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LIVE-REPORT : EVER AFTER + ANTIPOD + STEREOSUCKERS au ROCK N EAT (13/01/23)
Le 18/01/2023
LIVE-REPORT EVER AFTER-ANTIPOD-STEREOSUCKERS au ROCK N EAT (Lyon-13 janvier 2022)
Par Dam'Aël
Habitant sur Saint-Raphaël, je n'étais pas revenue au ROCK N EAT official(by céd & mike) située quai Arloing dans le 9e arrondissement de Lyon, depuis le passage de Mobius, Altesia et Talvienkeli le 28 octobre 2021. Je me replonge dans l'univers bien particulier de cet endroit atypique de par son architecture. Au niveau "déco", on confirme le fidèle flipper Iron Maiden, une section de carcasse de voiture parée d'un drapeau anglais (Iron Maiden oblige), une sculpture par soustraction de Eddie (Iron Maiden oblige), un baby foot sur roulettes mais oups banal (Iron Maiden évincé). Pizza, burger, frites défilent sous mon nez, beer, bier, birra, cerveza, bière pétillent dans les gobelets à l'effigie du Rock N Eat.
STEREOSUCKERS :
Munroe's Thunder « The Black Watch » (sortie le 11/11/2022)
Le 10/11/2022
"The Black Watch" a cette qualité à reprendre des influences majeures et à livrer avec passion de grandes tendances Rock Metal en y faisant éclore le style Munroe.
Groupe : Munroe's Thunder
Origine : USA
Album : The Black Watch (11/11/2022) - Chronique d'album
Genre : Power Metal Mélodique
Label : RFL Records
Par Dam'Aël
LE GROUPE :
Cinq membres constituent ce groupe de Power Metal Mélodique mais Munroe's Thunder, formé en 2015, est d'abord et avant tout un projet solo de l'Américain Ronny Munroe connu pour avoir été le frontman et vocaliste de Metal Church avec sa participation sur quatre de leurs neuf albums : "The Weight Of The World" (2004), "A Light In The Dark" (2006), "This Present Wasteland" (2008) et "Generation Nothing" (2013). Ronnie intègre aussi le groupe de Rock Progressif du guitariste Kurdt Wanderhoof, Presto Ballet qui lui permet de mettre encore plus en avant ses talents vocaux ( album "Invisible Places" et un EP "Like What You've Done With The Place"). Il rejoint par ailleurs Trans-Siberian Orchestra en octobre 2011 et avait au préalable officié dans Zero Discipline, Madhouse, Moxi, Seattle Palatin (1986-1988), Farcry (1990). Enfin, depuis juillet 2022 il est annoncé comme le nouveau chanteur d'un autre combo de Power Metal Vicious Rumors. Vous l'avez compris, Ronnie Munroe en a sous ses semelles et sur ses cordes vocales, nul doute à avancer. A rappeler dans la foulée, la discographie solo de l'artiste : Internal Quest (EP 2007), He Fire Within (2009), Lords of the Edge (2011) et Electric Wake (2014).
Ronnie Munroe joue aux côtés d'artistes tels que Motorhead, Black Sabbath, Dio, Iron Maiden, Judas Priest, Queensryche, System of a Down, Fear Factory, Blind Guardian, et réalise de nombreuses performances aux USA mais aussi en Europe , y compris sur des festivals comme le Wacken Open Air, Rock Hard Fest, Sweden Rock, Graspop, Bang Your Head, BW & BK, Rocklahoma sans oublier des salles prestigieuses telles que la House of Blues (Chicago, Cleveland, LA), BB King's (NY) et le Roberto Clemente Coliseum (San Juan, Porto Rico). Difficile de tout nommer et ce n'est pas l'objet princeps de ce papier.
Je vous signalais en préambule la présence de cinq membres au total ; en effet Munroe s'est octroyé le support de David Mark Pearce à la guitare lead et à la basse, Oliver Wakeman aux claviers, Justin Zych à la guitare et BJ Zampa à la batterie. A préciser que David Mark Pearce revêt un autre rôle important, celui de directeur musical assurant également le mixage et la production de la galette The Black Watch.
Line-up de MUNROE'S THUNDER :
Ronny Munroe - Vocals
David Mark Pearce - Guitars, bass
BJ Zampa - Drums
Justin Zych - Guitar
Oliver Wakeman-Keyboards
L'ALBUM : THE BLACK WATCH
Un petit historique sur cet album ne s'impose pas mais donne quelques informations supplémentaires pour les fans jusqu'au-boutistes. The Black Watch devait sortir l'été 2016 mais la vie sait arrêter diaboliquement les heures douces et légères quand elle le décide. Un cancer est diagnostiqué chez la femme de Ronnie, Joy Von Hughes qui de surcroît contracte une pneumonie. L'album devra attendre. La période du Covid y rajoutera une couche supplémentaire pour différer nombre de projets et notamment celui de Munroe's Thunder. Après le décès de Joy en juin 2019, il était primordial de terminer cet opus qui devient un véritable hommage envers Joy et son courage.
Le titre relève d'une intrigue assez extraordinaire et inattendue. Ronnie nous explique : " The Black Watch, est vaguement basé sur mon héritage familial, car certains de mes ancêtres étaient en fait dans The Black Watch qui gardait Mary, Queen Of Scots. Découvrir cela m'a suffisamment intrigué pour faire un album conceptuel à propos de mon héritage familial."
Rappel historique : " Mary Queen of Scots, nom d'origine Mary Stuart ou Mary Stewart, (08/12/1542 en Écosse - 08/02/1587 en Angleterre), reine d'Écosse (1542-1567) et reine consort de France (1559-1560). Ses actions conjugales et politiques imprudentes ont provoqué une rébellion parmi les nobles écossais, la forçant à fuir en Angleterre, où elle a finalement été décapitée en tant que menace catholique romaine pour le trône anglais. L'histoire est l'un des contes les plus reconnus de l'histoire " et tenez-vous bien Munroe découvrant qu'il a des liens avec cette histoire légendaire décide d'en faire un album concept.
Le 16 sept. 2022 Munroe's Thunder déclenche les précommandes de l'album via RLF Records avec un bonus pour les 100 premières commandes : une affiche en édition limitée.
Ce sont 11 titres au total que nous pourrons découvrir le 11 novembre prochain, dont une très brève intro instrumentale de 21 secondes " Battle Cry"et un interlude de 1'46 "Falkirk".
"Battle Cry" (Pearce) s'introduit au son des cornemuses irlandaises et laissent très rapidement la place au premier véritable morceau, le titre éponyme,
"The Black Watch" ( Zych, Munroe, Pearce) qui nous mène sans ménagement dans le vif du sujet et en immersion totale dans le thème historique de la galette. Un Bruce Dickinson n'aurait sans doute pas fait beaucoup mieux sur ce titre tant la ligne de chant de Ronnie délivre des mélodies incisives dont certaines envolées claquent de plein fouet notre système auditif, ravi des sons qu'il a à traiter. Les riffs de guitare puissants se posent sur une rythmique solide, et proposent des plages sonores bien choisies et inspirées. Bien, les hostilités sont lancées et le feu est mis en moins de 8 mn depuis la déclaration de guerre.
"Awaken The Fire" (Pearce, Munroe) n'éteindra pas l'incendie décidé par Munroe's Thunder avec cette structure instrumentale combative, ses riffs monstrueux et dévastateurs que les claviers essaient de rendre plus joyeux. Cette troisième piste offre deux solo, le premier proposé par Pearce et le second en collaboration avec Zych. Le trig de la batterie peut même rappeler les crépitements des flammes qui viennent lécher les mains ensanglantées du texte.
"Gray Hall " (Pearce, Munroe) laisse la place à la colère, au chant cinglant, agressif et belliqueux que chaque instrument mène tambour-battant ; une véritable invective sonore que les plages de claviers alimentent avec détermination. Une alliance Maiden/Deep Purple sur contrat émis par Munroe's Thunder! En d'autre termes, des influences évidentes qui s'ouvrent sur du Munroe's Thunder en barre. Portez une attention toute particulière au passage qui débute aux 2'04 et qui s'étire aux 2'50, qui est pour moi, un passage épique et magistral.
"Baddington Mary" (Pearce, Munroe) s'ouvre sur une plage acoustique et la voix de Ronnie, basse, même très basse. Les couplets sont proposés ainsi, en opposition aux refrains plus dynamiques et sur envolées vocales qui crient douleur et déchirement. On rappelle ici, que lors de la composition de l'album, Joy souffrait énormément... cette souffrance s'exprime magistralement dans l'interprétation de Ronnie sur ce titre qui aborde la trahison d'un certain Anthony Babington (on note l'absence d'un double b, par rapport au titre) condamné pour avoir comploté l'assassinat d'Élisabeth Iʳᵉ d'Angleterre et pour avoir conspiré avec la reine Mary, emprisonnée, qui avait su communiqué par l'intermédiaire d'un cryptage de ces lettres... La prestation au chant de Munroe démontre, s'il fallait encore le démontrer, une grande capacité à changer de tonalité et de tessiture.
"Brace For The Night" (Pearce, Munroe) Batterie, claviers et ... le reste! Ce 6ème titre est tout en puissance sur des claviers qui n'ont rien à envier à ceux de grands groupes auxquels nous pensons tous. Situé Oliver Wakeman dans la veine d'un Don Airey ou d'un Jon Lord est loin d'être exagéré. On salue la puissance du duo basse / batterie. Ca ronfle et ça martèle! Et nous pouvons tirer notre chapeau pour le gigantesque travail que David Mark Pearce exécute sur chacun des titres. Aucune redondance dans des soli tout aussi magiques qu'efficaces.
"Dead Man's War" (Pearce, Munroe) s'annonce comme une ouverture de film à la Golden Meyer. Encore un titre qui tue sur riffs qui décapitent (Mary Stuart apprécierait sans doute assez peu l'expression) en duo avec une basse plus qu'endiablée. Ces deux monstres nous proposent deux soli, celui de Zych puis celui de David durant ces 5'54.
"Falkirk" ( Zych, Munroe) offre une pause douce et tendre sur guitare acoustique et claviers délicats, mélodieux presque soyeux. Un peu de tendresse dans cette histoire de brutes (en référence à la bataille de Falkirk). Ronnie Munroe délivre une prestation tout aussi délicate. La photo de J Von Hughes Munroe figure sur la page de ce titre Falkirk, dans le livret de l'album (est-ce une référence au texte : "We lost a legend...)
"Thirty Years War" (Pearce, Munroe) : Une des forces de Munroe's Thunder est de savoir nous délivrer des instrumentaux colorés et puissants donnant une place importante aux claviers qui voguent sur mer calme et océans agités, donnant le crescendo au titre en habile complicité avec les riffs de guitare et la solidité de la section rythmique; le chant doublé de choeurs texture ce titre qui flirte ouvertement avec un progressif évident.
"Echoes Of The Dead" (Pearce, Munroe) : 5'11 de Power Metal carrément trashy qui envoie les watts sans retenue avec pas moins de trois soli en cadeau : le premier livré par David Mark Pearce et les deux suivants par Justin Zych. Les claviers restent efficaces et opportuns et BJ Zampa ne lésine pas sur les toms qui assure une structure béton du début jusqu'à la fin.
Ce titre est supporté par une vidéo officielle accompagnée des paroles sortie le 23 septembre dernier, qui intègre en introduction Battle Cry, le court instrumental de début d'album.
"The Executioner" (Pearce, Munroe) : The executioner est un condensé de puissance, d'efficacité, de riffs cinglants, fracassants et étourdissants appuyés sauvagement par des claviers stupéfiants. La ligne vocale est incisive et redoutable, confirmant sans contestation possible le talent de Ronnie Munroe dans sa capacité de lâcher envolées et robustesse.
Track List:
1. Battle Cry
2. The Black Watch
3. Awaken The Fire
4. Gray Hall
5. Babbington Mary
6. Brace For The Night
7. Dead Man's War
8. Falkirk
9. Thirty Years War
10. Echoes Of The Dead
11. The Executioner
Pour vous donner un bel aperçu en 2'14, un petit clic pour une grande claque :
Notre avis :
The Black Watch est un album qui ne peut que rassembler un grand nombre d'aficionados de Maiden, Deep Purple, de Dio, de Metal Church, de Rainbow... car il a cette qualité à reprendre des influences majeures et à livrer avec passion de grandes tendances Rock Metal, en y faisant éclore le style Munroe. La richesse des compositions, le panel vocal, la technique de chacun des membres en fait un album, texturé, varié, puissant. Son côté à la fois conceptuel et très personnel rajoute encore plus d'émotion à cet opus. La dynamique des onze titres sait allier puissance, douceur, énergie, émotion. The Black Watch bénéficie d'une production high level, assurée par David, qui magnifie le talent de chacun des membres du quintet et en fait un album de grande qualité, très inspiré ; il ne faut surtout pas passer à côté. Vous pourrez vous le procurer auprès de son label RFL Records.
On va plus loin chez Ahasverus :
L'album étant prévu à l'origine pour 2016, nous avons retrouvé le teaser d'origine proposé le 30 déc. 2015 avec un line-up légèrement différent. La basse devait être assurée par RC Ciejek ( Ancien bassiste de Joey Belladonna et d'Anthrax), la batterie, elle, par Rick Ward (Midnight Circus & Azrael's Bane).
Les liens :
https://www.facebook.com/munroesthunder
https://www.facebook.com/ronnymunroefb
https://www.facebook.com/rflrecordsroxx
ALPHA MOUNTAIN « Alpha Mountain » (sortie le 28/10/2022 - chronique)
Le 27/10/2022
Un excellent lead vocal à deux voix qui rappelle un autre duo de haute volée : Glenn Hughes et Joe Lynn Turner.
Groupe : Alpha Mountain
Origine : France
Album : Alpha Mountain (28/10/2022) - Chronique d'album
Genre : Hard Rock, Power Rock, saupoudré d'éléments de rock progressif
Label : Vallis Lupi
Par Dam'Aël
LE GROUPE :
Alpha Mountain est un tout jeune groupe qui n'a pas encore soufflé sa première bougie mais qui est loin de nous offrir de simples gazouillis tant le line-up qui le compose est monumental. Et le logo de la formation l'exprime très explicitement en nous tournant vers cette chaîne magistrale de Tantalus au sud ouest de la Colombie britannique située au Canada. Une montagne imposante et un groupe qui impressionne tout autant avec ses cinq membres au CV plus que rempli. A l'origine du projet Steph Honde (Café Bertrand, Hollywood Monsters, NoN) et Butcho Vukovic (Watcha, Last Temptation) qui désirent en partie mettre en évidence sur cet opus un double lead vocal masculin. Deux bassistes complètent le duo, Fred Schneider (LAG I RUN, Adrian Byron Burns) et Pascal Baron (SSB - Sloane Square Band, Yarol Poupaud) qui se partagent la quatre cordes sur les pistes 4, 6, 8 et 9 pour Fred et 1, 2, 3, 5, 7, 10 et 11 pour Pascal. La batterie est assurée par Eric Lebailly bien connu pour avoir travaillé avec le groupe Adagio ainsi qu'avec Louis Bertignac. Nul n'est à préciser que la six cordes sera bien évidemment maniée avec talent, vigueur et excellence par Steph. Vous l'avez compris des musiciens largement à l'aise dans leurs baskets, se retrouvant sur un terrain de jeu qu'ils connaissent parfaitement dans un seul et unique but, celui de nous offrir un moment sans équivoque magique et texturé à souhait au vu des expériences de chacun.
ALBUM : ALPHA MOUNTAIN
2607 ! Non ce n'est ni l'année de sortie de cet album, ni la hauteur de cette montagne radieuse (encore que ses 2306 m d'altitude n'en sont pas si éloignés), mais le temps qu'il nous faudra au minimum accorder à cette galette pour nous dévoiler l'intégralité de ces onze morceaux. J'imagine que certains en désirent la conversion : 43'27. Et si une présentation de sa durée en secondes paraît épique, une partie de sa réalisation ne l'est pas moins. Pourquoi me demanderez-vous ? Alors sortons crampons, casques de protection et bâtons pour escalader ce processus de composition. En effet, une partie de l'album a été réalisée à partir de lignes de chant exécutées a capella par Butcho, lesquelles sont issues d'une technique de mash-up sur bande sonore de titres appartenant à certains groupes très connus comme les Rolling Stones, David Bowie, Thin lizzy, Stevie Wonder et autres. Un processus de composition atypique mais que maîtrise parfaitement notre artiste Vukovic pour en avoir présenté quantité - et qualité - sur les réseaux sociaux. A Steph de s'agripper haut et fort à des lignes de chant qui forcément varient un tant soit peu car peu de groupes enregistraient au clic dans les années 70, 80 ; or poser des patterns instrumentaux sur ordinateur à partir de tels enregistrements équivaut à une belle escalade sur des sommets plus que défiants. Un bel exercice pour Steph dont il a su s'affranchir avec une aisance certaine. L'autre partie de l'opus suit quant à lui, un processus beaucoup plus classique et habituel, celui de poser des harmonies vocales sur un instrumental déjà établi. Au total quinze titres seront réalisés pour une sélection finale de onze morceaux. Un gros travail en amont qui s'articule malgré tout avec une vivacité d'exécution globale étonnante : rapidité de composition, vélocité d'enregistrement, célérité de mixage. Une semaine pour chacune de ces étapes. Steph Honde dégaine plus vite que son ombre... on ne se demande pas quelles ont été les bandes dessinées de son enfance... Jolly Jumper ferait-il partie de l'écurie Alpha Mountain?
Alors allons découvrir les onze sommets de cette chaîne musicale bien française.
1. Serenity (5:00)
Serenity donne le clap de départ et une entrée directe dans cet album riche en énergie et variations. Cadencé et très groovy, le morceau nous offre un excellent aperçu du duo que Butcho et Stéphane sont capables de réaliser au chant : un véritable lead vocal à deux voix qui s'imbriquent à la perfection tel un jeu de Lego ou les pièces d'un puzzle, à vous de choisir laquelle de ces distractions vous préférez. En attendant ces cinq premières minutes sont exquises et ne sont pas sans rappeler un groupe mythique à la couleur violette très profonde; D'ailleurs Steph. s'amuse allègrement à nous en livrer un clin d'oeil évident sur la note finale de "I lost my mind, I lost control"(1'01) avec un contrôle parfait et une maîtrise qui pourraient faire vibrer un certain Gillan. Les rimes du texte sont en parfaite adéquation avec la mélodie, mais cela nous n'en doutions pas car nous connaissons cette capacité chez Butcho Vukovic à livrer de façon récurrente d'excellentes lignes de chant quel que soit le genre musical délivré. Les claviers qu'auraient sans doute apprécier de jouer Don Airey ou feu Jon Lord sont assurés par Honde. Ce titre a été proposé sous forme d'un lyrics-video-clip le 8 octobre dernier que je vous laisse découvrir ici :
2. All in Vain (5:03)
All in Vain est le premier clip-video, sorti le 10 septembre dernier, qui martèle sauvagement que le combat est à tous les étages, nécessitant efforts, efforts, et encore efforts... En vain pour la plupart du temps au vu de l'actualité et de la récurrence des problèmes de l'Humain. La basse de Pascal Baron est magnifiquement mise en avant sur ce titre, faisant la part belle à cet instrumental dynamique et martelant. Le chant se fait sur des tonalités différentes mais laisse la place à certaines envolées dans les hauteurs pour Steph Honde qui nous rappelle sa capacité reconnue à fournir une belle gamme de vocaux. Le solo de guitare est "chiadé" tout en restant très mélodique et la batterie structure parfaitement le morceau en claquant avec un savoir faire que l'on reconnaît à Eric Lebailly depuis très longtemps, et marquant les points forts de l'instrumental ; ce qui génère une texture travailée sur ce All in Vain. Alors je précise malgré tout qu'il m'a fallu plusieurs écoutes de cette seconde piste pour l'appréhender totalement, ne me demandez pas pourquoi, sans doute un alliage musical à la formule plus complexe... La question reste ouverte.
3. It’s Tough (3:03)
Très fédérateur malgré un instrumental peut-être un peu plus alambiqué sur trame solide de mélodie. Alpha Mountain nous donne une envie soudaine, cheveux au vent, bras en l'air, de bouger notre popotin et chantonner sur le refrain de It’s Tough et ses "wouo wouo wouo" et "yé yé yé". Un titre joyeux malgré la dureté ambiante du quotidien et une basse légèrement plus sombre.
4. A Deep and Real Sad Song (6:09)
Superbe opposition vocale dans cette introduction de A deep and Real Sad Song avec un chant du genre plutôt "crooner" pour Steph et le second imprégné d'un Yin très aérien pour Butcho : assez époustouflants ces deux magiciens de la voix! Cette balade qui s'articule sur des cymbales légères livrées par Eric et une basse ronronnante jouée par Fred, offre des plages évolutives pour nous embarquer dans son paysage mélancolique. La guitare à la Ritchie Blackmore vient compléter ce tableau musical que Renoir aurait certainement su traduire en couleurs hautement émotionnelles. Cette quatrième piste est magnifique et donne une preuve supplémentaire du talent de chacun des cinq membres de Alpha Mountain. L'écoute multiple nous aspire toujours plus en profondeur dans cette toile sublimissime. N'hésitons pas à la consommer sans modération, l'ivresse y est extrêmement bénéfique. Coup de cœur!
5. It’s Up To You (5:21)
C'est un morceau puissant qu'Alpha Mountain nous délivre pour accompagner son message It's Up To You. Butcho joue la performance dans cette puissance vocale, cotoyée par des motifs instrumentaux particulièrement lourds et tout aussi forts. Une pointe arabisante saupoudre un petit peu de fraicheur dans ce titre qui pourrait avoir sa version Doom sans trop de difficulté me semble-t'il. Allez je me laisse vous confier, et je demande au quintet de bien vouloir laisser faire mon imagination, que je me suis permise d'entendre des "Sam" en tout arrière plan des chœurs (Les amateurs de Watcha comprendront).
6. A Memory Trace (5:31)
Nouvelle pause et autre place à une seconde balade qui s'articule sur une composition assez magistrale. Ces habitués du Hard Rock, du Blues savent s'habiller avec délicatesse d'un doux mouvement introduit par de l'électro-acoustique soyeux. Alpha Mountain nous invite à une dance langoureuse et tendre sur tonalités envoutantes et charmantes. Quel panel, quel talent! Que de magie, un voyage qui partage le monde des genres musicaux. L'instrumental sait offrir une parfaite évolution d'énergie qui imprimera notre mémoire de traces indélébiles tant ce titre est magnifique. Guitare, basse, batterie, chants créent ce cocktail subtile A Memory Trace. Leur second opus, si seconde galette est d'actualité, aurait toute légitimité à se nommer Alchimie.
7. Bad Days (4:24)
Les Bad Days peuvent parfois donner la rage, cette rage de vivre couplée d'une énergie prête à décoiffer tous les chauves qui trainent sur son passage et décoiffer les brush les plus laqués. Eric Lebailly assène l'idée en introduisant des blast beats sur le Hard Rock d'Alpha Mountain. Et bien lui en a pris, c'est très bien placé et super bien vu. Vous l'avez compris, il s'agit d'un morceau rapide, énergique qui malgré tout sait allier des chœurs assez doux en contraste total avec la dynamique du titre. Butcho sait aussi faire des choix très judicieux pour étoffer ses lignes de chant.
8. The Thin Red Line (3:28)
Atypique! Le combo s'aventurait-il à franchir cette Thin Red Line dans cet album? Il semblerait que oui puisqu'il sort en effet des sentiers battus en balayant d'un revers de main les structures classiques couplets/refrains, sur cette huitième piste. Un libre cours à l'émotion, aux souvenirs, à tout... J'ai aussi laissé filer mon imagination ou mon interprétation en m'accordant une légère escapade vers un Goodbye Marylou à partir de quelques notes de guitare en milieu de morceau. Oui et alors!..
Ce morceau m'amène à préciser que cet album n'a pas qu'un seul fil conducteur; il arpente le genre tel un arachnide qui explore sa propre toile d'araignée.
9. Chasing the Wind (3:44)
Suggestion :
- Ecoutez une ou deux fois ce Chasing The Wind
- Allez écouter Heroes de David Bowie
- Ré-écoutez Chasing The Wind et laissez-vous aller
- Petit complément, rappelez-vous l'un des process de composition expliqué plus haut.
Stéphane a construit tout l'instrumental à partir du chant a capella de Butcho qui lui-même s'est forgé sur la bande son du titre Heroes de David Bowie en y transformant totalement la ligne de chant originelle. Assez bluffant et particulièrement original cette façon de créer. Chasing the Wind fait aussi partie de mes coups de cœur.
10. Don’t Go Astray (3:15)
Ce morceau prêche la belle parole, toujours sur mélodie évidente et groove qui auraient sans doute plu à un certain Bowie. Les paroles sont frontales, la musique directe avec pour mission de retranscrire les années divines du Hard Rock en version Alpha Mountain 2022.
11. What’s Going Wrong (4:02)
L'album se conclut sur une nouvelle balade qui signe aussi le talent du combo dans les mid-tempi, sachant délivrer émotion, délicatesse et sensibilité avec beaucoup d'élégance. Elton John dans les parages se serait peut-être invité, en guest, sur l'introduction de ce What's Going Wrong... Oui je sais, on sort du cadre et... A L O R S!!!
NOTRE AVIS :
Cet opus Alpha mountain met en exergue une double qualité. Celle d'un excellent lead vocal à deux voix sur tessiture medium/aigüe pour Butcho et basse pour Steph. qui rappelle un autre duo de haute volée Glenn Hughes et Joe Lynn Turner, mais aussi celle d'une qualité de composition et d'une base rythmique véritablement solide, technique, dynamique et très groovy. Tout un chacun prendra vite conscience des influences qui ont orientées ces onze morceaux (Stevie Wonder, Pink Floyd, Deep Purple, Dio) ainsi que les différentes expériences de chacun des membres qui en constitue la formation. Un album instinctif, organique et sincère qui titille un tant soit peu et laisse la place à l'erreur, telle que cela peut se produire en live. A écouter et surtout ré-écouter pour en aborder tous les méandres et subtilités ; un multi-facette cohérent qui fait voyager.
On note que la pochette très révélatrice du projet, est réalisée par Tristan Greatrex (UFO, MSG, Lionheart…), que l'album sort sur le label français Vallis Lupi (label de production et de promotion musicale rock | alt | art | prog) et est distribué par InOuïe distribution en france et à l'international. Je rappelle que le mixage et le mastering sont assurés par Stephane Honde et que les enregistrements de la basse et la batterie ont été confiés à Fabien Giordani du Fatlab Studio (Avignon).
Tracklist : 43'27 soit 2607"
1. Serenity (5:00)
2. All in Vain (5:03)
3. It’s Tough (3:03)
4. A Deep and Real Sad Song (6:09)
5. It’s Ut To You (5:21)
6. A Memory Trace (5:31)
7. Bad Days (4:24)
8. The Thin Red Line (3:28)
9. Chasing the Wind (3:44)
10. Don’t Go Astray (3:15)
11. What’s Going Wrong (4:02)
LES LIENS :
https://vallislupi.bandcamp.com/album/alpha-mountain
Fatlab Studio
Sortie d'album : POIL (Rock Experimental), Sus, (2019)
Le 20/04/2019
Album : Sus (26/04/2019)
Genre : Prog’ Noise Rock Expérimental (etc)
Origine : Lyon
C’est encore une jolie perle que le label lyonnais Dur et Doux ajoute à son chapelet le 26/04/2019 : Si vous avez l’oreille curieuse et le goût du hors-pistes, Poil pourrait bien vous captiver avec ce Sus que vous n’entendrez jamais à la radio.
Antoine Arnera : Keyboards/vocals
Boris Cassone : Guitar/Bass/vocals
Guilhem Meier : Drums/vocals
C’est donc un trio lyonnais dont le premier album, L’Ire des Papes, a déjà fêté ses dix ans.
Poil pratique un Rock Expérimental auquel il intègre un large éventail d’influences, pouvant allier la noirceur du Metal aux chants polyphoniques occitans au gré de ses inspirations.
Après Brossaklitt (2014) et le récent Split-Album Mula Poil (2018), Poil, revenu de l’aventure PinioL, qu’il partageait avec ses camarades de Ni, chatouille nos oreilles comme un oiseau printanier, mais un oiseau un peu biscornu, au chant curieux...
L'ALBUM :

POIL, Sus (2019) - artwork de Kamille Fau
L’artwork est signé Kamille Fau. Un drôle de petit être bleu nous fixe avec ses grands yeux de lémurien étonné. Il semble émerger d’un tas de foin. Une étiquette rudimentaire est posée sur son front. C’est lui qui nous invite au voyage.
LES TITRES :
- Sus la Peira (11:58), machine à concasser, un peu hypnotique, qui rappelle l’atmosphère des Temps Modernes, qui s’affole parfois pour se terminer en feu d’artifice.
- Lo Potz, un court acapella (1:12) qui vous offrira une brève halte avant de reprendre l’ascension.
- Luses Fadas (7:07), catchy, et pourtant imprévisible et angoissante.
- Greu martire (6:20), le plus barré de l’album, machine déréglée dont les ressorts bondissent dans tous les sens.
- Chin Fou (14:19) commence par des polyphonies. Un clavier sidéral ou oriental annonce l'arrivée d'une mouche folle.
EN RESUME :
Sus à des allures de meuble Ikea livré sans son plan, pourtant l’on ne s’égare pas lors de la visite de ce captivant cabinet de curiosités. Poil est parvenu à assembler l’invraisemblable avec virtuosité. Il nous livre un plat épicé destiné aux gourmets plutôt qu’aux amateurs de réchauffé. Un album de Rock qui sort des ornières pour tracer son propre chemin.
Pour illustrer la sortie de Sus, Poil propose un “teaser” de Chin Fou.
La version présentée n’a qu’un lointain rapport avec celle de l’album, on vous recommande cependant de la regarder jusqu’au bout - ce trio n’en fait décidément qu’à sa tête...
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES :
- Sus sera disponible sur Bandcamp à partir de 6€66.
Vous pouvez le précommander dès maintenant.
Si vous le téléchargez, privilégiez pour un meilleur confort d’écoute les formats WAV ou FLAC.
Bandcamp propose un large choix de fichiers, et c’est illimité.
https://poil.bandcamp.com/album/sus - Retrouvez Poil sur Facebook (N’oubliez pas de liker leur page) :
https://www.facebook.com/POILband/
Sortie d'album : TUNGS10, The Lost Manuscript (24/05/2019)
Le 13/04/2019
Album : The Lost Manuscript (24/05/2019)
Genre : Heavy Metal Mélodique
Origine : Morlaix
Son Metal Mélodique se caractérise par ses envolées de guitares et par le chant clair que Madeleine oppose aux growls de Cédric (guitare / chant).
En 2017 Tungs10 sort “Season One”, un premier album prometteur, toujours disponible sur vos plateformes.
Ecouter “Season One” : https://open.spotify.com/album/6qwAuY9RhmslQbQnialgHs
L’album est accompagné de clips dans lesquels le groupe développe une esthétique Steampunk qui vous rappellera Metropolis ou Mad Max.
Aujourd’hui, Tungs10 revient avec un nouvel album, “The Lost Manuscript”.
“Il sera plus puissant, plus moderne, avec des synthés mieux assumés, des rythmes très syncopés, des arrangements plus travaillés. Musicalement, il est aussi beaucoup plus technique que le premier. (...) Il y aura un coté épique, avec des chœurs d'opéra que nous n'avions pas sur le premier album. Nous avons vraiment hâte de le présenter et de le défendre !”
L’heure de cette présentation est arrivée, et nous avons eu la chance de découvrir “The Lost Manuscript” un peu avant vous. Voici nos impressions...
Il s’inspire de Frankenstein, le roman de Mary Shelley (1797/1851).
Il suit les aventures d’un jeune veuf à la recherche d’un mystérieux manuscrit qui pourrait lui permettre de ramener à la vie sa défunte moitié.
“This Morning of November” débute l’album par une courte intro électro. Parfaite transition entre le premier et le second opus, il rassurera les fans de “Season One” : on y retrouve les ingrédients qui faisaient la marque de Tungs10, des mélodies accrocheuses, la voix claire de Madeleine, le chant growlé de Cédric.
Dès le second titre (How Do I Feel), Tungs10 élargit son univers et Cédric utilise une voix claire qu’il nous avait fait découvrir brièvement sur la fin de “Season One”, et que vous avez pu entendre à nouveau dans le dernier clip de Tungs10 “Wandering Around The World”, tourné dans le Finistère.
“Wandering Around the World” est la troisième piste du nouvel opus.
Il donne de l’air à son Metal par l’apport des choeurs, la présence affirmée des claviers, et élargit son horizon avec le chant de Cédric qui ne se contente plus de mettre en valeur celui de Madeleine. Tungs10 a désormais deux vocalistes et il passe à la vitesse supérieure.
Malgré des passages techniques, les belles lignes mélodiques permettent d’appréhender les morceaux immédiatement (The Awakening). La batterie n’est pas en reste, et Charles se déchaîne sur ses fûts (The Lost Manuscript / Iin The Fire / They’re Coming). Enfin, et c’est à mon sens l’un des points forts de l’album, “The Lost Manuscript” regorge de soli de guitare inspirés, façon Edguy, et c’est un pur bonheur auditif.
L’album se termine sur une jolie ballade, The Flame is Fading Away, interprétée à parts égales par Madeleine et Cédric.
Ce album solide et étoffé, allié à leur goût de la scène et à leur look accrocheur, permet aux Bretons d’enfoncer le clou et de s’affirmer comme l’un des groupes les plus marquants de la génération montante. A écouter, et à suivre avec intérêt et rendez-vous le 24/05/2019 pour nous donner vos impressions.
Le 24/05/2019 à Brest (Cabaret Vauban)
Le 22/06/2019 à Guinguamp (à la fête de la musique avec Les Ramoneurs de Menhirs
Le 29/06/2019 à Plouvorn.
N’oubliez pas de liker leur page !
https://www.facebook.com/tungs10theband/
Le 08/01/2019

Image tirée du clip "Abhinivesha"
"J'écoute beaucoup de musiques du monde, et je m'intéresse particulièrement aux différentes façons d'utiliser la voix.
Je m'initie à différentes techniques, comme par exemple le chant long mongol, le chant diphonique, ou amérindien.
J'aime varier les registres."
Héli Andrea
Ahasverus : On sent dans Abhinivesha des influences orientales. On y trouve des chœurs masculins syncopés, et de nombreuses sonorités différentes. Dans quelles contrées êtes vous allés puiser votre inspiration pour écrire ce titre ?

Image tirée du clip "Abhinivesha"
Héli (Chant) : J'écoute beaucoup de musiques du monde, et je m'intéresse particulièrement aux différentes façons d'utiliser la voix. Je m'initie à différentes techniques, comme par exemple le chant long mongol, le chant diphonique, ou amérindien. J'aime varier les registres. Dans cette chanson, le chant saccadé dont tu parles est le konnokol. C'est un chant rythmique qu'on retrouve en Inde. C'est mon batteur qui me l'a composé ! L'intérêt est de faire une phrase musicale où le chant et la batterie sont vraiment en symbiose. Très calé, purement rythmique. Je fais les chœurs moi-même, mais j'aime varier les timbres. Je trouve ça génial que tu aies pensé qu'il y avait des voix d'hommes... Mais il n'y en a pas !
Ahasverus : Abhinivesha est un terme sanskrit. Dans le yoga, il se réfère à l'attachement à l'existence et la peur de mort. Que raconte cette chanson ?

Image tirée du clip "Abhinivesha"
Héli : Dans cette chanson, j'imagine le moment où l’on passe de la vie à la mort, et je fais un arrêt sur image à cet instant précis. Toute la chanson se situe donc dans une fraction de seconde. L'an dernier, j'ai été touchée par le décès du père de ma sœur. C'était un homme solitaire qui se savait condamné à court terme. Il est mort seul dans son appartement, et son corps a été retrouvé plusieurs jours après. Quelques jours avant qu'il décède, je recueillais ses confidences, et la semaine suivante, j'allais reconnaître son corps... J'imagine ce qu'il a dû vivre au moment où il a senti son cœur s'arrêter. Est-ce qu'il a eu mal ? est-ce qu'il a lutté ? Est-ce qu'il a vu sa vie défiler ? Comment a-t-il perçu le temps à ce moment là ? Il est peut-être tout simplement parti dans son sommeil, sur plusieurs heures, tranquillement, sans se poser de questions... Mais je me demande jusqu'où la conscience travaille. Donc la peur de la mort, l'attachement au monde physique... Abhinivesha !
Ahasverus : Avez-vous utilisé des instruments particuliers pour renforcer le côté "ethnique" de ce morceau ?

Image tirée du clip "Abhinivesha"
Guillaume, (claviers) : Après avoir exploré un Metal plutôt Epic/Symphonique avec The Line, nous voulions nous diriger pour la suite vers quelque chose de plus “organique”. Abhinivesha puise ses sonorités du côté de l'Inde en premier lieu, bien qu'aucun d'entre nous n'y ait (encore) jamais mis les pieds ! Nous souhaitions effectivement donner une touche orientale bien plus prononcée, et la musique indienne est d'une telle richesse - rythmiquement, vocalement, harmoniquement, l'ambiance, les instruments propre à cette culture - qu'elle s'impose assez vite comme inspiration. C'est aussi la musique du monde oriental qui est la plus ancrée dans la culture populaire, plus que la musique traditionnelle chinoise ou mongole par exemple. Mais il n'y a rien de délimité, ce ne sont que des “influences orientales”. Nous n'avions pas pour objectif (ni le savoir nécessaire) de mélanger strictement Metal et musique indienne. L'Inde est peut être la contrée qui vient à l'esprit en premier grâce aux instruments, (sitar, mridangan, tablas, santoor), et aux arrangements vocaux mis en valeurs. A côté de ça, il y a aussi des instruments qui ne sont pas propres à la musique indienne, mais dont les sonorités se mariaient parfaitement avec le reste du morceau (le dulcimer par exemple). L'enjeu restait de bien doser l'ensemble, de faire un morceau avec une vraie couleur, sans pour autant noyer les arrangements sous une quantité d'instruments du bout du monde.
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Merci à Mobius pour sa confiance.
LOKI LONESTAR - LOKI LONESTAR (un)official feat. (2018)
Le 13/02/2018
Hier après le boulot, je préparais une déclinaison d'écrasés de carottes/pommes de terre/patates douces. Franchement c'était très réussi ! Mais je voyais bien que Poupette n'était pas dans son assiette.
" Qu'est-ce qu'il t'arrive, je demande. Ils sont pas bons mes écrasés ?
- Si, si, qu'elle répond.
- Alors quoi ? Tu t'es encore prise la tête avec ta collègue Marion ?
- Non, rien, c'est rien, ça va je t'assure...
- Allez, allez... je te connais comme si je t'avais faite. Je vois bien que tu es perturbée..."
Et voilà qu'elle se met à pleurer et qu'elle me raconte que sa collègue Marion lui a fait écouter dans l'après-midi et en exclusivité trois titres du futur album de Loki Lonestar, "LOKI LONESTAR (un)official feat", un LP de "cover" ou de "featuring" avec différents artistes.
" - Loki Lonestar ? Le chanteur performer qui officie notamment dans Micropoint et Lady La fée ? Elle a eu ça comment, Marion ? je demande.
- Elle aurait dans ses relations quelqu'un qui connaît l'oncle d'un cousin de la boulangère où un voisin de Loki Lonestar descendrait chercher son pain.
- Ah ouais ? fais-je, admiratif. Et c'était bien ces trois titres ?
- Ils sont tous très différents.
- C'est ce qui fait l'originalité et la force de Loki Lonestar, j'explique : il peut chanter de tout ! Pas étonnant que ce soit en voyant Freddy Mercury sur scène qu'il ait eu l'envie de faire ce job !"
Alors Poupette détaille : "Eye 'll Kill You" (GROSSO GADGETTO), est une boucle électro-entêtante mêlant différents types de chants, des mots d'enfants et des hurlements. "Serpent Eyes" (JEFF KILIDJIAN, ex System Of A Dawn), le plus métallique des trois titres, démarre par un chant death pour vous malmener pendant 5 minutes. Enfin, "Hurt"( NINE INCH NAILS remix by CARRIE CIRCUS) featuring Virginia & Alaia est une adaptation toute en douceur et magnifique du tube déjà repris par Johnny Cash.
" - Bref, conclut-elle, tout ça donne vraiment envie de découvrir cet album hétéroclite qui sortira le 24 février 2018 !
- C'est bien ça ! Alors pourquoi tu es triste ?"
Le mot de trop ! Poupette se met à m'inonder de ses larmes.
"- J'ai volé la clé USB à Marion ! hurle-t'elle. Celle où il y a les MP3 des chansons ! J'ai pas su résister !
- Mais pourquoi tu as fait ça ? je demande.
- Je me sentais pas capable d'attendre jusqu'au 24 février 2018 !"
Alors là je comprends, je visualise soudainement les conséquences : descente de police, perquisition, arrestation, indignité nationale, visites au parloir... Avec en plus ma carte de bus qui arrive à péremption...
" - Tu vas plus m'aimer, elle dit.
- Je vais te tirer de là, j'assure.
- Tu vas faire comment ?
- On va d'abord rendre les fichiers à Marion.
- Pas question, s'oppose Poupette en tapant du poing sur la table ! J'ai pas pris tous ces risques pour rien ! Je veux bien aller au gnouf pour quinze ans, mais je garde mes titres de Loki Lonestar !
J'attends qu'elle se calme un peu. "Voilà ce qu'on va faire alors, je reprends, on achète "LOKI LONESTAR (un)official feat." quand il sort, le 24 février 2018, et dès qu'on l'a, on va rendre les fichiers à Marion.
- Et si la police vient m'arrêter ? s'inquiète Poupette.
- Ils peuvent pas venir avant 6 heures du matin, c'est une disposition légale. Tous les matins on mettra le réveil à 5 heures 30 et on descendra se cacher à la cave jusqu'au soir.
- Et Fear Of The Dark, notre lapin nain femelle ?
- On l'emmènera...
Depuis, Poupette, Fear of The Dark et moi, on vit dans la terreur, cloîtrés toute la journée dans une toute petite cave. Poupette a développéd es T. O. C. et Fear perd ses poils. Alors un conseil, si vous aussi vous voulez l'écouter, l'album solo de Loki Lonestar, faites pas comme nous m'sieurs-dames, le volez pas ! Attendez sa sortie le 24 février, et achetez-le !
https://www.facebook.com/lokilonestar/