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DEATH METAL
LEGION OF THE DAMNED - Nouvel album en mai 2023.
Le 13/03/2023
Legion of the Damned sortira « The Poison Chalice », son nouvel album, le 26/05/2023 via Napalm Records.
Fondé en 1990 sous l'ancien nom Occult, la formation hollandaise officie en tant que Legion Of The Damned depuis 2005. En 2019 elle plaçait son album « Slaves Of The Shadow Realms » à la dix-septième place du Official Album Charts allemand.
Elle revient aujourd’hui avec un premier single clip. Il s agit de la neuvième piste du futur album : « Beheading Of The Godhead ».
Ce morceau, nous dit-on, « transporte l’auditeur directement dans l’esprit d’un magicien diabolique qui collectionne les peurs les plus enfouies du genre humain et s’érige sur les mêmes hautes sphères que Dieu. »
The Poison Chalice sera disponible dans les formats suivants :
- 1 vinyle brillant dans le noir avec disque de feutrine (300 exemplaires - exclusivité shop Napalm Records)
- 1 vinyle vert clair transparent (300 exemplaires - exclusivité EMP)
- 1 vinyle noir
- Cassette verte (100 exemplaires)
- Format digital
Une version Digipack avec deux CD sera également proposée. Outre l'album elle comprendra un CD bonus contenant des enregistrements live du concert Eindhoven Metal Meeting 2022 and Dynamo Metal Fest 2020 (tracklist in fine).
A noter que pour la première fois dans l'histoire du groupe l'album studio sera enregistré par un quintette.
PRÉ-COMMANDEZ THE POISON CHALICE ICI.
HALIPHRON, Prey (31/03/2023)
Le 11/03/2023
Un Death Metal épique qui empreinte au symphonique sa superbe instrumentale.
HALIPHRON s'est formé en 2021 autour d'anciens membres d'Izegrim, de God Dethroned et de Bleeding Gods.
Photographie : Sonja Schuringa
L'intention de ces musiciens expérimentés n'était pas de réinventer un nouveau style, mais plutôt de livrer une musique qui accroche avec des mélodies convaincantes et énergiques. Le concept principal visait à imposer un son métal extrême, explosif et puissant.
Sur cette base sort le 31/03/2023 via Listenable Records l'album « Prey ».
Le groupe commente :
« Prey c'est un chasseur, mais aussi, d'un autre point de vue, c'est celui qui est chassé. Vous pouvez être en même temps la proie et celui qui est à la recherche de sa prochaine victime. »
Ce fil rouge de l'album permet le traitement de thématiques variées. Ainsi le morceau « Prey » s'appuie-t-il sur un poème fantastique de Mary Elizabeth Frye écrit en 1932. Cette chanson parle d'un jeune qui se suicide après avoir été harcelé et dont l'esprit revient pour se venger. « Perfect Existence », autre morceau, parle d'une secte et de ses adeptes.
Musicalement Haliphron propose un Death Metal épique qui empreinte au métal symphonique sa superbe instrumentale. Les mélodies sont efficaces et le son de MbdL Productions (Severe Torture, For I am King) sert parfaitement le propos.
L'album des Hollandais intéressera les amateurs de Metal extrême qui aiment qu'il soit servi avec une belle qualité de son.
SYRINGA : AU DELA DU REEL (L'INTERVIEW)
Le 21/01/2023
One Man Band : Syringa-Metal Instrumental
Origine : France (Thionville)
Album : Au Delà Du Réel (30/09/2022) - L'interview (14/12/2022)
Genre : Hard Rock, Death Metal, Instrumental
Par Dam'Aël
L'interview présentée dans cet article a été réalisée téléphoniquement le 14 décembre dernier. Je remercie encore Nicolas Hunold de m'avoir accordé beaucoup de temps, puisqu'il nous a fallu près d'une heure trente pour explorer le passé artistique de cet "électron libre" qu'est Nicolas, l'album Au Delà Du Réel, un neuf titres avec intro, interlude et outro, la vision de l'artiste ainsi que le processus de réalisation de cet opus, sachant que le seul responsable du méfait et le seul à pouvoir être couronné de lauriers pour ce bouquet instrumental est ce One Man Band qui a choisi comme pseudonyme très symbolique Syringa-Metal Instrumental. Vous en aurez les explications lors de l'écoute de cette interview que j'ai voulu finaliser sous forme de vidéo (Il s'agit du tout premier essai avec un logiciel qui m'était encore totalement inconnu il y a à peine une semaine)
Si Nicolas a produit son tout premier album ce 30 septembre 2022, il n'est pas un jeune perdreau de l'année. Tout en usant ses jeans sur les chaises de son lycée, il sévissait dans Assfire évoluant avec le temps pour devenir Twenty Four/Seven en référence au titre de Children of Bodom. Malheureux fidèle rituel des formations, le groupe splitte. Mais Nicolas ne dépose ni les armes, ni les cordes. Il crée alors avec son ami Jon, le groupe Dust Valley dans lequel il est chanteur/guitariste, certes chanteur par défaut (tout comme l'a été James Hetfield dans Metallica). Il en résultera un EP de cinq titres et quelques concerts en Lorraine et au Luxembourg. Il fera une petite escapade très fugace dans la formation Razor Butcher.
Concernant Au Dela Du Réel, il aura fallu trois ans pour arriver au niveau de qualité souhaitée concernant la production. Il vous le confirmera dans cette interview, c'est un vrai perfectionniste. Le détail, l'émotion, aller chercher encore plus loin et surtout faire chanter la six cordes à l'instar d'une voix ; voilà le challenge qu'il s'impose pour ne pas faire comme les autres. Il ré-écoutera les titres de ses groupes préférés pour s'en inspirer : To Live Is To die, The Call Of Kthulu, Orion de Metallica, ou encore Transylvania de Iron Maiden… et s'inspirera de l'expérience magistrale d'un certain Satriani.
"Le solo de guitare sera en lieu et place du chant", et devra être fédérateur en évitant une trop grande complexité qui pourrait en altérer la richesse et en déboussoler certains.
Matthias de Macchabée Artworks, spécialisé dans la réalisation des pochettes horrifiques pour les groupes de metal, a su réaliser celle de Au Delà Du Réel en sachant y déposer toute la symbolique de l'album, la symbolique du pseudonyme de l'artiste ainsi que toute l'émotion qui y est liée, les couleurs savamment choisies et mêlées, évinçant l'horreur bien-aimée des Métalleux aguerris. L'artwork s’intitule « Cosmogonium ».
Le préambule étant narré et présenté, je vous laisse pour 26mn50 avec l'univers de Syringa et le monde de Nicolas Hunold :
Les paroles de l'artiste :
"Le nom du projet "Syringa" provient du nom scientifique du Lilas. Je l'ai choisi en l'honneur de mes filles, Lili et Mila."
"Cet album compile toutes les influences avec lesquelles j'ai appris la guitare, comme Iron Maiden, Children Of Bodom, Slayer, Metallica, Pink Floyd, Deep Purple..."
Les liens :
www.facebook.com/Syringa.metal.instrumental
https://syringa-metal-instrumental.bandcamp.com/releases
A noter l'exposition à venir pour Macchabée Artworks, le 4 février au Extrême Metal Night à Le Sax Achères, 78.
https://www.facebook.com/Macchabeeartworks
Merci Nicolas, Merci Syringa,
le parfum du lilas nous ravit, ta musique nous séduit.
AKIAVEL en édition limitée
Le 16/01/2023
« Vinyle, Vidi, Vici »
Après la sortie digitale de son troisième album « Veni Vidi Vici » Akiavel prépare la sortie physique du nouvel opus.
Elle consistera notamment en une édition vinyle limitée à deux-cents copies dont seulement soixante-quinze (au pointage du 18/01/2022 il en restait 30 à 18 heures 30 et 20 une heure plus tard !) sont destinés à la vente par correspondance dans l'hexagone et à l'international, le reste étant réservé au stand de merchandising des concerts (quelques dates in fine).
Le nouvel artwork a été peint à la main par l'artiste slovaque Dhomth.
Il accueille un vinyle coloré qui sera un véritable collector, comme l'explique Chris (guitare) :
« Il n’y aura pas de tirage ultérieur de cette édition, et les vinyles seront numérotés, signés et, sur votre demande, nous ajouterons un mot ou une dédicace sur votre exemplaire. »
Le disque est de couleur marbre bleu nuit, avec des vagues rouges pour le rappel de la pomme et du serpent, avec une explosion (splatter) dorée à partir du centre, rappelant la grandeur de la lune mais aussi l’éclat de la lumière. Aucun des disques ne sera similaire, ils sont produits un par un, à la main, dans une usine française.
Modalités d'achat sur la page Facebook du groupe.
AKIAVEL, Veni, Vidi, Vici (23/12/2022)
Le 22/12/2022
Le pitbull du death signe probablement avec « Veni, Vidi, Vici » son meilleur album.
Il y a des groupes — On les compte sur une poignée de main — dont on perçoit dès la première apparition discographique qu'ils ont été bénis par les dieux du Metal. C'est le cas d'Akiavel.
AKIAVEL par Mr Cana Photography.
Dès son premier EP (2018), la formation varoise nous impressionnait par la mise en place de sa musique. On pensait « pour eux, c'est possible ». Petite vérification dans le background : bon sang mais c'est bien sûr ! Les quatre musiciens avaient fourbi leurs armes dans plusieurs formations du Sud-Est.
L'album « V » (2020) marquait le début de la conquête, sans se laisser corrompre par l'apparition de la pandémie Covid-19 en France. Auré (chant) déroulait ses lyrics autour des cinq blessures de l'âme de Louise Bourbeau : la trahison, le rejet, l'abandon, l'humiliation et l'injustice. La growleuse s’expliquait sur cette thématique :
« J'ai eu l'idée de prendre ces cinq blessures et de les travailler en deux parties : côté bourreau et côté victime. »
Un an plus tard sortait « Vae Victis ». Auré avait fait un gros boulot sur les tueurs en série et lié le tout en dix chapitres. L'opus était servi par des clips remarquables. C'est qu'Akiavel ne lâche rien, et surtout pas l'image : ces beaux gosses en costards sont entourés par une équipe de fidèles : TOO MANY SKULLS (by Raf The Might) pour l'artwork, , Mr cana production pour les clips et Mr Cana photography pour les photographies. Ils les aident à développer un univers visuel macabre mais élégant, diaboliquement esthétique et fascinant.
2022. Adoubé par ses pairs (Loudblast, Benighted), Akiavel assoit sa réputation scénique (dates de concerts in fine).
Nonobstant, il piétine dans sa stalle de départ, impatient d'en découdre à nouveau sur sillons. C'est décidé, il lâchera son troisième album en version digitale avant la fin de l'année 2022. Son titre :
« Veni, Vidi, Vici »
« Veni, Vidi, Vici »... Une locution latine taillée sur mesure pour Akiavel !
Neuf morceaux plus un bonus pour l'emporter.
Artwork Raf the Might, bien sûr.
Derrière l'enregistrement et le mixage, on trouve à nouveau la figure hexagonale de Sebastien Camhi et son Studio Artmusic, tandis que le mastering sera l'affaire de Jacob Hansen (Volbeat, Arch Enemy, Evergrey, Pretty Maids, Epica).
Quarante-trois minutes. Furie !
Pour l'intro, Akiavel lance une rythmique très sûre. La batterie s'installe. L'auditoire ronronne. 1:15. Explosion ! Tourbillon ! Beaucoup de maturité dans les vocaux. Le titre claque : « Purgatory » !
« [Help] Me Too » poursuit à un rythme effréné. Courte éclaircie apportée par la batterie et les guitares — on sait le Diable dans le détail. Féline, Auré variante (« Souls of War »). Rien n'est laissé pour compte.
Surprise en piste 4 : une voix claire fait son apparition. Qui ? On pencherait pour Ivan Pavlakovic, le chanteur de Disconnected. Sans certitude aucune... Mais la voix claire assure !
Démarrage hardcore pour « Witchcraft », l'un des premiers morceaux clipés de l'album.
Au coeur du plus bestial, Akiavel garde la musicalité. Les quelques phases mid-tempi restent denses (« Thoughts of a survivor »).
Brutal, savoureux, malsain, implacable. Du Black, Death, du Hardcore. Mais la mélodie reste perceptible jusque dans l'oeil du cyclone.
« Reign of lights », « Salvation », « A Few Words for Love » et sa rythmique Death'N Roll tellement addictive...
Chaque titre est servi par un tableau sublime, lumineux, et pourtant mystérieux, qui flatte notre fascination morbide.
En bonus, « Rape the limit ». Son final puissant termine la correction. Akiavel rappelle avec ce titre extrait du tout premier opus à quel point il était prêt à mordre et à ne plus lâcher dès son début de carrière. Parole tenue.
Akiavel impressionne. Le pitbull du death signe probablement avec « Veni, Vidi, Vici » son meilleur album. Dense, accrocheur, il porte la mélodie au coeur du hardcore. Il continue d'ouvrir le champ des possibles. Avec une grande classe. Toujours.
« Veni, Vidi, Vici ». Soumettez-vous. On vous le recommande évidemment.
L'opus sera dévoilé dès demain en version digitale, mais il vous faudra patienter jusqu'au 03/03/2023 pour profiter des premiers supports physiques.
Quant à nous, on guettera la sortie des vinyles numérotés pour embellir notre discothèque, parce que côté merch' aussi, Akiavel met généralement le paquet !
Précommandez ici :
THE SCUM - The Death Of Light (clip-single / 2022)
Le 17/09/2022
Le groupe de death metal THE SCUM a présenté un nouveau vidéo-clip. Il s'agit de son second en neuf ans d'existence.
En 2021, The Scum remportait le prix de la meilleure vidéo de métal colombien lors du deuxième festival de cinéma et de métal en Colombie avec « Dead Eyes ». Réalisé par Juan Diego Escobar, ce clip voyait les membres du groupe apparaître en rednecks dans une ambiance digne des meilleurs films d'horreur.
Le second clip, « The Death Of Light », propose quelque chose de complètement différent. L'idée était de faire une vidéo de métal old school tout en conservant certains éléments d'horreur, mais en donnant plus de pertinence à la performance du groupe et plus d'importance aux lumières. Quelques effets visuels viennent donner l'impression d'une bonne vieille vidéo de métal à l'ancienne à l'instar des classiques de thrash et de death metal des années 80 et du début des années 90.
Cette vidéo a été réalisée par Los Hermanos Jimenez de Sharpball, producteur de plusieurs clips pour d'importants artistes sud-américains de rock et de métal, et par Mateo Garcia bassiste de The Scum.
The Scum s'est formé en 2013 à Manizales, berceau du métal extrême en Colombie. Depuis ses débuts, il est influencé par la littérature et les films d'horreur ainsi que par les sons du death metal old school.
Le titre « The death of light » fait partie du deuxième album de The Scum, « The Hunger », sorti il y a quelques mois via le label européen Satanath records et le label colombien Wild Noise Productions.
Tracklist :
01. Winds Of The End
02. I Drink Your Blood And I Eat Your Skin
03. Burial
04. One Of Them
05. The Hunger
06. Withered Faith
07. The Seal
08. The Death Of Light
09. Redemption
10. Rogue
Les Liens :
- https://www.facebook.com/thescummusic
- https://youtube.com/channel/UCxk_vgHQBdhSsCSOor_kz8Q
- https://instagram.com/thescumband?igshid=YmMyMTA2M2Y=
- https://open.spotify.com/artist/4Ty8gmffA4KE6JVBzQQo1J?si=5rGuFMW0R56mTO2hJ0a3gw&utm_source=copy-link
HELLWITCH en studio pour un nouvel album
Le 17/09/2022
Hellwitch est en studio pour enregistrer un nouvel album annoncé chez Listenable records à l'horizon 2023.
Le processus de création du nouvel album a commencé le 12/07/2022. Il a pour titre de travail « Annihilational Intercention ».
Hellwitch a à nouveau fait àppel à Jeremy Staska (Malevolent Creation, Divine Empire, Poison The Well) et au Studio 13 à Fort Lauderdale, en Floride.
L'album comprendra le morceau « Hellwitch », un inédit de 1985.
« Delegated Disruption », « Epochal Cessation », « Epochal Cessation » sont quelques uns des autres titres qui figureront sur cet opus.
Line-Up :
- Patrick Ranieri : guitare, chant
- J.P. Brown : guitare
- Brian Wilson : batterie
- Julian David Guillen : basse (live)
Discographie :
- Nosferatu (Demo, 1984)
- Thrash Metal attack (Compilation, 1986)
- Transgressive Sentience (Demo, 1986)
- Mordirivial Disemanation (Demo, 1987)
- Purveyor of Fear c/w Pyrophoric Seizure (Single, 1987, Flight 19 Records)
- Rehearsal Demo (Demo, 1989)
- Syzygial Miscreancy (Album, 1990, Wild Rags Records)
- Live in Hallandale (Demo, 1990)
- Nosferatu (Single, 1992)
- Terraasymmetry (EP, 1993, Lethal Records)
- Anthropophagi (Demo, 1994)
- Video Miscreancy Volume 1 (1986-1994) (VHS, 1994)
- Final Approach (Compilation, 2003, Progressive Arts Records)
- The Epitome of Disgrace (EP, 2005)
- The Twin Bestial Forces (Split-Album mit Storming Steels, 2008, Metal Zone Records)
- Omnipotent Convocation (Album, 2009, Xtreem Music)
- At Rest (EP, 2017, Pulverised)
- Compilation of Death series - First Possession : Hellwitch vinyl box set ( 2017, Iron Bonehead)
- Omnipotent Convocation (2022, Album+Bonuses, Vic)
Liens Hellwitch :
Liens Listenable Records :
ACOD, Fourth Reign Over Opacities And Beyond (sortie le 16/09/2022 - chronique)
Le 08/09/2022
Avec « Fourth Reign Over Opacities And Beyond », ACOD fait les bons choix et porte le raffinement au coeur de la brutalité.
Après plus de quinze ans d'existence, quatre albums, deux EP, et après avoir partagé des scènes avec Napalm Death, Cannibal Corpse, et tourné avec Arch Enemy et Cradle Of Filth, ACOD signe son cinquième album :
« Fourth Reign Over Opacities And Beyond »
Livré dans un artwork du peintre italien Paolo Girardi , « Fourth Reign Over Opacities And Beyond » est le second volet d'une trilogie initiée avec « The Divine Triumph » (2018).
Il s'agit d'un concept album qui raconte le long voyage d'une âme dans les abysses. Un opus finalisé depuis environ un an mais dont Acod réservait la sortie à des conditions sanitaires plus favorables.
Enregistré au Studio Artmusic de Sébastien Camhi pour la batterie (Sébastien a aussi ré-ampé la guitare et la basse enregistrées par le groupe), « Fourth Reign Over Opacities And Beyond » a été mixé par Linus Corneliusson (Ihsahn, Dimmu Borgir, Dark Tranquillity) puis masterisé par Jens Bogren (Sepultura, Arch Enemy, At The Gates) aux Fascination Street Studios. Autant vous dire qu'à tous les niveaux on a affaire à des pros de la production, et ça se sent...
D'entrée, une ample pièce instrumentale permet de s'imprégner de la qualité du son avant que le black/death ne vienne purement vous mettre la pression.
Les phases brutales sont heureusement aérées par de courts ajouts narratifs en Français (tandis que le chant est en anglais) qui servent de fil conducteur et par des passages ambiants bien mis en évidence, toujours par cette qualité du son qui permet de valoriser très judicieusement jusqu'aux lignes de basse ou de clavier.
Il se passe ainsi beaucoup de choses très agréables autour de vos oreilles tout au long d'une galette qui se bonifie au fil des écoutes, si richement arrangée qu'elle en ferait presque oublier sa brutalité. Néanmoins la puissance de titres comme « Genus Vacuitatis », « Sulfur Winds Ritual » ou « Through The Astral Door » suffiront à rappeler aux dures réalités du genre votre petit coeur de black/death metalleux.
Vous l'aurez compris, « Fourth Reign Over Opacities And Beyond » fait les bons choix et porte le raffinement au coeur de la brutalité (propos parfaitement illustré par un titre tel que « Artes Obscurae »). Il est conduit de mains de maîtres, et ses belles qualités musicales et techniques feront de lui un candidat sérieux pour votre CDthèque. Vous le trouverez au niveau grosse artillerie, rayon black/death épique.
« Fourth Reign Over Opacities And Beyond » sortira le 16/09/2022 via Les Acteurs de l'ombre Productions / Season of Mist.
Les précommandes sont ouvertes sur ce lien :
A noter une édition « Wooden Box » limitée à cent exemplaires numérotés qui propose, outre le vinyle, encens, pins, sticker, pendentif et drapeau (vous renseigner sur le Facebook du groupe).
Les Critiques :
- Un album admirable, avec un désir de se dépasser artistiquement, oscillant entre tradition et modernité.
Aux Portes Du Metal Webzine
Release party :
Elle se tiendra en deux points : le 16/09/2022 à Nantes (Le Warlock) et le 17/09/2022 à Paris (Hellfest Corner).
Line-Up :
- Jerome : guitare, basse, samples
- Fred : chant
Tracklist :
01. Sur d'Anciens Chemins...
02. Genus Vacuitatis
03. The Prophecy Of Agony
04. Sulfur Winds Ritual
05. Nekyia Catharsis
06. Infernet's Path
07. Artes Obscurae
08. Fourth Reign Over Opacities And Beyond
09. Through The Astral Door
10. Empty Graves / Katabasis
Durée totale : env. 51mn
Discographie :
- Point Zero (2009)
- First Earth Poison (2011)
- Another Path (EP - 2013)
- II The Maelstrom (2015)
- Inner Light (EP - 2016)
- The Divine Triumph (2018)
- Fleshcell Synthetic Opus (Single - 2020)
- Four Reign Over Opacities And Beyond (2022)
Les Liens :
- Facebook : https://www.facebook.com/acodband
- Instagram : https://www.instagram.com/acodband
WRATH OF THE NEBULA, The Ruthless Leviathan (sortie le 03/02/2022 - chronique)
Le 08/04/2022
Il est clair que votre grand-mère ne va pas du tout apprécier cet album. Il réussit pourtant la gageure de marier une certaine finesse à une puissance de feu peu commune.
Wrath of the Nebula est un groupe de metal extrême français fondé par Hokuto No Dov.
Il compte dans son sein notamment des musiciens de Benighted et de NO RETURN.
Il sort un premier EP trois titres en 2021.
Il revient le 03/02/2022 via M&O Music avec un album :
THE RUTHLESS LEVIATHAN
Il s'agit d'un douze pistes d'environ cinquante-cinq minutes.
Son artwork est de Mickey Mythrid Art. (NIGHTMARE, Secret Sphere). La pochette représente le dieu Enki.
L'album est produit par HK Krauss au Vamacara Studio (Loudblast, Les Tambours du Bronx).
Tous les titres ont été composés par Hokuto No Dov qui s'est notamment inspiré des écrits de Zecharia Sitchin qui attribuait l'origine de l'humanité aux Annunaki.
Notre avis :
Après une introduction jolie et bien orchestrée, « The Ruthless Leviathan » va vous coller direct contre la paroi du fond pour vous filer une bonne raclée. Le morceau s'appelle « D.N.A of the Gods ». Il confirme que le métal de la prochaine décennie est déjà là : bienvenue chez Wrath Of The Nebula !
Passé ce premier choc arrive une deuxième vague. Toute aussi agressive. Et l'on se prend, sans même avoir pu remonter ses bas de pantalon, un second tsunami de plein fouet tandis que la batterie continue à vous dérouiller façon marteau-pilon. La brutalité peut ainsi aller jusqu'aux limites du noise. Premier bilan : noise+death = 0 chance de vous en tirer !
Mais soudain les claviers libérateurs donnent de l'air. Enfin, des nappes de guitares viennent vous enrober (« When Galaxies Collide »). Ainsi vous surprendrez parfois, sous le feu ou après le choc d'une phase violente, une mélodie dans un solo de guitare, quelques notes de piano ou une guitare claire. C'est le syndrome de Stockholm qui vous guette.
Sur l'ensemble, Wrath Of The Nebula est très technique et vous envoie beaucoup d'informations en même temps au sein d'une production - l'une des meilleures du genre - qui autorise détails et subtilités. Les pièces réservent de très belles surprises (la fin de « Sideral Portals » est d'enfer !), mais globalement il est clair que votre grand-mère ne va pas du tout apprécier cet album. Il réussit pourtant la gageure de marier une certaine finesse à une puissance de feu peu commune. Ce métal extrême est inventif, toujours en mouvement, il injecte du raffinement dans sa brutalité. Il réveillera et ravira, c'est gagné d'avance, ceux d'entre-vous dont l'oreille aiguisée baillait d'ennui au son de la grande masse des productions au déroulement connu d'avance. Alors à vos gilets pare-balles, et bonne écoute !
Les Critiques :
- Un album aussi complet que massif, à la croisée des genres et qui satisfera assurément tous les puristes de la musique complexe.
Among The Living
Wrath Of The Nebula participera à la tournée européenne de Nile et de Krisiun du 29/11/22 au 11/12/22.
Line-up live du groupe in fine..Tracklist :
1.- Intro 1:28
2.- D.N.A of the Gods 3:48
3.- Origin of Creation 3:58
4.- When Galaxies Collide 7:05
5.- Serpo Planet 1964 4:50
6.- Wrath of the Nebula 4:38
7.- Space Time Vortex 5:28
8.- Fractal Dimensions 4:21
9.- Big Bang in Reverse 4:32
10.- Sideral Portals 3:34
11.- Ancient Gods Annunakis 5:34
12.- Mother Ereshkigal 5:47
Durée totale : env. 55mn
Line-up de l’album :
- Hokuto No Dov : guitare, basse, chant
- Geoffroy Lebon : guitare
- Kevin Paradis : batterie
- Deha : clavier, orchestrations
Discographie :
- Mother Ereshkigal (EP 3 titres - 2021)
- The Ruthless Leviathan (2022)
Line-up live :
- Hokuto No Dov : basse, chant
- Geoffroy Lebon : guitare
- Florian Lagoutte : guitare
- Kevin Paradis : batterie
Les Liens :
Auré (AKIAVEL) : L'interview d'une guerrière
Le 08/12/2020
Technique, inspiration, image et imagination. En février 2020 le groupe de death Akiavel lançait "V", un premier album d'un niveau hors norme.
Une ribambelle de clips, tous plus soignés les uns que les autres, suivait.
La fin de l'année arrivant, ayant cru comprendre qu'Akiavel nous préparait déjà de nouvelles douceurs, nous sommes allés voir Auré, sa growleuse en chef.
Elle nous répondait en deux temps trois mouvements. Une guerrière, Auré, pas le genre à se laisser abattre par un petit confinement.
Par Ahasverus
Auré par Mr Cana Photography
"Tout le monde se tire vers le haut. C'est une des lois d'Akiavel !"
Bonjour Auré. C'est ton père qui te fait découvrir le métal ?
Auré : Salut Ahasverus ! Oui on va dire que cet homme m'a mis un pied dedans.
J'ai grandi dans le Hard Rock, mon père me faisait chanter quand il prenait sa guitare. Ensuite, dans le metal, j'ai fait mon chemin en suivant mon instinct ! On n'avait pas encore accès à internet comme maintenant, donc je collectionais les magazines style "Rock Hard" ou "Metallian", je sortais beaucoup en concert pour me faire une culture.
Tu es rapidement fascinée par le métal extrême et le chant death...
Auré : Absolument ! Grâce à plusieurs concerts de metal à Amiens j'ai vite trouvé le style qui me faisait vibrer : le Death ! L'esprit, le Pit, les textes, les riffs,...
Le chant est venu un peu plus tard à moi, car je ne pensais pas qu'une femme puisse prendre un micro dans ce style ! C'est quand j'ai écouté des albums avec des growleuses que j'ai vu que c'était possible !
C'est grâce à Julien Truchan (Benighted)...
Auré : Oui c'est vrai ! C'est lui qui m'a fait découvrir des groupes de growleuses !
2018, Akiavel. Tu expliques à Nonoise Nogood : "Je fais de la musique depuis un peu plus de 10 ans, j'ai traversé plusieurs projets, mais qui ne m'ont jamais appartenu. A chaque fois je reprenais derrière un chanteur. Cette fois quelque chose de nouveau est en train de se mûrir..." Comment abordes-tu cette nouvelle étape ?
Auré : Akiavel c'est mon bébé. Une identité construite parmi nous cinq. C'est le projet le plus important que j'ai pu intégrer, le plus sérieux, le plus fort en amitié. Nous avons chacun notre rôle à jouer en plus de nos instruments. Tout s'est fait naturellement, une vraie osmose !
Akiavel par Mr Cana Photography
Akiavel ressemble fort à une affaire de famile : ton pote Julien Truchan qui fait un featuring sur "V", Cynthia l'ex-bassiste de T.O.Y.S. qui apparaît dans vos clips, ou encore Sébastien Camhi et son fameux studio Artmusic...
Auré : C'est tout à fait ça ! Nous avons chacun notre cercle d'amis, tous ont des talents maîtrisés. Nous aimons ce côté "famille", nous restons proches de ceux qui méritent de grimper dans leur art respectifs. Et en faisant quelques partenariats nous avons respectivement des mouvements positifs. Tout le monde se tire vers le haut. C'est une des lois d'Akiavel !
J'aime aussi beaucoup l'image d'Akiavel développée par Mr Cana Photography, un autre fidèle de la bande.
Auré : Oui ! Mitch (Mr Cana) jouait avec Jay a une époque. Ils sont très amis, et maintenant nous quatre également. Nous avons de suite accrochés a son style de photos, et nous lui avons demandé de tourner notre premier clip. Ça a été un succès ! Exactement ce qu'on recherchait ! Il est à l'écoute, possède le matériel, a des idées géniales auxquelles on ne pense pas toujours !
Maintenant Mitch et Mimi peuvent tourner des clips sous Mr Cana Production. Ils ont pu tourner notre dernier clip "Kind of Requiem" avec l'aide de Geo et William. On leur souhaite une grande réussite ! Ce sont des personnes vraiment extraordinaires humainement, dans le travail, et amicalement !
"On n'a pas dormi sur nos lauriers ! On ne se laissera pas abattre par ce virus !"
A part le Off de Clissons, le COVID-19 vous a empêché de défendre l'album. Est-ce une situation qui t'a affectée ?
Auré : Nous avons tous été très frustrés de cet arrêt forcé... Comme tous les groupes, et je pense aussi aux orgas de concerts et lieux qui devaient accueillir des événements... Malheureusement c'est comme ça, on doit faire avec.
En ce qui concerne Akiavel nous avons décidé de continuer l'actualité. On ne s'est pas mis en pause un instant même si le confinement pouvait nous forcer à le faire. Ok, nous ne pouvons pas jouer, ni répéter, mais nous avons réfléchi à comment continuer à faire vivre Akiavel. Et c'est tout naturellement que nous avons composé un deuxième album. Quand on est passionné on ne s'arrête pas. Nous aimons notre groupe. Et rien ne l'arrêtera.
Durant cette pause forcée nous avons eu la chance de répondre à beaucoup d'interviews, a participer a des émissions métal en vidéo. Le deuxième album est en fin de composition, la date d'enregistrement est fixée, nous avons décidé le visuel et le sujet, prévu les dates de prochains clips. Nous avons aussi prévu une surprise dans l'actualité d'Akiavel avant la fin de l'année 2020 ! En gros on n'a pas dormi sur nos lauriers ! On ne se laissera pas abattre par ce virus !
Auré par Mr Cana Photography
Tu chantes depuis près de quinze ans. Peux-tu me parler de ta voix et de la place qu'elle occupe dans ta vie ?
Auré : La voix c'est un travail de tous les jours. Je fais des exercices de respiration, quelques vocalises. Je travaille aussi sur ma concentration.
Le chant saturé se passe en studio, en répète ou en concert. Pour ça, il y a quelques préparations à faire en plus, quelques jours avant pour être prête à temps. Y compris dans l'alimentation et le mode de vie. Par exemple j'évite tout ce qui est acide, trop gras, et je fais plus de méditation pour rester concentrée. La confiance en soi quand on est au micro c'est primordial. J'ai arrêté de fumer, réduit considérablement l'alcool et le café. On ne peut pas changer ses cordes vocales comme on change une corde sur une guitare. Donc on doit en prendre soin au quotidien pour garder le grain et la pêche !
Tu écris tes textes. Dans "V" tu t'es inspirée des cinq blessures de l'âme de Lise Bourbeau. C'est important l'écriture pour toi ?
Auré : Complètement ! Dans ce livre il est expliqué que nous souffrons tous d'au moins une de ces cinq blessures. J'ai proposé l'idée d'exposer ces blessures comme tel : cinq côtés bourreau, cinq côtés victime. Ensuite, pousser a l'extrême chaque histoire. Certaines d'entre elles sont des expériences très personnelles.
La recherche, lire des livres, regarder des vidéos sur le sujet qu'on traite, c'est le plus gros de mon boulot au sein d'Akiavel. C'est quand je connais quelque chose sur le bout des doigts que je peux laisser mon esprit artistique écrire. Et quand j'entends les compos que Chris, Jay et Butch m'envoient, les idées de placements se font très naturellement. Il me faut juste être seule quand j'ai le casque sur les oreilles. Quand je bosse sur l'écriture, je suis dans ma bulle...
Le growl n'est pas le style qui permet le mieux de goûter les paroles d'une chanson. Ce n'est pas frustrant quand tu y songes ?
Auré : Du tout ! Les textes que j'écris sont faits pour être hurlés ! Haha ! J'essaie d'y faire ressortir la rage, les tortures, les choses qui rendent fou... J'essaie également de trouver des mots ou des phrases qui se répètent dans mes textes, grâce à cela j'ai pu voir un public en face de nous qui chantait en même temps ! C'était juste génial ! Et si les gens qui nous écoutent sont curieux de lire mes textes, ils sont tous affichés sur notre album !
J'ai découvert que tu t'intéressais à la cartomancie et à la divination runique ?
Auré : Oui complètement ! Cela est très personnel. J'ai toujours été attirée et fascinée par les sciences occultes, la métaphysique. Ma philosophie de vie est régie par les accords toltèques. La cartomancie, c'est quelque chose que j'ai eu envie de développer, ça me plaît beaucoup. La divination runique est une autre démarche, je suis fan de la mythologie nordique, l'histoire des vikings me fascine !
Je me suis intéressée aux runes car c'est le côté mystique et historique qui est fabuleux ! Cela parle beaucoup à l'âme.
Votre deuxième album est en préparation. Que peux-tu nous en dire ?
Auré : Peu de choses pour le moment ! (Rire)
Le sujet sera beaucoup plus... sanglant ! Toujours un message caché sur l'arrière de l'album, le visuel est quasiment au point, les histoires des deux prochains clips sont écrits...
La release party se passera à la Maison Hantée à Marseille.
On vous laisse les surprises !
Un grand merci, Auré, pour ton accueil et ta bienveillance.
Auré : Merci à toi Ahasverus pour ton support et pour m'avoir proposé cette interview ! C'était un plaisir d'y répondre !
Merci également à tous ceux qui la liront, a ceux qui nous suivent, nous soutiennent et qui nous partagent ! je continue à dire que sans vous tous, nous n'existons pas ! On espère bientôt vous voir sur scène !
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Les photographies et vidéos présentées dans cette publication sont signées Mr Cana Photography. Nous le remercions pour son aimable autorisation.
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