaisir. Et c’est important d’avoir en tête qu’une passion doit avant tout rester un plaisir. Et encore une fois, je m’amuse beaucoup à travailler sur cette aventure.
Merci Scars Summer d'avoir répondu à mes questions. C'est toujours un plaisir de parler avec toi. Long Live Porno Graphic Messiah !
Merci beaucoup à toi !
Son groupe a sorti en février 2018 “Terrorize Me”, un puissant mais subtil album de Metal Indus. Leur machine de guerre, bien huilée, taillée pour la scène, s’envole dans quelques jours pour une tournée américaine. C’était vraiment le moment idéal pour pécho l’interview qui allait faire baver de jalousie ma copine Alex ! Ni une ni deux, j’ai appelé l’aéroport de Nice : “Salut, c’est Ahas’. Ils sont arrivés les Porno Graphic Messiah ? Ça vous poserait problème, juste avant le décollage, si on lui posait vite fait mes dix questions, à Scars Summer ? (interview réalisée le 09/05/2018)
Scars Summer - Photo Frédéric Le Lay (Fred ShootàDonf )
"Le fait de partir avec Porno Graphic Messiah
aux Etats-Unis et au Canada fait aussi partie du “truc”. Je sais pertinemment qu’en plus de réaliser un rêve,
nous allons beaucoup apprendre
sur le fonctionnement du Rock’N Roll
à l’autre bout du monde." Scars Summer
1.- Nom, prénom, instruments pratiqués : Je m’appelle ScarS, et je suis le Chanteur - Guitariste (et fondateur…!) de Porno Graphic Messiah.
2.- Certains ont eu la révélation de leur vocation en voyant Freddy Mercury sur scène ou en découvrant Rammstein. Quelle a été le déclencheur de ta vocation ?
Je risque de ne pas être très original, mais j’ai eu un immense coup de cœur sur les Marilyn Manson de l’époque “Smells Like Children” et “Antichrist Superstar”. J’ai baigné dans cet univers (Merci à ma famille), et j’ai toujours écouté des groupes comme Nine Inch Nails, Christian Death, Skinny Puppy, mais aussi des groupes plus typés « Metal » comme Slayer, les anciens Metallica, Sodom, Kreator, Marduk, Sepultura, etc. Pour autant, j’ai toujours été super fan de New Wave à la Cure, Depeche Mode, Yazoo, Dead Or Alive ou encore Indochine… Et de Rap français comme IAM, NTM, Solaar, Arsenik ou US comme Xzibit, Dre, etc ! Bref, un gros mélange, mais au final avec des groupes puissants d’un point de vue identité visuelle. C’est ce qui m’a toujours plu ! Et à force de m’identifier à ces Artistes, j’ai très vite compris que la musique était faite pour moi. J’ai aussi mon papa, qui était Guitariste de Jazz et qui m’a, je pense, transmis cette passion. Comme tu le vois, j’aime bien répondre en quelques lignes seulement… (Oops !)
Scars Summer - Photo Frédéric Le Lay (Fred ShootàDonf)
3.- Dans quel état d'esprit abordes-tu la tournée de Porno Graphic Messiah en Amérique ? En fait, honnêtement, je crois que je n’arrive pas encore à réaliser. C’est un rêve de toujours de pouvoir aller jouer hors d’Europe… Alors là, aux Etats Unis et au Canada, c’est tout juste incroyable ! Avant même d’être parti, je sens déjà l’impact que cela a sur certaines personnes ou sur certains médias ! Je pense qu’en rentrant en France, on aura certainement encore plus d’expérience, et surtout l’envie d’aller beaucoup plus loin dans notre propre pays.
4.- Le nouvel album de Porno Graphic Messiah, “Terrorize Me” est sorti en février 2018. Développe-t'il une thématique particulière ? Oui tout à fait ! Porno Graphic Messiah déjà, comme son nom assez fort l’indique, développe toujours une thématique en fonction des albums et des différentes ères. L’univers de “Terrorize Me” décrit ce que l’on ressent, pour beaucoup : la peur de l’être humain ! De nos jours, en France, dans un Pays considéré comme “riche”, il est possible de mourir dans un concert de Rock (Le Bataclan), tout comme à la terrasse d’un café (Saint Denis). Je vais avoir du mal à laisser mon fils aller à l’école tout seul quand il sera grand, si le monde n’évolue pas dans le bon sens. A travers “Terrorize Me”, je parle donc de mon ressenti, de la vie sociale, et de cette peur au ventre que nous avons sans cesse depuis quelques années, sans être hypocrite comme beaucoup de groupes qui tentent de faire de la politique sans trop se risquer. D’ailleurs, faire de la politique quand tu es musicien, c’est quelque chose qui a le don de me gonfler aussi...
Terrorize Me (février 2018)
5.- Ton groupe dispose, avec “Til Death Or Nothing” (2015) et “Terrorize Me” (2018) d'une belle palette de hits. Comment ça se passe l'élaboration des compos, et as-tu déjà des idées de morceaux pour un futur album ? Tout d’abord, merci beaucoup pour tes compliments ! Il est vrai que même si nous sommes en train de parcourir les routes pour promouvoir ce dernier album, “Terrorize Me”, je cogite déjà beaucoup aux sonorités des prochaines chansons. J’ai toujours aimé les synthés très « festifs », et à la fois mélancoliques à la Dépeche Mode et The Cure. Je me penche beaucoup dessus, du coup. Pour la composition, “Terrorize Me” a été, par exemple, composé - enregistré - masterisé entièrement avant même qu’on ait joué une seule note en répétition. Cela faisait un long moment que je souhaitais casser le processus traditionnel du « On travaille des chansons en répétition et ensuite on enregistre ».
6.- Ils ont dit quoi tes parents quand tu leur as dit que tu fondais un groupe qui allait s'appeler "PORNO GRAPHIC MESSIAH" ? Je sortais d’un groupe qui s’appelait Undercover Slut, (NDLR : groupe de Metal Indus qui s’est notamment fait remarquer en 2005 grâce à son album “Communism is Fascism”) dans lequel j’ai joué en 2005, 2006 et quelques semaines de 2007. Donc si tu veux, ils commençaient à prendre l’habitude ! (Rires)
7.- Ton fils veut faire ce métier plus tard. Quel conseil lui donneras-tu ? D’en faire un vrai ! (Rires) Je le dis très souvent par le biais d’Another Management, mais si tu souhaites en vivre, tu ferais mieux de changer de passion, car la musique coûte beaucoup plus d’argent que ce qu’elle rapporte … Du moins les premières années ! Il faut savoir ensuite mettre un roulement qui t’apportera une sérénité financière. Il faut tout de même beaucoup investir pour te faire une réputation et ensuite espérer continuer ce qu’on pourrait appeler vulgairement « une petite entreprise avec laquelle ton objectif principal n’est pas de gagner de l’argent ».
8.- It's a long way to the top, if you wanna Rock'N Roll, chantait l'Australien Bon Scott. Tu es très investi dans le milieu du Metal, quel est ton regard sur la scène française ? La scène française est très mal représentée, alors que beaucoup de Français écoutent ce genre musical. Je pense qu’il y a plusieurs aspects qui font que nous sommes obligés aujourd’hui de repartir de zéro, en gagnant la confiance des gros festivals ou de grosses maisons de disques, voire de groupes qui ont cartonné à une époque et qui pourraient nous apporter quelques conseils. Le fait de partir avec Porno Graphic Messiah aux Etats-Unis et au Canada fait aussi partie du “truc”. Je sais pertinemment qu’en plus de réaliser un rêve, nous allons beaucoup apprendre sur le fonctionnement du Rock’N Roll à l’autre bout du monde.
Valentin Jaskot - Photo Frédéric Le Lay (Fred ShootàDonf )
9.- Il ne reste de place sur l'Arche de Noé du Rock que pour un album. Lequel y placeras-tu pour tout reconstruire ? Terrorize Me, sans aucune prétention (enfin, si un peu quand même). Cet album est typiquement un album “Nouvelle génération”. J’en ai plein le cul d’écouter les mêmes albums de ces grands groupes qui commencent malheureusement à dater. Aujourd’hui, je n’arrive pas à trouver de groupes à la Kiss ou Nine Inch Nails, Manson ou Metallica, ou même KORN, qui pourraient mettre de nouveau tout le monde d’accord et nous permettre d’être, nous groupes de Metal, de nouveau diffusés sur les grands médias. “Terrorize Me”, de Porno Graphic Messiah, c’est aussi un album aux mille influences, mais avec quelque chose que l’on a pas vraiment entendu, du moins depuis des années et des années, et avec une touche très actuelle, autant au niveau des textes que des sonorités et des visuels.
10.- Quel titre du répertoire Rock pourrait être ta devise ? “It's a long way to the top, if you wanna Rock'N Roll” !
Merci, Scars Summer pour ton accueil et ta disponibilité. Un gros merci à toi pour tes questions.