Cinq ans après son premier opus, le groupe de heavy Evil Invaders revient avec « Shattering Reflection », son troisième album, qui sortira chez Napalm Records le 01/04/2022.
En guise de premier aperçu, le groupe belge dévoilait récemment « In Deepest Black », un mid-tempo accompagné d'un clip à propos duquel Joe (chant, guitare) expliquait :
« In Deepest Black est certainement l'un des meilleurs morceaux que nous ayons écrits jusqu'à présent. Malgré le fait que ce soit quelque chose de complètement différent de ce que nous avons fait par le passé, c'est très naturel de jouer ce titre. J'ai toujours voulu sortir une sorte de "ballade lourde d'Evil Invaders" et je pense que nous avons finalement réussi avec ce morceau-là ! »
Le 22/02/2022, Evil Invaders revenait avec un second single intitulé « Sledgehammer Justice », le titre le plus extrême du futur opus, mêlange de heavy et de thrash digne de la scène speed metal des 80's.
Le groupe complète : « Sledgehammer Justice est le morceau le plus direct de notre prochain album Shattering Reflection. Il a le clip vidéo le plus cool que nous ayons sorti jusqu'à présent ! Cette bombe d'adrénaline fracassante va vous rendre fou. »
Revenant sur le futur album, Joe affirme :
« Je suis très satisfait de ce que nous avons réalisé sur Shattering Reflection. Nous avons créé un album très polyvalent et surprenant. Parce que cela faisait si longtemps que nous n'avions rien sorti de nouveau, nous avions beaucoup de matériel démo dans lequel puiser et je pense que c'est ce qui a rendu ce disque si intéressant. Nous avons eu le temps d'expérimenter l'écriture, les arrangements et les lignes vocales. De plus, la collaboration avec Francesco Paoli en tant que producteur était vraiment cool. Nous avons réussi à procurer une ambiance unique aux morceaux. C'est comme si nous commencions un nouveau chapitre pour le groupe et j'ai hâte de découvrir les réactions des auditeurs ! C'était un processus long et dense mais ça en valait vraiment la peine ! » Tracklist :
1. Hissing In Crescendo
2. Die For Me
3. In Deepest Black
4. Sledgehammer Justice
5. Forgotten Memories
6. Realm of Shadows
7. Eternal Darkness
8. My World
9. Aeon
10. The Circle
« Shattering Reflection » sera disponible dans les formats suivants :
CD boitier crystal
Bundle CD + Tee-shirt
Vinyle noir
Vinyle marbré noir et bleu - édition limitée à 300 exemplaires
En 1947, une horloge virtuelle (Doomsday Clock) a été créée et mise à jour par les directeurs du « Bulletin of the Atomic Scientits » de l’université de Chicago, une revue scientifique qui traite de la sécurité mondiale. Sur cette horloge, minuit représente la fin du monde.
L’horloge utilise l’analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l’humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et technologiques. Le nombre de minutes restantes avant minuit (Heure de fin du monde) est mis à jour après une estimation collégiale, et en fonction de la menace sur la terre. Plus la menace est imminente, plus on se rapproche de minuit. Il survient un événement grave qui pourrait nous amener à la guerre ? On avance l’aiguille de l’horloge !
En 1947 l’heure était fixée à 23h53.
Depuis le 23 janvier 2020 l’horloge affiche minuit moins cent secondes (23h58 min 20 s) en raison de l’ « incapacité des dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d’une guerre nucléaire et du changement climatique ».
Ainsi, dans sa chanson « 2 Minutes to Midnight », (2 minutes avant minuit), Iron Maiden fait référence à l’horloge de la fin du monde qui en septembre 1953 avait atteint 23h58. Cette année-là, à la suite des essais de la bombe H par les États-Unis et l’union soviétique, l’horloge a été très proche de minuit.
Créée en 84, cette chanson est une accusation. Elle accuse la guerre ayant pour but le profit et la destruction négligente du seul rocher sur lequel nous devons vivre. La guerre est comme une grande entreprise, un système de prédation économique et social et les seuls qui en pâtissent sont les gens ordinaires, et non les magnats et les politiciens qui la causent et la perpétuent.
La notion d’Economies de guerre est apparue, évoquant ces complexes militaro-industriels qui tirent profit de toute entrée en guerre d’un pays suffisamment prospère.
La convoitise et la négligence, deux grandes menaces humaines qui font avancer l’aiguille sur l’horloge, qui nous amènent au bord du gouffre.
La musique comme message d’alerte… Iron Maiden s’en charge.
LIVE-REPORTEVER AFTER-ANTIPOD-STEREOSUCKERSauROCK N EAT (Lyon-13 janvier 2022)
Par Dam'Aël
Habitant sur Saint-Raphaël, je n'étais pas revenue au ROCK N EAT official(by céd & mike) située quai Arloing dans le 9e arrondissement de Lyon, depuis le passage de Mobius, Altesia et Talvienkeli le 28 octobre 2021. Je me replonge dans l'univers bien particulier de cet endroit atypique de par son architecture. Au niveau "déco", on confirme le fidèle flipper Iron Maiden, une section de carcasse de voiture parée d'un drapeau anglais (Iron Maiden oblige), une sculpture par soustraction de Eddie (Iron Maiden oblige), un baby foot sur roulettes mais oups banal (Iron Maiden évincé). Pizza, burger, frites défilent sous mon nez, beer, bier, birra, cerveza, bière pétillent dans les gobelets à l'effigie du Rock N Eat.
Venue principalement pour soutenir et assister à la première de Antipod, j'en profite aussi pour découvrir en live ce vendredi 13 janvier Ever After et Stereosuckers.
STEREOSUCKERS :
Le quartet est composé deTerence Bougdour (Filthy Brats) au chant, Dizzy Viper (Sleekstain) aux guitares et Gregg Erin (8Ball Ink) à la basse et CJ Butcher à la batterie et investit la petite scène avec le sourire franc et communicatif de Terence. Il le gardera tout au long de ce set qui nous envoie en pleine face, en mode bonne droite de boxeur, leur hard Rock old school posé sur une voix très identitaire, parfois même avec un mélange de Billy Idol et de Brian Johnson qui a attiré mon attention. C'est efficace, carré, joué avec passion. ils sont là pour se faire plaisir les guys, ça se voit et ça se transmet au public bien présent. Les quatre singles de la formation Revolutiön, Moments Like These, Still In my Dream et My Home Town sont proposés dans une setlist de dix titres, ponctuée d'une magnifique balade électro-acoustique qui narre avec beaucoup d'émotion une déception sentimentale vécue par le guitariste lui-même. Le groupe prévoit la sortie de son premier EP, on garde donc un œil de Rockeur sur eux. Stereosuckers, vous avez parfaitement chauffé la scène pour l'entrée du groupe Antipod.
ANTIPOD :
La formation lyonnaise formée par Sébastien Lelong attendait cet évènement depuis des mois et imaginez sept bipèdes qui piétinent depuis de longues journées avec cette envie irréductible de fouler les planches du Rock N Eat! Non seulement ils ont soulevé la poussière résiduelle de cette scène mythique, bousculé les nuages de fumée imaginés par la scénographie, libéré les watts haute tension, mais ils sont allés jusqu'à déclencher l'alarme incendie à la fin de leur set. Quand Antipod décide de marquer les esprits, il sait s'y prendre!
L'entrée du groupe s'effectue membre par membre fédérant un public déjà bien excité et encore plus interactif avec le groupe; il est aussi là pour Antipod et sa toute première prestation scénique!.. Un vendredi 13 !!! Je pourrai même les soupçonner d'avoir acheter sept billets de loterie...
Revenons sur leur set d'une durée d'environ quarante minutes : après une intro au séquenceur, les Lyonnais s'échauffent avec élégance, talent et force sur Heylel au chant féminin proposé par Jemina Robineau, très maîtrisé et délicat. Naufrage suit avec l'arrivée masculine, en second lead vocal, de Stéphane Monserrat en tenue de rockeur accompli (Il sévit aussi dans le groupe clermontois depuis plus de trente ans Awacks). La complicité est réelle et magique et les deux chants offrent une précision et une justesse irréfutables. Aucun doute, le potentiel est là et confirmé de surcroît par une section rythmique de haut niveau. A n'en point douter, Antipod et son avenir sont à surveiller et à suivre avec beaucoup d'assiduité.
Le duo enchaîne sur Ne Jamais Douter. Si jamais les membres d'Antipod ont un quelconque doute sur leur talent, on les rassure immédiatement "Ne Jamais Douter" doit être la devise princeps de la formation. La vie au Temps prend le relai avec pour terminer leur passage sur scène, Nouvelle Ere qui devrait être désormais l'horizon de vie de Antipod. Il est indéniable que la qualité instrumentale fait mouche, et on fait un clin d'œil au tout nouveau batteur Aurel Haddock qui a su reprendre au pied levé les baguettes de Greg en y apportant une touche personnelle sans revisiter totalement le travail originel des percussions, une touch plus métalleuse pour cette section rythmique qui explore avec une réelle alchimie Heavy, Symphonique et Progressif dans un espace très mélodique. Les compositions sont riches, variées : l'auteur, compositeur n'est autre que le claviériste et fondateur du groupe, Sébastien Lelong. On cite Bilel Adda à la guitare rythmique, Matthieu à la basse et Elias Bouabib à la guitare lead, qui lâche des soli solides, parfois shreddés qui déchirent et qui font leur effet. Un potentiel dans les cordes d'Antipod.
Je rejoins Noise Injection sur la perception du son selon l'endroit où l'on se trouve. Les voix de Jemina et surtout celle de Stéphane auraient mérité un peu plus de mise en avant sur l'instrumental.
Antipod est en train de finaliser son tout premier album EVEIL qui sortira dans les bacs vraisemblablement dans les semaines voire les mois à venir ; un album qui devrait prendre sa place dans le catalogue international du label italien Wormholedeath.
Merci encore à Sébastien Lelong et sa petite famille pour l'accueil particulier qu'ils m'ont accordé.
EVER AFTER :
Ever After en chiffres :
2017 : formation du groupe par Hélène Finaud (chant lead) et Laurent Moulin (basse et chant), basé sur des reprises
2018 : Eclosion du groupe sur des compositions
2019 : 1er EP "Lost Control" un 5 titres
2020-2021 : vide temporo-spatial Covid
2022 : clip de "Earth Rehab" (27/11/22)
2023 : Sortie du premier album Fucking Phoenix et sa release party au Rock N Eat (13/01/23), avec Romain Thual à la guitare, Anthony Sejalon à la batterie, Loïc Dole à la guitare et Jérémy Gubian au clavier.
Ever After est prêt à en découdre car l'ambiance est électrique, le public réintègre la salle du Rock N Eat après la fausse alerte incendie, une façon originale de la part d'Antipod, de passer le relai à leurs confrères Lyonnais. Le combo est là pour défendre son premier album Fucking Phoenix, tout frais, rempli de motivation, de plaisir, d'énergie. Le ton est très rapidement donné avec une ligne vocale féminine qui aiguise quelque peu notre curiosité. Le spectre vocal de la chanteuse est très intéressant et son songwriting l'est tout autant. Je serais même tentée de dire qu'elle ne nous a peut-être pas donné la totalité de son potentiel dans cet opus. Hélène au fin fond de ses retranchements pourrait être une sacrée surprise. C'est pourquoi j'attendrai le second album avec beaucoup d'impatience. Cela dit, les six membres de Ever After, avec les dix titres de Fucking Phoenix, ont offert une prestation sérieuse, passionnée et digne d'un groupe qui en a sous les fers. Un Metal Symphonique qui n'a pas à faire rougir tant le travail est sérieux, accrocheur et pour lequel la patte Ever After marque au fer rouge un "Symphonique au cachet dingue" comme l'a très bien écrit mon confrère Ahasverus ( sa chronique : http://www.ahasverus.fr/blog/ever-after-fucking-phoenix-13-01-2022.html). Une véritable surprise malgré la panne vite résolue de la tête d'ampli guitare qui est venue compléter le monde de l'imprévu. Une soirée pleine de rebondissement sur fond de talent et de bienveillance.
On rappelle que Ever After sera présent au PLANE 'R FEST qui se tiendra les 6 et 7 juillet prochain dans la région lyonnaise.
Merci à tous pour cet excellent moment musical, festif et bienveillant.