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LIVE-REPORT DU "TRIBAL FESTIVAL 2023" (Peymeinade-06)
Le 01/10/2023
Par Dam'Aël
Dans un cadre idyllique en pleine pinède Daudet sur Peymeinade (06), espace naturel mais aménagé pour l'occasion, la Tribal Roch Association, qui vient d'ailleurs de fêter ses 22 ans d'existence, nous a proposé le 26 août dernier la 18ème édition du TRIBAL FESTIVAL.
Encore une fois, et plus particulièrement cette année, Marco Le Rolle a su tenir de mains de maître le projet 2023 avec un line-up varié et d'une qualité qui vous donne des frissons. A vous d'en juger!
Alcatrazz Official
OVERDRIVERS
Brutti di Fosco
Underground Therapy
Balls Out
En parallèle des cinq concerts qui décoiffent sans mistral, un stand de merchandising où il est conseillé de se procurer albums, t-shirts et autres en direct auprès des groupes, la restauration rapide pour ne pas flancher au vu de l'énergie libérée lors des heures de headbanging, de hurlements, à gigoter dans tous les sens, un stand de disques et même de bijoux artisanaux. Rien n'est laissé au hasard.
Balls Out
La lourde tâche d'ouvrir le festival revient à la formation niçoise qui est loin de s'en émouvoir de stress, tant son expérience des scènes commence à compter depuis 2016, date de sa formation. Les quatre membres mais aussi amis :
Pat Gioan: Chant / Basse
Pierre Pizana: Batterie
Sonny Micucci: Guitares
Yann Vautrin: Guitares
écument les scènes locales et nationales, Rock N' Eat, Elysée Montmartre, Hellfest et bien d'autres. Ce soir ils piétinent d'impatience pour nous livrer leur set de 8 titres, et je peux vous garantir que si les quatre garnements avaient pu arrêter le temps pour faire durer ce moment, ils ne seraient certainement pas gênés tant leur envie d'en découdre en première partie des Américains d'ALCATRAZZ, était perceptible. Pour ceux qui ont déjà vu cette formation, nul est de rappeler qu'elle sait sortir les crocs et piétiner les planches, une manière bien rockeuse de se faire plaisir et d'offrir au public un moment d'échange et de magie.
1. Back to Real Volume 1 : Get Dirty EP 2
2. Wet and Late Too Big To Handle EP1
3. Moaning Hard Let Me In (I Know Someone Inside) album
4. Get Dirty (Wild And Nasty) Volume 1 : Get Dirty EP 2
5. Hot Mom Volume 2 : Hot Mom
6. Let Me In (I Know Someone Inside) Let Me In (I Know Someone Inside) album
7. Hurricane Let Me In (I Know Someone Inside) album
8. Balls Out Too Big To Handle EP1
Le leader Pat GIOAN, chant et basse, a bien voulu répondre à quelques questions lors de cet évènement. Dam'Aël vous en livre le contenu dans cette vidéo :
Underground Therapy
Mené par Sarah et ses cris de rage revendicateurs, Underground Therapy prescrit son néo-rock en guise d'anxiolytique. N'oubliez donc pas votre ordonnance. On retrouve chez Underground Therapy des fondations 70's psychédéliques sur lesquelles le temps a laissé ses strates successives, et passant du quintet au quartet.
Le gros changement c'est le départ de 2 membres, nouveau bassiste avec Anthony qui change d'instrument, et l'arrivée de Corentin, derrière la batterie...
"On a tout réadapté en essayant de garder l'essentiel et le plus efficace des morceaux pour que ça marche à une seule guitare. La basse a pris plus de place en récupérant des mélodies de l'ancienne guitare, la guitare actuelle a gonflé son son et en même temps ça a permis à Tom d'avoir plus de place." : Anthony.
La formation a signé chez un booker, Pongo Booking, après avoir participé à un tremplin “Los Bambasitos” en novembre 2021 et y avoir rencontré José Garcia, le président de l'association.
Le quartet a délivré un set énergique, brutal mais rempli d'émotions, aux chansons vraiment cathartiques.
1. Imsomnia Neurosis (EP 20/12/20)
2. Dust
3. Abyss Fire Back (EP)
4. Deep Water
5. Shell Inédit du futur album
6. Donnie Darko Neurosis (EP 20/12/20)
7. Stupid Man Fire Back (EP)
8. Shadow & Light Fire Back (EP)
9. Same Old Story Inédit du futur album
10. Lighter Fire Back (EP)
Après les avoir découverts sur scène, Underground Therapy a bien voulu se prêter au jeu de l'interview qui a pris fin sous les watts du groupe Overdrivers qui prenaient place , l'interview des Toulousains ayant été réalisée après la prestation de Brutti di Fosco au changement de plateau :
Brutti di Fosco
Les Brutti di Fosco (originaire des Marches, né à Cingoli en 2016) jouent du Rock , contaminé par le Funk , le Folk et le Metal, car chaque membre vient d'un parcours musical distinct et a sa propre histoire à raconter. Une musique donc très colorée et rendue épique par la présence d'un instrument traditionnel, la Cornemuse. Il est dit que Fosco (qui manie aussi guitare, basse et piano), le leader du groupe, est l'un des meilleurs cornemuseurs italiens. Au fil des années, le son a évolué d'un son « celtique traditionnel » à une musique plus libre d'étiquettes, où l'esprit ludique du groupe émerge en impliquant le public dans son spectacle. Le quintet est solide depuis sa formation puisqu'aucun changement de line-up n'est intervenu depuis la naissance du groupe à l'instar des Niçois de BALLS OUT.
Fosco Cornemuse, sifflet, chant
John McQuì BarbaBlu Basse
Christophe McJames Batterie
Don Vito De La Sierra Guitares
Frederick O'Giustu Guitares
A noter dans leur cursus musical, leur participation à la huitième édition de l' émission de talents Italia's Got Talent diffusée le 16 mars 2022 avec une jolie place en demi-finale.
1. Sette Quarti Estote Deformis (EP 2018)
2. Je Jacobites By Name Ye Jacobites by Name est une chanson traditionnelle écossaise
3. Liberi!e single 21/01/22
4. Drunken Sailor
5. Can You Hear The Blackbird Estote Deformis (EP 2018)
6. Luce single 28 mars 2023
7. Frutti di Bosco Estote Deformis (EP 2018)
Introducing the Band Members
8. Let’s Go Pecoraio Estote Deformis (EP 2018)
9. Atholl Highlanders
Il est indéniable que les Italiens savent faire le show tant dans la façon de faire évoluer leur set tout au long de leur prestation que sur l'énergie qu'ils déploient en livrant leurs titres sans temps morts, complétés par des échanges récurrents avec le public. Public qui, s'il a été plutôt très surpris sur les premiers instants, a très vite adhéré au genre présenté et à l'énergie dégagée. En d'autres termes, un excellent moment lors de ce Tribal Festival 23.
Fosco nous livre quelques informations :
7WEEKS - Nouveau single "BLACKHOLE YOUR HEART"
Le 16/09/2023
Par Dam'Aël
Les tout premiers fans les ont connus sous le nom de Stone Train en 2006 sur Limoges. Au cours de l'été de cette même année, les quatre premiers morceaux d'une démo (The Score, Down, In The Name of God, et Living Dead) sont enregistrés au Media Studio de Verneuil (87) et intitulé 7 Weeks, elle donne le nom définitif au groupe (sept semaines étant la durée entre la création du groupe et sa première entrée en studio). Après quelques changements de line-up, est auto-produit le premier EP B(l)ack Days (EP) en 2007 qui permet au groupe de s'engager sur 25 dates notamment aux côtés de Lofofora, Psykup, Mass Hysteria, et Destruction Inc.
S'en suivront cinq albums All Channels off (2009) avec , 7 Weeks Plays Dead of Night (2011), Carnivora (2013 avec un passage au Hellfest sous la Valley), A Farewell to Dawn (2016), Sisyphus (2020) et un nouvel EP Bends (2014).
La formation 7 WEEKS actuelle se compose de :
Julien Bernard - chant, basse, guitare en studio (depuis 2006)
Jérémy Cantin-Gaucher - batterie (depuis 2006)
Gérald Gimenez - guitare (2016-2017 - depuis 2022)
Les errances et les rencontres du quartet "sont autant d’histoires et de personnages que leurs morceaux décrivent dans une recherche sonore qui ne s’embarrasse pas de codes ni de modes. Et ce n'est d'ailleurs pas leur nouveau single qui prêchera pour l'inverse." 7 WEEKS nous propose de découvrir dès maintenant "Blackhole Your Heart", un bon crochet du droit de rock'n'roll qui vous met K.O. pendant 2'40, second extrait de Fade Into Blurred Lines qui sortira le 13 Octobre chez F2m Planet (en pré-commande : https://7weeks.fr/shop/vinyl/fade-into-blurred-lines-vinyl-cd/ ).
" Le morceau aborde de manière symbolique la solitude de l’engagement, le feu sacré face à l’engloutissement dans le noir le plus profond. Le clip réalisé par Tom Marchand conclue le dyptique entamé avec "Gorgo" en juin dernier et la sculpture de Hom’Ort." (7Weeks)
Fade Into Blurred Lines :
01. Gorgo
02. Up The Pressure
03. Shimmering Blue
04. Blackhole Your Heart
05. Castaway
06. Wax Doll
07. Mute
08. Windmills
09. Travellers
Proposé en version Vinyl , black sleeve, quadri innersleeve et CD Digipack + booklet 12 pages.
Une promotion Agence Singularités
https://www.facebook.com/7weeksmusic
https://7weeks.fr/shop/vinyl/fade-into-blurred-lines-vinyl-cd/
LIVE-REPORT DE "ORANGE METALIC FESTIVAL" - 08/08/2023
Le 21/08/2023
Par Dam'Aël
Chanceuse j'ai été sur ce coup là ! Tout d'abord avec l'accréditation média accordée par Replica Promotion et Olivier Garnier aux commandes. Ensuite j'ai réussi, à 4 jours de l'événement, à dégoter une chambre dans un magnifique petit hôtel en plein centre, mais quand je dis plein centre, c'est à 200 mètres du théâtre antique ! Yes vous l'avez compris, ça s'amorce sous les meilleurs hospices. Arrivée en avance, je fais le tour des cafés environnants pour repérer quelques têtes connues. Salut Mélie Red, puis Manuwar Fly FM, Thierry Dubreuil, Olivier Garnier, évidemment mon acolyte Christophe Corroyer et plus tard, quelques autres.
En attendant l'ouverture des portes, une petite glace lavande et noisettes grillées à la fleur d'oranger est la bienvenue sous cette chaleur estivale. Que la vie est belle sous le soleil d'Orange, magnifique ville de 30 000 habitants qui bougent ses *** (vous y mettez ce que vous voulez) pour mettre en valeur son magnifique patrimoine historique dont le mythique et surtout antique théâtre. Un monument de plus de 20 siècles particulièrement bien conservé ; on dit qu'il fait partie des rares à être aussi bien préservé. Magistral, majestueux, classieux et surtout ouvert d'esprit quand on voit les propositions culturelles très éclectiques qui s'y produisent. Résultat pour ce 8 août 2023, du Metal high level sous le regard dubitatif ou ravi de l'empereur Auguste, vêtu de son paludamentum imperatoris et tenant son bâton de commandement... ahah lui seul connaît ses émotions à cet instant.
Plus de 5h de show vont s'orchestrer sous le professionnalisme d'une organisation au taquet, efficace, agréable et remplie de bienveillance : adam concerts et Replica Promotion ont l'art et l'œil.
Le théâtre s'est déjà bien rempli pour l’arrivée du premier groupe TRIVIUM dont le bassiste est souffrant. Ce sera d'ailleurs la série ce soir, car Joël O'Keeffe (faisant la paire avec Johnny Deep sur le Hellfest, les deux se présentant avec un plâtre au pied droit pour le premier et une attelle au pied gauche pour le second) s'étant cassé le pied, arbore un plâtre dont il a de toute évidence, complètement oublié l'existence tant ses déplacements couvrent l'ensemble de la scène ainsi que le pit à une vitesse qui laisse dubitatif. Quant à Dave Mustaine, malade aussi a une voix réduite mais présente grâce aux doigts de fée du médecin.
TRIVIUM :
Les Américains ont manifestement une envie débordante d'en découdre au vu de l'énergie déployée et des watts déversés sans modération. Avec plus de 20 ans de carrière, 11 albums et nombre de concerts dans le monde, le quartet composé de Matt Heafy (chant, guitare), Corey Beaulieu (guitare), Paolo Gregoletto (basse) et Alex Bent (batterie) sait déclencher l'étincelle et embraser les lieux. Une énergie sur scène qui contamine la fosse sous l'appel répétitif de Matt qui ne conçoit de délivrer le trash américain à tendance mélodique qu'avec la complicité des festivaliers. Et force est de constater qu'ils ne se sont pas faits prier pour entamer circle pits, sauts sur place et pogo. Matt va sur Amongst the Shadow And The Stones, descendre dans le pit pour son solo guitare et jusqu'à demander sur In Waves, aux gradins de se lever et à la fosse de s'accroupir, confirmant son charisme et son jeu de leader. Un set qui est délivré sans temps morts chauffant les pierres du théâtre pour la prestation qui suit, celle de AIRBOURNE, malgré quelques légers soucis de sonorisation.
Dirk Verbeuren : "on a fait deux ou trois tournées avec eux aux Etats-Unis ; c’est un jeune groupe qui cartonne bien sur scène, il y a un côté agressif et en même temps mélodique."
02. Down From The Sky
03. The Sin And The Sentence
04. Becoming The Dragon
05. Strife
06. Feast Of Fire
07. Amongst The Shadows & The Stones
08. The Heart From Your Hate
09. A Gunshot To The Head Of Trepidation
10. In Waves
Dirk Verbeuren : "Airbourne, c’est un groupe excellent, très fun à voir. Dans le style hard rock classique, on ne fait pas mieux à part évidemment AC/DC qui sont sûrement des exemples pour eux."
02. Too Much, Too Young, Too Fast
03. Girls In Black
04. Burnout The Nitro
05. Breakin' Outta Hell
06. It's All For Rock'n'Roll
07. Stand Up For Rock'n'Roll
(Rappel)
08. Live Ut Up
09. Runnin' Wild
Clin d'œil : Si Olivier Garnier s'est fait voler une paire de S***mon pendant ses vacances, un festivalier lui en a perdu sa semelle et l'arbore avec fierté et contentement. C'est vous dire que ambiance et satisfaction sont là, quitte à s'en trouver presque déshabillé.
04. Dread Of The Fugitive Mind
05. Angry Again
06. Sweating Bullets
07. We'll Be Back
08. Conquer Or Die!
09. Dystopia
10. Tornado Of Soûls feat. Matt Heafy (Trivium)
11. A tour le Monde
12. Trust
13. Symphony Of The Destruction
14. Peace Sells
(Rappel)
15. Holy Wars (The Punishment Due)
A noter l'invitation de Matt Heafy sur le titre Tornado Of Souls, seul titre qui ne sera pas interprété par Dave, dont certaines notes, assez hautes, posent une difficulté au leader eu égard à son état de santé du jour. Un Matt qui investit la scène avec beaucoup d'humilité et de reconnaissance mais libérant une énergie totale pour faire vivre au mieux le titre et honorer la confiance qui lui est accordée par un des grands maitres du Big 4.
Petit message explicatif de la part de Dave Mustaine :
Prestation de Matt Heafy sur Tornado Of Soûls :
Riffs de guitare speed et complexes, soli très techniques, imagerie sur backdrops tout au long du concert, quelques échanges parlés avec le public, nombre de déplacements couvrant la totalité de la scène de ce théâtre dopé au Metal classieux qui force le respect, voici ce qui pourrait être un résumé très concis de la prestation de l'un des majors du Metal de qualité.
Sortie peignoir noir brodé au nom MEGADETH pour Dave et bande annonce résumant l'ensemble de la discographie de la formation
CARPENTER BRUT :
Carpenter Brut , je l'avais raté au Hellfest en raison de son heure tardive et au vu du périple de la journée...
Certains se demandent pourquoi un tel groupe dans ce festival. On peut leur accorder.
Mais personnellement j'en retiens une belle découverte, un alliage particulier qui englobe dans un Metal présent mais certes discret, de l'électro en mode tornade d'été et cinématique de qualité sur trame de synthwave Made in France, dont Franck Hueso est à l'origine. Je n'avais prévu que quelques dizaines de minutes pour cette prestation, j'y ai passé tout le concert, assidue, beaucoup plus que ma batterie de téléphone qui m'a lâchée à la fin du 11ème titre. Force est de constater qu'une partie du public a déposé les armes et pris la poudre d'escampette mais de véritables fans sont présents, déterminés à vivre un moment magique, extrêmement immersif, dansant donc festif. La performance se traduit par un jeu de lumière savamment élaboré en syntonie avec la puissance de la musique que chacun des musiciens délivrent avec beaucoup de brio. Pour les tournées, on note la présence de Adrien Grosset (Hacride) à la guitare et Florent Marcadet (Jabberwocky, Klone, Step In Fluid), un trio poitevin qui envoie du puissant et du technique dans un écrin très dynamique et lumineux.
01. Straight Outta Hell
02. The Widow Maker
03. Roller Mobster
04. Beware The Beast
05. Day Stalker
06. Night Prowler
07. Disco Zombi Italia
08. Imaginary Fire
09. Monday Hunt
10. Hairspray Hurricane
11. Leather Terror
12. Turbo Killer
13. 5 118 574
14. Le Perv
15. Maniac (Michael Sembello cover)
Un excellent moment qui fait prévoir dès à présent dans mon agenda, la 3eme édition du Orange Metalic Festival, évènement qui rentre dans le cadre d'un panel sans commune mesure de manifestations culturelles très diversifiées dans la ville d'Orange ; on note depuis 1970, opéra, Chorégies, variétés françaises (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell ...), pop-rock international (The Cure, The Police, Frank Zappa, Trust, Iron Maiden, Within Tentation, Epica, Beast In Black, Hans Zimmer...) l'électro (David Guetta...) et bien d'autres. Aux dernières informations l'édition 2024 devrait se couvrir sur deux jours, ce qui signe l'engouement pour ce festival et l'implication des organisateurs à savoir la ville d'Orange, Adam concerts, Replica Promotion.
IMMERSION DAY BY DAY IN HELLFEST 2023 : JEUDI 15 JUIN
Le 12/07/2023
Par Dam'Aël
Avant les grosses journées de concerts, le festivalier commence par une mise en jambe au Hell City Square (http://www.ahasverus.fr/blog/hellfest-2023-vue-sur-la-hellcity-ce-14-juin.html); il vérifie si la bière de l'année est encore meilleure que celle de l'année précédente, s'évertue à faire changer au Merch. la couleur de sa carte bancaire passant du bleu au rouge, et ré-initie ses oreilles aux watts et décibels si tant est qu'elles s'étaient mises au repos. Des "coucou" par-ci, des saluts par-là, des "oh p***, ça fait longtemps" pour d'autres, l'ambiance est posée. La magie s'installe. La fée HELLFEST envoie ses plus belles étoiles dans les yeux de ses fidèles Métalleux, au cœur si tendre. Oui car tendresse rime avec Metal! Allez faites un effort, ça rime! et Ultra Vomit le confirme haut et fort :
"La tendresse, bordel", fait aussi partie du bordel du vrai Métalleux!
CODE ORANGE (MS2 - 16h30-17h10)
Code Orange est un groupe de punk hardcore américain, originaire de Pittsburgh, formé en 2008, en Pennsylvanie. Il navigue autour de divers genres. Le dernier album du groupe, Underneath, est sorti en 2020 via Roadrunner Records. Depuis, la formation a publié un single, intitulé Out For Blood, ainsi qu’un album de remixes.
Eric Balderose – guitare, claviers, chant
Reba Meyers – chant , guitare
Jami Morgan – batterie, chant
Joe Goldman – basse
Dominic Landolina - guitare
Difficile d'ouvrir le premier concert, a fortiori sur une mainstage. CODE ORANGE a tenu le pari et a assuré avec brio, mettant le pit illico presto dans une ambiance qu'on connaît bien au Hellfest. Energie, échange avec le public, envolée musicale et tremblement de terre vocal, nul doute l'immersion est totale, et c'est sans compter la succession de circle pit, crowd surfing, wall of death... Un véritable travail d'orfèvrerie où le nu metal côtoie les sonorités post-rock, électro sur fond de crust, le tout générant une atmosphère de fou dans un chaos délirant mais bienveillant.
⦁ Grooming My Replacement (Live debut)
⦁ Swallowing the Rabbit Whole
⦁ In Fear
⦁ Drowning In It (Live debut)
⦁ Bleeding in the Blur
⦁ The New Reality
⦁ Spy
⦁ dream2 / Dreams in Inertia (Live debut in front of an audience)
⦁ Out for Blood
⦁ Forever
BLACKBRAID (Temple - 16h30-17h10)
Du Black Metal Amerindien natif des Adirondacks, une chaîne de montagnes que se partagent une partie du Canada et le nord-est de l'état de New York aux hivers très froids. Le projet est l'effort solo de son créateur, Jon Krieger. Krieger est amérindien et est également connu sous son pseudonyme Sgah'gahsowáh, un nom Mohawk signifiant "le faucon sorcière". Toute jeune formation (2022), atypique, même si le genre ne m'attire pas vraiment, je me suis posée le temps d'un titre pour me faire une idée et surtout découvrir. Un set qui aurait proposé un panel de riffs envoûtants surplombé d'un growl assez impressionnant où mélodie n'était pas bannie. Déjà deux œuvres à son actif :
Blackbraid I (2022)
Blackbraid II (2023)
KAMIZOL-K (Warzone - 17h15-17h55)
Kamizol-K est un groupe de Metal Hardcore formé en 2015 à Lyon par Marie, Kevin, Lionel, Gaëtan, Nico et Antho, citant comme influences Get The Shot et Upon a burning body. Ils participent au Hellfest Cult 2018 et jouent au Sylak la même année, tout en sortant en parallèle 2 EP Awakening (2017) et Rising (2019). Leur premier album Exile sort en septembre 2022. 2023 est une consécration puisqu'il remporte le tremplin The Voice Of Hell et a donc su tirer son épingle du jeu avec 254 groupes inscrits au départ et 99 groupes concurrents en lice. Hargne, rage, puissance et volonté d'en découdre, Kamikaze-K a enflammé la Warzone avec son mélange explosif de Nu Metal, de Death Metal, de Metalcore et de Hardcore. La frontwoman et le frontman ont dépoussiéré, au cm2 près, toute la superficie de cette scène endormie depuis un an.
⦁ Insanity
⦁ soseiji
⦁ sinner
⦁ get away
⦁ devil pt
⦁ hatred
⦁ 69 forces
⦁ stand up
⦁ undo
⦁ sashimi alive
⦁ Horny time
GENERATION SEX (MS1 - 18h45-19h35)
Coupler des membres de Sex Pistols avec ceux de Generation X n'est pas une chimère, bien au contraire et donne plutôt une formation Generation Sex qui ravit les fans de punk des 70's. Du côté de Generation X, on y trouve Billy Idol au chant et le bassiste Tony James, tous deux fondateurs du groupe en 1976. Issu de la scène punk londonienne, Billy Idol a ensuite conquis les Etats-Unis durant sa carrière solo, investissant dès les premières heures la programmation de la chaîne MTV. Du côté des Pistols, on retrouve le batteur Paul Cook et le guitariste Steve Jones. A noter que Steve Jones a également collaboré avec Iggy Pop. Bon, personnellement, plus que déçue principalement sur la prestation désolante de Billy Idol, malgré tous les efforts fournis par l'ensemble des musiciens. Le frontman a mis plus de la moitié du set pour rentrer sur la pointe des pieds dans le show, limite karaoké (Oui je suis dure mais c'est mon avis). Rien à voir avec Billy Idol aux côtés de Steve Steven à Montreux en 2018 où nous avions même eu droit à un défilé de mode de la part du frontman. Ici, on ne retiendra sur lui que le T-Shirt qu'il portait... mémorable, il n'y a que lui qui a su faire sensation. Billy fatigué ou blasé?
Billy Idol chant
STEVE JONES
TONY JAMES
PAUL COOK
⦁ Ready Steady Go (Generation X cover)
⦁ Wild Youth (Generation X cover)
⦁ Pretty Vacant (Sex Pistols cover)
⦁ Problems (Sex Pistols cover)
⦁ Black Leather (Sex Pistols cover)
⦁ Kiss Me Deadly (Generation X cover)
⦁ Dancing With Myself (Generation X cover)
⦁ Silly Thing (Sex Pistols cover)
⦁ King Rocker (Generation X cover)
⦁ God Save The Queen (Sex Pistols cover)
⦁ Your Generation (Generation X cover)
⦁ My Way (Claude François cover)
IN FLAMES (MS2 - 19h40-20h30)
In Flames , le groupe suédois de metal alternatif, originaire de Göteborg, formé en 1990, 14 albums solo à son actif, nous a balancé une sacrée claque au point de tendre l'autre joue. A l'origine, j'avais prévu de déambuler jusqu'à la Valley déplacée au côté de la Warzone pour découvrir DVNE (post-metal, rock progressif, doom écossais), mais j'allais perdre ma place pour The Hollywood Vampires et la suite... Donc ce sera In Flames! Et c'est une grosse machine de guerre que je découvre qui échange énormément avec son public. le groupe propose un set de mélodeath de grande qualité, au son fort et lourd et une setlist s'appuyant principalement sur ses premiers albums.
Anders Fridén – chant
Björn Gelotte – guitare solo
Chris Broderick – guitare rythmique
Liam Wilson – basse
Tanner Wayne – batterie
⦁ The Great Deceiver
⦁ Everything's Gone
⦁ Darker Times (First live performance since 2017)
⦁ Behind Space
⦁ Cloud Connected
⦁ Only for the Weak
⦁ Foregone Pt. 1
⦁ State of Slow Decay
⦁ The Mirror's Truth
⦁ I Am Above
⦁ Take This Life
HOLLYWOOD VAMPIRES (MS1 - 20h35-21h45)
Inutile de présenter Alice Cooper (chant) et son comparse tommyhenriksen (guitare), le taulier d’Aerosmith Joe Perry (guitare, chant) et le comédien américain Johnny Depp (guitare, chant), arborant une atèle au pied gauche ; le quartet est accompagné de Glen Sobel (batterie), de Chris Wyse (basse, backing vocals) et de Buck Johnson (claviers) Peu de surprises, surtout des reprises populaires. Alice Cooper interprète ainsi ses classiques « I’m Eighteen » et « School’s Out », mais n’hésite pas à passer le micro à Johnny Depp sur « Heroes » ou à Joe Perry sur « The Train Kept A-Rollin’ », presque 50 ans après l’avoir enregistrée avec Aerosmith. Gentillet, sympathique, aucun surprise, mais envie de les revoir. Je pense que pour moi cela suffira.
Petit trouble fête, le matériel des stars est resté en Serbie , c'est KISS qui leur prêtera le matériel nécessaire pour leur prestation.
⦁ I Want My Now
⦁ Raise the Dead
⦁ I'm Eighteen (Alice Cooper cover)
⦁ People Who Died (The Jim Carroll Band cover)
⦁ Baba O'Riley (The Who cover)
⦁ The Boogieman Surprise
⦁ "Heroes" (David Bowie cover) avec Johnny Depp au chant
⦁ Kick Out The Jams
⦁ The Death and Resurrection Show (Killing Joke cover)
⦁ Walk This Way (Aerosmith cover)
⦁ The Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw cover) avec Joe Perry au micro
⦁ School's Out
Alice Cooper (chant)
tommyhenriksen (guitare)
Joe Perry (guitare, chant)
Johnny Depp (guitare, chant)
Glen Sobel – drums
Chris Wyse – bass, backing vocals
Buck Johnson – keyboards, rhythm and lead guitar, backing vocals
KISS (MS1 - 22h55-00h55)
2019 devait être les derniers bisous de Kiss à son public et plus particulièrement aux Metalleux de Clisson. Mais tendresse oblige, on a du rab!!! KISS repropose un programme déjà connu à la scénographie pétillante et pétaradante. Tommy Thayer y participe volontiers en lançant des fusées avec sa guitare au cours de son solo. Coté théâtre, Gene Simmons crache du feu après « War Machine » et du sang avant « God of Thunder », alors que Eric Singer délaisse sa batterie pour un magnifique piano à queue sur « Beth » lors du rappel. Pas de tyrolienne de la part de Paul Stanley au dessus du pit qu'il proposait sur « Love Gun ». Ces nombreux effets n’empêchent cependant pas KISS d'essayer de gagner du temps en parlant beaucoup, beaucoup même un peu trop. Cependant en tout début de set, les papis du Hard ont très vite embarqué la foule l'invitant à chanter l'hymne national. Moment étonnant et magistral.
Belle et bonne retraite méritée Messieurs ; 50 ans de bon et loyaux services au royaume de la musique.
NB : Pas convaincue qu'il n'y ait pas eu quelques bandes son...
Paul Stanley – guitare rythmique, chant
Gene Simmons – basse, chant
Eric Singer – batterie, percussions , chœurs, chant
Tommy Thayer – guitare solo , chœurs, chant
⦁ Detroit Rock City
⦁ Shout It Out Loud
⦁ Deuce
⦁ War Machine (Gene breathes fire)
⦁ Heaven's on Fire
⦁ I Love It Loud
⦁ Say Yeah
⦁ Cold Gin
⦁ Guitar Solo (Tommy Thayer)
⦁ Lick It Up (with "Won't Get Fooled Again"… more )
⦁ Makin' Love
⦁ Calling Dr. Love (with extended jam by Paul and Tommy)
⦁ Psycho Circus
⦁ Drum Solo
⦁ 100,000 Years (Partial)
⦁ Bass Solo
⦁ God of Thunder (With spitting blood by Gene)
⦁ Love Gun
⦁ Black Diamond
⦁ Encore:
⦁ Beth (Eric Singer on Piano)
⦁ I Was Made for Lovin' You
⦁ Rock and Roll All Nite
NB: cette dernière vidéo est partielle sur le titre Rock and Roll All Nite car après avoir pu éviter nombre de slameurs au dessus de notre tête, une masse de 80kg a eu raison du combat... Dommage mais il s'agit d'une immersion pour vous aussi avec ses avantages et ses inconvénients.
PARKWAY DRIVE (MS2 - 01h00-02h10)
On est loin des rencontres sur le sable chaud australien de Byron Bay, grattant la 6 cordes acoustique tout en dégustant du citron caviar pour se rafraîchir. Il a fait chaud sur scène et tout aussi chaud dans le crowd avec le meneur survolté Winston McCall de Parkway Drive . Une heure du matin, des kilomètres dans les pattes et pourtant j'avais vraiment envie de découvrir ce groupe venu d'Australie. L'entrée en scène s'est faite dans une pénombre intrigante avec une dizaine de silhouettes vêtues d'une cape noire et tenant chacune une torche, une ambiance mystérieuse qui s'éclipse rapidement avec l'arrivée du frontman, embrasant d'un seul tour de manivelle la foule restée nombreuse malgré l'heure tardive; Parkway Drive était attendu et indéniablement très attendu. Un parterre de Mainstage 2 insuffisant pour rassembler les fans de la formation. Découverte, surprise et surtout envoûtement ont été pour moi les maîtres-mots de ce moment exceptionnel. En résumé, un show de Metalcore travaillé et recherché, nuancé sur certaines plages (musicales) plus calmes faisant intervenir avec subtilité et pertinence des violons et la guitare acoustique, et n'hésitant pas à descendre au milieu de la foule pendant « Idols and Anchors », avant de revenir sur scène, pantalon légèrement déchiré, en se faisant porter pour enchainer sur Shadow Boxing en compagnie de deux violons et d'une contre-basse. Petite transition avec Darker Still accompagné à la guitare acoustique et les torches des téléphones allumés. Malgré l’heure tardive, Parkway Drive a su plus embraser le Hellfest avec un set puissant et savamment orchestré, un véritable rouleau compresseur. Si Wilson nous a répété des "Merci beaucoup Hellfest", on lui crie "Merci beaucoup Winston pour cette extraordinaire prestation".
INCONTESTABLEMENT MON GROS COUP DE COEUR!!!
NB : la musique est une histoire de famille chez les McCall, le frère cadet est le chanteur du groupe de Punk Hardcore 50 Lions.
Winston McCall au chant
Jeff Ling aux choeurs et guitare solo
Luke « Pig » Kilpatrick aux choeurs et guitare rythmique
Ben « Gaz » Gordon batterie
Jia « Pie » O'Connor choeurs et basse
⦁ Glitch ( Winston McCall embarque son public dès les premières secondes, public qui n'attendait qu'un petit geste pour adhérer à cette féerie de Metalcore Mélodique. Une tuerie musicale)
⦁ Prey lance flamme
⦁ The Void
⦁ Soul Bleach
⦁ Vice Grip
⦁ Dedicated titre sur lequel Winston Mc Call remplacé les paroles originelles "twelve years I've fought for this" par Twenty years..." extrait de l'album IRE de 2015 qui avait propulsé la formation au sommet d'une notoriété certaine.
⦁ Idols and Anchors
⦁ Shadow Boxing (Violin intro)
⦁ Darker Still guitare acoustic
⦁ Bottom Feeder avec un final batterie qui décoiffe sa m***
⦁ Encore:
⦁ Crushed (Violin Solo before the song started)
⦁ Wild Eyes
Annexe :
Un grand merci : au Hellfest Open Air Festival pour l'accréditation Media
et à toutes les autres rencontres.
HELLFEST 2023, VUE SUR LA HELLCITY CE 14 JUIN
Le 14/06/2023
Par Dam'Aël
Quand d'un revers de main, on renverse le verre d'une voie autrement tracée!
Ben Barbaud s'était vu offrir un album d'AC/DC pour ses 11 ans, déclenchant en lui l'envie de devenir musicien. Mais son code génétique lui a refusé une certaine prédisposition ; ce sera donc vers l'organisation d'évènements musicaux qu'il s'orientera. Il en délaissera alors ses études en Vins et Spiritueux dans un établissement local de Gorges. C'est donc dans les années 98, 99, 2000 qu'il commence à organiser avec des copains des cafés concerts sur Nantes, puis en 2002, il fait naître le premier festival sur Clisson, le Furyfest qui ne verra que quatre saisons et beaucoup de difficultés (Certains associés prenant la poudre d'escampette avec la caisse). Mais Ben Barbaud ne lâche rien, convaincu que l'idée est excellente et qu'elle est viable. C'est alors qu'il se tourne auprès des élus locaux en 2006 pour relancer le projet. Si les deux premières années n'offrent pas les résultats escomptés, la roue se met à tourner avec notamment en 2010, une mise en lumière sous les projecteurs de l'actualité avec des conséquences qui seront positives. La suite vous la connaissez.
L'interaction festivaliers, organisateurs, intermittents et bénévoles est d'une telle force qu'elle crée cette magie qui ne cesse de croître d'année en année.
Mercredi 14 juin 2023, Les premiers irréductibles commencent à investir les campings et la Hellcity. Quelques images pour une petite immersion dans la city de l'enfer :
DROPDEAD CHAOS (metal), Underneath the Sound (07/04/2023)
Le 11/04/2023
Par Dam'Aël
Vous pouvez toujours aller chercher votre loupe ou vos binocles, vous ne les verrez pas apparaître sur ce clip qui dévoile le titre éponyme Underneath The Sound ce vendredi 7 avril. En effet DROPDEAD CHAOS aime à casser les codes ! A quoi je fais référence? Au fait que les musiciens du sextuor ne pointent pas le bout de leur nez dans cette vidéo. Et oui, on se fait remarquer autrement en plus de la qualité de ce nouvel opus, un dix titres, qui sort dans les bacs ce vendredi et qui ouvre aussi le week-end Pascal. Nils (lead guitare), Boris (batterie), Baptiste (guitare), Jacou (Basse) laissent le champ libre à Deha (voix et claviers) et Renato (voix). Le clip est éalisé par Brice Hincker (CHS prod – Loudblast, Smash Hit Combo, Bukowski…) .
"Il laisse à chacun son interprétation du scénario. »
Les membres du groupe sont issus d'autres formations :
Baptiste de SMASH HIT COMBO, Jacou de BLACK BOMB A, Boris de BETRAYING THE MARTYRS, Déhà de CULT OF ERINYES, IMBER LUMINIS, ACATHEXIS, SLOW, etc, Nils de THINK OF A NEW KIND, SIRENIA) et Renato de FLAYED, LES TAMBOURS DU BRONX, TREPALIUM. L'expérierence fait donc partie intégrante de DROPDEAD CHAOS.
L’album a été enregistré, mixé, masterisé et produit par HK au Vamacara studio, via le label : At(h)ome, et dont la promotion est assurée par Agence Singularités et le booking par Syncope Prod
A propos du nouvel album, le groupe déclare : « Nous avons rêvé ce moment pendant deux ans. Deux longues années à travailler sans relâche afin de vous offrir ce Underneath The Sound. »
TRACKLIST :
1- Underneath The Sound *
2- Escape
3- Save Yourself
4- Humans
5- One Last Encore
6- What I’ve Learnt
7- Black Thoughts (dont tous les bénéfices ont été reversés à la Fondation de France).
8- Sun
9 – DropDead
10 – Rainman
Ce titre* « Underneath the Sound » a été écrit dans l’idée d’en faire un titre-introduction pour l’album et les concerts. La particularité de ce titre est que Déhà (chant/claviers) a écrit des paroles racontant la frustration que Renato a ressenti lors des différents confinements. L’impossibilité de pouvoir se produire sur scène et vivre sa passion. Le groupe a donc tenu à restituer en images ces textes parlant d’enfermement, d’inconnu mais également d’espoir et de résilience. Ce clip est d’ailleurs la moitié d’une création audiovisuelle qui se poursuivra dans un second clip, sur un titre dont les paroles ont, cette fois, été écrites par Renato pour Déhà." (Dropdead Chaos)
L'album est décliné en version digipack, en vinyle noir et en deux versions limitées, chrystal et marbré. Une tournée en France estampille cette arrivée de « Underneath the Sound » qui a commencé le 11 mars dernier et se poursuivra jusqu'au 11 août prochain en passant par La Maroquinerie le 3 juin.
Les liens :
- https://www.facebook.com/dropdeadchaos
- https://www.facebook.com/Agence.Singularites
- https://www.facebook.com/profile.php?id=100009027701073
SPIRIT WAR ET NIGHT DREAM AU MONSTER'S ART : LIVE REPORT
Le 29/03/2023
Par Dam'Aël
Le logis de la musique du 358 Rue Rudolf Diesel est loin de manquer de carburant tant sa passion est un puits sans fond. Le 18 mars dernier le Monster'S Art voit encore les planches de sa petite salle s'embraser. Rassurez-vous pas de Blackblocs mais plutôt du Black Metal ou autres, pas de pompiers pour éteindre l'incendie mais plutôt une lance de son et de lumières qui fusent en tout coin, pas de pavés, ni lacrymogènes mais plutôt des mains levées qui applaudissent tous azimuts dans une ambiance bon enfant. Les fumigènes auraient pu être de la partie mais pas ce samedi soir.
SPIRIT WAR :
L'interview :
9. Child Of Music Hall **
NIGHT DREAM

HELLFEST 2022 - REPORT 2 (17 JUIN 2022)
Le 30/06/2022
Live report 2 : édition 2022 du Hellfest
Vendredi 17 juin 2022
par Dam'Aël
Réveillée par les rayons du soleil déjà très chargés en degré Celsius, j'avale le boosteur matinal dark, dark and dark puis j'enfile mes rangers blanches massives, bien décidées à faire chauffer à haute température la semelle qui s'écrase au sens propre et figuré (sans mots dire), à chaque déplacement de Métalleuse. Il est 10h15 et déjà HEART ATTACK s'affaire aux balances. La fosse est vide mais quelques addictes ayant établis une relation privilégiée avec les barrières de devant de scène sont déjà en poste, moi y compris. 10h30, le top départ est donné devant une foule qui en quelques minutes s'est formée presque à la vitesse de la lumière. Heart Attack était attendu de pieds fermes et main sur le coeur, malgré l'horaire. Les quatre membres ont adopté un code dress identique, t-shirt, jean noirs et blouson dans les mêmes tons tagué du logo de la formation, le tout masqué jusqu'au cou et rassurez-vous, le Covid n'y est cette fois-ci, pour rien.
Et direct, le combo nous envoie des watts électrisés. Pour sûr on est réveillés désormais. Trente minutes à déglinguer les amplis, les cous et têtes, avec une prestation qui ravis les fans, évidemment plus qu'enchantés de ces 30 minutes de show, court trop court. J'ai pu obtenir une interview avec les deux membres de la session rythmique le lendemain. A suivre...
On jette un oeil sur la Mainstage 1 sans bouger pour ne pas perdre contact avec mon amie la barrière et ma position favorite au plus près de la scène. Ce sont les Norvégiens " Frog Leap Studios, projet du multi-instrumentaliste Leo Moracchioli et qui est aussi le nom de son studio dans lequel il joue les savants fous du metal pour une chaîne YouTube. Ce scientifique de l’extrême déglingue des tubes pop en les arrosant de sauce metal. On passe sans transition de Britney Spears à Michael Jackson, de Robin Thicke à Rihanna. Après 650 millions de vues, place à la version live."
En remontant vers l'espace presse, je m'arrête un petit moment pour profiter d'un morceau de ASG sur The Valley et je vous en fais profiter aussi.
HELLFEST 2022 REPORT 1 (16 JUIN 2022)
Le 21/06/2022
Live report 1 : édition 2022 du Hellfest
par Dam'Aël
Deux Hellfests ne seront pas de trop pour remplir le vide laissé par deux années blanches ! Paroles de Metalleux !
Et la canicule n'a certes pas voulu manquer ce rendez-vous. Les grosses gouttes qui perlent au rythme des watts survoltés, c'est bien mais y mettre une touche personnelle, le roi Soleil y a mis plaisir et ferveur à faire encore plus hard . Ce contrat signé et billets en poche, il faut faire preuve de patience car les grilles du Hellfest bien qu'enlisées dans cette léthargie de plus d'un millier de jours, ont pour consigne de n'ouvrir qu'à 14 heures ce jeudi 16 juin ; et elles sont obéissantes!
Top départ! Celui de Dam'Aël commencera par un tour de reconnaissance dans le Metal Corner. Repérage ? Nenni, pas que... C'est déjà gros paquet au bout du bras que s'amorce ce voyage en Enfer.
Cependant, la première rencontre se fait dans un coin de l'une de ces énormes tentes de merchandising. La raison? La sortie du 3ème tome de la trilogie de Saad Jones - Ecrivain, Dark Desires qui suit Violent Instinct et Red Roots. Le hasard a voulu que ma présence en ce lieu coïncide à quelques minutes près à celle de l'énigmatique auteur qui, après une minutieuse préparation qui pourrait s'apparenter à une certaine mise en scène - micro et casque - m'invite à m'assoir. Je ne vous livrerai pas l'échange que nous avons eu, mais sachez que sous cette cape noire et ce masque mi-doré, mi-noir, se cache beaucoup de sensibilité, de dualité, de yin et de yang, le tout nourrissant avec classe et charme, les histoires de Saad... Merci Monsieur ou merci Madame, le mystère reste entier ! Cet échange a été un moment fort !
La seconde rencontre se tient sur le stand de Les éditions Rouquemoute, une maison d'édition indépendante basée à Nantes, spécialisée humour, BD et dessins de presse, où après avoir participé au crowfunding KissKissBankBank d'un de leurs projets, je récupère mon numéro de Metal Vortex, dédicacé par Pixel Vengeur et Fabrice Hodecent.
"Une étrange malédiction a frappé les terres tonitruantes de Clisson. Le Hellfest, lieu de pèlerinage des métalleux, s’est transformé en terrain de mini-golf géant. Pour Mike, Barbara et Loud, l’autoproclamée Horde des Enfers, le metal doit revenir abreuver les vignes de Muscadet. D’autant plus que ces derniers n’y sont pas pour rien dans la disparition d’une icône du festival…". Hellfest Metal Vortex est une BD délirante de Jorge Bernstein (scénariste à Fluide Glacial et Spirou), Fabrice Hodecent (scénariste, rédacteur en chef de Route64) et Pixel Vengeur (dessinateur à Fluide Glacial et Spirou, préfacé par Philippe Lageat.
Le logo Hellmoute a été créé par Mush, graphiste démiurge du Hellfest.
Pendant ce temps, on s'excite sur la scène Hellstage et au Metal Corner avec tout un panel de groupes underground ravis de fouler ces deux scènes, premier pas vers un éventuel futur voyage sur les plus grandes de ce festival fou, furieux et frétillant d'ondes meta-sismiques...
A suivre...
JE T'AIME (Paris) - Le tour d'horizon sur le trio
Le 24/05/2021
JE T'AIME (Paris) - Le tour d'horizon sur le trio
Genre: Post-Punk, Cold Wave
Origine: Paris (2018)
Par Dam'Aël
JE T'AIME fait ménage à trois. No comment please ! Chacun s'organise comme bon lui semble, ça ne nous regarde pas.
Bon vous l'avez compris cette formation parisienne est un trio qui fait appel parfois à deux chanteuses en complément sur quelques titres.
Après un premier single "The Sound" sorti en mars 2018, le groupe au genre hybride de post-punk et de cold wave décide de s'isoler sur les côtes bretonnes pour travailler sur son premier album éponyme.
Le onze titres sort le 13/05/2019 en quatre-vingt-quinze exemplaires sous la forme de CD Digipack et en cinquante exemplaires sous forme de vinyle. On note Dany Boy (à la programmation, au synthé, à la basse, à la guitare et au chant), Tall Bastard (à la basse et à la guitare), Crazy Z (à la guitare), Anaïs Novembre et Marion Parfait au chant. "Je t'Aime" est mixé par Dany BOY et Crazy Z, et masterisé au Zoé H Studio.
Dès sa première année, le groupe a participé à des événements majeurs tels que W-Fest ou Owls 'n' Bats Winterfest, et s'est produit dans toute l'Europe.
La musique du trio, signée à la fois chez Icy Cold Records et Manic Depression Records, rappelle la grande époque de la Mancunian Factory.
https://jetaime-music.bandcamp.com/album/je-taime
Le 14/02/2020, la formation choisit de sortir un EP de remix réalisé avec des invités comme le Portugais David Wolf, producteur de She Pleasures HerSelf, qui est sur le même label Manic Depression, Ash Code, un trio italien qui produit un son dark wave, Ambassador21 groupe biélorusse de pure musique industrielle dans lequel Crazy Z. joue de la guitare, et Zus guitariste de Chenille, dBOY. Au total cinq titres forment cet EP "En Négatif- Remixes".
S'en suivra un album live "Live At The Gibus" sorti le 15/03/2021, enregistré le 14/09/2019 au Gibus (Paris) par Cédric Guesdon, mixé et masterisé à nouveau au Zoé H. Studios. Line-up et ingénieurs : dBoy (vocals, synth & percussion), Tall Bastard (guitar & backing vocals), Crazy Z. (bass, synth & backing vocals), Cédric Guesdon (sound engineer) et Julien Beauchet (light engineer).
https://jetaime-music.bandcamp.com/album/je-taime-live-at-gibus
Un excellent Live à Le Reacteur est à regarder sans faute, et c'est entre vos oreilles, ici :
Tout récemment, un deux titres pointe le bout de son nez : "Another Day In Hell", écrit, composé et produit par JE T'AIME, avec dBoy sur la programmation, les synthés, la basse et le chant, Tall Bastard à la guitare (Mixé et masterisé par Crazy Z. aux Zoé H. Studios), en prévision d'un futur album qui devrait sortir en octobre 2021 sur Icy Cold Records / Manic Depression Records. La vidéo de "Another Day In Hell" de cette prochaine galette est déjà disponible:
Et déjà, des concerts de JE T'AIME sont programmés :
- Festival des Bruits De La Cave 2021, 26/06/2021, Chez Heinz - Liepmannstrasse 7b - 30453 Hanovre, Allemagne.
- Ship Of Rebels 2021 , 23/07/2021, Oberländer Ufer - 50968 - Cologne, Germany.
- Return To The Batcave Festival 2021, 07/10/2021 – Saturday 09/10/2021, CRK - Jagiellończyka 10c/d - Wrocław, Poland.
- Black Spring Festival Liège 2022, 16/04/2021, Centre Culturel D'Engis, Engis, Belgium.
Les liens:
- https://jetaime-music.bandcamp.com/
- https://www.facebook.com/jetaimethemusic
- https://www.jetaime-music.com/
- https://www.youtube.com/channel/UCq9mXpGxCY2vYt3Rwc9XOrA
- https://buff.ly/2P4jeWh
- http://: https://buff.ly/35QzRuJ
PASTORS OF MUPPETS (METAL BRASS BAND) : Beat on the Brass ?
Le 06/04/2019
A priori, rien à voir avec la choucroute.
Pourtant une bande d’originaux talentueux grimés en Axl Rose, Slash ou Kurt Cobain, s’attaquent depuis 2007 aux classiques métalliques avec trombones et saxophones.
Question : AC/DC dans Back in Brass, ou les Ramones jouant Beat on the Brass, est-ce que c’est péché ?
Alix “Kurt” Tucou, de Pastors of Muppets, a bien voulu nous éclairer.
Alors sonnez hautbois, résonnez musettes, et que la lumière soit !
"Les réactions sont évidemment différentes
suivant les endroits où l'on joue,
mais ce qui me frappe le plus
c'est la dimension fédératrice de ce groupe,
“de 7 a 77 ans” !"
Premier album acheté ?
Alix Tucou ( Trombone) : Je crois que c’était un album de Jamiroquai !
Alix Tucou : Tout est parti de Yannick / Axl, qui a eu envie d’adapter le répertoire Metal en général avec des instruments à vent. Le but était, et il l’est toujours, de jouer un répertoire que l'on a plus ou moins tous écouté mais qu’on n’avait jamais pu aborder de par la nature de nos instruments.
Nous somme tous à peu près issus de la musique classique ou du Jazz, et cela sortait de notre ordinaire. C’est aussi pour nous une manière de rendre un hommage, et l’occasion de faire un sacré challenge ! On a essayé dans une cave un après-midi et on a y a pris goût, même si au bout d'une demi heure on était rétamés ! (Rires)
Alix Tucou : Master of Puppets de Metallica a été le tout premier arrangement. On l’a joué a la première répétition du groupe et il reste toujours un joli défi !
Nous faisons nos choix d'arrangements par rapport aux lignes mélodiques des morceaux , leur popularité et le goût des arrangeurs. Par exemple on ne peut pas trop arranger un morceau qui n’aurait que du chant Growl, c’est un peu trop linéaire mélodiquement.
Il y a pas mal d'arrangements qui ont été testés mais qui se sont avérés “inadaptables” pour raisons de style ou de technique. Récemment, on a eu un beau challenge pour faire sonner “Master's Apprentice” d'Opeth ; l'arrangement a été testé il y a longtemps et, à l’époque, cela nous avait paru infaisable. Mais nous avons progressé avec les années de live et, au final, nous avons eu le plaisir de le jouer en concert et nous l’avons enregistré sur notre dernier album, “Heavy Birthday”.
Alix Tucou : Tous les aspects du groupe restent un pur plaisir. Nous nous connaissons depuis longtemps, que ce soit en répétition, concerts de rue, sur scène ou après, plus tard dans les soirées , on a tous beaucoup de plaisir a être ensemble, à faire du Rock, et à rencontrer des gens de toutes sortes .
Alix Tucou : Le line-up a changé avec les années, mais on est un noyau dur qui s’est connu en Aquitaine et à Bordeaux .
Alix Tucou : Les réactions sont évidemment différentes suivant les endroits où l'on joue, mais ce qui me frappe le plus c'est la dimension fédératrice de ce groupe, “de 7 a 77 ans” ! Avoir la possibilité de jouer au Hellfest quatre fois et y faire une de nos Pastorclass (MasterClass de Metal Brassband), c’ est un privilège, et il en est de même avec Monastier. Ces deux festivals sont profondément dédiés a leur programmation. Ils attirent une audience très diverse et de tous ages, qui finit toujours par pogoter ou chanter joyeusement, et c'est une belle récompense pour nous ! La première fois que l'on a joué au HellFest, la réponse du public a été impressionnante, avec des moments magiques .
Alix Tucou : L’un des derniers Alice in Chains, et Appetite for Destruction...
On ne se refait pas !
Alix Tucou : Actuellement on se consacre au travail de nos live. Le Hellfest et notre prix au festival d'Amorebieta nous ont donné un belle dynamique et l'envie de peaufiner encore plus nos prestations. Le groupe est un plein processus créatif pour continuer a évoluer sur scène. On réserve quelques surprises pour les mois qui suivent, et gardez bien l’œil ouvert pour 2020, du tout nouveau matériel est en préparation ! C'est tout ce que l'on peut vous dire pour l'instant...
Alix Tucou : Nous serons le 10/05/2019 a Épinal à la Souris Verte en première partie de TOO MANY ZOOZ, puis le le 11/05/2019 au Rocksane de Bergerac pour une Pastorclass , le 1/06/2019 à Espelette, du 7 au 1006/2019 en Italie, au Manciano Street Music Festival , enfin les 12 et 13/07/2019 au Festifurie's de Saint-Clément-les-Places, au Xtreme FEST a Albi et Carmaux et pour conclure au SYLAK Open Air Festival a Gourdans le 2/08/2019.
Alix Tucou : HeadBrassBang MotherFuckers !
http://www.pastorsofmuppets.com/
Ou sur leur page Facebook :
https://www.facebook.com/PastorsofMuppets/
Retrouvez la discographie de Pastors Of Muppets sur Bandcamp :
https://pastorsofmuppets1.bandcamp.com/
Retrouvez-le sur Max Dubois - MXBX :
https://www.facebook.com/maxduboisphotographe/
BAD WHISPERS (Heavy Metal - Clermont-Ferrand) - L'interview
Le 22/01/2019
Si vous êtes, comme moi, fans de Heavy et des belles voix, méfiez-vous : le remarquable Ben Red Trigger a tout pour vous harponner dès lors qu’il est porté par les compos de ses potes de Bad Whispers . Ces Clermontois ont monté leur groupe en 2016, et ils ont sorti un premier EP éponyme en 2017. Ils s’apprêtent maintenant à récidiver avec un album. Tiens, tiens... Il n’y aurait donc pas que des volcans éteints en Auvergne ? C’est bien la preuve que Dutronc avait raison : on nous cache tout, on nous dit rien ! Il était grand temps d’y remédier. Voici l’interview de Bad Whispers, et quelques vidéos pour vous décrasser les oreilles.
Bonjour Bad Whispers, premier album acheté ?
Ben Red Trigger - Voix : Korn, Take A Look In The Mirror.
Jo Courtinat - Guitare, Voix : De mémoire, The Police, Greatest Hits.
Chris Whisp - Guitare : Dire Straits, Brothers In Arms.
Guillaume Néel - Basse : AC/DC, Live 91 Donnington.
Loïc Pean - Batterie : Le Black Album de Metallica.
Comment est né votre vocation musicale ?
Ben Red Trigger : J'ai commencé assez jeune avec le piano, puis la guitare, et assez tardivement le chant. Il y a toujours eu un rapport avec la musique je pense. Quand tu es gamin, tu t'essaies à pas mal d'activités, celle-là ne m'a jamais quitté !
Jo Courtinat : J’ai baigné dans la musique quand j’étais gosse, avec un studio d’enregistrement dans le sous-sol. Ça laisse des traces !
Chris Whisp : J'ai toujours était attiré par la guitare. A dix-huit ans, ma première paye de salarié est partie dans une Fender Stratocaster !
Guillaume Néel : Un copain de lycée qui m'a fait découvrir la guitare électrique. Il m'avait conseillé de commencer par là pour rejoindre la basse plus tard.
Loïc Pean : j’ai commencé la guitare vers seize ans avec des potes et, un peu plus tard, pour s’amuser, on a essayé de monter un petit groupe. Il fallait un batteur. Je m’y suis collé.
Quelle est la partie que vous préférez dans votre activité de musicien ?
Ben Red Trigger : La scène, la scène et la scène ! Et boire des bières pendant que les autres montent leur matos !
Jo Courtinat : Certainement la composition d’un morceau, des premières notes à la finalisation, tous ensemble.
Chris Whisp : Jouer ensemble !
Guillaume Néel : Jouer sur scène.
Loïc Pean : La scène. Et mettre en place un morceau.

Bad Whispers sur scène par Krystoff Kubizol
L'EP, on l'a sorti assez rapidement
pour être présents et avoir un support.
Pour l'album, on va prendre notre temps.
On veut présenter un produit fini,
le but étant de passer au niveau supérieur !
(Ben Red Trigger)
BAD WHISPERS est né en 2016 et l'EP éponyme sorti en 2017 est votre premier album. Vu sa qualité, je n'imagine pas une seconde que vous n'ayez pas tous un certain parcours musical. Comment êtes-vous arrivés là ?
Ben Red Trigger : Mon premier vrai groupe en tant que chanteur date de 2007, j'avais dix-huit ans ! Mais j'ai vraiment commencé l'expérience de groupe (avec des EPs, de belles scènes, des projets, etc) en 2010 avec RedLights, qui est devenu Dustrigger en 2014. Puis arrive Bad Whispers fin 2016.
Jo Courtinat : Depuis 1998, j’ai fait partie de plusieurs groupes. Certains tournaient, d’autres pas du tout. Guitare, basse, chant, ou même batterie, j’ai eu la chance de pouvoir toucher un peu à tout. Ces expériences, qu’elles soient positives ou négatives, m’ont permis d’être sûr de la direction que je souhaitais prendre avec Bad Whispers.
Chris Whisp : Comme mes collègues, un parcours jalonné de plusieurs groupes, dans différents styles.
Guillaume Néel : De 1997 à 2013 j'ai officié à la basse/chœurs dans le même groupe, Icarus, qui a fini en cover band de Maiden sur les dernières années de son existence.
Loïc Pean : J’ai eu aussi plusieurs groupes, qui n’ont pas forcément mené à quelque chose de concret dans la durée. Aujourd’hui je sais ce que je veux en terme de musique, et c’est ce que nous faisons avec Bad Whispers !
Qui fait quoi dans le groupe en matière de compos et d'organisation ?
Jo Courtinat : Généralement je compose les morceaux, je propose aux gars, et on structure le tout tous ensemble pour que chacun apporte sa « patte ». Les textes sont écrit par Ben principalement, et Chris en fait aussi quelques uns. Ben s’occupe de l’organisation.
L’EP déchire ! D'où sortez-vous ces quatre compositions ?
Jo Courtinat : Principalement des compositions qui dormaient dans un vieux dossier sur mon PC. L’apport de chacun a permis d’en faire de supers morceaux qu’on aime jouer et écouter.
Vous êtes basés à Vichy et Clermont. Comment ça se passe pour la scène Metal en Auvergne ?
Jo Courtinat : Ce n’est pas simple, mais Ben est celui qui en parlera le mieux.
Ben Red Trigger : La scène Metal est très variée en réalité en Auvergne. Pas mal de petits groupes, mais très peu de lieux pour accueillir les formations et leurs décibels. C'est dommage ! Il y a du potentiel en Auvergne. Il y a des projets qui se développent niveau scènes (festivals, lieux associatifs, etc). À voir sur la durée !
Vous préparez un album pour 2019. Vous pouvez m'en dire plus ?
Jo Courtinat : Il est en cours d’enregistrement, nous faisons actuellement les prises de son.
Ben Red Trigger : L'EP, on l'a sorti assez rapidement pour être présents et avoir un support. Pour l'album, on va prendre notre temps. Jo a beaucoup bossé sur le son. On veut présenter un produit fini, avec une bonne comm'. Le but étant de passer au niveau supérieur !
La fée Métalline est extrêmement satisfaite de votre EP. Elle propose pour vous remercier de passer la journée avec l'artiste de votre choix, sans aucune limite de lieu, de temps, d'art... Qui choisissez-vous ?
Ben Red Trigger : Slash !
Jo Courtinat : Mark Tremonti.
Chris Whisp : Tremonti !
Guillaume Néel : Bruce Dickinson.
Loïc Pean : Mike Portnoy.
Il ne reste de place sur l'Arche de Noé que pour un album de Rock. Lequel choisissez vous pour tout reconstruire dans la bonne direction ?
Ben Red Trigger : Ça c'est dur ! Il y a des albums qui te suivent toute ta vie mais tu ne les écoutes pas en permanence... Dernièrement j'étais pas mal sur Fortress d'Alter Bridge.
Jo Courtinat : Alter Bridge, Blackbird, mais honnêtement ça me ferait ch*** d’en n’emmener qu’un seul !
Chris Whisp : Led Zeppelin IV, ça serait un début prometteur.
Guillaume Néel : Iron Maiden, Seventh Son Of A Seventh Son.
Loïc Pean : Il y en a trop mais je dirais le Black Album.
Quel titre de chanson du répertoire Rock pourrait être votre devise ?
Ben Red Trigger : It's A Long Way To The Top, (If You Wanna Rock’N Roll) !
Jo Courtinat : (I Can’t Get No) Satisfaction. Private Joke ! Franchement j’en sais rien...
Chris Whisp : It's A Long Way To The Top !
Guillaume Néel : Die With Your Boots On.
Pourquoi une reprise de Midnight All en clip et pas un second morceau du EP ?
Jo Courtinat : On aime beaucoup ce cover, et il ne verra certainement jamais le jour sur un album. C’était une bonne solution pour le partager.
Ben Red Trigger : C'était plus un plaisir qu'on s'est faits !
Quelles sont vos ambitions avec Bad Whispers ?
Jo Courtinat : Comme beaucoup de groupes aujourd’hui je pense, pouvoir en vivre. Mais le principal, c’est de se faire plaisir, et on verra où ça nous mène.
Ben Red Trigger : Comme Jo, j'aimerais en vivre aussi. Mais la route est longue !
Quelle est votre actualité dans les prochains mois ?
Jo Courtinat : On va se concentrer sur notre album le temps nécessaire. On envisage de remonter sur scène pour le deuxième trimestre 2019.
Ben Red Trigger : Il y a quelques dates en cours d'organisation/négociation, mais la priorité 2019 reste l'album.
Merci Bad Whispers pour cette interview.
Ben Red Trigger : Merci à toi et de ton intérêt pour le groupe ! La prochaine interview se fera peut-être en face à face ! (interview réalisée via Facebook en janvier 2019)
liker BAD WHISPERS : https://www.facebook.com/badwhispersofficiel/ écouter BAD WHISPERS : https://badwhispers.bandcamp.com/album/bad-whispers (moi j’aime bien Bandcamp, mais vous vous avez le choix :)
Nous remercions Krystoff Cubizolles pour sa photographie, son accueil et son aimable autorisation. Retrouvez le sur (https://www.facebook.com/poprock43/)
Le 09/01/2019
Tournant depuis 2010, The Losts, a sorti “No God, No Devil”, son premier EP, en 2013. “... Of Shades & Deadlands” suivait en 2016, album addictif et Heavy, rappelant le meilleur de la NWOBHM. La voix d’YGC - les membres du groupe ont pour nom des trigrammes - pourra d’ailleurs parfois vous rappeler celle d’un certain Rob “Metal God” Halford, même s’il ne revendique pas cet héritage. Aujourd’hui, le quatuor du Nord se concentre sur son futur album, qui ne sortira peut-être qu’en 2020. On n’allait pas rester tout ce temps sans nouvelles ! Voici l’interview de The Losts.

THE LOSTS par ALexis Godel.
"On rapproche parfois ma voix de celle de Rob Halford
(même si je n’ai aucunement la prétention
de me comparer à lui).
Ce n’est néanmoins pas le chanteur
que je citerais en priorité
dans mes influences."
YCG
Premier album acheté ?
JCR (Batterie/Chant Black/Choeurs) : Nightwing, de Marduk.
GGV (Basse/Chant Thrash/Choeurs) : La bande originale de Wayne’s World.
DGC (Guitare/Clavier/Choeurs/Design): Violator, de Depeche Mode.
YGC (chant/Guitare/Mandoline) : Ma première cassette achetée est sans doute Dangerous de Michael Jackson. J’avais dix ans. Slash n’était pas très loin quand on y repense ! Mon deuxième achat a été Countdown to Extinction de Megadeth.
Judas Priest n'est pas cité parmi vos influences (ou alors il est dans le “etc” final), pourtant la filiation me paraît évidente à l'écoute de votre album “... Of Shades & Deadlands” (2016).
DGC : J’imagine que c’est à cause de la coupe de cheveux de YGC que tu dis ça ! Plus sérieusement, Judas Priest fait effectivement partie de nos influences, mais nous avons tellement de références dans le groupe, avec une assez grande diversité entre les quatre membres, qu’il est difficile de lister tout le monde. Il nous arrive de reprendre Breaking The Law pour finir certains concerts et ça prend en général très bien.
YGC : Quand tu pratiques le Heavy Metal, Judas Priest est forcément passé dans ta platine à un moment donné ! C’est une telle institution ! On rapproche parfois ma voix de celle de Rob Halford (même si je n’ai aucunement la prétention de me comparer à lui). Ce n’est néanmoins pas le chanteur que je citerais en priorité dans mes influences.
Vos opus sont-ils des concepts ? Il me semble qu'ils ont pour fil rouge les Egarés, des personnages sans visage, sans nom et sans lois, qui vivent hors de la société ?
DGC : Tu as bien capté le concept global. Oui, nos prods tournent autour de ces personnages que nous incarnons lorsque l’on monte sur scène. Tous nos textes et nos visuels ont trait à leur histoire. « La Genèse des Égarés » est notamment narrée dans certains titres à l’ambiance atmosphérique. Notre concept est en fait une certaine représentation de la société moderne avec ses conflits intérieurs, ses doutes, son tiraillement entre gain de liberté et perte de repères. Ces personnages nous permettent également de théâtraliser notre univers et de lui donner une dimension plus visuelle.
“... Of Shades & Deadlands” est beaucoup plus agressif et Heavy que son prédécesseur “No God, No Devil” (2013), on a presque l'impression qu'il ne s'agit pas du même groupe. Avez-vous senti une évolution ?
DGC : En fait, les morceaux des deux disques ont été composés à peu près à la même période. Lorsque nous avons enregistré No God, No Devil, nous avons choisi des morceaux plutôt typés Classic Heavy, pour donner une certaine cohérence d’ensemble. C’est ce qui donne cette ambiance si particulière au disque mais qui, on le confesse, n’est pas complètement représentatif de notre musique. Pour … Of Shades & Deadlands, on a voulu montrer le vrai visage de The Losts, plus complexe et plus éclectique. On a aussi pris plus de temps dans la production, tout en gardant cet esprit old-school qui nous tient à cœur, et les parties de chants ont été beaucoup plus travaillées.
YGC : Le ton devrait se durcir encore sur la suite! C’est en tout cas l’impression que nous renvoient nos nouvelles chansons…

THE LOSTS - No God, No Devil (EP - 2013)
Justement, comment se passe l'élaboration des compositions chez The Losts ?
DGC : En règle générale, YGC amène la structure musicale et le chant. Le reste du groupe compose ensuite ses parties autour de ce squelette. Ça marche plutôt bien et ça nous permet de mélanger nos différentes approches musicales.
Stan W Decker a réalisé l'artwork de votre dernier album. Qu'est-ce qui vous a orienté vers cet artiste ?
DGC : YGC, également chroniqueur pour Lords Of Chaos Webzine, avait eu l’occasion de l’interviewer dans ce cadre et de faire connaissance avec lui. On a vraiment accroché à son style. Il avait déjà quelques belles références dans son book : Primal Fear, Vanden Plas, Jorn, Masterplan, Monument, Manigance… Il a su parfaitement comprendre et exprimer visuellement l’âme et l’esprit des Égarés.

THE LOSTS - Of Shades & Deadland (2016). L'artwork est de Stan W Decker.
Quelles indications lui aviez-vous donné et quel a été votre sentiment quand il vous a présenté son travail ?
DGC : On voulait qu’il retranscrive un univers post-apocalyptique tout en clair-obscur, mêlant ombres et lumières, et mettant en scène les personnages des Égarés. On lui a présenté les paroles des morceaux ainsi que nos éléments visuels, dont les masques des Égarés qu’on porte parfois sur scène. On n’a pas eu beaucoup de retouches à apporter au projet qu’il nous a présenté, il était en plein dans le mille ! Il a même réussi à intégrer un petit rappel visuel de “No God, No Devil” (on vous laisse trouver lequel !).
Un nouvel album est-il à l'étude ?
DGC : Oui, c’est dans les tuyaux, on planche dessus actuellement. Tous les morceaux sont prêts et calés. On lance les sessions d’enregistrement dès Janvier. On prépare encore quelques surprises des Égarés dans cet opus. [NDLR : la date de sortie de l’album n’est pas fixé, il sera prêt probablement en 2020].
Un mot sur la scène Metal française ?
YGC : Malgré des barrières culturelles qui marginalisent parfois notre style favori, la scène est bien dynamique. Il suffit de voir toutes les affiches, les petits ou plus grands festivals, les pages de groupe sur les réseaux sociaux qui fleurissent un peu partout dans le pays mais aussi les médias spécialisés. On s’intéresse pas mal, et on s’y frotte forcément de par notre activité, à la scène underground et ce que nous pouvons dire c’est qu’elle est grouillante, pleine de vie et de belles surprises. Pas toujours évident cependant de faire vivre sa musique parmi une offre fourmillante et la pénurie de structures d’appui. Il y a des associations qui œuvrent pour cette scène, je pense par exemple à UNDERGROUND INVESTIGATION . Et puis, dans le coin, on a de nombreux copains : BlackBart, Zaang, Hybrid, Fool’s Paradise, et tant d’autres, puis Haircuts That Kill, Doomforge ou The Guardian lorsqu’on passe la frontière belge.
Il ne reste de place que pour un album sur l'arche de Noé. Lequel choisiriez-vous pour reconstruire le Rock dans la bonne direction ?
JCR : Sleep of The Angels de Rotting Christ.
GGV : Les Keeper of The seven keys, de Helloween.
DGC : Appetite for Destruction des Guns’N’Roses.
YGC : S’il n’y en avait qu’un, il s’agirait du Holy Land d’Angra. Chef d’œuvre absolu et, de mon point de vue, jamais égalé !
Votre actualité dans un avenir proche ?
DGC : On est à fond dans le nouvel album et ça va nous prendre pas mal de temps et d’énergie. On prévoit néanmoins un retour sur scène en mars avec nos amis roumains de Dirty Shirts. On ne pouvait pas manquer les retrouvailles avec eux.
Le mot de la fin ?
YGC : On s’absente quelques temps pour bosser dans notre grotte mais ne vous éloignez pas, on compte bien revenir avec un disque tout beau, tout neuf ! Sinon, merci Ahasverus, pour ton intérêt et le temps consacré !

The Losts par Loïc Andrzejewski.
Retrouvez la discographie de The Losts sur Bandcamp : https://thelosts.bandcamp.com

The Losts, par Loïc Andrzejewski.
Crédits photographiques : Les photographies de The Losts sont de Alexis Godel et de Loïc Andrzejewski.
Le 08/01/2019
BITCH BOYZ est un duo composé de Seb Alaise et d’Oliv. Leur répertoire va de l'Electro-Rock au Punk, en passant par le Stoner. Le groupe n'a pas encore d'album à son actif, mais il dispose déjà pour la scène d'un répertoire étoffé de compos originales. Il a entamé une tournée dans le Var , astucieusement nommée le "World Var Tour" par ce groupe qui ne manque ni d'énergie, ni d'imagination, ni d'humour.

Photo : Floh-design
Mais laissons Seb Alaise nous donner sa version de Bitch Boyz :
Seb : “A l’origine, en 2011, j’étais seul dans ce projet, dont le but était de balancer quelques reprises revisitées, puis de relever le défi de faire quelques compos en assurant tous les instruments moi-même, sauf la batterie que je programme sur ordi. Rapidement, vu mon talent pour les solos de guitare, je me suis dit qu’il fallait un vrai guitariste pour rendre tout ça plus crédible...
Après plusieurs années de recherche, le temps de trouver un gars prêt à enchaîner une reprise de Madonna en mode Pop-Rock/Electro pour monsieur tout le monde et une compo du genre Punk-Hardcore/Indus, l’élu arrive et il se nomme Olive ! On dispose maintenant d'une dizaine de titres, et on enregistre, en ce moment, en home-studio. Les thématiques de nos morceaux sont larges, et de plus en plus sérieuses. A l’époque des premières compos, ça partait un peu dans tous les sens : “Sky Becomes Two” décrit une ambiance film-catastrophe, tsunami et fin du monde ; “Something From the Past”, écrit par mon ami Christophe Lorentz, dévoile le côté obscur du groupe, et “Space Adventure” fait un accueil des plus chaleureux au public. Dans les dernières compos, trois titres hissent haut le drapeau de Sea Shepherd, en abordant le thème de la captivité dans les parcs marins, tels que Marineland, mais aussi dans les zoo, dans les cirques, tous ces endroits qui retiennent des animaux sauvages prisonniers et qui les utilisent comme des esclaves pour en tirer profit. Dans les prochains titres, il sera question des massacres de dauphins dans les Iles Féroé et dans la baie de Taiji, au nom d’une putain de tradition à la con, ainsi que de la pêche aux requins, qui sont mutilés pour leurs ailerons puis rejetés à la mer. La question des convictions politiques est rapidement évoquée dans un titre qui annonce bien la couleur : “Leave my Balls”. Il s’adresse tout particulièrement à ceux qui ont une fâcheuse tendance à te croquer la tête, en espérant te faire adhérer à leurs idées de merde. “Green” fait le parallèle entre les deux symboles du vert : couleur de la nature, de l'espoir, de la vie, et d'un autre côté couleur des uniformes militaires, donc de la guerre, de la mort, du mensonge...”
Bitch Boyz sait aussi faire sonner des titres plus légers : “One Season” parle de Game of Thrones, et “Here Come the Bitch Boyz, Better Than Sex Toys” joue sur les mots, les Boyz se mettant “dans la peau d’une jeune chanteuse débutante, chaude comme la braise, prête à tout pour réussir…” Bref, le plus simple c’est encore d’aller les voir sur scène pour qu’ils vous racontent tout ça dans les moindres détails…
Les Boyz poursuivent leur “World Var Tour” : il seront le 16 juin au El Mariachi à La Garde, avec Vicious Grace et Balls Out. On verra, comme l’année dernière, le duo le 21 juin à Grasse, “sur le trottoir, comme toute Bitch digne de ce nom”, précise Seb.

En 2018, BITCH BOYZ remet le couvert à Grasse.
Merci à floh-design pour son illustration et son aimable autorisation. https://www.facebook.com/floHdesign/ Merci à Seb pour son accueil et toutes ces précisions. https://www.facebook.com/biitchnoiz/
Si vous visitez sur leurs pages Facebook, n’oubliez pas le petit “Like” !
THE DAWN RAZOR : Questions à Sylvain SPANU
Le 23/04/2018
The Dawn Razor est né à Paris en 2017. En moins d’un an, le groupe a sorti “Renaissances”, son premier album. Ce LP mélange des inspirations Death et Black et a la singularité de présenter un titre en Allemand et un autre en Russe. The Dawn Razor part très prochainement dans une tournée qui le conduira de Paris à la Belgique. C’était le moment idéal pour essayer d’en savoir plus auprès de Sylvain, le fondateur du groupe.
1.- Nom, prénom, instruments pratiqués ?
Spanu, Sylvain, guitare électrique, chant.
2.- Premier disque acheté ?
Un “best of” de Carlos Santana.
3.- Pourquoi l'album de The Dawn Razor se nomme-t'il “Renaissances”, et pourquoi “Renaissances” au pluriel ?
Les chansons de l'album parlent de thèmes très durs, comme les guerres ou les catastrophes naturelles mais, à chaque fois, ces événements terribles laissent la place à quelque chose de nouveau, d'où le nom “Renaissances”.
4.- Qui a réalisé la pochette de l’album et quelles thématiques lui aviez vous donné ?
C'est un jeune graphiste, il n'a pas encore de page Facebook. Je la ferai suivre dès qu'elle sera là. Les images sont toutes des thèmes sublimes.
5.- Vous avez un titre en Allemand et un autre en Russe. Vous ciblez un public d'Europe de l'Est ?
Pas spécialement. Il y a même quelques phrases en d'autres langues dans certaines chansons ! Je vous laisse découvrir...
6.- Qui a écrit ces chansons en Russe et en Allemand ?
J'ai écrit celle en Allemand. Pour le Russe, je me suis fait aider par une russophone.
7.- Tu as quitté ton précédent groupe pour fonder The Dawn Razor en 2017.Qu'est-ce qui a été le plus difficile à mettre en place pour ton jeune groupe depuis sa création, et que penses-tu de la situation de la scène Métallique française ?
Le plus difficile a été l'organisation de concerts. Je n'avais encore jamais fait ça ! Je suis fier de la scène métallique française, beaucoup de jeunes groupes travaillent très dur pour percer ! Et quand on pense à des géants comme Gojira, ça laisse rêveur !
Sylvain Spanu
8.- Ta musique est “comme des tableaux alliant violence et soli lyriques”, un “mélange explosif d'inspiration death et black”, à la croisée de Children of Bodom et de Gojira. Concernant les paroles, vous abordez avec “Lisboa 1755” le tremblement de terre de 1755 qui fit environ 60.000 victimes. Quels sont les autres thèmes visités par Renaissances ? Un parle d'un volcan islandais, un autre d'un chasseur perdu la nuit en forêt en plein hiver, un autre d'un monde futuriste...
9.- Peux tu dire un mot sur les musiciens qui t'accompagnent ?
Je suis accompagné par Yohann à la batterie, également batteur de Department of Correction (Grindcore), et par Florian à la basse qui est aussi chanteur guitariste de Telperion (Folk Metal).
10.- Il est rare qu'un jeune groupe sorte un album et parte en tournée si rapidement. Comment se passe l'élaboration des compos,tu les avais déjà dans ta musette quand tu as créé ton précédent groupe pour fonder The Dawn Razor ?
Bien sûr, j'avais terminé les compositions en 2016 !
11.- Vous partez la semaine prochaine pour une série de concerts entre Paris et la Belgique. Comment appréhendes tu cette tournée ?
Ça va être très intéressant de voir les gens réagir aux nouveaux morceaux, et ça fait un moment que je n'ai pas fait de concert. J'ai hâte!
12.- Quelle est la question que tu aurais adoré que je te pose et que je n'ai pas posée ? Pourquoi The Dawn Razor ?
Oui, au fait : pourquoi "The Dawn Razor ?" J'aime l'image que ce nom évoque, la fine lame de lumière sur l'horizon qui sépare le jour des ténèbres.
Merci beaucoup, Sylvain, d’avoir répondu à mes questions.
- THE DAWN RAZOR sera en concert : samedi 21 avril - Volmerange les Mines - No Man's Land dimanche 22 avril - Nancy - Le Riveter mardi 24 avril - Essen (D) - Dont Panic jeudi 26 avril - Liège (BE)- Péniche Légia vendredi 27 avril- Lille - Le Midland samedi 28 avril - Rouen - L'Emporium Galorium dimanche 29 avril - Paris - Gambetta Club
- Découvrez The Dawn Razor sur les plateformes d’écoute : https://open.spotify.com/album/5S2EFy4jPjm2OJrM6uKI9B https://www.deezer.com/fr/album/57404902
- Et n’oubliez pas qu’un petit “Like” sur une page Facebook fait toujours plaisir : https://www.facebook.com/The-Dawn-Razor-343613679419003/
DIX QUESTIONS A : FLORIAN MERINDOL (NOPILLOW, DISCONNECTED)
Le 11/04/2018
Il suffit de le voir une dizaine de minutes sur scène pour comprendre que ce guitariste est déjà inscrit dans l'avenir de la scène hexagonale. Il officiait dans Silvertrain, il tourne avec Disconnected qui jouera à la Boule Noire le 5 mai 2018, il prépare un album pour Nopillow. Aurait-il l’intention de prendre le contrôle de la planète Métal ? C'était plus que temps d'aller les lui poser, les dix questions, à Florian Mérindol !
1.- Nom, prénom, instruments pratiqués ?
Mérindol, Florian, Guitare.

Photo Cat'Ché13.
2.- A quel âge as-tu touché ta première guitare ?
Je crois que ça remonte à mes 6 ans, une guitare ½ que le père Noël avait eu la gentillesse de m’apporter. Ahasverus (flottement) : Euh... Je suis pas zicos. C'est quoi, "une guitare 1/2” ? Florian : C'est pour les enfants. Ils font des guitares 3/4 et des guitares 1/2, donc trois quarts de la taille d'une guitare standard ou la moitié... Ahasverus (flottement) : Ah ouais ? Ah, ouais...
3.- Par quel album as-tu découvert le Métal ?
“Take a look in the Mirror”, de Korn, a dû être le premier vrai album de Métal que j'ai écouté (à peu près en même temps que Kill em All de Metallica). Mais le premier album que j’ai acheté moi même était “St-Anger”, de Metallica. J'étais d’ailleurs assez déçu à l’époque, je m’attendais à un nouvel album de Metallica, et j’ai eu un groupe différent, qui avait choisi comme instrument principal une casserole en guise de caisse claire...
4.- Nopillow prépare actuellement son premier album. Ce que l'on découvre dans les vidéos est particulièrement excitant. Quand penses-tu que cet album sera prêt ?
Alors oui ! Nopillow prépare son premier album depuis un petit moment déjà, et il s’annonce super bien !!! On va y trouver du gros riff, des rythmiques composées, des textes dérangeants. C'est un projet déjanté basé sur du métal groove, et même funk selon les morceaux. La date de sortie n’est pas encore définie et je préfère ne pas m’avancer tant qu'on n’est pas sûrs de nous.
5.- Pour te féliciter de la qualité de ton jeu, la fée Métal exauce ton vœu : aller boire une bière, avec modération bien sûr, mais également avec ton idole, le musicien ultime, celui que tu rêves de rencontrer. Qui nommes-tu ?
Merci la fée Métal ! Très compliqué de choisir UN musicien ultime.. Je pense que je choisirais Mattias IA Eklundh, (NDLR : Freak Kitchen, Frozen Eyes, etc), car c'est probablement le guitariste qui m'a le plus influencé, et il a l’air vraiment super cool ! Comme de toutes façons, à l’occasion de cette bière, (qui sera plutôt du Ricard, d’ailleurs !), on va sympathiser et reprogrammer une soirée, il s’occupera forcément d’inviter Ron Thal et Christophe Godin, que j'ai eu la chance de rencontrer lorsqu’on les a fait venir en masterclass à Guitar Academy, (NDLR : Florian donne des cours de guitare), et leurs amis à la soirée suivante. Donc je confirme que c'est un bon choix !
6.- Fin février, tu as rejoint Disconnected, aux côtés d'Ivan Pavlakovic, Romain Laure, Adrian Martinot, Aurélien Ouzoulias, autant dire du grand format niveau pointures. Tu as eu moins d'un mois pour préparer le concert inaugural de leur album "White Colossus", et tu t'en es tiré sans aucune fausse note et avec le sourire. Florian Merindol est-il si heureux quand il joue qu'il ne connaît pas le stress ?
Le stress, je l’ai connu avant le live (haha!). Moins d’un mois pour apprendre les morceaux en bossant à côté la semaine, et en ayant eu notre dernier concert avec Silvertrain dans cette période ! J'ai donc été pile à l’heure, j’ai appris les dernières notes de l’album durant les derniers jours avant de monter à Troyes, où j’ai pu rencontrer ces quatre musiciens, très talentueux, et avec de grandes qualités humaines ! C’était une super expérience, qui n’est autre que le début d’une aventure qui s’annonce ENORME ! Et pour répondre à ta question, bien sûr qu'il est heureux, le Flo ! Il a réussi à contrôler son stress le jour où il a accepté d’avoir le droit de faire des fausses notes, justement !!!
7.- Il ne reste de place que pour un album dans l'arche de Noé du Rock. Lequel choisis-tu pour tout reconstruire ?
Un seul album ? Arf ! Pour reconstruire le monde en partant d’aujourd’hui, je dirais bien “Are you kidding me ? No.” de Destrage. Ou alors on remonte un peu, avec “Rust in Peace”, de Megadeth, et on voit comment ça évolue ?
8.- Si tu étais moi en plus doué, quelle question aimerais tu te poser ?
Ha ha ! Alors si j’avais une question à me poser, je me demanderais probablement si l'idée de faire un album solo m'a déjà traversé l'esprit...
9.- Florian, il y a une question que je me pose depuis un certain temps : l'idée de faire un album solo t'a-t'elle déjà traversée l'esprit ? (Je comprendrais qu'à cette heure tu préfères ne pas répondre à cette question...) Non... (rires) Si, bien sûr ! Je réfléchis de plus en plus à faire un album solo à la guitare, situé entre le Métal et l'expérimental, en fouillant un peu dans ce que l’on a pas l’habitude d’écouter, en essayant de pousser au maximum les limites que l’on s'impose inconsciemment en musique.

Photo Cat'Ché13
10.- De quel titre rock pourrais-tu faire ta devise ?
“Dash”, de Ron “Bumblefoot” Thal, pour son magnifique texte.
Autre chose à déclarer ?
Les pieds, c'est comme le soleil levant, c'est en mangeant qu'il pleut. Nous laissons à Florian l’entière responsabilité de ses propos...
Merci beaucoup, Florian Merindol, de nous faire entrer dans ton univers.
Avec plaisir, et merci à toi ! À bientôt !
Pour retrouver Florian avant la Boule Noire : https://www.facebook.com/Nopillow/ https://www.facebook.com/DisconnectedMetal/
DIX QUESTIONS A : ANNA LYNN (LYNN)
Le 03/04/2018
On prétend que LYNN, la formation de Dark Nu Metal, serait un peu la voix, le journal intime et le récit des cauchemars de l'une des sorcières de Salem.
Le groupe a sorti en août 2017 un inquiétant EP à la sublime pochette, étrangement intitulé "9".
Tour à tour chantante, hurlante, pleurante, la signature vocale de LYNN n'a pas froid aux yeux. C'est pourquoi elle est la première à avoir répondu à mes...
DIX QUESTIONS A
ANNA LYNN
1.- Nom, prénom, instruments pratiqués ?
Anna lynn, chanteuse.
2.- Premier album acheté ?
Offspring, "Americana". J'étais en 5ème, au collège, il me semble. Cadeau d'anniversaire de ma mère ! Je découvrais la scène Métal... grâce a la chaine Mtv ! Linkin Park, Korn, Courtney Love, Marilyn Manson y passaient régulièrement. J'ai le souvenir d'un clip d'Offspring, et j'ai voulu ça pour mon anniversaire.
3.- Élément déclencheur de ta vocation ?
En grandissant j'avais envie d'être cette femme rebelle et "couillue", cette femme forte qui sort de la norme, un chouïa provoc’... Les voix de Joan Jett, Courtney Love, Brody Dalle, ne me laissaient pas indifférente. C'était imparfait, écorché, hors norme, expressif et signé... Je me revois avec mes cassettes et mon petit micro a m'enregistrer par dessus, tentant de faire pareil. Clairement, ça ne donnait rien (rires), mais je m'identifiais a ces nanas, et j'avais le sentiment d'envoyer valser tous les trucs moches d'une tête de gamine pas sûre d'elle, avec l'envie d'être aimée, même si elle n'est pas parfaite... On a tous un passé, et je pense que la musique et le théâtre ont été une bonne thérapie. Le rock est une musique authentique sans chichis, honnête, violente. Et plus je grandissais plus je me découvrais dans cet art : écrire, chanter, interpréter... Un véritable exutoire ! Aujourd'hui, je suis épanouie. Je suis pas au niveau de carrière de joan jett ( ma mère spirituelle !) mais je m'exprime, avec le majeur en l'air, en pensant fortement : "tu n'aimes pas ce que je suis ? Sache que je m'en branle !"
4.- Livre de chevet ?
Ouh là ! En ce moment, j'ai peu de temps à moi pour lire, mais j'ai dû lire les 30 premières pages d'un polar de Franck Thilliez que j'adore. J'aime bien sa façon d'écrire. Il décrit tout, ça fait travailler l'imagination.
5.- Film préféré ?
Je suis bon public en général. Si je dis "le roi lion" je perds toute crédibilité non ? (rires). J'aime trop le ciné, et la question est difficile pour cibler LE film. Mais bon, je suis bonne élève... Je peux parler d'un film que j'adore... Je dirais "Edward aux mains d'argent". Je l'ai vu étant gamine, et il m'avait beaucoup marqué, par son histoire, ses décors, sa musique... Je pense que c'est le film sur lequel je peux développer le plus. Il avait un côté sombre, limite gothique avec une jolie morale. Il m'a marqué. Fan de fantastiques, horreur, SF, les bons petits films français de l’époque... Bon public je suis...
6.- James Hetfield, Marilyn Manson et Jonathan Davis t'appellent le même soir pour aller boire un coup au pub. Qui rejoins-tu ?
Les trois ! Mais sans hésiter, un seul sort du lot ! Un qui faisait que ma mère pensait que j'avais un problème : Marilyn Manson ! Gamine, les filles avaient des classeurs remplis d'articles sur les Worlds Apart... Bein moi, c’était Manson ! Et je l'ai toujours ! Il arrive a me fasciner ! L'intelligence de ce mec, son âme rebelle, hors norme, détestée, ce charisme, cette voix... Ce mec est complet dans son art ! Il peint, il fait du cinéma, on le pourrit avec des rumeurs , (et j'en reviens a ces personnes qui se foutent de ce que l'on pense d'eux et qui restent eux-mêmes...) On peut refaire le monde avec un milliard de débats, en buvant notre bière, ce mec qui parait négatif, on en ressortira du positif, j'en suis sûre ! Sa biographie avait réussi a me faire pleurer. Encore des gens vrais pour qui j'ai un immense respect.
7.- Arrivée au paradis, (où en enfer, c'est selon...) Lemmy Kilmister, Sid Vicious Janis Joplin et Jim Morrison proposent de te servir de guide. Qui suis-tu ?
Lemmy ! Je préfère un whisky que de l'acide a l’apéro (rires). Un choix difficile, mais il a plus marqué mon époque et ça restait un daron du Rock ! Un réel passionné, prêt à mourir là où il était le plus lui-même. Encore un mec authentique, un nom du Rock ! Lemmy !
8.- Il n'y a de place que pour un album dans l'arche de Noé du rock. Lequel choisis-tu pour tout reconstruire ?
Pffiouuuuu ! Encore un choix compliqué ! Je peux faire une compilation ? (rires) Non parce qu'il faut de la motivation... Donc je dirais... Joan Jett, "Bad reputation" ! Tous les morceaux déchirent et mettent la patate ! Je m'en lasse pas.
9.- Album que tu écoutes actuellement ?
Actuellement ? Pantera, "Far beyond driven". Ouais, il fait du bien, cet album, de temps en temps ! Simple et efficace. Un album qui sent pas le savon, et que j'ai plaisir à écouter en ce moment... Surtout dans la circulation parisienne. Il fait grand bien !
10.- De quel titre rock pourrais-tu faire ta devise ?
Sans hésitation : "Show must go on" ! Ce que Freddy Mercury a fait de ce titre est une pure délivrance ! J'ai le frisson et l'envie de chialer a chaque fois ! On y sent trop de choses. Il se dit que ce morceau fut enregistré en "one shot", et ça se ressent. C'est le plus beau partage qu'un artiste peut faire, il y montre ses faiblesses, ses peurs... Alors qu'on les imagine toujours au dessus de tous ! Bref, il m'a marqué, et ce titre en particulier. Peu importe ce qui doit arriver : le show continue !
Merci, Anna, pour tes réponses.
Merci, Anna, pour tes réponses et ta confiance.
Quelques liens, pour continuer avec LYNN ? Pourquoi pas : https://www.facebook.com/lynnofficielband/ https://lynn9.bandcamp.com/releases
Je ne dois plus écouté COLOSSUS
Le 18/01/2018
Ce matin, vers 6 heures, je croyais que mes parents dormaient. J'ai mis en sourdine la vidéo "Uninvited guest", de COLOSSUS. Ma mère a débarqué dans ma chambre comme une furie. La veille, elle m'avait mis en garde, cependant que j'écoutais l'album Lobotocracy. " - Tu vas devenir sourd !", elle disait. "- Déjà qu'avec tes pratiques douteuses..." complétait mon père.
Elle était vénère, ma mère. " - Je t'avais interdit, qu'elle hurlait.
- Il recommence ses conneries ? a demandé mon père.
- Je comprends pas que tu cautionnes cette violence, a poursuivi ma mère.
- Il finira sur le chauffe-eau ! a prédit papa.
- Je cautionne pas la violence, ais-je expliqué, je cautionne le travail artistique. Ce qui compte, dans l'art, n'est-ce pas de provoquer des émotions ? COLOSSUS est un groupe de Modern Death qui parvient à créer une ambiance horrifique et malsaine sur cette vidéo Uninvited Guest disponible sur leur site (https://www.facebook.com/WEARECOLOSSUS/). Cette formation originaire de Lens compte déjà deux albums à son actif et en prépare un troisième pour lequel elle n'a aucune intention de se calmer !
- On répond pas à sa mère ! a hurlé maman.
- On va lui remettre le contrôle parental, a proposé mon père.
- Mais papa, ais-je fait, j'ai cinquante-deux ans !"
J'ai dû menacer d'appeler le 119. Depuis la découverte de la maison de l'horreur en Californie, mon père, ça le faisait flipper l'idée de voir les services sociaux radiner à la maison. "- C'est bon, on va négocier", il a dit à ma mère. Mes parents ont finalement accepté un compromis. J'ai dû faire une dizaine de lignes et remiser la cage de Fear of The Dark, mon lapin nain femelle, dans la cuisine, mais je conserve ma connexion internet sans contrôle parental.. Alors si vous aussi vous voulez regarder la vidéo de Colossus, faites pas comme moi : vérifiez bien que vos parents sont profondément endormis...